"on me demande pourquoi j'habite la verte montagne.Souriant je me tais,le coeur en repos.Quand les fleurs tombent,quand l'eau passe,mon univers n'est plus celui des hommes"
Li Po(701-762,Chine)
Marcher permet de découvrir l'identité entre nous et la conscience universelle dont tout est l'expression dans l'espace-temps. La marche est comme un mantra qui nous délivre de l'agitation illusoire de la pseudo-identité qui n'existe même pas ! Car on marche pour devenir ce que l'on peut être : tranquille. Marcher enseigne tout.
Dans notre société,on traite de paresseux celui qui préfère moins travailler et vivre pauvrement
Militer c'est aussi changer de mode de vie-la pauvreté volontaire face au pillage de la terre.C'est de la désobéissance civile.
Ils auraient pu faire de la terre un jardin entouré de forets,d'océans et de montagnes pour assurer aux etres humains nourriture,habitats,vetements et culture,au lieu de cela,ils en ont fait un dépot d'ordures quadrillé d'autoroutes,de villes monstrueuses et d'avions,tout cela pour leur désirs de vitesse,de loisirs,d'hyperconfort;
Ils veulent meme "autogérer" la foret,disent-ils,mais il y a longtemps que la foret s'autogère;ils se cachent derrière le mot pour continuer à l'exploiter.
Marcher en conscience cela purifie l’esprit des pensées obstructives - Bouddha
Un biologiste américain, V. Chapette a mis en évidence que la marche éveille l’hemisphère droit du cerveau et lui fait produire des endorphines causant un état d’hyper lucidité. Le Bouddha ne se trompait pas en liant la marche à l’esprit originel.
Les paysans des siècles derniers connaissaient un « vide mental » naturel de par leurs activités qutidiennes, marches et travaux physiques dans la solitude et la nature
Si l’activité manuelle et la marche provoquent ce vide de l’esprit, encore faut-il le cultiver et s’en servir comme mirroir et vide créateur au lieu d’en avoir peur et de rechercher le rassurant bavardage futile.
Transformer son esprit et ses pensées en un vide illuminé
Dieu ne se trouve pas au milieu du bruit et de l'agitation. Si l'on tente de rester en contact avec la réalité primordiale, si l'on refuse d'être frustré spirituellement, d'être prive de réalité par la vie sociale, il n'y a guère d'autre alternative que de fuir ce monde humanisé et rationalisé, par l'anachorèse au désert ou dans les bois. (...)
Ce manque inconscient de Dieu et de relation à l'infini, se manifeste dans la frénétique cupidité humaine. L'idolâtrie du bien-être devient la préoccupation dominante.
(Ultreïa! 14)
L’art de marcher c’est atteindre la terre promise à chaque pas, parvenir où nous nous tenons et avoir l’impression de connaître cet endroit pour la première fois.