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Critiques de Maurice Tillieux (191)
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Une enquête de Gil Jourdan - 3 - La voiture i..

La Voiture Immergée est un album parfait qui contient tout ce que j'aime chez Tillieux et le sublime.



L'intrigue d'abord, digne des meilleurs polars. Un antiquaire porteur d'une lettre anonyme disparaît, sa voiture prise par les flots sur une route immergée à marée haute. Que faisait-il sur cette route ? Sa disparition est-elle purement accidentelle ou bien ?...



Dès la 1ère planche et le 1er drame, le mystère plane et l'action débute en trombe. Enquête, interrogatoires, pistes et fausses pistes, poursuites, découvertes macabres ou plus heureuses... l'action ne cesse ensuite de rebondire et d'avancer à la vitesse d'un cheval au galop, comme la marée d'un des lieux emblématiques de l'album.



Les lieux choisis par Tillieux semblent eux aussi tout droit sortis des meilleurs polars et aussi ô combien réels. Qu'on soit dans le Morbihan, à Londres ou Paris rue des Abesses, on voyage dans des décors qui au cinéma seraient signés Trauner. Et comme on a aussi droit à une flopée de seconds rôles et figurants parfaitement campés, un découpage au couteau qui plante chaque scène au cordeau dans les lieux évoqués plus haut, on se régale !



Avec son art consommé de la psychologie et des dialogues, Tillieux nous offre aussi des personnages principaux de luxe dont les interactions sont réglées au quart de poil comme la moustache de l'inspecteur Crouton. Le trio formé par Gil Jourdan, le jeune détective aux méthodes modernes, Libellule, le perceur de coffres-forts, roi de la combinaison et prince (?) du calembour, la sérieuse, énergique et déterminée Queue-de-Cerise est ultra-complémentaire, marche à la baguette et recèle les conflits nécessaires aux bons mots et grands éclats. Crouton n'est pas en reste et suffirait à lui seul à animer un récit.



Si on aime ce mélange de polar réaliste sur le fond, à la forme pleine de vie et d''humour, l'ambiance, les décors et bien sûr les voitures si chères à Tillieux, l'esprit des films noirs et aussi celui des Tontons Flingueurs, cet album, indispensable à toute bdthèque, y tiendra une des meilleures places !
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Gil Jourdan, tome 3 : La Voiture immergée

La Voiture Immergée est un album parfait qui contient tout ce que j'aime chez Tillieux et le sublime.



L'intrigue d'abord, digne des meilleurs polars. Un antiquaire porteur d'une lettre anonyme disparaît, sa voiture prise par les flots sur une route immergée à marée haute. Que faisait-il sur cette route ? Sa disparition est-elle purement accidentelle ou bien ?...



Dès la 1ère planche et le 1er drame, le mystère plane et l'action débute en trombe. Enquête, interrogatoires, pistes et fausses pistes, poursuites, découvertes macabres ou plus heureuses... l'action ne cesse ensuite de rebondire et d'avancer à la vitesse d'un cheval au galop, comme la marée d'un des lieux emblématiques de l'album.



Les lieux choisis par Tillieux semblent eux aussi tout droit sortis des meilleurs polars et aussi ô combien réels. Qu'on soit dans le Morbihan, à Londres ou Paris rue des Abesses, on voyage dans des décors qui au cinéma seraient signés Trauner. Et comme on a aussi droit à une flopée de seconds rôles et figurants parfaitement campés, un découpage au couteau qui plante chaque scène au cordeau dans les lieux évoqués plus haut, on se régale !



Avec son art consommé de la psychologie et des dialogues, Tillieux nous offre aussi des personnages principaux de luxe dont les interactions sont réglées au quart de poil comme la moustache de l'inspecteur Crouton. Le trio formé par Gil Jourdan, le jeune détective aux méthodes modernes, Libellule, le perceur de coffres-forts, roi de la combinaison et prince (?) du calembour, la sérieuse, énergique et déterminée Queue-de-Cerise est ultra-complémentaire, marche à la baguette et recèle les conflits nécessaires aux bons mots et grands éclats. Crouton n'est pas en reste et suffirait à lui seul à animer un récit.



