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Critiques de Mathieu Rigouste (14)
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La domination policière

En prétendant défendre ce que l'État appelle l’ « ordre public », la police légitime son fonctionnement réel en cachant le fait qu'elle protège un ordre social inégalitaire. La violence physique et psychologique qu’elle produit rationnellement, par « les rondes et la simple présence, l'occupation virile et militarisée des quartiers, les contrôles d’identité et les fouilles au corps, les chasses et les rafles, les humiliations et les insultes racistes et sexistes, les intimidations, les menaces, les coups et les blessures, les perquisitions et les passages à tabac, les techniques d'immobilisation et les brutalisations, les mutilations et les pratiques mortelles », sont « les conséquences de mécaniques instituées, de procédures législatives et judiciaires, de méthodes et de doctrines enseignées et encadrées par les écoles et les administrations ». Mathieu Rigouste établit une généalogie de la police, depuis son origine coloniale, analyse l’évolution des figures de l’ennemi intérieur, depuis les « fellaghas » jusqu’aux « sauvageons de banlieue », l’élaboration et la légitimation idéologique de ce système coercitif jusqu'à sa mise en œuvre sur le terrain, pour assurer « la reproduction de la domination raciste, patriarcale et capitaliste ».

(...)

Mathieu Rigouste fournit avec cet essai une analyse minutieuse et rigoureuse de l’évolution des législations sécuritaires, des techniques de « maintien de l’ordre » et de ses instruments, véritable « mécanique historique de gouvernement des opprimés, des exploités, des misérables, des indésirables et des révolutionnaires ». Cette étude socio-historique confirme qu’il ne peut y avoir de réforme des institutions policières, puisque celles-ci n’existent que pour « distribuer la violence que les classes dominantes estiment nécessaire au maintien de l'ordre social, économique et politique ». Lecture indispensable !



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Les marchands de peur : La bande à Bauer et l..

« La peur constitue un outil politique fondamental pour les classes dominantes. C’est une technique de gouvernement, une machine de légitimation sur la chaîne de production du contrôle. » Les « experts » de la « bande à Alain Bauer » définissent les « nouvelles menaces » (« l’islamisation de la Nation », les « terroristes » et les « casseurs », « l’invasion migratoire » et les « bandes juvéniles du crime organisé ») qui vont générer des marchés dans le domaine du contrôle des classes populaire, tout en passant sous silence toute une série d’insécurités : la misère, l’exploitation et la précarité, les discriminations et la ségrégation, la pénibilité,… Ils collaborent intensivement avec la classe politique, la police, l’armée, l’industrie et les grand médias pour accumuler des profits sur les marchés de la sécurité.

(...)

Outil indispensable pour comprendre le fonctionnement et les enjeux des politiques sécuritaires.



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Guadeloupe, 1967

Le 26 mai 1967, à Pointe-à-Pitre, les CRS et les gendarmes mobiles répriment un mouvement de grève des ouvriers du bâtiment en ouvrant le feu sur une manifestation, puis tirant à vue sur tous les passants jusqu’au lendemain soir, faisant un nombre de morts aujourd’hui encore indéterminé. Ce massacre a été ordonné par le préfet de Guadeloupe Pierre Bolotte, ancien haut fonctionnaire en Algérie, futur préfet de Seine-Saint-Denis où il créera la BAC. Sa carrière témoigne de « la circulation physique et idéologique (troupes, bataillons, fonctionnaires, stratégie contre-insurrectionnelle) » dans le cadre d’une « gouvernementalité impériale ». Progressivement, de tels crimes d’État seront remplacés par des politiques migratoires, sociales et économiques discriminatoires, des idéologies sexuelles, raciales et familiales, qui matérialisent « la colonialité du biopouvoir ».

(...)

Récit et analyses d’événements longtemps occultés dont la contextualisation permet la compréhension de la continuation du système colonial par d’autres moyens.



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Les marchands de peur : La bande à Bauer et l..

