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Critiques de Michèle Fitoussi (132)
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Cinquante centimètres de tissu propre et sec

Voilà un roman qui m'a beaucoup touchée, criant d'une passion probablement vécue tellement son intensité est bouleversante.

J'ai trouvé le roman de Michèle Fitoussi (que j'ai déjà lue) dans une boite à livres, attirée par son long titre intrigant "Cinquante centimètres de tissu propre et sec". Il s'agit de dire qu'avec on peut s'essuyer les mains mais est-ce aussi facile d'effacer ce qui est douloureux ?



Fred, la narratrice, est issue d'une famille juive tunisienne matriarcale. Elle vit en France avec sa mère dépressive car son père adoré est parti. Les hommes de la famille sont plutôt inconséquents alors que les femmes, parfois extravagantes, se serrent les coudes.

Fred va choisir une vie normale sans se poser trop de questions en épousant Sébastien avec qui elle a deux petites filles.

Marie-So, l'amie d'enfance et confidente, appelle cette belle-famille Doucoeur, la famille du bonheur, même si le grand-père a les mains baladeuses. D'ailleurs, à ce sujet on voit comment dans les années 1990 cela agaçait tout en étant toléré comme une forme de gâtisme.

Mais ce n'est pas ce qui fait changer Fred. Elle va se lasser de cette vie bourgeoise et trop rangée et rencontre Darius (j'adore ce prénom) qui va lui permettre de retrouver une sorte d'insouciance et de découvrir la passion amoureuse.

Ils ont les moyens financiers de vivre leur amour, elle est dentiste, lui avocat, et se retrouvent dans les hôtels luxueux et voyagent ensemble. Très vite, ils ne supportent plus l'éloignement l'un de l'autre et souhaitent partager leur quotidien. Seulement voilà, ils sont mariés, il y a les enfants et la peur de l'abandon. Entre les larmes, ils vont essayer d'être heureux mais ce n'est pas gagné.



On a l'impression d'avoir lu cent fois cette histoire d'adultère et pourtant j'ai adoré la façon dont Michèle Fitoussi écrit ce que ressent Fred, cette passion sans raison qui va faire écho à son enfance marquée par sa propre histoire familiale. Et puis, il y a ces femmes juives, sa mère, ses tantes, ses cousines, sa grand-mère, ses amies qui ont chacune leur point de vue catégorique sur ce qui lui arrive, ce qui ne l'empêche pas de faire ses propres choix.





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Cinquante centimètres de tissu propre et sec

Selon son entourage, Fred a réussi sa vie. Elle a bon métier, dentiste, un bon mari, Sébastien, deux belles petites filles, Camille et Noémie. Tout semble parfait jusqu'au jour où, au cours d'une soirée, son regard croise celui du beau Darius, un avocat célèbre, marié lui aussi et père d'une adolescente. Il veut la revoir, elle accepte un déjeuner, ils finissent dans le lit d'un hôtel de luxe. Les rendez-vous s'enchaînent, la passion les dévore. Oubliant toute discrétion, délaissant conjoints et enfants, ils ne pensent plus que l'un à l'autre et pensent à tout quitter pour vivre ensemble. Mais pourront-ils vivre leur amour alors que les remords et la culpabilité les rongent ? Ruptures, réconciliations, larmes et cris vont rythmer cette passion dévastatrice.





On pourrait penser que Cinquante centimètres de tissu propre et sec est un banal roman sur un banal adultère...mais Michèle FITOUSSI est bien plus subtile que cela. Derrière cette femme, en apparence heureuse, qui trompe un mari aimant et bien sous tous rapports, se cache une petite fille abandonnée par son père, une enfant juive débarquée de Tunisie avec son teint mat, ses cheveux noirs, son accent de là-bas et sa famille trop volubile. Alors la petite Fred a gommé son accent, elle a fait des études, elle s'est démarquée de sa famille en épousant un goy, un bon français d'origine bretonne qui lui a assuré une vie sans cris, sans heurts, une vie calme, parfois ennuyeuse. Sa rencontre avec Darius agit comme un catalyseur. Soudain reviennent les souvenirs de cette enfance où déjà elle attendait un homme, son père. Son amant lui ressemble un peu. Il est brun, gai, imprévisible, flambeur, juif...il est tout ce que son père était. Aux larmes de cette liaison tumultueuse se mêlent des chagrins trop longtemps enfouis et Fred va détruire pour mieux se reconstruire...

