Matthew Stover

Les Grecs sont toujours plus séduisants lorsqu'ils la bouclent.

The creature standing there was short, with green skin, large eyes, and even larger ears. Leaning on a gnarled walking stick, he was dressed in the kind of simple robe worn by lower-class beings all across the Republic.
And somehow, he seemed familiar.
"Commander Brolis, you are?" the creature asked.
"Yes," Brolis said, frowning. "Who are you?"
"The reinforcements you requested, I am," the creature said dryly. "Tell me: into the Fortress of Axion, you have penetrated?" Brolis grimaced. This was his reinforcements? "Briefly," he confirmed. "That's why the Separatists out there want me alive. They want to find out how we got in so they can plug that hole in their defenses."
"Indeed." The creature smiled, his long ears flattening as he did so. "For that same reason do we also wish you alive. That is why I am here." He lifted his stick and pointed to the opening. "Aside, stand you. Deal with the droids, I will." Without waiting for permission, he hobbled forward. Brolis watched, his brain too frozen with bewilderment and the pain of his injuries to try to stop him. The creature paused just outside the gap, letting his stick drop to the ground and reaching a three-fingered hand in front of him. There was a flicker of motion, and a small cylinder seemed to jump into it from beneath his robe.
And with a snap-hiss, a brillant green blade blazed into existence.
Brolis caught his breath as the memory finally clicked. Kamino-the embarkation of the Republic's clone army- a small creature distantly seen across the ordered rank as he led the troops into the transports.
Reinforcements, indeed. This was Jedi Master Yoda himself.

Les adultes savent que les héros légendaires ne sont que des légendes et jamais des héros.
Et ces adultes-là, leurs enfants ne peuvent pas les réconforter. Palpatine a été capturé. Grievous va s'en tirer. La République va s'effondrer. Aucun être humain ne peut survivre à ce raz-de-marée. Aucun humain n'essaierait, d'ailleurs. Pas même Kenobi et Skywalker.
Et c'est ainsi que, d'un bout à l'autre de la galaxie, ces adultes regardent l'Holonet avec des cendres à la place du coeur.
Des cendres, parce qu'ils ne peuvent pas voir deux éclairs de réversion prismatiques dans l'espace réel, loin au-delà du puits gravifiques de la planète; parce qu'ils ne voient pas deux chasseurs stellaires laisser froidement derrière eux les anneaux hyperdrive et se jeter dans la tempête des chasseurs vautours Séparatistes en faisant feu de tout bois.
Deux chasseurs stellaires. Des chasseurs Jedi. Deux, pas un de plus.
Mais deux, ça suffit.
Ça suffit, parce que les adultes se trompent, et que leurs enfants ont raison.
C'est peut-être le crépuscule des héros, mais l'histoire a gardé les meilleurs pour la fin.

Each proton torpedo shell had been loaded with thousands of tiny jagged bits of durasteel, packed around a core of conventional explosive.On detonation, these tiny bits of durasteel became an expanding
sphere of shrapnel; though traveling with respectable velocity of their own, they were most effective when set off in the path of oncoming Defenders, because impact energy, after all, is determined by relative velocity. At star fighter combat speeds, flying into a cloud of durasteel pellets could transform one’s ship from a star fighter into a very, very expensive cheese grater.

Je ne fais pas de politique... Je ne m’en suis jamais mêlé. Je suis un savant, c’est tout. J’ai passé ma vie à étudier la nature fondamentale de la magie, c’est-à-dire la nature du réel, parce que c’est la même chose, vous savez. Cette cotte de mailles ? C’est de l’argent, vous voyez ? Un conducteur presque parfait pour la magie – l’or est encore meilleur, mais je suis pauvre et tout l’or jamais entré dans ma bourse a servi à nourrir ma famille.

« Aktiri » était un terme ouestant péjoratif aux sens multiples. Cela signifiait folie, mal, homicide, extraterrestre dévorant les bébés, etc., avec de nombreuses variantes. Les Aktiri sont des démons revêtant l’apparence d’hommes et de femmes afin d’abuser les honnêtes gens et de gagner leur confiance pour pouvoir ensuite piller, violer et massacrer avec une barbarie sans égale. Si on les tue, ils s’évanouissent dans une explosion de couleurs scintillantes.
En réalité, ce mot était un emprunt aux langues terriennes. Transférés sur Autremonde de façon plus grossière et voyante lors des débuts, trente ans plus tôt, les premiers acteurs avaient laissé une empreinte profonde sur cette culture.

