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Critiques de Maud Ventura (764)
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Mon mari

Dans le cadre de terre de paroles, 1er roman ,je viens de terminer: Mon mari de Maud Ventura.

L'originalité de ce roman ,c'est que chaque chapitre correspond à un jour, donc sept chapitres,et a chaque jour est associée une couleur ,plus ou moins appréciée de l'auteur.

Notre "héroïne ",dont on ne connait pas le prénom,pas plus que celui de son mari ,va nous raconter les faits et gestes de son mari car elle avoue être très très amoureuse de son mari comme au 1er jour .

Dire que j'ai aimé serait mentir,c'est une femme très belle ,professeur d'anglais ,traductrice à ses moments perdus,mère de deux enfants,qui va parler de son mari de façon presqu'obsessionnelle,qui va lui tendre des pièges ,mais n'hésite pas à le tromper effrontément sans aucun remords,qui se veut l'épouse parfaite dans tous les domaines ,pour moi relève de la maladie, et de plus qui avoue préférer voir mourir un de ses enfants ( elle en a deux garcon et fille)plutôt que son mari,alors là chez moi ça " coince".Pour moi ,c'est une femme immature et infantile. Aaucun moment ,je n'ai souri ou ri.J'ai trouvé beaucoup de longueurs ,un style plat sans relief.Le thème aurait pu être original mais traité d'une autre façon, mais ceci dit ,je vous encourage à le lire car les avis sont très partagés. ⭐⭐
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Mon mari

Le pouvoir d'Instagram... 😇



Ce livre repèré sur Instagram à de maintes reprises m'intriguait 🤔 a cumuler autant de critiques dithyrambiques qu'assassines 🔪. Tellement intriguée que je me suis laissé influencée afin de me faire ma propre opinion...



Déniché pas trop cher sur vinted ♻️ (mais bien trop abîmé à mon goût, moi la maniaque des livres impeccables), Mon mari fut mien.



Je pensais passer un agréable moment de détente ponctué de rires 😅 , de légèreté, et me suis en fait retrouvé embarqué par la souffrance de cette femme aimant son mari 🧔🏻 à outrance. A l'obsession, devrais-je dire. Sa solitude, m'a heurté, bousculé.



L'amour 💖 est disséqué avec une précision chirurgicale 👨‍⚕️, ôtant pour le coup toute sa magie. L'amoureuse est entière, assume son extrémisme, ses névroses, elle m'a impressionné par la puissance 🔝 qu'elle dégage.



Ce livre 📕 ne m'a pas laissé indifférente, loin de là, mais il m'a embarqué aux antipodes ✈ de ce que je pensais vivre de part l'avis que je m'étais préfabriqué en surfant 📱 sur Instagram.



Je suis déçue 💔 , non pas de ma lecture, mais que mon ressenti ne soit pas à la hauteur de mes attentes.



➡️ Conclusion, la prochaine fois, je garderai la tête froide 🧊❄ en repérant un nouveau livre qui me fait de l'oeil !
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Mon mari

Cette lecture m a tellement intriguée et je me suis complètement laissée embarquer dans l'histoire. Notre héroïne est agaçante, parano, d'une jalousie maladive et pourtant j'ai apprécié la suivre dans son quotidien. Je n'avais encore jamais lu ce genre de récit plutôt malsain il faut le dire mais ça m'a permis de "voir" autre chose. Je le recommande a tous ceux qui veulent une lecture qui sort de l'ordinaire.
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Mon mari

Donc il semblerait que ce roman n'est pas comme les autres, que le trope du couple est ici abordé d'un point de vue innovant, que la narration est unique, et que sa lecture est aussi délicieuse qu'une fraîche clémentine. Et bien tout cela est presque vrai, si ce n'est que tout cela est en réalité lassant. Contents de voir que ce roman se découpe en jours de la semaine, dimanche arrive inévitablement et certains en seront bien soulagés.