« La peur constitue un outil politique fondamental pour les classes dominantes. C’est une technique de gouvernement, une machine de légitimation sur la chaîne de production du contrôle. » Les « experts » de la « bande à Alain Bauer » définissent les « nouvelles menaces » (« l’islamisation de la Nation », les « terroristes » et les « casseurs », « l’invasion migratoire » et les « bandes juvéniles du crime organisé ») qui vont générer des marchés dans le domaine du contrôle des classes populaire, tout en passant sous silence toute une série d’insécurités : la misère, l’exploitation et la précarité, les discriminations et la ségrégation, la pénibilité,… Ils collaborent intensivement avec la classe politique, la police, l’armée, l’industrie et les grand médias pour accumuler des profits sur les marchés de la sécurité.

(...)

Outil indispensable pour comprendre le fonctionnement et les enjeux des politiques sécuritaires.



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Les marchands de peur : La bande à Bauer et l..

La peur est un outil politique fondamental pour les classes dominantes ( L'enfer servait de peur à l'église catholique du temps de sa splendeur ) . Ce secteur d'activité d'idéologues organisés , collabore avec le politique , la police , l'armée , l'industrie et les médias .

Nicolas S... créa dans cette optique une chaire universitaire pour Alain Bauer , marchand de peur spécialisé , pour qui la " sécurité globale " sert de substitut à l'anti-communisme de naguère . Cette peur de nos jours se cristallise sur le rejet de l'étranger et sur la peur de l'islam , ce sont donc les thèmes favoris de la bande à Bauer . ( extrait de l'introduction du livre )
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La police du futur : Le marché de la violence..

En un bref panorama, Mathieu Rigouste nous présente les évolutions des méthodes policières, en lien même avec les évolutions technologiques d'armement et de surveillance, parfois militaires, qui finissent par servir, de manière "édulcorée", à la police.



De la surveillance par drones de plus en plus poussée à la connectivité de plus en plus importante des forces de l'ordre, en passant par des armes de plus en plus violentes qui équipe certaines unités pas réputées les plus tendres et les plus soucieuses de faire respecter la loi par la diplomatie, comme la BAC, il nous montre comment tout ce nouveau matériel, présenté tous les ans, à Paris, au salon Milipol, salon mondial de la sécurité intérieure des États, fait la part belle à la collaboration des États avec des entreprises privées, y ayant trouvé un intérêt très lucratif, poussant encore davantage les forces de l'ordre vers une logique de répression, plus que de prévention.



C'est un panorama somme toute intéressant, mais qui ne m'a pas appris grand chose. Après cette troisième lecture de cette nouvelle collection des Editions 10/18, intitulée de manière bienvenue Amorce, je me dis, en tout cas par rapport aux sujets de société déjà lus, qu'elle est une bonne introduction à ceux-ci, et invitent intelligemment à la réflexion, sans pour autant apporter beaucoup à celles et ceux qui connaissent un peu plus ces sujets.
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La domination policière



Laurent Obertone , un des journaliste fétiche du Front National s'est plu à collecter dans son livre " La France Orange mécanique " toute une série de faits divers , en les amplifiant au besoin , mettant en cause principalement la délinquance d'origine maghrébine . C'est son fond de commerce : le racisme .

Mathieu Rigouste , lui , se penche sur les violences policières , à juste titre car c'est malheureusement chez les policiers et militaires que l'on peut rencontrer un gros pourcentage de sympathisants du FN .

C'est un aspect du problème à ne pas négliger : la violence attirant immanquablement une violence en retour , l'une se nourrissant de l'autre , il pourrait sembler utile d'y réfléchir .Or cela n'est pas d'actualité , l'état ne connait que la répression aveugle . Sont et seront prises des décisions pour renforcer indéfiniment les pouvoirs policiers , les armes létales , la défense des militaires après bavures etc ...

