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Citations de Michel Audiard (224)


Michel Audiard
- Tu nous feras mourir de chagrin !
-Bin comme ça on ne retrouvera pas l'arme du crime..!

"Mélodie en sous-sol."
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Parce que j'en ai lu, moi, des lettres ! Hortense m'en a montré, qui avait dû certainement en écrire, la salope, des poulets dans le style : Des Français indigné s'étonnent que M. Zweig, 25, rue Tiquetone, ne porte pas l'étoile jaune, les mêmes épistoliers s'informant un peu plus tard : Les résistants du 25, rue Tiquetone aimeraient savoir pourquoi le locataire du 6e gauche n'arbore plus sa francisque ?
Exquise peuplade .
On ne m'ôtera jamais de l'idée que parmi les quatre-vingt mille voyageurs pour Dachau, Auschwitz, et autres stations gazeuses, la plupart ont commencé le voyage dans une boîte aux lettres.
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Michel Audiard
"On devient pas flic, on finit flic"
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Michel Audiard
La bave du crapaud n'empêche pas la caravane de passer !
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Michel Audiard
Les ruptures, les retrouvailles: Les fluctuations de la fesse.
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Il a fallu que je vive longtemps parmi les chiens pour apprendre à mordre. (P17)
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Michel Audiard
Je suis ancien combattant, militant socialiste et bistrot, c'est dire j'ai entendu des conneries, mais des comme ça jamais...!

Réplique de Robert Dalban "Un idiot à Paris".
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Michel Audiard
Quand je réveille mon chat, il a l'air reconnaissant de celui à qui l'on donne l'occasion de se rendormir.
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Chaque journée qui finit est une journée de moins à soustraire du temps me séparant encore de ceux que j'ai perdus. (P38)
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Un certain temps déjà que je ne joue plus... à rien... depuis qu'une auto jaune a percuté une pile de pont sur l'autoroute du Sud et qu'un petit garçon est mort. C'était par une matinée de grand vent. Voilà. (...)
Avec le petit garçon qui conduisait l'auto jaune il ne s'agit plus d'un songe éveillé ou non - mais d'indissolubilité. Il ne fait pas partie de mes souvenirs, il est indissoluble de ma vie. De chaque instant de ma vie. La fumée que j'avale lui brûle les bronches, mon café du matin le revigore, il me regarde dans la glace pendant que je me rase, il est assis près de moi dans la chaumière sous les arbres lorsque j'écoute les disques dont il ne prenait guère soin. Le petit garçon dispose de moi. Mais non, le terme n'est pas exact !... Ni lui ni moi ne disposons l'un de l'autre : nous continuons de fouler le même territoire, d'aller du même pas. Y compris au cimetière. Et voilà bien où ce petit enfant se situe, dans une zone où n'accèdent pas mes autres morts, à Montrouge, division XVI, je ne jurerais pas, certains jours, venir voir quelqu'un, mais bien plutôt que ce quelqu'un est à mon côté et dépose en même temps que moi le bouquet de chardons sur une tombe où l'un de nous deux attend l'autre, sans qu'il soit tellement évident que ce soit l'un ou l'autre.
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C'est malheureux quand les gens partent de travers dans la vie. Avec des yeux et un cul pareils, elle n'aurait pas dû avoir de soucis à se faire. Eh bien, c'est avec sa tête qu'elle voulait arriver. Elle misait sur son point faible.
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Michel Audiard
Le piano c'est l'accordéon du riche.


Les tontons flingueurs
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Michel Audiard
C’est une habitude bien française que de confier un mandat aux gens et de leur contester le droit d’en user.
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Michel Audiard
Dialoguer avec un con c'est comme essayer de faire jouir une poupée gonflable.
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Michel Audiard
''Il y aurait trois méthodes sûres pour ruiner une affaire qui marche : les femmes, le jeu ou les technocrates... Les femmes, ce serait le plus marrant ; le jeu, le plus rapide ; les technocrates, le plus sûr.''

''Le jour où la connerie se vendra en tubes, il y en a qui seront les premiers à s'offrir une brosse à dents.''
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Michel Audiard

Dis-toi bien que si quelque chose devait me manquer , ce ne serait pas le vin mais l'ivresse .
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Michel Audiard
Pour le plaisir, un peu de culture Audiard :

- « On est gouvernés par des lascars qui fixent le prix de la betterave et qui ne sauraient pas faire pousser des radis. »
« Si on mettait un point rouge sur la tête de tous les cons, le monde ressemblerait à un champ de coquelicots ! »
« Moi, les dingues, j'les soigne, j'm'en vais lui faire une ordonnance, et une sévère, j'vais lui montrer qui c'est Raoul. Aux quatre coins d'Paris qu'on va l'retrouver, éparpillé par petits bouts, façon puzzle... Moi, quand on m'en fait trop, j'correctionne plus, j'dynamite, j'disperse, j'ventile. »

1. « Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît. » (Les tontons flingueurs)
2. « Les ordres sont les suivants : on courtise, on séduit, on enlève et en cas d'urgence on épouse. » (Les barbouzes)
3. « Quand les types de 130 kilos disent certaines choses, ceux de 60 kilos les écoutent. » (100 000 dollars au soleil)
4. « La tête dure et la fesse molle, le contraire de ce que j'aime. » (Comment réussir quand on est con et pleurnichard)
5. « Un pigeon, c'est plus con qu'un dauphin, d'accord, mais ça vole. » (Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages)
6. « Mais pourquoi j'm'énerverais ? Monsieur joue les lointains ! D'ailleurs je peux très bien lui claquer la gueule sans m'énerver ! » (Le cave se rebiffe)
7. « Quand on mettra les cons sur orbite, t'as pas fini de tourner. » (Le Pacha)
8. « La justice c'est comme la Sainte Vierge. Si on la voit pas de temps en temps, le doute s'installe. » (Pile ou face)
9. « Si la connerie n'est pas remboursée par les assurances sociales, vous finirez sur la paille. » (Un singe en hiver)
10. « Deux intellectuels assis vont moins loin qu'une brute qui marche. » (Un taxi pour Tobrouk)
11. « Vous savez quelle différence il y'a entre un con et un voleur ? Un voleur de temps en temps ça se repose. » (Le guignolo)
12. « Dans la vie, il faut toujours être gentil avec les femmes même avec la sienne. » (Série Noire)
13. « Je suis pas contre les excuses, je suis même prêt à en recevoir. » (Les grandes familles)
14. « Il vaut mieux s'en aller la tête basse que les pieds devant. » (Archimède le clochard)
15. « Quand on a pas de bonne pour garder ses chiards, eh bien on n’en fait pas. » (Mélodie en sous-sol)
16. « Plus t'as de pognon, moins t'as de principes. L'oseille c'est la gangrène de l'âme. » (Des pissenlits par la racine)
17. « Deux milliards d'impôts ? J'appelle plus ça du budget, j'appelle ça de l'attaque à main armée. » (La chasse à l'homme)
18. « Je suis ancien combattant, militant socialiste et bistrot. C'est dire si, dans ma vie, j'en ai entendu, des conneries. » (Un idiot à Paris)
19. « Le flinguer, comme ça, de sang froid, sans être tout à fait de l'assassinat, y'aurait quand même comme un cousinage. » (Ne nous fâchons pas)
20. « A travers les innombrables vicissitudes de la France, le pourcentage d'emmerdeurs est le seul qui n'ait jamais baissé. » (Une veuve en or)
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Aujourd'hui que rien ne m'intéresse plus, je garde le souvenir d'instants magiques, fugitifs, insaisissables dans l'instant où ils se déroulent et dont l'éternité ne se fixe que prise au piège de la mémoire...
... Un endroit à skier dont j'ai parfaitement tout oublié, sinon qu'il s'agissait du versant français des Alpes. A la descente d'une "navette", un matin très tôt... l'aube encore indécise striée par des rafales de talc... un hôtel en béton recouvert de bois, imitation chalet, avec un bar au centre duquel ronronnait un poêle en faïence... rien d'authentique, mais je me fous complètement de l'authenticité des choses... il faisait chaud dedans et froid dehors... j'étais dedans et j'étais bien... derrière le bar en rondins, style Winippeg-Ségalo, une cassette dévidait un adagio... probablement de Mozart... quand c'est très beau et qu'on est pas bien sûr, c'est presque toujours du Mozart... la neige et la musique avaient la même lenteur, la même légèreté... et puis un con de barman m'a demandé si je désirais du lait dans mon café et tout s'est arrêté !... La neige continuait de tomber, le piano de jouer, mais ce n'était plus que de la neige et du piano..

Au cours de mes rondes de nuit, je ressasse des machins comme ça, vrais ou faux, à faire paraître la route moins longue. Sans quoi je fatigue et désespère. Bien sûr, je pourrais aller voir un film ou me faire sucer, mais après faudrait tailler la route quand-même, ça n'avancerait pas à grand chose. Du temps que je buvais c'était bien pratique, la lanterne magique se mettait en marche toute seule. Pas besoin d'aller aux renseignements, les fantômes venaient à moi avec leurs visas. Maintenant j'ai besoin d'aide-mémoire. Un jour je ne me souviendrai peut-être plus de rien du tout.

"Un intellectuel assis va moins loin qu'un con qui marche", j'ai écrit ça dans le temps. J'arrive finalement devant chez moi. Je dis devant chez moi par habitude, je devrais dire devant l'immeuble, puisque je ne m'y suis jamais senti chez moi. Heureusement le parc Montsouris nettoie tout ça à grands coups de verdure. A tel point que, si ça continue, la lumière orangée du réverbère juste en face n'arrivera plus à percer le feuillage du grand catalpa qui, chaque printemps, gagne davantage sur la rue. Je l'ai vu planter, cet arbre. Il n'était guère plus gros que la bite à Bébert.
Je pisse à petites gouttes sous le catalpa, sans envie, histoire de gagner du temps.

Pour le reste,... je mange ma soupe... je m'habille... je me déshabille... je fais des trucs intéressants comme de me raser... de vider les cendriers... de regarder mes chaussures... voyez, des occupations...

Nous n'irons plus au bois... Nous ne jouerons plus à la marelle... ni à colin-maillard... Nous ne fumerons plus de coquelicots... Nous ne dormirons plus avec les petites filles qui avaient les dents du bonheur...
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Michel Audiard
Deux milliards d'impôts ! J'appelle plus ça du budget, j'appelle ça de l'attaque à main armée !
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La justice , c'est comme la Sainte-Vierge, si on la voit pas de temps en temps, le doute s'installe.
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« Quand on parle pognon, à partir d’un certain chiffre, tout le monde ----. »

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respecte
écoute
se tire

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