Si on aime ce mélange de polar réaliste sur le fond, à la forme pleine de vie et d''humour, l'ambiance, les décors et bien sûr les voitures si chères à Tillieux, l'esprit des films noirs et aussi celui des Tontons Flingueurs, cet album, indispensable à toute bdthèque, y tiendra une des meilleures places !
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Gil Jourdan, tome 2 : Popaïne et vieux tableaux

Sur la piste de la popaïne arrivée en France, Queue-de-Cerise découvre où, comment et qui la stocke et l'écoule. Il est temps que Gil et Libellule rentrent de Gènes pour entendre le rapport de la jeune assistante déterminée. Pour cela ils ont un stratagème et un pigeon tout cuit : l'inspecteur Crouton. Il restera ensuite à mettre au point et réaliser un plan digne des meilleurs casses, mais ce pour la bonne cause... et au profit de l'inspecteur !



La suite de Libellule s'évade est un petit bijou. On retrouve tout le charme des décors soignés aux petits oignons, qu'on soit en pension à Gènes, dans un train, a Paris et ses différents quartiers ou dans la campagne et un château près de Rambouillet. Du grand art avec toujours ce mélange de réalisme et de fausse naïveté, une des saveurs et signatures de Tillieux.



L'histoire est digne d'un polar de cinéma ou d'un roman de série noire. De la préparation du casse à sa mise en œuvre tout est réglé comme sur du papier à musique. Et la grande scène de la réception au Château de Palankine est une merveille de mécanique, un cocktail d'humour et de suspense plein de surprises et de rebondissements.



As du dessin malgré ce qu'il disait de ses propres talents, Tillieux était aussi un dieu du scénario, artiste du découpage autant que Libellule pour ouvrir les coffres ! On notera aussi les progrès de ce dernier dans l'art du calembour en particulier quand il prend les traits d'un peintre grec.
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Gil Jourdan, tome 1 : Libellule s'évade

Maurice Tillieux (Huy, 7 août 1921 - Tours, 2 février 1978) fait partie de ces créateurs de bd admirés pour ne pas dire vénérés par leurs pairs et souvent - injustement - moins connus du grand public. La preuve ? José-Louis Bocquet a lui-même établi pour Dupuis la dernière intégrale en date des enquêtes de Gil Jourdan.



La série policière "Gil Jourdan" apparaît dans "Spirou" en septembre 1956. Le trio formé par le détective privé Gil Jourdan, l'ex-perceur de coffres-forts Libellule et le très vieillot et limité Inspecteur Crouton descend d'un autre trio héros entre 1949 et 1956 de 65 "aventures complètes" dans l’hebdomadaire "Héroïc-Albums" : Félix, Allume-Gaz et Cabarez.



Dans Libellule s'évade, le maître du récit policier d'humour et d'atmosphère qui rêvait d'être marin nous emmène... en bateau avec le cocktail dont il a le secret : une histoire de détective à la trame et aux ressorts très réalistes où humour, mystère et action sont finement dosés.



Jeune détective privé au fait des nouvelles méthodes du crime organisé, Gil Jourdan aide un cambrioleur à s'évader et lui propose de travailler pour lui. Leur première enquête les conduit - en bateau donc - à Gènes sur les traces de trafiquants de popaïne. Muté au stups après avoir laissé filer Libellule, l'inspecteur Crouton et sa moustache en balai-brosse sont aussi du voyage...



Tillieux livre dès ce 1er tome un album étincelant où brillent toutes les facettes évoquées plus haut : les décors parfaits, précis, réalistes, évocateurs et pleins d'humour balaient tout le répertoire de ce type d'histoire. Le dessinateur - excellent malgré ce qu'il disait de lui-même à ce sujet - y campe et fait vivre une galerie de personnages dignes d'un vrai polar aux traits parfaits et caractères saisis à point. Quant au dialoguiste, il nous régale par son esprit d'à-propos et son sens de la formule.



Du grand art au service d'une histoire au rythme aussi implacable que l'enchaînement des surprises et des gags visuels ou jouant sur les mots. Libellule, as de la cambriole, se rêve aussi roi du calembour.
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Gil Jourdan, tome 6 : Surboum pour 4 roues

Gil Jourdan est une série policière créée en 1956, les album s'étalent de 1959 à 1973, plus un album sorti en 1979 après le décès de Maurice Tillieux. L'influence du polar dans le cinéma français se fait sentir, en particulier dans cet épisode. Les dialogues sont plein de réparties cinglantes, comiques, avec un ton un peu provoquant, on raconte des conneries au moment où il ne faut pas, ce n'est pas Michel Audiard car destiné à un public plus jeune, mais il y a de l'idée.