Mais soyons honnêtes, mon avis n'est que mon petit avis... Pour moi l'opportunité est relativement ratée.
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Mon mari

Livre lu dans le cadre du challenge ABC. Conclusion de cette lecture en demi teinte. Une première partie pendant laquelle je me suis interrogée sur l’intérêt de cet écrit, pensant que j’allais en prendre 350 pages de Son Mari, rien que ça! Et puis au fil des pages une certaine tension qui monte crescendo et tient en haleine. En filigrane l’auteure interroge le couple, sa pérennité, son hypocrisie, la passion amoureuse et la dépendance affective. Pour cela elle utilise un couple qui fonctionne sur le modèle patriarcal avec une femme dépendante, jamais opposante, mais qui faute de savoir communiquer, évacue ses frustrations de manière perverse. C’est sympathique et ça se laisse lire.
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Mon mari



Premier roman détonnant et surprenant !



« Mon mari » est l’histoire d’une personne qui aime passionnément son époux. Rien d’étonnant, me direz-vous ? Un peu quand même, elle l’aime comme au premier jour, elle l’aime tellement qu’elle analyse tout pour être sûre que lui l’aime tout autant. Et ce n’est pas le cas, voyez-vous. Il a beau multiplier les marques d’attention, certains signes ne trompent pas. Hier encore, il a enlevé la main de la sienne au bout de deux minutes, elle est obligée de le consigner (et un peu de le faire payer).



Impossible de parler plus de ce roman sans en dévoiler trop, il serait dommage de se priver de ses nombreuses surprises. J’ai adoré être plongée dans cet univers complètement dingue où une semaine en apparence banale est le prétexte d’analyses de plus en plus farfelues.



Quand vous l’aurez lu (et aimé, je n’en doute pas), venez me dire quel fruit vous êtes pour votre conjoint : il y a moyen de rire un peu (ici je suis une fraise. Cela fait deux jours que je décortique cette réponse…) !



Coup de cœur donc !

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Mon mari

A l'image de cette couleur orange, couleur d'une clémentine, la couverture un peu décalée, un peu vintage, un peu à la desperate housewives, montre une épouse idéale. Cette épouse, c'est la narratrice, traductrice et professeur, elle élève ses deux enfants et met sur un piédestal son mari.



Son mari, c'est tout pour elle, c'est le centre du monde, le plus beau, le plus intelligent, sa plus grande peur est de le perdre. Mais, cela ne l'empêche pas de temps en temps de le tromper.. La tension monde au fur et à mesure des jours de la semaine.



Elle note dans des carnets les actes manqués, chaque mot dit ou pas dit par son mari est analysé, jusqu'à la punition si nécessaire. Elle est follement amoureuse de son mari mais est-ce de l'amour véritable ou de la folie ?



Qui dit premier roman, dit découverte d'une auteure, d'une plume et celle de Maud Ventura est percutante. Maud arrive en même pas 350 pages à construire un brillant portrait d'une épouse faussement idéale.



La plume est précise, nette, jubilatoire, vive, un face à face conjugal plein d'humour. Un premier roman qui passe ou qui casse, car le lecteur peut rire comme peut être excédé, ou avoir pitié de cette femme car dans ce psychodrame faut-il rire ou pleurer ?



Un roman très psychologique, oppressant, aux réflexions pertinentes sur le couple, remplies d'inquiétude, de folie mais surtout de réalisme. Et franchement, je ne m'attendais pas du tout à cette fin incroyable car on se demande jusqu'où irait cette femme !
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Mon mari

Ah, « Mon Mari » de Maud Ventura... ce livre qui a fait tant parler de lui, mais qui m'a laissée plutôt perplexe, pour ne pas dire carrément agacée. J'avais vu ses louanges partout sur internet, et bien sûr, comme toute bonne lectrice curieuse, j'ai voulu me plonger dans cette lecture. Mais, pour ma part, le résultat est loin d'être à la hauteur des attentes.



Dès les premières pages, je me suis retrouvée plongée dans un monologue intérieur, celui d'une épouse dévouée à son mari, mais d'une manière bien peu conventionnelle. On nous présente une femme qui se dit follement amoureuse, mais pour moi, c'était tout sauf de l'amour. C'était plutôt un jeu malsain de pouvoir et de domination, où elle seule détient les règles du jeu. Une relation toxique, en somme.



Cette femme, dont nous ne connaissons même pas le prénom, m'a paru plus folle que passionnée. Son obsession pour son mari frisait l'autodestruction, et ses actions étaient empreintes d'une violence psychologique déconcertante. Même les flashbacks censés éclairer son passé et lui apporter de l'humanité m'ont laissée de marbre. Je n'ai pas réussi à éprouver la moindre once de sympathie pour elle.