A partir d'une histoire d'amour difficile, Michèle FITOUSSI aborde des sujets majeurs comme les blessures de l'enfance, la famille, les racines, le couple et bien sûr les sentiments. Un joli roman, intime et qui sonne juste.
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Cinquante centimètres de tissu propre et sec

Très Très beau...

Entrons le temps d'un livre dans la peau d'une Femme bien sous tout rapport, mais qui succombera à la passion interdite pour un homme dans le fol espoir inconscient de retrouver son père...
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Cinquante centimètres de tissu propre et sec

Fred est une femme d'origine juive tunisienne entourée de femmes se mêlant de tout, spécialement sa mère. Malgré une enfance chaotique entre ses parents divorcés, elle est dentiste, mariée à Sébastien, breton catholique. Ils ont deux petites filles, une vie aisée et stable, sont "heureux". Et patatras ! Fred rencontre Darius, cheveux noirs, yeux noirs, beau parleur un peu menteur, avocat d'affaires, grand seigneur. Darius est tout le portrait du père de Frédérique une émanation qui ravive ses blessures d'enfance.

Une liaison destructrice commence, une vague immense qui balaie tout. 190 pages de pleurs, de passion, d'allers, de retours, de chagrins et de fol amour. Darius et Fred, c'est je t'aime moi non plus. Les dégâts collatéraux sont importants mais plus rien ne compte.

Comment vous dire ? Annie Ernaux avec "Passion simple" ne m'a pas convaincue. Michèle Fitoussi non plus.
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Helena Rubinstein : L'aventure de la beauté

Le livre " Helena Rubinstein , l'aventure de la beauté" accompagne l'exposition éponyme qui a lieu du 10 mars au 25 août 2019 au musée d'art et d'histoire du Judaïsme.



C'est une véritable biographie de cette figure d'entrepreneuse, de collectionneuse et de pionnière de la beauté mais une biographie enrichie de plus de 200 illustrations, photos d'archives et oeuvres d'art.





A la fin de sa vie en 1965, elle est à la tête d'un véritable empire industriel.

Peu de parcours féminins sont aussi féconds, aussi accomplis, aussi avant-gardistes et originaux que le sien.

Très avance sur son temps, elle collectionne les arts premiers dès 1908, elle pose pour les peintres Raoul Dufy, Salvador Dali ou Pablo Picasso, elle s'habille chez les grands couturiers (Dior, Saint-Laurent, Balenciaga) et vit entre New York, Londres et Paris.

Le livre permet donc aux lecteurs de découvrir ses collections d'oeuvre d'art mais aussi des tableaux d'artistes célèbres pour lesquels elle a posé.



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"La beauté, c'est le pouvoir" aimait-elle à répéter. Hélèna Rubinstein démocratise la beauté dès la création de son premier institut de beauté à Melbourne en 1903 et enseigne l'usage des cosmétiques à ses clientes comme un outil d'émancipation.

Elle est la première à faire le lien entre la beauté et la science à une époque (début du XX° siècle), où le maquillage est encore l'apanage des actrices et des prostituées.

Visionnaire, elle utilise très tôt le marketing et la publicité pour vendre ses produits et fonde un empire cosmétique mondial à force de volonté et d'audace, de courage et d'intelligence, d'intuition et de sens des affaires.

Si la vie d'Helena Rubinstein a tout du conte de fées, le texte de ce catalogue d'exposition ne tombe pas dans l'hagiographie pour autant.

Il rappelle les échecs de sa vie amoureuse et familiale et son côté tyrannique au travail.

A lire pour ce portrait d'une femme au destin hors du commun avant d'aller visiter une exposition à l'angle pour le moins original.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Helena Rubinstein : L'aventure de la beauté

Je me rappelle avoir lu jadis en cachette deux Sulitzer empruntés à une voisine, Hannah et L'impératrice, et avoir été fascinée par le personnage féminin, une jeune Polonaise qui devenait une pionnière de la cosmétique. J'avais relu les deux tomes plusieurs fois, sans savoir à l'époque que Sulitzer (ou plutôt Loup Durand) s'était inspiré de l'extraordinaire destin de Chaja Rubinstein, devenue Helena Rubinstein, née à Cracovie en 1872 , partie vivre à Vienne, puis en Australie. Là-bas elle avait eu la lumineuse idée de reproduire une crème créée par un chimiste hongrois pour vendre des baumes aux Australiennes. le succès fut au rendez-vous, elle ouvrit une boutique en 1902, développa une gamme de cosmétique, inventa les instituts de beauté et bâtit un empire.