L’acteur avait pour lui le mépris qu’on éprouve pour le cafard tombé dans son bol de céréales.

Ma vie, est un petit plongeon dans un océan de merde.

Si l’épée qui a touché ma côte m’avait fait si mal à l’époque, je serais resté quelques secondes de plus sans bouger. Quand la douleur est telle, on ne peut pas faire grand-chose à part gémir, crier, se tordre de douleur, ou carrément claquer.

Recevoir une épée dans l’abdomen est une expérience déconcertante : ça ne fait pas vraiment mal, mais putain que c’est froid ! Une onde glaciale se propage à travers vous et vous laisse les jambes en coton, tout comme mâcher un glaçon vous gèle le cerveau. La différence, c’est que la sensation irradie partout et que vous sentez la lame se glisser à l’intérieur et trancher les organes. Et franchement, si vous voulez mon avis, c’est à gerber.

C’est drôle parfois de voir comme nos réflexes nous mènent à notre perte.

Un homme ne doit pas mourir sans savoir pourquoi.

Le Commandant Suprême des Séparatistes est, par sa nature même, une abomination: fusion de chair et de droïde, et l'on dit que ses parties droïdes ont plus de compassion que ce qui lui reste de sa chair d'alien.

Et c'est ainsi que s'achèvent vingt-cinq millénaires d'histoire. La corruption et la traîtrise ont eu raison de mille années de paix. Ce n'est pas seulement la fin d'une République; les ténèbres s'abattent sur la civilisation même.
C'est le crépuscule des Jedi.

Je me suis rendu compte, en y réfléchissant bien, que Nick Rostu peut être considéré comme une mise à l'épreuve permanente de mes convictions morales.N'importe quel Jedi pourrait aisément sombrer dans le Côté Obscur en éprouvant le simple désir de lui fermer le clapet.

-C'est ça, ouais, dit le grand en faisant craquer ses phalanges. Et toi, alors, t'es quoi?
-Moi? Je suis un prophète, annonça Mace, baissant la voix comme s'il était en train de partager un secret avec eux. Je peux prédire l'avenir....
-Tiens donc.
Il entrouvrit sa mâchoire couverte d'une barbe naissante et dévoila des dents jaunies.
-Et qu'est-ce que tu vois?
-Vous, répondit Mace. En train de saigner.
[...]
Soudain, le grand soldat eu l'air moins confiant. Ce qu'on pouvait certainement expliquer. Comme tous les prédateurs n'essuyant aucun échec, il n'était intéressé que par ses victimes. Certainement pas par ses adversaires.

longtemps après le coucher du soleil sur Yuuzhan'tar, Jacen, toujours assis au même endroit, observait la jungle. Des étincelles biolumiscentes se pourchassaient au-dessus de la forêt. Le pont céleste semblait incroyablement brillant et proche, comme s'il avait suffi de tendre la main pour le toucher ou se hisser dessus... Les couleurs de l'anneau se modifiaient selon le moment de la journée. Ainsi, il jetait sur le paysage une lueur plus douce et plus chatoyante que les lunes de Coruscant...

Je lui en veux de ne pas m'avoir menti.
Craindre ainsi la vérité, ce n'est pas très jediesque de ma part...
Mais je dois continuer à tenir ce journal. Retranscrire l'expérience par des mots est un avantage qui autorise à prendre du recul. Ce dont j'ai besoin. C'est aussi une façon d'occuper les longues heures de la nuit. Ça aussi, j'en ai besoin. Même pour un Maître Jedi habitué à la méditation et à la réflexion, entraîné à cela même, il n'est pas souhaitable de rester trop longtemps à ressasser ses propres pensées.
Surtout ici.

La merde - et plus particulièrement la merde humaine - possède certaines propriétés magiques; elle s'évacue en même temps que tous les résidus de magies avortées et des influences pernicieuses auxquelles un homme est soumis chaque jour. On ne doit la traiter qu'avec un grand luxe de précautions...
Sournoise substance que la merde. Mieux vaut laisser cela à un expert.

-- Ramsès le Grand a pillé Qadesh en trois jours, poursuivit Khépéru, Les Habiru eux-mêmes - une meute de pillards sauvages - ont pris Jéricho en une semaine. Mais chaque fois qu'on évoque Troie, les yeux de tous les Achéens de cette fichue salle s'embuent de larmes au souvenir de leurs grands héros qui ont passé dix ans à jouer à touche-pipi sur la côte de Thrace.
-- Troie se trouvait sur la côte de Lydie, fit remarquer Barra. Et si tu ne la boucles pas, je te fracasse la mâchoire.