L'intrigue semble partir dans deux directions, on démarre sur une affaire de vol de fourgonnettes, toutes de la même marque, puis on quitte Paris pour l'Aveyron où Gil Jourdan va aller protéger un industriel qui a reçu d'étranges menaces, avec une petit air de “Le Chien des Baskerville”. Les deux intrigues, on s'en doute, vont finir par se rejoindre.

C'est une histoire de braquage à la française, de milieu organisé, avec le détective privé, celui qui a la déduction fine et les capacités athlétique pour arriver à ses fins, affublé de ses faire-valoir, en particulier Libellule qui ne joue pas un grand rôle dans l'intrigue, mais garant de la caution humoristique de l'histoire. Il sort tout un inventaire de calembours, parfois bien vaseux, et ses collègues semblent totalement dépités de sa lourdeur. J'aime bien le recul un peu lâche de l'auteur vis à vis de cet humour qu'il nous inflige en refusant de l'assumer, ça crée un décalage qui donne un ton particulier à la série, c'est vrai que parfois, Libellule est un vrai boulet.

Bagnoles, accidents, courses poursuites, mystère, tous les ingrédients sont bien là, le graphisme est soigné, dans le style de l'école de Marcinelle dont Maurice Tillieux est un des fers de lance de la génération des années 50.

C'est un très bon album, bien représentatif de la série, avec du rythme, une intrigue assez solide, un bon équilibre entre la tension et l'humour, et en plus, un certain charme un rétro sympathique.

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Balourd et cie

Création secondaire, mais aucunement mineure, Balourd & C° est une jolie découverte permettant de lever le voile sur un autre aspect de la riche carrière de Maurice Tillieux. Soulignons également une fois de plus, l’excellente réalisation éditoriale et l’énorme travail, tant de documentation que de restauration, des Éditions de l’Élan. N’oubliez pas de porter votre casque et des chaussures de sécurité !
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Gil Jourdan, tome 16 : Entre deux eaux - L'..

Cet album, comme indiqué plus haut, est un recueil de quatre histoires plus ou moins courtes. La première et la plus longue me paraît aussi la plus originale et aurait probablement mérité d'être un peu plus étoffée. La deuxième « L'homme au pull blanc » ne mettant en scène que Queue-de-Cerise est déroutante et pour une fois, se termine mal ! Faut-il y voir un certain machisme ?

La troisième histoire « Coup d'éclat » présente une enquête classique et nous propose de la résoudre en même temps que Gil Jourdan, amusant… J'ai échoué !

La dernière nous fait retrouver l'hovercraft ou aéroglisseur qui faisait jusqu'en 2000 la liaison Calais/Douvres en une vingtaine de minutes et lui, je l'avais oublié.



Le 2 février 1978, Maurice Thillieux, lui qui adorait les voitures et ne manquait jamais de mettre en scène poursuites et accidents dans ses scenarii, décède à la suite d'un accident de voiture. Cet album posthume marque donc la fin, selon la volonté de sa famille, des aventures de Gil Jourdan.

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Gil Jourdan, tome 15 : Sur la piste d'un 33..

Sur la superbe couverture de « Sur la piste d’un 33 tours » Gil Jourdan bondit d’un ponton à cheval sur une grosse moto BMW, l’air décidé. Mais où va-t-il attérir ?

Et nous, nous replongeons dans les années 70 avec les 33 tours et ces droles de petites cabines où on pouvait les écouter avant de les acheter. Car tout, vous l’aurez compris, va tourner autour d’un mystérieux disque.

Et là, c’est du pur bonheur de retrouver les poursuites, les carambolages, les méchants stupides et des tas de voitures que l’on a bien connues à commencer par la nouvelle R17 TS jaune de Jourdan, la R16 bleue de Crouton. Un vrai salon de l’auto 1973 !

Un seul bémol, les horribles jeux de mots de Libellule que l'on se passerait bien, eux, de retrouver.

Pas un chef d'oeuvre mais un album bien sympathique.
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Gil Jourdan, tome 14 : Gil Jourdan et les f..

A vrai dire et à bien y regarder, avec le dessin de Gos, Gil Jourdan semble avoir changé, il s’est élargi, il a grandi quand à Crouton et Libellule, ils ont suivi la même tendance.