Il y a indéniablement une névrose qui se dégage de ces pages. Les journées codées en couleurs, les messages cachés dans les chansons... Et malgré la brièveté du livre, j'ai eu l'impression que l'histoire tournait en rond, avec cette épouse « parfaite » qui se plaint sans cesse du manque d'amour de son mari, enfin, se plaint de tout en général d’ailleurs.



Pourtant, je dois admettre que la fin a réussi à me surprendre et à éclairer certaines choses. Mais cela n'a pas suffi à atténuer mon agacement face au personnage principal. Je me suis presque arrêtée en chemin, tellement son comportement m'exaspérait et j’ai failli ne pas voir cette fin donc. Pour ceux qui ont lu le livre, quitte à jouer la carte de la relation toxique, j’aurai préféré une alternance.



En y repensant, ce livre me rappelle mon ressenti à la fermeture de « La vraie vie » d'Adeline Dieudonné, un autre succès littéraire qui m'avait laissée perplexe. Peut-être que je devrais commencer à me méfier des critiques dithyrambiques...



En conclusion, « Mon Mari » n'a malheureusement pas répondu à mes attentes. Malgré une fin intrigante, l'ensemble de l'histoire m'a laissée froide et agacée. Ma note ? Un décevant 2/5. Une lecture à réserver aux amateurs de psychodrames, peut-être, mais pour ma part, je m'en passerais volontiers.
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Mon mari

L'envie de lire ce roman m'est venue après avoir lu plusieurs avis de lecteurs. Je souhaitais une lecture pour me changer les idées, c'était le bon moment pour l'emprunter.



Le récit s'étend sur une semaine : du lundi au dimanche. La narratrice est une très jolie femme. Professeure d'anglais et traductrice, elle mène une existence confortable dans une maison bourgeoise avec son mari et ses deux enfants. Pourtant, on se rend rapidement compte que quelque chose ne va pas.



Le lecteur a accès à toutes les pensées de cette femme. Dès les premières pages, la manière dont elle parle de son mari interpelle. Elle ne vit qu'à travers le regard de son époux. Ce qu'il pense d'elle semble être le plus important, même après treize ans de mariage. La narratrice interprète absolument tout : la moindre phrase, un geste à priori anodin, les couleurs des objets... Tout est analysé et prend des proportions démesurées. Ce côté obsessionnel devient de plus en plus inquiétant au fil des pages : une dépendance affective qui frôle la folie.



Même si le personnage peut apparaître agaçant dans ses réactions, j'avais très envie de tourner chaque page. L'écriture est fluide, ce qui m'a permis de passer un bon moment.



Dans les avis, de nombreux lecteurs disaient avoir particulièrement apprécié la fin du roman. Tout au long de ma lecture je me suis donc questionnée sur la manière dont pouvait se terminer cette histoire. J'avais imaginé plusieurs scénarios, mais pas celui choisi par l'auteure. Cet épilogue surprend, mais (mon petit bémol) pour être totalement convaincue j'aurais aimé qu'il soit un peu plus long et détaillé.

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Mon mari

Elle l'aime, elle l'adore, plus que tout elle l'aime...

.

La narratrice aime son mari, d'un amour fou et dévorant. Sa vie, ses pensées, tout se structure autour de lui. Lui si beau, si charismatique... Une relation toxique ? Oui, mais surtout avec elle-même.

.

Dans ce bref récit, à l'écriture faussement simple, Maud Ventura détourne les injonctions sociales faites aux femmes et nous divertit intelligemment. Tout au long du texte, j'ai rêvé de lui dire "Mais meuf, arrête !" Preuve que le personnage est extrêmement bien construit. Je salue aussi la chute du roman et espère lire bientôt un nouveau titre de l'autrice.
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Mon mari

"On rit" nous annonce l'éditeur sur la 4è de couverture.

Personnellement, pas une seule fois. Je me suis même dépêchée de le lire pour en être débarrassée le plus vite possible (heureusement il n'est pas long). Mais quand même.

J'ai rarement lu un livre qui mette autant mal à l'aise du début à la fin. Des détails sordides en veux tu, en voilà.

