Citations de Mélodie Chavin (79)
- Eh, vous savez ce qu'est un yaourt dans la forêt ? nous lance Noah.
- Ouh, ça sent la vanne pourrie, lâche Lexie.
- Moi, je ne sais pas, répond Miley.
- Vas-y, balance, dit Scott.
- Un yaourt nature !
« La vie est une chienne. Il vaut mieux être un pitbull, la dresser avant qu’elle n’ait le temps de te bouffer. Telle est ma devise. »
« Et voilà notre bande d’amis une fois de plus réunie, une bande indestructible dont le lien fort qui les unit les mènera à s’aimer pour la vie. »
« – Je n’ai jamais vraiment eu de famille, Lexie. Alors oui, te dire que je n’ai pas peur serait te mentir, mais je suis prêt maintenant, prêt à toi, pour toi. Prêt à t’aimer chaque jour que la vie nous offrira. L’ancien Calum aurait pris ses jambes à son cou en découvrant ça, mais le nouveau, celui que tu as fait de moi, se sent tellement submergé qu’il ne sait pas comment mettre de l’ordre dans ses sentiments afin de te dire à quel point il est profondément heureux que tu lui offres la chance de construire sa propre famille à lui. À nous. »
« – Je suis désolée Calum d’avoir semé la zizanie entre vous.
L’homme que j’aime me relève le menton et m’oblige à le regarder.
– Eh, ne le sois pas, tu es la plus belle chose qui me soit arrivée.
– C’est vrai ? lui demandé-je, le cœur au bord des lèvres.
– Oui. « Je ne suis pour toi qu’un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde… »23 »
« – Quand tu as enfin fait la connaissance de Lexie quelque temps plus tard et qu’elle t’a tapé dans l’œil, je n’ai pas voulu m’opposer. Je l’avais cernée dès le début : elle n’était pas de celles qui se contentent d’un coup d’un soir. Alors, malgré le fait qu’elle m’intéressait, j’ai préféré te la laisser. Je ne souhaitais pas de relation, je ne pensais qu’à baiser, alors que toi, toi, t’es un mec bien, dit-il en posant sa paume sur l’épaule de son ami. Toi, tu étais parfait pour elle. Alors, j’ai fermé ma gueule et je t’ai laissé sortir avec. Pour que la sentence soit moins difficile, j’ai rendu la vie de Lexie impossible afin qu’elle me déteste le plus possible car, de cette manière, j’étais sûr et certain que jamais, jamais je ne craquerai. Mais j’ai échoué, j’ai quand même craqué… »
« Pourquoi tu réagis comme ça ? Ça fait six ans qu’on n’est plus ensemble, Scott, et ne me dis pas que c’est votre foutu pacte, parce que je n’y croirais pas ! lancé-je.
Scott se fige, puis se tourne dans ma direction.
– Parce que je t’aime encore, Lexie !
– Quoi ?
Dans le coin de mon œil, je vois Calum s’accroupir, puis plaquer les mains contre son visage en soupirant.
– Ouais, je suis con, hein… J’ai toujours nourri l’espoir en moi que quand tu rentrerais de New York, on pourrait tout reprendre là où en était.
– Mais Scott… soufflé-je. »
« Aujourd’hui, si je devais faire un choix, je sais que celui-là se porterait sur Lexie. Putain, c’est horrible de penser ça. Je me sens honteux ! Scott est mon frère depuis toujours, et pourtant… Lexie, Lexie… Elle est clairement plus qu’un désir d’adolescent, plus qu’une passade de vacances, plus qu’un beau petit cul ou une belle paire de seins, plus qu’une beauté, plus qu’un diamant brut. Elle est celle qui m’a fait recouvrer la vue, et rien que pour ça, je lui en serais éternellement reconnaissant. On s’était toujours promis avec Scott qu’aucune femme ne passerait jamais avant notre amitié. Pourtant… j’ai failli à ma promesse. »
« Toujours à rechercher ce contact physique, cette affection auprès des filles sans jamais une seule seconde souhaiter aller plus loin. Je comprends mieux aussi pourquoi il m’a repoussée quand il a compris mes sentiments envers lui, ou pourquoi il a été voir cette fille sous mes yeux. Les gens comme lui ne peuvent pas s’empêcher de rejeter sans cesse l’amour des autres. »
« En deux grandes enjambées, je me retrouve devant l’œuvre qui m’accompagne depuis que j’ai 10 ans. Pris de remords de l’avoir malmené de cette manière, je le ramasse et découvre la page sur laquelle le livre se trouve ouvert.