Détails qui n’enlèvent rien à la qualité de cette histoire de doubles qui à des inspirations à la Jacobs pour son côté fantastique et à la Ian Fleming pour la trame classique de ses James Bond.

Gil Jourdan y apparait particulièrement coriace n’hésitant pas à provoquer deux accidents de voiture pour se tirer des griffes des méchants et flinguant pour cela sa suberbe Fiat Dino.

Mais comme le conclue Libellule à la fin de l’album, non sans humour : « Si j’étais scénariste, je n’oserais jamais balancer aux gens une histoire pareille. » Beau pied de nez ! Tillieux a osé.
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Gil Jourdan, tome 13 : Carats en vrac

L'argument de « Carats en vrac » est assez mince mais suffisant pour assurer les 46 pages de poursuites de cet album.

Il ne faut donc pas chercher beaucoup plus que quelques bonnes images de voitures des années 70 : Fiat Dino coupé de Jourdan, Renault 8 Gordini des truands…

Le passage de relais d'un Tillieux trop occupé à Gos pour le dessin s'est fait de manière insensible mais on sent du côté du scénariste que l'album n'a pas du spécialement le passionner non plus.
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Marc Lebut et son voisin, tome 2 : L'homme ..

C’est pas que ce soit mauvais, c’est qu’il y a un petit côté poussif…

On démarre sur les chapeaux de roue avec une idée assez décalée et originale, des jeux de mots à la pelle…

Et puis dès que l’épopée démarre, ça tourne en rond, les situations ont un petit côté répétitif, les jeux de mots sont moins pertinents…

Pire, on dirait que l’auteur a tenté de caser tout ce qu’il pouvait sur le trajet, pour ne rien oublier… Mais le voyage est long, on ne peut pas tout voir et l’ensemble est assez anecdotique à chaque fois…

Avec un voyage pour l’Himalaya que j’imaginais plein de neige et de montagne et qui se révèle majoritairement empli de désert…

Pas aussi bon que le premier.

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Gil Jourdan - Intégrale, tome 1

J'ai été attirée par l'élégance un peu désuete de la couverture de cet album, premier tome d'une série 4 regroupant l'intégralité de la série Gil Jourdan. Je découvre donc ce personnage de détective privé, ses acolytes Libellule, Crouton et Queue de cerise, et leur créateur Maurice Tillieux. Une introduction rédigée par Jean-Louis Bocquet, agrémentée d'illustrations d'archives, permet de comprendre les sources et le contexte de la vocation de Tillieux et de son personnage.



Le tome 1 regroupe 4 albums publiés entre 1956 et 1958. C'est donc une plongée dans un monde de l'après-guerre, avec des Dauphines rutilantes, des trains à vapeur et des dialogues "à la Audiard" selon la formule consacrée.

J'ai été totalement emballée par cette série qui m'a souvent fait pouffer de rire tant les dialogues sont rythmés. Niveau action, on est plus proche de Blake et Mortimer que de Tintin, les cases sont déroulées comme sous un œil cinématographique. Tillieux excelle à rendre graphiquement les péripéties des scènes d'aventures. Ça bastonne, ça crashe, ça brûle, c'est jouissif.



Gil Jourdan est un héros auquel on s'attache, il fait parfois des erreurs et son ambition le rend humain. Quant aux gags liés à ses acolytes, ils sont addictifs. Crouton, le flic gaffeur, est quand même plus efficace que les Dupondt et Libellule, cambrioleur de talent rangé grâce à son jeune patron, apporte sa gouaille et sa rondeur. Le personnage féminin de la secrétaire Queue de cerise est un peu en retrait mais participe néanmoins à certaines intrigues, et apporte une contribution décisive. Elle a au moins le mérite d'exister et de ne pas être caricaturée.



Bref j'ai adoré cette bande dessinée et j'ai bien regretté de ne pas l'avoir connue quand j'étais enfant. Les décors, paysages dessinés par Maurice Tillieux m'ont spécialement impressionnée. Qu'il s'agisse de vieux quartiers populeux, d'un cimetière de bateaux, d'un gué sur lequel la marée arrive au galop, le lecteur est plongé dans un monde qui n'a rien d'enfantin, sans pittoresque. Jean-Louis Bocquet compare dans son introduction l'art de Tillieux à rendre un ambiance à celui de Simenon. Je partage ce ressenti.