Ce livre à le mérite d'appeler chat un chat , de poser des pistes de réflexions sans vouloir envenimer le débat .
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L'ennemi intérieur

Etat détaillé de l'évolution sécuritaire de ce pays en partant du colonialisme.
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La domination policière

En direct de la plage où les seuls coups que l'on risque de prendre sont ensoleillés, je termine ce livre si important.

Un texte dense que j'avais depuis longtemps dans la PAL... La triste actualité des mois de juin/juillet m'a fait plonger à corps perdu dans cette lecture.

Un essai historique et social sur la police en général, celle de notre pays en particulier.



Depuis sa naissance, entre esclavagisme et appropriation capitaliste, jusqu'à l'incorporation de méthodes contre-insurrectionnelles issues de la gestion des empires coloniaux perdus (violentes, racistes), Mathieu Rigouste nous présente l'essence coercitive de cette institution, qui, en mêlant occupation des terrains et stratégie du choc, sert l'ordre néolibéral (politique du chiffre, ôde à l'innovation technologique...) et la reproduction des dominations sur les hommes racisés, les femmes et les pauvres, ainsi que sur les opposants politiques.



Ce livre est également une triste plongée dans une institution qui sème la mort derrière elle avec une complicité certaine des médias, de la Justice et des politiques... La mort, que dis-je... Des morts. Qui visiblement ne valent rien.



Ce livre laisse un motif d'espoir dans la détermination et l'organisation des collectifs, qui bien que les parcours soient semés d'embûches, luttent pour la justice et la vérité.

Pour que la question de la légitimité de la police et des prisons soit posée...



Pour les victimes et leur famille, je me permet de citer les remerciements de l'auteur :

«Hommage à toutes les victimes des violences d'État, courage à toutes et tous leurs proches.

Force à toutes celles et ceux qui luttent.»
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La domination policière

Il s’agit d’une enquête sur l’état de la situation en France, en 2012.



Le pendant canadien de cette enquête serait Mater la meute de Lesley J. Wood dont Mathieu Rigouste y a une partie en fin de cet ouvrage.



Bien que cette recherche est un constat sur la situation en France, cette lecture m’a permise de faire des liens et pour mieux saisir d’où proviennent ces mesures, de plus en plus violente, au sein des corps policiers au Québec.



« …Aux États-Unis depuis la création d’une 1ere prison totalement privée en 1984 (…) le secteur carcéral explose. En 2006, le privé y maîtrise de 7 à 10% des emprisonnements (…) l’industrie carcérale se gorge de finance publique. (…) Dès les années 1990, des magistrats commencent à être confondus pour corruption: des patrons de prison payaient les juges pour les fournir en prisonniers. (…)



« En France, la privatisation des prisons est partielle mais progresse sous la forme du partenariat public-privé (PPP)».



En fait, les PPP est une pilule + facile à faire avaler à l’opinion publique. Nous l’avons grandement vécu au Québec au niveau des PPP avec le secteur de la Santé et des Services sociaux qui se sont soldés par de retentissants échecs: on ne gère pas les humains comme on gère des entreprises. On ne gère pas des humains, point.



« Les BAC (brigades « anti-criminalités » = policiers militarisé) émergent au sein d’une conception productiviste qui vise la rentabilisation maximale des coûts du contrôle et l’optimisation de sa productivité en termes d’Affaires saisies et remises à la justice ».



Une conception capitaliste accablante de la gestion des corps policiers et des inculpés est mise au grand jour dans cette oeuvre.

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La domination policière

Un texte très dense constitué d'un recueil d'actes de répression policière sur plusieurs années, voire décennies. Mathieu Rigouste fait la liste de ces actions dont la violence augmente au fur et à mesure que le temps passe, que les couches populaires visées résistent et s'organisent. Son travail s'arrête au début du quinquennat de François Hollande.

