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Découvrez les secrets créatifs de Jonathan Coe, Matthew Neill Null et Elizabeth George !
Ces auteurs partagent leurs perspectives uniques sur le processus de création littéraire. de la planification rigoureuse à l'importance des images mentales, plongez dans les coulisses de la littérature avec des approches distinctes mais des similitudes étonnantes.
Jonathan Coe : La Planification Rigoureuse
Explorez le monde de Jonathan Coe, auteur célébré, et découvrez comment une planification méticuleuse devient le socle de son écriture. Pour lui, l'architecture narrative solide, inspirée du cinéma, est essentielle. Comment façonne-t-il chaque chapitre avec précaution ?
Matthew Neill Null : L'Importance des Images Mentales
Plongez dans l'univers excentrique de Matthew Neill Null, où la création commence par des images mentales et des fragments de langage. Découvrez comment cette approche poétique enrichit son écriture d'une qualité viscérale unique.
Elizabeth George : Construction Basée sur le Sujet et le Lieu
Suivez Elizabeth George, auteure prolifique, dans son processus de création basé sur des sujets spécifiques et des lieux déterminés. L'importance de la recherche approfondie pour stimuler l'imagination et la construction solide sont les piliers de son écriture.
Réflexions Communes et Conclusion
Bien que leurs approches diffèrent, ces auteurs s'accordent sur l'importance d'une trame narrative solide. de la rigueur architecturale de Coe aux images mentales de Null et à la construction basée sur le sujet de George, découvrez comment la créativité littéraire prend diverses formes. Chacun, à sa manière, contribue à la richesse et à la diversité du monde littéraire.
00:10 Jonathan Coe
03:38 Matthew Neill Null
05:01 Elizabeth George
07:17 Jonathan Coe
10:13 Elizabeth George
Cette interview a été durant plusieurs éditions des Assises Internationales du Roman et de Quais du Polar.
Chez les Artisans de la Fiction, situés à Lyon, nous valorisons l'apprentissage artisanal des techniques d'écriture pour rendre nos élèves autonomes dans la concrétisation de leurs histoires. Nous nous concentrons sur les bases de la narration inspirées du creative writing anglophone. Nos ateliers d'écriture vous permettent de maîtriser la structure de l'intrigue, les principes de la fiction et la construction de personnages.
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" Si ça tenait qu'à moi, j'interdirais les flingues à Helena. Les pistolets, je veux dire. Les pistolets, c'est des emmerdes assurées. Chaque fois qu'il y a des histoires, c'est qu'il y en a un."
“Sur Pillow Book, hommes et femmes bavardaient, une conversation décontractée et pleine de roublardise. Quelqu'un bricolait un transistor : lamentations argentines d'un pedal street guitar sur fond de parasites héritées de bruit blanc. Nous décapsulions des flacons de médicaments qui ne nous étaient pas destinés" ( La saison de la Gauley)
Malgré tout son savoir, l'équité de son jugement, sons sens aiguisé du bien et du mal, Sarsen ne serait jamais capitaine. Il comprit que la sauce ne prendrait pas. la vie récompense les médiocres.
Jeté là par une main frivole, un éboulis de blocs de grès luisait d’un blanc de phosphore. Le vent mugissait et les oiseaux faisaient du sur-place tels des cerfs-volants retenus par un fil. Les crêtes se fracassaient sur la ligne d’horizon, confins de terre et de ciel arrachés du sol par la hachette de Dieu lui-même, qui avait ouvert le paysage à la présence futile de l’homme. (p. 129.)
Les canassons, j’ai plus chaud que deux rats qui baisent dans une chaussette en laine, j’aime autant vous le dire, se lamenta t-il.
Son père piégeait des renards et abattait des rapaces du temps où l’on pouvait encore gagner de l’argent avec cette activité – en vendant les peaux ou en touchant les primes promises par l’Etat. Des familles entières participaient à ce commerce, entassant au bord des chemins infestés de mouches des piles de cadavres raidis : renards, faucons, aigles – des aigles ! -, hiboux, coyotes, ratons laveurs, ours et lynx. Les agents du gouvernement et les marchands de fourrures débarquaient toutes les deux semaines avec de grosses liasses de billets qui permettaient à beaucoup de s’acheter de quoi manger, même à l’époque de la Grande Dépression, puis ils repartaient à bord de chariots repus d’hémoglobine, aux planches parcheminées par le sang séché. (…) C’est grâce à cela, mais aussi aux maigres récoltes qu’ils tiraient de ce sol peu fertile et aux emplois offerts par le programme gouvernemental du Civilian Conservation Corps, qu’ils arrivaient à survivre.
Ce soir, l’Ohio River n’était qu’un tourbillon couleur de merde. Personne ne pêchait. Il était déprimé, dégoûté de finir son flottage dans un tel endroit. Dégoûté que la Grand River s’avilisse en s’accouplant à un cours d’eau aussi laid. Dégoûté de constater combien, en dépit de tous vos efforts, le monde pouvait vous souiller.
Ils percevaient les tempêtes comme ils percevaient les femmes : familières mais imprévisibles
- Je m'en contrefiche, coupe Gary. J'ai trimballé trois caisses de douze douzaines de pigeons d'argile jusqu'ici et on va tous les dégommer jusqu'au dernier. On va s'enfiler des bières et tirer au fusil. C'est vendredi soir et on est des Américains.
Dans les ultimes lambeaux de soleil de la journée, Old Neil montrait du doigt une balafre de granite sur le versant verdoyant, une fissure aux bords déchiquetés qui abritait des ours. (p. 129.)