« – Adieu, dit-il…
– Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple : on ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante. »
Lexie est ma rose, mais je n’ai pas perdu mon temps… Sans le savoir, elle m’a déjà apprivoisée… Et contre mon gré, je me suis attaché à elle.»
Elle a réussi à entrer là où personne n'a jamais réussi à pénétrer. Mon cœur.
« – J’ai brisé notre pacte, tout ça sans savoir que tu avais encore des sentiments pour elle, et j’en suis vraiment, sincèrement désolé. Je n’en suis pas spécialement fier, mais aujourd’hui, si on en est là, c’est parce que je l’aime, et qu’elle en vaut la peine. »
« – Calum… parle-moi, l’imploré-je.
– Je flippe, ouais là, je flippe à mort Lexie, mais la seule chose que je vois, la seule chose qui soit plus forte que cette peur, plus fort que tout, c’est que tu vas m’offrir ce que je n’ai jamais eu : une famille, souffle-t-il. »
« – Je suis désolé, Lexie, et je suis aussi désolé de m’être comporté avec toi comme un enfoiré, et cela va bien au-delà de cet après-midi avec la fille au bar, bien au-delà de nos vacances ici. Je sais que tout remonte à nos années au lycée. J’ai été un connard car tu me plaisais et je ne pouvais pas t’avoir. Du moins, je n’avais rien de bon à t’apporter. »
« Je sais que quand on souffre d’abandonnisme, tout fout une horrible trouille. Une simple situation peut être hyper mal vécue. »
« Le détester en théorie, c’est bien facile, mais en pratique, l’exercice s’avère impossible. Même si ça fait mal, l’amour reste la plus belle chose au monde. Je suis une putain de sadomasochiste, et il faut croire que ça me plaît. Je préfère avoir Calum dans ma vie en tant qu’ami que de ne plus l’avoir du tout.»
« Je pense qu’il faut que tu profites du moment, que tu restes toi-même, et tu verras bien à la fin des vacances. Malheureusement, il n’y a pas grand-chose à faire. On ne peut obliger un cœur à aimer. Surtout s’il s’agit de celui de Calum. »
« Je l’ai découvert hier : je me sens vivante avec lui, comme jamais je ne l’ai été auparavant. J’ai mal au cœur, mais je suis heureuse, et j’ai surtout l’air très con à me comporter de la sorte, à penser ça, mais je m’en fiche ! »
Chapitre 2 : Pas de malaise
Lexie
«… – Tu ne comptes pas m’aider au lieu de me regarder ?
– Non, pas là, non, plaisante-t-il, tout en continuant sa tâche.
– Goujat, ris-je.
– T’as qu’à faire un peu plus attention à ce que tu fais, Miss Disaster4… marmonne Calum.
– Amusant ton nouveau surnom, Casanova, soupiré-je en levant les yeux au ciel.
– T’as vu ça ? Je ne me suis pas trop fatigué à le trouver.
Il se rapproche de moi.
– C’est tellement facile, termine-t-il en s’accroupissant afin d’être à ma hauteur.
Sa proximité me perturbe, j’en déglutis d’embarras, et de… je ne sais pas.
Contre toute attente, il m’arrache le plat des mains et s’empare de la nourriture éparpillée au sol, afin de la remettre dedans. Moi ? Eh bien, je l’observe, ahurie par le fait qu’il vienne m’aider.
Non mais, c’est clairement invraisemblable ! Calum ? Qui m’aide. Calum ? Gentil. HAHAHAHA, TRÈS DRÔLE !
Mais pourquoi je crie dans ma tête ?
– Ce n’est pas parce que j’ai la gentillesse de te venir en aide qu’il faut que tu me regardes ramasser ta connerie, Oompa Loompa ! me lance-t-il d’un ton à la fois dur, mais avec un soupçon de taquinerie, si bien que je ne sais comment interpréter sa phrase.
Je réalise surtout que j’étais carrément en train de buguer sur lui. En même temps, depuis quand ce mec vient m’aider ...»
– Oui, tu pourrais partir, Carrie, sérieusement.
– Non, mais, les gars, c’est pas grave ! Ça ne me dérange pas. Putain, vous m’avez excitée !
– Quoi ? m’étranglé-je. Mais tu es là depuis quand ?
– Je peux me retourner, c’est bon ?
– NON ! lui crié-je.
– Roh, ça va, on sait tous ce que c’est qu’un cul.
– Mais tu connais l’intimité, Carrie ? braillé-je.
– Non, elle ne connaît pas, rétorque Jackson.