Il montre comment cette répression a pris comme base de référence l'action militaire menée entre autres contre les populations colonisées, comme en Algérie durant la guerre d'indépendance. Il pointe les volontés politiques qui sont mises en oeuvre par la droite mais aussi par la gauche, et dans les deux cas cela permet un accroissement du côté répressif des Forces de l'Ordre pour mater tout type de comportement susceptible de remettre en cause l'ordre social. Mais surtout il indique comment cet appareil répressif a fonctionné à bas bruit notamment contre ceux qu'il nomme les damnés de l'intérieur, les populations non-blanches, les travailleurs pauvres et immigrés, les sans-papier, les jeunes mis à l'écart du système éducatif et de formation professionnelle, donc du monde du travail, pour s'étendre à présent aux possibles convergences avec d'autres luttes, avec d'autres couches de la population paupérisée.

Les manifestations contre les réformes du Code du Travail, qui ont débuté à la fin du quinquennat de F. Hollande, puis se sont poursuivies sous le quinquennat d'Emmanuel Macron, avec la réforme des retraites et l'irruption des gilets jaunes, sans compter e qui a pu se produire durant le confinement, tout cela a montré de manière éclatante les violences policières au grand jour.

Un travail irremplaçable qui jette une lumière crue à la fois sur l'appareil répressif et sur l'ensemble de la société néolibérale qui considère à présent ce domaine comme une source de profit entre la gestion des lieux d'incarcération, l'équipement en armes, protections et moyens de surveillance, et la formation des personnels.
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Guadeloupe, 1967

Bien que Elsa DORLIN soit directrice de publication de l’ouvrage et de ce fait la seule mentionnée sur la couverture, ce sont trois individualités qui ont pris part à la rédaction de ce documentaire historique, politique et social. En France métropolitaine, le massacre en mai 1967 de manifestants guadeloupéens est peu connu, aussi il était important de raviver la mémoire collective avec, en introduction, une nécessaire information sur le choix même des mots du titre et du sous-titre (« massacrer et laisser mourir »).



C’est du côté de Basse-Terre que la révolte populaire se fit entendre en premier dans la rue dans ce département d’outre-mer en 1967. Les causes sont nombreuses : crise politique majeure, présence accrue de l’Etat français dans l’administration, contexte social bouillant. À ceci vient s’ajouter le passage dévastateur de l’ouragan Inès en septembre 1966, le point d’orgue étant les élections législatives truquées de mars 1967, et l’étincelle une agression raciste en pleine rue le 20 mai suivant. La révolte s’étend alors à Pointe-à-Pitre.



Le premier intervenant du livre est Jean-Pierre SAINTON (très récemment décédé, quelques mois à peine après la sortie de cet ouvrage) qui expose ici le contexte ainsi que ses propres souvenirs d’enfant, il vivait alors en Guadeloupe et avait 11 ans. Il plante le décor de manière pédagogique « Au fondement, c’est l’épilogue d’une crise sociale résultant des soubresauts terminaux de la société d’habitation tardive des années 1960, de la poussée de l’urbanisation, de la croissance du chômage des jeunes, fruits à la fois de l’avancée démographique et de la stagnation de l’économie de production ». Et l’ouragan Inès vient parachever le mécontentement et la désillusion.



La guerre d’Algérie est encore dans toutes les mémoires, et Mathieu RIGOUSTE, le deuxième intervenant, analyse les points communs entre celle-ci et la situation en Guadeloupe, notamment par le biais du préfet de la Guadeloupe à partir de mai 1965, un certain Pierre BOLOTTE dont le pedigree est assez impressionnant. Ancien collabo durant la deuxième guerre mondiale, il a fait l’Indochine, l’Algérie (il a notamment commandé la torture de Fernand IVETON, militant communiste, torture qui entraînera la mort du prisonnier, lire à ce propos le très documenté « De nos frères blessés » de Joseph ANDRAS), BOLOTTE rejoint l’île de la Réunion en 1958 avant d’être nommé en Guadeloupe. Il appartient au tristement célèbre clan FOCCARD et, dès son arrivée, projette un contrôle antisubversif de la population en prenant exemple sur le modèle de l’Algérie. Il tirera sa révérence en 2008 après avoir été le premier préfet de Seine-Saint-Denis en 1969.



