Mika Yamamori

Challenge Petits Plaisirs 2016



Faut-il croire en son étoile ?



Résumé : Son père est muté au Bangladesh et du jour au lendemain, Suzumé quitte sa campagne où elle menait une vie paisible et sans effort, et se retrouve chez son oncle qu'elle connaît peu, à Tokyo. Elle découvre son nouveau lycée, ses camarades et professeur. Elle trouve que sa vie évolue rapidement.



Genre : sentimental

Thématique : adolescence, amitié



Avis personnel : Le graphisme de ce manga est superbe, très soigné, avec des visages plein de douceur et d'expressivité. Les yeux sont particulièrement bien réussis jusque dans le plus petit détail. Le décor est habilement restitué pour passer de la campagne à la grande ville agitée. Dans l'appartement, on retrouve également pas mal de détails notamment concernant la cuisine et les plats.

Quant à l'histoire… ben… à vrai dire il n'y en a pas vraiment selon moi. C'est une suite de situations qui s'enchaînent de façon décousue mais je ne vois pas très bien le but. Je ne suis pas franchement « entrée » dans le récit ou bien quelque chose m'a échappé.

Une déception donc.

Que c’est mignon ! Le déroulé de cette romance lycéenne est archi classique, et pourtant, je ne peux m’empêcher d’y trouver une forme de nouveauté qui m’enthousiasme !



Le schéma est pourtant connu : après que les héros se soient mis ensemble et aient reconnu leur relation, c’est le tour de l’arrivée des rivaux et autres éléments perturbateurs. Mais ici, l’autrice ne le fait pas exactement comme d’habitude. Du côté de Yoi, celui qui craque pour elle, c’est son collègue de boulot et il se montre ultra droit et honnête avec elle, pas du tout lourd ni forceur, mais plutôt un modèle de gentleman. Quant à Kohaku, ce n’est même pas une vraie rivale pour l’héroïne, c’est la meilleure amie de ce dernier et elle craque pour le père de Yoi. C’est dire ! L’autrice rompt donc totalement avec les codes en vigueur.



Mais pour autant comme dans toute bonne romance ceux-ci ont pour vertu d’être révélateurs des sentiments profonds des héros et ils le font très bien. En effet, cela permet de voir Kohaku sortir de son image de garçon cool qui assure, en le voyant jaloux et paniqué à cause d’Oji. Cela permet aussi de découvrir une Yoi plus amoureuse que jamais qui ose prendre les devants et faire le premier pas. Entre invitation, rencontre chez Oji et première dispute, nous sommes servis ! Nous héros grandissent vraiment et se confrontent à la réalité d’une relation.



Bien sûr, cela les rend également un peu agaçants quand on voit tout le mélodrame qu’ils font pour pas grand-chose. Heureusement, ils sont aidés et épaulés et j’aime voir le rôle, même très discret, de leurs amis présents pour les épauler et les accompagner à chaque tournant, d’un conseil ou d’une sortie pour remonter le moral. LE cadre de l’histoire se veut résolument moderne et chaleureux et y réussit dans l’ensemble. Seule l’image de la femme reste à affiner pour moi car je n’aime pas le cliché de la fille qui « se féminise » en tombant amoureux. Par essence, une femme est féminine qu’elle corresponde ou non aux standards de la société, non mais !



La lecture reste donc fort agréable. J’ai aimé les suivre dans les affres de la jalousie et du doute dans ce tome. Je me suis régalée des différentes expressions que l’autrice leur donne avec son dessin ultra « posé ». J’ai trouvé Kohaku trop mignon quand il boudait ou prenait des expressions enfantines, lui qui se la joue toujours beau gosse classe. J’ai aimé retrouver notre Yoi androgyne classe quand elle est sortie avec Oji, puis plus douce et séductrice avec Kohaku. J’aime voir toutes ces nouvelles expressions qui naissent en eux et entre eux au fil de l’évolution de leur relation.