Hâte de lire la suite des aventures de ce fringant Gilbert !
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Tif et Tondu, Tome 18 : Le Roc maudit

Ce récit policier anxiogène et malin, superbement illustré par Will, est issu d'une aventure de Félix, Allume-gaz et Cabarez sorti dans Héroïc-Album des années 50... Maurice Tillieux ne s'est pas fait faute de réutiliser ces excellents scénarios au service , entre autres, d'un Tif et Tondu en mal de scénaristes! Ce que c'est que de rendre service...

Cela, je ne m'en suis rendu compte qu'après avoir lu l'intégrale desdits Félix dans la réédition des Éditions Michel Deligne...

Ce Roc maudit, mettant en scène des pendus dans un phare isolé m'avait captivé et un assez effrayé lors de ma lecture de l'épisode dans l'hebdomadaire Spirou!

Maurice Tillieux avait malheureusement abandonné le dessin de Gil Jourdan pour le bonheur de ses amis dessinateurs à Spirou tels Will, Piroton ou Walthéry.

Ce fut en tout cas l'occasion, pour les jeunes lecteurs de Spirou, de lire des bande dessinées modernisées avec des scénarios qui n'avaient pas pris une ride avec les années!

Et encore merci à Tillieux et Will qui ne sont plus, mais qui offrirent tant de bons moments de leccture en BD.
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Marc Lebut et son voisin, tome 1 : Allegro ..

J’ai beaucoup aimé ce tome et retrouver Marc Lebut, voisin insupportable qui mériterait des baffes pour son sans-gêne mais que j’ai quand même eu plaisir à retrouver pour l’excellente écriture des textes pleins de jeux de mot et les dessins dynamiques.

Plusieurs histoires sur le même thème : trouver une Ford T pour l’échanger contre une autre voiture.

La première, bourrée d’idée et d’humour est un road trip à la campagne très drôle qui campe parfaitement les personnages.

La seconde, inventive, est brillante d’inventivité et pleine de bons mots. J’adore le côté incongru de l’aventure folle, le flegme de Lebut et la passivité désespérée de son voisin.

La troisième, toujours bien décalée, est un peu plus facile, avec une base simple dont on tire tout le sel, certes, mais un peu linéaire, avec un côté bien plus tête à claque pour Lebut.

La quatrième, très clownesque avec la caisse en bois, de bonnes idées de jeux de mot, un comique de répétition avec le militaire, ça traîne cependant un peu en longueur par le côté répétitif.

La cinquième, malgré la base simpliste, offre un road-trip (encore) plein d’excellentes idées loufoques et variées sur une trame qui évolue bien

La sixième ne m’a pas inspiré, un tournage dans lequel Lebut et le voisin ne font que passer, ça ne m’a pas super intéressé…

La septième, si elle a un côté amusant, montre un Lebut horripilant et j’avais plus envie de le claquer que rire malgré l’inventivité, toujours.

La huitième, dans laquelle on se dit toujours « pauvre voisin » est très bonne dans l’écriture farfelue tendance vaudeville

La dernière, encore un road-trip mais moins efficace, moins d’humour ou déjà vu un peu avant, un Lebut à baffer, un voisin moins drôle…

Malgré tout, cet album est plein d’humour et de fraîcheur et nous permet de découvrir Lebut et sa fameuse Ford !

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Tif et Tondu - Intégrale, tome 7 : Enquêtes à tra..

Un recueil assez fourre tout. On a 3 histoires assez différentes, de qualités inégales, sans vraiment de lien entre elles.



Sorti des abîmes

Maurice Tillieux, Will

8/10 Un épisode qui a marqué mon enfance. Ce monstre sorti des abîmes a nourrit mon imaginaire. La qualité du scénario est moyenne, je dois bien le reconnaitre avec mon regard d'adulte. Mais c'est un véritable plaisir de revivre ces sensations.



Le Scaphandrier mort

Maurice Tillieux, Will

7/10 Cet épisode démarre plutôt bien avec de l'humour, de l'exotisme et du mystère. J'ai été un peu circonspect par rapport au détachement des protagonistes face aux différentes morts violentes qui jallonnent le récit. Mais c'est un peu le ton de l'époque, dans les fims d'espionage ou les westerns, ça dézingue à tout va, sans état d'âme. Je pense que ça serait différemment perçu de nos jours, surtout pour une BD s'adressant à un jeune public.