Saisissant avant tout le monde le pouvoir des égéries mode et du marketing, elle développa sa société en Europe et en Amérique. La démarche fut parfois rude, face à ses rivales Estée Lauder et Elisabeth Arden, qui la surnommait « la mafia polonaise". A sa mort en 1965, Helena Rubinstein laissa une fortune considérable, quinze usines, des milliers d'employés, et une extraordinaire collection d'oeuvres d'art.



Ce n'est pas la « success story » d'une jeune femme partie seule aux antipodes et qui devint immensément riche -thème cher à Sulitzer chantre du capitalisme triomphant- qui m'avait intéressée mais la force de caractère et le culot dont elle fit preuve toute sa vie, alliés à une insatiable curiosité.



D'abord pour la cosmétique: elle consulte Marie Curie qui lui apprend que le corps respire par la peau, créé la classification des types de peau , teste ses produits de manière rigoureuse. "Mon désir permanent d'être à l'avant-garde de la recherche scientifique a convaincu le corps médical que la beauté n'est pas une chose futile »

Ensuite pour les arts. Et c'est là tout l'intérêt de parcourir cet ouvrage, édité dans le cadre d'une exposition du Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme de Paris en 2019. Helena Rubinstein fut une aventurière avant-gardiste, intuitive, exigeante. Chagall, Utrillo, Picasso, Dali, Miro, achetés au début de leur carrière, sculptures de Brancusi, collection d'Arts Premiers avant la première guerre mondiale, commandes de portraits et de croquis passés à Marie Laurencin et bien d'autres…Rien n'échappe à la curiosité de cette mécène, pas même Rivera et Kahlo…Le mobilier est aussi l'un de ses dadas, que ce soit dans ses nombreuses résidences ou dans ses instituts: imaginez celui de la 57th Rue, Art Déco, Nadelman, Marcoussis…

La mode n'échappe pas non plus à son regard très sûr: « Je dois être élégante dans mon métier » . Ce sera chose faite grâce à Dior, Saint-Laurent, Worth, Poiret, et à une collection incroyable de bijoux (Cartier, Bulgari , Winston…)

Le livre est donc un régal pour les yeux et fait renaître ce qui fut l'une des plus grandes collections du monde, éparpillée à sa mort en 1965 à travers de très nombreuses et belles photographies.
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Helena Rubinstein : La femme qui inventa la..

C'est une véritable biographie de cette figure d'entrepreneuse, de collectionneuse et de pionnière de la beauté que nous livre Michèle Fitoussi, on y découvre le passionnant parcours de cette femme que chacun connait au moins par la marque de produits de beauté, Hélèna Rubinstein apparait comme une self-made women.

Née dans une famille modeste juive de Cracovie en 1872, elle a traversé un siècle, trois continents et sept villes (Cracovie, Vienne, Melbourne, Londres, Paris New-York, Tel Aviv) où elle a laissé son empreinte.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Helena Rubinstein : La femme qui inventa la..

Quel parcours ! Helena Rubinstein est une pionnière, une femme d'affaires redoutable, une visionnaire. Elle fut adulée ou haïe, enviée et critiquée, fit des remous dans le monde financier...
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Helena Rubinstein : La femme qui inventa la..

Très bonne biographie menée tambour battant comme l'a été la vie menée par Helena Rubinstein, Polonaise juive d'une bonne famille désargentée, en 1870 et avec 6 sœurs et 2 frères. Refusant le mariage, elle va émigrer en voyageant seule à 23 ans, sur un paquebot pour l'Australie retrouver un oncle.Elle va trouver un pays où la peau des femmes est abîmée par le soleil et elle, petite femme brune d'un mètre 47, qui a emmener depuis la Pologne sa crème miracle, va vendre celle-ci et n'aura de cesse de l'améliorer, travaillant nuit et jour à sa fabrication jusqu'à ouvrir un jour son premier salon de beauté. Ce sera le début d'une longue vie incroyablement riche, une ascension due uniquement à son dur labeur, son intelligence et son savoir de s'entourer des bonnes personnes et des bons maris. 2 fils qu'elle négligera forcément mais aura bâti un empire quand elle s'éteint à 93 ans. Impressionnant. C'est très facile à lire et passionnant.
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Helena Rubinstein : La femme qui inventa la..