Ainsi bien que surfant sur la vague des romances lycéennes que tout le monde connaît, par des petites touches discrètes, le titre apporte aussi sa marque au genre et offre une histoire moderne avec des héros de leur temps qu’on se plaît à voir grandir sous nos yeux dans cette relation banale mais touchante. C’est frais, c’est beau, c’est actuel. Il reste du travail à faire sur l’image de la femme mais il y a des réflexions intéressantes sur la vie de couple et j’ai aimé voir l’autrice détourner les codes de la jalousie et des rivaux dans ce tome.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..

Si vous me lisez depuis un moment, vous savez combien j'aime les shojo et mais aussi combien j'aime les dessins "classes". Ici, Mika Yamamori, autrice que j'avais déjà repérée lors de son précédent titre chez nous qui avait fait forte impression sur moi grâce à sa romance qui nous prenait à contre-pied, réunit les deux et réussit à m'offrir le petit truc en plus dans cette romance somme toute assez classique sinon.



En effet repérée avec Daytime shooting star où j'avais vraiment été touchée pour son écriture des personnages masculins, j'attendais désespérément son retour, voyant passer des titres comme Tsubaki-chou que j'aurais adoré lire chez nous. Je ne boude donc pas mon plaisir même si c'est avec son titre le plus récent et toujours en cours au Japon avec 4 tomes pour le moment.



Alors que Daytime shooting star proposait comme histoire de départ une romance non-réciproque entre une lycéenne et son professeur, Ton visage au clair de Lune a choisi un tout autre modèle, un modèle qu'on a peu croisé en France pour le moment. En effet, l'héroïne de l'histoire ne sera pas une jeune fille toute mimi et féminine, mais une lycéenne aux traits masculins que tout le monde surnomme "Le Prince" dans son lycée à cause de son apparence androgyne et de ses actions chevaleresques poussées par son grand sens de l'honneur. Yoi est différente des héroïnes dont on nous affuble dans nombre de shojo et c'est rafraîchissant.



Face à elle, l'autrice a mis l'un de ces beaux gosses ténébreux un peu branleurs comme savait si bien en écrire Takanashi Mitsuba. Ichimura est l'autre prince du lycée, mais pas du tout pour les mêmes raisons, et par hasard il va commencer à s'intéresser à elle, ne comprenant pas pourquoi les garçons ne font pas plus attention à une fille qui a un si beau visage et de si belles qualités humaines. Des qualités que je juge prometteuses pour un tel personnage qui sinon n'aurait été qu'un beau ténébreux comme les autres.



La somme des deux, donne des scènes ultra classes où les deux lycéens rivalisent de poses pour nous procurer un effet wow ! le côté un brin masculin androgyne de Yoi avec sa coiffure à la garçonne est très réussie, tout comme le côté impertinent d'Ichimura avec ses percings et ses cheveux décolorés, ainsi que son look débraillé. On est vraiment dans un titre qui, même s'il veut détruire certains clichés sur les apparences, joue à fond dessus pour fédérer un certain public, comme moi, amateur de belles poses et beaux looks.



La preuve, la romance, elle, est on ne peut plus classique pour le moment. J'ai espoir que cela bascule par la suite car je sais l'autrice capable de bien plus. Mais pour l'instant, nous sommes avec le cliché de la jeune lycéenne naïve et candide qui n'y connaît rien en amour, et va découvrir ces sentiments avec un héros qui semble plus avancé qu'elle sur la question, mais un garçon qui sera respectueux et lui apprendra à s'aimer. Toutes les étapes y sont, de la première rencontre maladroite où ça ne passe pas entre eux, puis de la fascination réciproque, des premières approches qui gênent certains camarades pas très sympa, jusqu'au héros entreprenant qui va la bousculer et la pousser à s'ouvrir à lui et aux autres, et enfin la jeune fille qui commence à changer et s'interroger. Rien de vraiment neuf ici, si ce n'est cette interrogation sur sa féminité puisqu'elle a une apparence plutôt masculine selon les gens, ce qui la rendrait différente des autres jeunes filles de son âge. WTF !