En Guadeloupe ces événements sont nommés ceux de « Mé 67 ». D’une grève massive naissent des charges de police d’une rare violence au cours des manifestations. Officiellement on dénombre huit morts. En fait il y en a beaucoup plus (peut-être près de cent). À ce jour le chiffre n’est toujours pas connu et ne le sera sans doute jamais. Ce que l’on sait en revanche, et que les trois intervenants développent, c’est que certains prisonniers noirs n’ont pourtant pas pris part aux émeutes, ils sont arrêtés pour l’exemple. La presse métropolitaine est alors très discrète voire proche du pouvoir sur ce qui se déroule en Guadeloupe, alors que de nombreuses personnes disparaissent, certaines sont noyés (on se souvient des événements du 17 octobre 1961 à Paris et de la répression sans limites de manifestants algériens dont beaucoup périront noyés dans la Seine, poussés par les forces de l’ordre). Pour ce qui se qui est de la Guadeloupe, Mathieu RIGOUSTE n’hésite pas à employer le terme de crime d’Etat tout en étayant ses propos, en évoquant à maintes reprises, comme d’ailleurs Jean-Pierre SAINTON, l’acharnement à l’encontre du collectif révolutionnaire Gong et le racisme envers les noirs.



Elsa DORLIN ferme la marche pour un texte plus philosophique sur le rôle de la police dans un Etat, la place prépondérante du racisme, analyse le processus de massacre de populations colonisées et/ou considérées comme inférieures, tout en revenant sur d’autres révoltes, antérieures à ce « Mé 67 » mais similaires. Pour se faire, elle convoque notamment les pensées de Michel FOUCAULT, Aimé CÉSAIRE et Franz FANON. Les notes et éléments bibliographiques sont d’ailleurs fort nombreux dans l’ouvrage. « En 1967, la formule rhétorique employée par Bolotte en dit long. La France veut rétablir un gouvernement des vies guadeloupéennes : élever, conduire la population, pour mieux réaffirmer la transcendance de l’autorité de la métropole – seul berger légitime. Or, si le troupeau en vient à se donner son propre guide, sa propre voix, à décider de son chemin, alors la chasse est ouverte ». On ne fait pas plus clair.



Vous l’aurez compris, ce documentaire est essentiel par son analyse d’un mouvement contestataire oublié bien que massacré. C’est d’ailleurs tout le contexte politique des Antilles et de Guadeloupe qui est ici précisé par trois spécialistes argumentant de manière didactique mais précise. Le livre est sorti en 2023 aux éditions Libertalia qui comme toujours nous comblent d’une autre histoire politique, celle des perdants.



https://deslivresrances.blogspot.com/
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Guadeloupe, 1967

Guadeloupe, 1967 se veut un corpus de récits et d'essais sur les évènements du 26 mai 1967 (où des émeutes suite à une agression raciste furent violemment réprimées, faisant de nombreux morts), avec une attention particulière portée sur les réactions du Préfet et de l'Etat français.



L'ensemble m'a laissé une impression brouillonne, partisane et militante, finalement bien confuse...Mais ce petit ouvrage a au moins le mérite de mettre en avant un évènement sanglant de l'histoire française que j'ignorais, et de susciter l'intérêt pour un sujet que je creuserai probablement avec d'autres sources.
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Les marchands de peur : La bande à Bauer et l..

Je le recommande, car il est intéressant . On y retrouve des personnages comme Manuel Valls. par exemple. On peut constater qu'il y a du vrai dans le livre dans le sens où le monde , la société où nous vivons est effectivement de plus en plus sécuritaire. On arrête pas , à la télé , de faire peur aux gens. Et on se demande si ce n'est pas fait exprès de laisser se développer les causes de l'insécurité dans le but de renforcer l'État Policier et maintenir la population sous contrôle. Quand on voit comment on est surveillé via les moyens de communication
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