J étais un peu sceptique quand j ai vu la brique de 570pages.

J ai dévoré cette biographie , quelle femme!

Un parcours incroyable , une acharnée du travail , une audacieuse.

De Cracovie sa ville natale en passant par l Australie , l Europe , les États-Unis , le Moyen Orient et pour finir l Asie cette juif d une famille pauvre de huit filles à su s' imposer et vendre sa marque partout dans le monde.

Quelle vie de luxe , de voyages à travers le monde mais aussi des tragédies, les guerres , l antisémitisme et la perte de plusieurs de ses proches.

Femme forte et énergétique Hélèna à révolutionnée la beauté en s intéressant aux méthodes scientifiques appliquées à la beauté , présente dans 30 pays , elle à aguerri une fortune colossal.

Très belle biographie, très intéressante toute en beauté.



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Helena Rubinstein : La femme qui inventa la..

Bien décidée à échapper à un destin tout tracé de femme au foyer, c’est avec le consentement de ses parents qu’Helena Rubinstein embarque seule à bord d’un paquebot à destination de l’Australie, elle y rejoindra son oncle maternel. Chaja devient alors Helena, elle a 24 ans, quelques économies en poche, un mince bagage contenant les quelques pots d’une crème de beauté dont la recette est un secret de famille et, le plus important, un immense courage et une détermination à toute épreuve...

Le livre de Michèle Fitoussi, très bien documenté et riche en anecdotes piquantes, lève le voile sur le personnage multi facettes d’Helena Rubinstein, une femme à la fois géniale, fascinante et antipathique. Son destin exceptionnel et aventureux ne vous laissera pas indifférent.
Lien : http://lameraboire.over-blog..
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Helena Rubinstein : La femme qui inventa la..

Magnifique.
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Helena Rubinstein : La femme qui inventa la..

Extrait de ma critique:



En tant que cosméto-addicte assumée, j'aime (hélas pour mon compte en banque) posséder et utiliser des produits cosmétiques de grandes marques. Les cosmétiques Helena Rubinstein en font partie, mais je ne vais pas pouvoir en tester de sitôt car la marque a été récemment retirée du marché français.



Il y a quelques semaines, j'ai eu la chance de recevoir la biographie d'Helena Rubinstein par Michèle Fitoussi, sobrement sous-titrée "La femme qui inventa la beauté". J'ai terminé le livre il y a peu et son image reste intacte dans ma mémoire tant j'ai été marquée par le destin hors du commun de cette grande dame de la beauté, univers qui m'est pour le moins familier!





Avant de vous raconter comment j'ai vécu la lecture de cette biographie, je tiens à remercier le site fétiche Livraddict (ICI) qui a organisé ce partenariat avec les éditions Grasset (LA) en qui je suis tout autant reconnaissante!

[...]
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Helena Rubinstein : La femme qui inventa la..

Je suis partagée ...



D'un côté il y a cette femme incroyable, qui vit comme elle l'a décidé, qui affirme des choix non-conventionnels (enfin!! Youpee!), qui crée un empire et le gère avec lucidité, qui côtoie une multitude de gens plus ou moins formidables mais certainement réputés.

Cette femme je l'admire.

Son histoire est racontée de façon captivante par Michèle Fitoussi qui documente et pimente le récit d'anecdotes et de portraits savoureux.



Mais...

Je n'arrive pas à trouver Helena attachante.

Et je ne peux m'empêcher de repenser à l'énorme coup de coeur que j'avais ressenti pour l'héroïne des deux romans de Sulitzer (ou associés) Hannah et l'Impératrice inspirés eux aussi, de façon plus romanesque, de la vie d'Helena Rubinstein.



Ou comment un livre qui a tout pour me plaire (la forme et le fond) me laisse un léger goût de déception...
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Helena Rubinstein : La femme qui inventa la..

Fascinant est le mot qui convient pour la vie de cette femme parfois odieuse parfois charmante. À l'aube de mo arrêt d'activité professionnelle je m'interroge sur elle qui a travaillé jusque 93 ans . Bien écrit pour ce roman dune vie
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Helena Rubinstein : La femme qui inventa la..

C'est un livre bourré d'informations sur la vie d'Helena Rubinstein, femme au destin incroyable ! Femme de caractère, intransigeante, paradoxale, difficile à satisfaire ... il me manquait juste le regard de ses contemporains, membres familiaux, ou héritiers de sa générosité ou son œuvre pour avoir un profil parfait de cette femme exceptionnelle.
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Helena Rubinstein : La femme qui inventa la..