Il y a cependant des petites touches assez sympa aussi qui le démarquent un peu. J'ai apprécié ainsi qu'Ichimura ne soit pas un vrai prince, mais juste un gosse de riche un peu branleur mais prometteur. J'ai adoré que Yoi soit proche de son père qu'elle aide dans son restaurant de curry, dont l'un des potes d'Ichimura est fan. On sent de suite quelque chose de chaleureux se mettre en place. Il y aura je pense plus tard, qui va émerger, la question de la représentation de la féminité qui devrait être diablement intéressant.



Premier tome signant enfin le retour de Mika Yamamori, Ton visage au clair de Lune malgré son intrigue classique dépeignant une romance entre deux lycéens, l'une novice, l'autre mauvais garçon, recèle de jolies petites touches d'originalités avec son héroïne qui se sent plus masculine que féminine, mais qui a le droit à l'amour, elle aussi, comme les autres filles de son âge. Il y a clairement quelque chose de très classe dans le duo de "Deux Princes" que vont former les héros, mais aussi une ambiance très chaleureuse et sensible, où on sent que des sujets plus épineux seront abordés plus tard. Je croise fort les doigts pour que ces promesses soient tenues !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..

Alors que l'ex de son professeur adoré, Tsubomi, réapparaît dans la vie de ce dernier, Suzumé ne peut plus réfréner ses sentiments et lui déclare son amour pensant qu'il était endormi. Une gêne s'installe quand elle se rend compte qu'il l'avait entendu... Pour conclure cet amour à sens unique, la jeune fille va tout de même se déclarer en bonne et due forme et ce fut un passage superbement réalisé avec beaucoup de maturité !



Wow je reprends la série vraiment à un bon moment ! En effet, cela va bientôt faire au moins 5 ans que je n'avais pas poursuivi cette série et j'ai hâte d'aller au bout de ce shojo de 12 tomes. L'auteure a aussi mis en évidence les personnages secondaires avec leurs sentiments et les relations amoureuses. Elle n'oublie personne et c'est fait avec délicatesse. Le sequencage des chapitres peut toutefois paraître perturbant mais on s'y retrouve..

J'adore cet univers et ses personnes même si l'intrigue est classique, la douce folie qui plane donne une touche particulière.

C'est touchant et tendre, avec une pointe d'humour.

Vivement la suite.

C'est quand même beau les sentiments qui se dévoilent à l'adolescence. C'est confus, c'est maladroit, ça peut nous agacer mais c'est tellement charmant de s'en rappeler.



Mika Yamamori passe à la vitesse supérieure dans ce tome centré sur les interrogations de Yoi concernant ses sentiments pour Ichimura et leur expression. Rien de novateur certes, mais un plaisir certain à la voir cogiter avec le sérieux et la naïve fraîcheur qui la définie. J'ai ainsi beaucoup apprécié la suivre tout au long de ces pages révélatrices qui ont aussi fait ressentir l'ado qui se cache derrière le masque d'assurance un peu hautaine d'Ichimura.



L'arrivée d'Oji au travail de Yoi a réveillé la jalousie endormie d'Ichimura ce qui perturbe tout le fragile équilibre qu'ils avaient trouvé et tant mieux ! Ainsi, on découvre ses incertitudes, ses fragilités, son besoin d'être aimé pour lui et non pour son nom et ses sous, ce qu'il cherche et pense avoir trouvé avec Yoi. Mais ce n'est pas facile quand on est encore immature d'exprimer tout cela et l'autrice redonne leur âge réel aux personnages dans ce tome en les rendant très maladroits dans le chemin qu'ils empruntent sous le regard attendri et plein de soutien de leurs amis.