L'histoire sordide d'une femme complètement parano, et qui devrait vraiment aller se faire soigner. Mais je n'arrive même pas à la plaindre...

C'est d'un cynisme malsain. Même le fameux retournement de l'épilogue (bien trouvé, il est vrai) n'a pas rattrapé ce sentiment. J'ai vraiment perdu mon temps, et je le regrette.
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Mon mari

lecture de ce livre est pour moi encore la conclusion d’une belle histoire auteur de la passion. En effet, c’est une collègue de travail qui me l’a conseillé et prêté, suite à une discussion professionnelle et l’envie de mettre en place un projet, nous avons découvert que nous étions nombreuses à être passionnées de lecture. Je travaille à l’hôpital et mon service est majoritairement féminin, nous voilà donc parties dans des discussions incroyables autour des livres, des conseils se donnent et les fameux romans passent de mains en mains.

Pour ma part, le premier à m’être confié est donc Mon mari, un roman qui m’intriguait depuis longtemps, une occasion en or donc. C’est un roman à une voix, relativement court et qui met tour à tour en colère, agace et pour finir qui met souvent le doigt sur quelque-chose que certaines ont sans aucun doute au fond d’elle. Notre personnage narrateur ne nous en dit que peu sur son identité, elle ne nomme son mari que par ce terme, s’appelle t’il Véronique et Pierre, Daphnée et Christian? Aucune, il est « son mari » et elle est « sa femme », le ton est donné et on se dit que cette épouse cache sûrement un cadavre dans le placard ou q’un événement terrible pourrait se produire à chaque page. Difficile de se positionner, de savoir quoi penser, ma collègue me demandait au fil de ma lecture, ce que j’en pensais et je ne savais pas trop quoi lui répondre, car j’ai aimé cette lecture mais je suis tout de même heureuse de l’avoir terminée et de passer à autre chose...
Lien : http://livresque78.com/2023/..
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Mon mari

Mais quelle est cette créature ?

Une entité à la conscience qui frôle un état borderline ne s'abreuvant que de son mari. Entre eternels débats et combats avec elle-même, elle lessive son couple au détergent , repasse et ressasse en boucle chaque parole, chaque geste de son mari.

Elle est amoureuse, vit l'amour qui rend triste par peur de le perdre.

D'une passion qui ne faiblit pas, elle note, apostille, enregistre, liste et souligne chaque détail qui rythmera sa journée, chaque heure, chaque minute.

De fulgurance en fulgurance elle torpille son mariage, neutralise son instinct, enterre son authenticité pour devenir la femme parfaite.



" je suis amoureuse de mon mari. Mais je devrais plutôt dire: je suis toujours amoureuse de mon mari.

J'aime mon mari comme au premier jour, d'un amour adolescent et anachronique.

Je l'aime comme si j'avais quinze ans, comme si nous venions de nous rencontrer, comme si nous n'avions aucune attache, ni maison ni enfants.

Je l'aime comme si je n'avais jamais été quittée, comme si je n'avais rien appris, comme s'il avait été le premier, comme si j'allais mourir dimanche.

Je vis dans la peur de le perdre. Je crains à chaque instant que les circonstances tournent mal. Je me protège de menaces qui n'existent pas.

Mon amour pour lui n'a pas suivi le cours naturel des choses: la passion des débuts ne s'est jamais transformée en un doux attachement. Je pense à mon mari tout le temps, je voudrais lui envoyer un message à chaque étape de même journée, je m'imagine lui dire que je l'aime tous les matins, je rêve que nous fassions l'amour tous les soirs. Je me retiens de le faire, puisque je dois être une épouse et une mère. Jouer à l'amoureuse n'est pas de mon âge. La passion est inappropriée avec deux enfants à la maison, hors de propos après tant d'années de vie commune. Je sais que je dois me contrôler pour aimer. "



Maud Ventura écrit un premier roman sur un thème récurrent, l'amour et la passion enrobés d'une couverture vintage aux tons pastels ; tout etait réuni pour me faire croire à un énième livre feelgood à l'eau de rose.

Et pourtant à l'inverse des pochettes surprises, l'emballage n'a rien de représentatif.

"Mon mari" est un feu d'artifice libérant chaque couleur de la semaine associée à l'humeur du jour, de la poudre combinant doigté et dissimulation, une déflagration d'humour et de truculences.