J’ai pris beaucoup de plaisir à lire les premiers chapitres quand on nous raconte les débuts si difficiles de cette petite juive polonaise , aînée d’une famille nombreuse très pauvre qui refusa de se marier selon les désirs de son père et qui via l’Australie où elle vécut des années difficiles réussit à conquérir progressivement l’Europe et l’Amérique pour devenir mondialement et définitivement célèbre.

Cependant mon intérêt est assez vite retombé quand j’ai compris que le seul véritable intérêt de cette femme tenait à son travail et à ses relations sociales et qu’elle ne pouvait pas s’arrêter une minute pour sauver ses amours, ses mariages, ses relations avec ses deux fils, sa famille et ses amis en général. Sa vie inspira, dit-on, Paul Loup Sulitzer , dans son livre que j’ai bien aimé: Hannah, l'impératrice.

(...)

Une femme de tête donc, pas de cœur.

En revanche si je m’en tiens à tout ce que j’ai appris concernant ses liens avec tous les grands artistes de ce temps, y compris les plus grands écrivains, je suis comblée.

(...)

C’est pour cet aspect de panorama du XXe siècle que j’aime ce livre pas comme connaissance d’une personne touchante par certains côtés mais qui reste trop de marbre pour moi. Une inconnue! Une belle statue! Une icône!
Lien : http://liratouva2.blogspot.c..
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Helena Rubinstein : La femme qui inventa la..

Quelle vie !



De sa naissance en 1872 à sa mort en le 1 er avril 1965,

cette biographie, nous montre que la vie est un combat à chaque époque.

Dans cette histoire, nous atteste que malgré le succès l'amour et l'amitié ne s'achète pas.

On voit Hélèna Rubinstein traversait les décennies et devoir avoir du fers.

Il y a quelques longueurs dans cette biographie.

Son caractère est l'une de ses grandes forces même si il y a le revers de la médaille.



On apprend beaucoup sur le milieu de la cosmétique.









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Helena Rubinstein : La femme qui inventa la..

Michèle Fitoussi nous livre une excellente biographie d'Helena Rubinstein, dont on connaît le nom sans finalement ne rien savoir de sa vie.

Et quelle vie ! Partie de rien ( selon l'expression consacrée), elle a forgé son existence par son travail, sa ténacité, son inventivité. Travail c'est bien le mot qui a guidé sa vie depuis l'Australie où elle est arrivée jeune émigrante jusqu'à ses derniers jours.

Son succès, sa fortune, elle les doit à elle seule.

Sa vie privée en a bien pâtie et elle n'a guère réussi sa vie de famille malgré deux mariages et deux enfants, leur consacrant bien trop peu de temps.

Dure avec elle-même, dure avec les autres, elle n'a toujours voulu qu'aller de l'avant.

Souvent complexée par ses origines modestes, son manque de culture, elle n'en a pas cependant été très impressionnée par les nombreuses personnalités côtoyées.

Presque 1 siècle d'une vie hors du commun transmis comme un roman par Michèle Fitoussi.
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Helena Rubinstein : La femme qui inventa la..

C'est l'histoire d'une petite Cendrillon polonaise transformée en princesse par sa seule volonté. A la fin du XIXème siècle, la jeune Helena quittait son quartier pauvre de Cracovie à destination de l'Australie, terre de tous les possibles. A partir de quelques pots de crème pour le visage concoctés dans sa cuisine, elle bâtit en quelques décennies un empire de la beauté, contribuant à l'émancipation des femmes à travers les soins du corps et le maquillage. Très intuitive, passionnée par la beauté sous toutes ses formes, d'une prodigieuse force de travail, féministe, rigoureuse, mais aussi terriblement exigeante, tyrannique, capricieuse, menteuse, parfois mesquine, son infatiguable énergie stimulait tous ceux qui l'entouraient. Pionnière des soins de beauté résolument tournée vers la modernité, elle avait un sens inné de l'innovation et du marketing. Son ambition et son travail acharné lui permirent de devenir fabuleusement riche, mais au prix d'une vie personnelle cahotique. Cette biographie qui se lit comme un roman décrit le parcours extraordinaire d'une femme devenue à la force du poignet un symbole de la beauté féminine.
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