J'ai beaucoup aimé suivre le cheminement de pensée de Yoi qui va enfin la conduire à réaliser et exprimer ses sentiments. Bien que très naïve et totalement novice, bien que timide et maladroite, elle va tout de même foncer et c'est elle au final qui va faire avancer les choses, et non ce Don Juan d'Ichimura qui pourtant est plus habitué à ces choses. J'ai aimé ce renversement des rôles dans un titre où quand même on est beaucoup dans un vision patriarcale à nouveau de la relation. Il suffit de voir la couverture ici présente où c'est lui qui la tient possessivement.



La mangaka flirte ainsi entre passé et modernité avec un schéma parfois un peu trop masculiniste mais avec une ouverture plus ouverte et actuelle, dans ce couple en construction. J'ai été attendrie par le nouvel équilibre qui se crée entre eux. J'ai aimé qu'ils osent se dire leurs limites et avancent pas à pas dans les derniers chapitres. C'était charmant et bienveillant, même si le coup du garçon "qui se retient" commence à m'agacer è_é Il y a un certain charme à voir Yoi retourner celui-ci et le prendre par surprise, le faisant tomber de son piédestal et retrouver sa place de jeune ado comme les autres.



La mise en scène de l'autrice est surtout adorable. Elle nous met des papillons plein le ventre, que ce soit lorsque Yoi est frappée par la jalousie d'Ichimura, lorsque celui-ci retrouve un charmant visage d'enfant, quand ils se rendent comptent chacun de leurs sentiments par les souvenirs qu'ils ont de l'autre ou quand ils se retrouvent dans les allées du festival. Il se dégage vraiment quelque chose de classe et frais de ses planches où on sent que l'autrice réfléchit à deux fois avant de choisir tel ou tel angle, telle ou telle mise en scène. Yoi en masque + yukata, j'ai adoré ! Suivre leurs regards et y voir à l'intérieur l'évolution de leurs sentiments m'a charmée. Il y a un peu de Mitsuba Takanashi (Lovely Devil, Crimson Hero) dans Ichimura ou encore d'Asakura George (A fleur de peau) dans certaines ambiances, deux autrices que j'adore !



Sans révolutionner le genre, Ton visage au clair de Lune montre qu'en reprenant des classiques on peut imaginer des histoires adorables et touchantes. Ici suivre nos héros face à leurs sentiments et les voir concrétiser enfin ceux-ci pour définir leur relation a suffi à mon bonheur. J'ai adoré les voir faire leur âge, leur voir courir après leurs sentiments, leur voir y plonger la tête la première. Je suis sous le charme de la mise en scène pleine de classe et de douceur de l'autrice et j'ai hâte de voir comment ils vont aborder chaque virage de leur relation.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..

Quand Pika a annoncé "Ton visage au clair de lune", il y avait deux raisons de s'y intéresser. Tout d'abord, c'est la mangaka de "Daytime Shooting Star" : Mika Yamamori, en 13 tomes, que j'avais commencé mais par un concours de circonstances pas fini, il faudra un jour y remédier et la façon de présenter de l'éditeur, donc au-delà des traits fins, l'originalité promise. Le premier tome commence effectivement à les tenir et il est prometteur pour la suite, c'est un bon moment de lecture à passer avec des réflexions intéressantes.

Vous noterez aussi que le titre est poétique, et l'intérieur a des traits fins agréables pour nos yeux. La série est en cours de parution avec 4 tomes au Japon, et débute tout juste en France. Elle est dans leur collection "Cherry Blush".

Nous allons apprendre à connaître et suivre deux princes du lycée. Oui, une façon de faire que nous retrouvons assez souvent chez eux et qui est parfois agaçante. Ici, l'un est une jeune femme androgyne, par sa silhouette, sa voix, bref par son corps elle fait penser à un garçon, mais elle n'en reste pas moins une fille.

Yoi Takiguchi est touchante dans son questionnement du rapport à son corps, et elle va être bouleversée et encore plus y réfléchir avec la présence de l'autre prince : Kohaku Ichimura. Ce sont eux deux qui font la couverture, et oui ils sont nés beaux.