Phèdre à trouvé sa contemporaine, celle du millenaire est devenue une femme aimée qui pourtant rêve de vivre son amour à sens unique afin de ne pas souffrir.

Une femme qui ne recule devant rien pour entretenir son couple, pied de nez incroyable dans une société dans laquelle le patriarcat devient une cible de choix, la ménagère une insulte suprême.

Désormais, ce livre bouillonnant et explosif met en lumière une psychologie aux antipodes de la pensée féministe actuelle caracolant à tout vent.

De ce fait, "Mon mari" est cet esprit grinçant et dissonant et Maud Ventura ne donne pas dans la sobriété, au contraire, elle assiége toute pensée, décrypte la passion, se rapproche au plus près de la souffrance et de l'aliénation du coeur, le tout servi par une écriture désopilante et déroutante.

Machiavélique et malin jusqu'à un final renversant , ce roman est jouissif tant par sa maîtrise que sa singularité.



Un pur régal, un thriller psychologique incroyablement mené qui devient un véritable coup de cœur.



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Mon mari

roman sur la relation mari et femme. J'ai trouvé les réflexions de cette femme mariée très intéressantes et très pointues ... Existent-ils des femmes qui se prennent autant la tête dans leur mariage ? je pense que oui et le pire c'est que j'en connais deux ... Je ne cesse de leur répéter qu'elles vont trop loin dans leurs déductions, que leur vérité n'est pas forcément celle de leur mari ! Je reste convaincue que la force d'un couple c'est le dialogue !! Parler, parler, parler ... Questionner si on ne comprend pas quelque chose. Dans ce livre, cette femme se remonte la tête car lors d'un jeu, son mari la compare à une clémentine.... Pour elle, ce fruit est un petit fruit ordinaire, ordonné en quartiers, pratique, facile à manger, prédécoupé, prêt à l'emploi qui n'a ni gourmandise ni originalité ... elle est donc terriblement déçue et de ses déductions terribles, elle en vient à penser que son mari ne l'aime plus ... Mais elle garde tout pour elle et alimente une colère cachée, sournoise et malsaine. Si elle lui avait posé la question, sans doute il lui aurait répondu que pour lui la clémentine est un fruit délicieusement acidulé et qu'il pourrait en manger milles sans se lasser ... les choses seraient dites, il n'y aurait pas de mauvaises interprétations et tout le monde dormirait bien ! Ce n'est qu'un exemple parmi beaucoup dans ce livre ... mais ce que j'ai trouvé intéressant c'est de savoir jusqu'où peut mener ces non-dits, ces mauvaises compréhensions et surtout comment l'autre peut s'en servir pour exercer sa domination et son emprise !!!

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Mon mari

ORIGINAL! SINGULIER!

Je n’ai jamais lu rien de tel. J’ai adoré la plume de @maudventura_ qui décrit avec intensité la folie de l’épouse obsédée. Les chapitres se découpent en jour de la semaine (du lundi au dimanche). J’ai bien aimé voir les états d’âmes différents de l’épouse à chaque jour de la semaine. Plus les jours avancent, plus l’obsession se fait sentir. J’ai sortie de ma zone de confort avec ce roman et mission réussie! Tout est malsains dans ce roman, souvent j’ai vécus des malaises… C’est peut-être le point « faible » du roman pour moi. J’ai eu pitié de l’épouse des centaines de fois, Ohlala! À force de se torturer comme ça, on pense que le pire va arriver mais non… La fin est imprévisible. QUELLE FIN! C’est vraiment le dénouement qui a fait penché la balance vers un beau 4 sur 5.
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Mon mari

Je comprends que ce roman ait pu faire sourire ou même rire certains lecteurs tant la narratrice est dans l’excès. Mais, en même temps, l’obsession qui l’anime, à la limite de la folie, m’a fait ressentir une certaine tristesse pour cette femme qui n’est pas vraiment heureuse.



Je ne me reconnais pas du tout dans ce personnage mais j’ai ressenti de l’empathie pour cette épouse jalouse et exclusive à sa manière. Par contre, pendant ma lecture, je me suis plus d’une fois interrogée sur ce que le mari pensait de tout cela, s’il avait conscience du comportement obsessionnel de son épouse.