Tif et Tondu à New York

Maurice Tillieux, Will

5/10 Un épisode qui comme son titre l'indique se déroule aux USA, et on retrouve nos 2 compères dans une aventure bien mouvementée avec beaucoup de scènes de cascades et de poursuites de voitures. Un peu cliché, l'humour est assez lourdingue, pas mon épisode préféré.
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Natacha, tome 4 : Un trône pour Natacha

Ma première lecture de cette série. Natacha, hôtesse de l'air sexy se retrouve au cœur d'une étrange affaire d'espionnage. Les personnages sont caricaturaux mais j'ai apprécié le récit qui est divertissant, avec une touche d'humour, il y a des rebondissements, on ne s'ennuie pas une seconde. Je lirai avec plaisir d'autres tomes.
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Gil Jourdan - Intégrale, tome 1

Gamin j'ai totalement ignoré cette série BD. Il m'a fallu du temps pour en apprécier les décors et le sens du cadrage, qui associés à un humour constitué essentiellement de jeux de mots, donnent du rythme à l'oeuvre de Maurice Tillieux.



Relire aujourd'hui, ces BD c'est retrouver le charme désuet d'une époque, liée aux Tontons flingueurs : un privé à l'allure classe avec Gil Jourdan, un ex-taulard pas fufute, mais efficace avec Libellule, l'assistante débrouillarde avec Queue de Cerise, et l'inspecteur Crouton maladroit, mais toujours là pour rattraper les situations.



Ces quatre premiers épisodes jouent avec le trafic de stupéfiants ou le monde des oeuvres d'art. L'épisode La voiture immergée (le troisième de la série) est de loin celui magnifie le plus le sens du polar « à l'ancienne » de Tillieux, avec de magnifiques décors de gois et de châteaux moyenâgeux (toute ressemblance avec celui de l'île d'Yeu n'étant pas un hasard) et des rebondissements en cascades (dans tous les sens du terme).
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Ange Signe : La résurrection du Potomac et au..

L’éditeur a compilé ici les quatre récits qui ont le plus d’intérêt pour les lecteurs qui ont déjà l’intégrale des « Félix » publiée en 11 tomes par l’Élan : ceux qui comportent le plus de changements par rapport aux épisodes originels, lesquels étaient souvent bien plus bavards.
Lien : http://bdzoom.com/182978/act..
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Gil Jourdan, tome 15 : Sur la piste d'un 33..

J’aime beaucoup cet épisode de Gil Jourdan, dans la lignée de Carats en Vrac. Gos est au dessin pour la troisième fois, respectueux du style de Tillieux, avec du dynamisme et beaucoup de détails sur les voitures, toutes reconnaissables. C’est les voitures qui roulaient sur les routes de France en 1973, ce qui offre à cette série un parfum de nostalgie. Je trouve que l’association avec Gos (Le Scrameustache) a apporté un peu plus de soin à la série.



Crouton est parti en vacances avec sa caravane, Gil Jourdan, pour étrenner sa nouvelle Renault 17, emmène Libellule qui avait l’intention de lui offrir un disque de variété à la mode, sauf qu’un sortant du magasin de disques, il a malencontreusement échangé son album avec celui d’un espion. Donc poursuite de voiture endiablée sur la route des vacances, les répliques sont drôles, pleines de calembours, de punchlines, c’est un épisode plein d’énergie, de fraîcheur, et on peut noter aussi que le personnage féminin, Queue de Cerise, prend ici un peu plus d’envergure.



Bref, cet épisode m’a procuré du plaisir, et pas seulement nostalgique.
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Gil Jourdan, tome 14 : Gil Jourdan et les f..

Une enquête dont le décor normand cache des scientifiques en recherche de puissance destructrice, c'est du James Bond !

Malheureusement ces scientifiques sont très mal entoures d'hommes de main aussi incompétents que lourdingues, et ne font pas le poids face à la vivacité et à l'acuité de Gil Jourdan

Des voitures encore ! le dessin caractéristique de Tilleux fait toute la saveur de cet opus à cette période. Et on accroche bien au scénario malgré une base scientifique invraisemblable !

Un moment de nostalgie et de plaisir de lecture !
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