Et, lorsqu’enfin, l’auteur nous livre le point de vue du mari, j’ai été sidérée! Ces propos remettent toute l’histoire en question, nous obligeant à la relire avec un regard différent. Tout comme l’épouse nous apparaît tout à coup sous un jour nouveau.
Lien : https://carnetdelecture1.wor..
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Mon mari



Son mari, il est grand, beau, d'un milieu où l'aisance, on nait avec. Papa idéal. Sportif. Brillant.



Son mari, il commet pourtant des erreurs. Trois fois rien. Trois fois riens qui suffisent à déclencher des peurs paniques, des angoisses irrépressibles, chez son épouse.



Elle note tout, dans des carnets qu'elle cache ou au contraire, laisse à portée de la main de son mari. Qui ne semble pas s'y intéresser le moins du monde.

C'est simple, un manquement équivaut à une punition. Par exemple, l'omission d'un bonne nuit se paye par une absence de réponse aux deux prochains appels de son mari.

Et ainsi de suite.

Jusqu'à la punition suprême.

L'adultère.



Le livre se décline sur une semaine, et point trop n'en faut ! J'aurais certainement fini en psychiatrie aux côtés de cette épouse hystérique, s'il avait fallu subir sept jours encore de cette folie !



Je n'ai pas beaucoup ri.

J'ai été terrifiée. Infiniment touchée par le désespoir, l'obsession compulsive, la psychorigidité de cette femme. Des troubles parfaitement decrits, entre les carnets qu'il lui faut remplir, les sanctions qu'il faut équilibrer à la faute. Les démangeaisons la nuit. Son besoin viscéral de tout contrôler.

L'amour surtout.

L'amour évidemment.



On a envie de lui hurler d'arrêter ça, que ce n'est pas de l'amour. Mais du masochisme.

J'ai encore moins apprécié le final. Je ne peux malheureusement pas développer ici, mais voilà, c'est dit !



Heureusement, il se lit vite 🙂



Lu dans le cadre du #prixfrancoisesagan2022
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Mon mari

Quel humour, quelle découverte, quel bonheur ! Surtout, ne pas en dire trop. Celles et ceux qui l’ont déjà lu savent. Vous, les autres : lisez le !



Une femme folle de son mari !


Lien : https://www.noid.ch/mon-mari/
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Mon mari

C'est l'histoire d'une femme amoureuse. Follement amoureuse de son mari.

Et le terme "amour fou" n'a jamais aussi bien porté son nom que dans ce roman.



J'ai vraiment adoré le personnage principal de cette histoire : une femme qui tente d'être parfaite, tirée à 4 épingles, rien ne dépasse, tout est contrôlé au millimètre : une vraie "control-freak".

Et pourtant dans son esprit se déroule sans cesse une tempête, un tsunami, un déferlement d'émotions et de suppositions toutes plus loufoques les unes que les autres.

Dans son esprit, rien n'est lisse, tout est sujet à la réflexion, à l'intellectualisation de chacun des faits et gestes de son mari.



La plume de l'autrice est incisive, originale. Elle pousse le détail comme jamais et son imagination est débordante. Ce personnage de femme amoureuse est drôle, effrayant, complexe, torturé. L'anecdote de la clémentine m'a particulièrement fait sourire.



Je rejoins certains avis sur le manque de rythme et le côté répétitif que l'on peut ressentir à partir du milieu du roman, mais le livre est rapide et l'écriture est tellement plaisante que cela ne m'a pas dérangé.



J'ai trouvé la fin particulièrement réussie et inattendue.

J'avais peur d'être déçu au regard de la note Babelio et c'est tout le contraire. Comme quoi, il vaut mieux ouvrir un livre avec peu d'attentes et en être finalement agréablement surpris.
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Mon mari

Mon mari de Maud Ventura



Sur l'oreiller, une fine traînée de pellicules semblable à la chute des premières neiges.



***



Folle de son mari, une femme s'émeut de ses pellicules et ne vit, semble-t-il que pour l'entendre rentrer chez lui.



Je n'ai absolument pas accroché à cette histoire. J'attribue ce problème aux Éditions de l'Iconoclaste qui persiste à publier des auteurs qui n'ont pas la moindre finesse. Il faut croire que ça plaît.







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