Chacun a des amis que nous voyons interagir avec eux. Yoi est considéré comme le prince du lycée, mais souvent elle n'est pas vu comme une fille, et ironiquement les garçons ne s'intéressent pas à elle.

Kohaku va devenir l'autre, une rumeur dit qu'il est riche, enfin sa famille. Kohaku lui voit la fille en Yoi, il cherche à l'approcher, il la trouble, il la décontenance. Il lui dit des choses que personne ne lui a jamais dite, qu'elle croyait impossible aussi.

C'est adorable et touchant de les voir se fréquenter, s'apprivoiser, se découvrir. Il y a une sincérité entre eux qu'ils n'ont pas avec les autres (sauf leurs amis), aucun masque.

Vous les verrez plus différents au lycée, où ce sera plus classique. Vous verrez aussi les exploits de Yoi, comment elle est considérée, mais cette fois-ci, vous verrez aussi ces pensées à elle, comment elle se sent au-delà de ce rôle de prince.

Quant à Kohaku, il fait plus vagabond, il est opposé de caractère aussi à Yoi. Il a une façon assez rafraîchissante de répondre. Il n'a rien vraiment d'un prince.

Il va falloir voir ce que le manga donne sur la durée pour se faire une réelle idée, et voir comment et/ou combien son potentiel est exploité.

J’avais hâte de commencer cette série et je n’ai pas été déçue. Suzumé, une lycéenne vit dans un petit village sans histoires et où tout le monde se connaît. Ses parents l’envoient à Tokyo car eux doivent partir pour le travail. Suzumé se retrouve donc chez son oncle et doit s’adapter à sa nouvelle vie qui sera beaucoup plus tumultueuse.



Elle va connaître d’autres élèves dont Mamura qui va être le premier à être son ami et qui, pour une raison que tout le monde ignore, ne supporte pas qu’une fille le touche. Mystère… Ensuite il y a Yuyuka, qui va se rapprocher de l’héroïne avec pour seul objectif de conquérir Mamura.



Je ne me suis pas encore fait d’opinion sur Yuyuka qui montre dans ce premier tome deux facettes de sa personnalité. Je veux voir comment elle évolue au fil du temps. J’ai beaucoup aimé le personnage de Suzumé, à la fois ringarde avec ses couettes notamment (même si pour moi ce n’est pas péjoratif) et en même temps elle est douée pour beaucoup de choses comme le sport.



Enfin je finis par mon gros coup de cœur pour Shishio : le professeur principal (qui n’a pas du tout la tête de l’emploi) de Suzumé et dont je suis tombée amoureuse. Dès ce premier tome il y a une ambiguïté entre Suzumé et Shishio mais aux vues de leur relation prof-élève j’ai hâte de voir comment va évoluer ce duo.



En bref : un manga qu’il me tardait de lire et dont j’ai trouvé la lecture très agréable avec un rythme soutenu et un excellent graphisme. J’ai très envie de découvrir le second tome.
Lien : https://maviedelivre.wordpre..

[ 4.5/5 ] Suzumé est une fille sans histoire, qui mène un vie tranquille à la campagne et adore sécher les cours pour aller rêvasser sur le toit de son école. Un soir, elle reçoit pourtant le choc de sa vie : son père est muté à l'étranger, sa mère décide de l'accompagner, et refusant de laisser leur fille encore mineure seule à la maison, ils lui annoncent qu'elle va partir vivre séance tenante chez son oncle à Tokyo. le quotidien de Suzumé va ainsi changer du tout au tout. Les trains et les grands carrefours remplacent les champs agricoles, les gens bourdonnent autour d'elle mais Suzumé ne s'est pourtant jamais sentie aussi seule. Tout lui paraît démesuré ; elle n'a plus le moindre repère. Heureusement, l'oncle en question se montre très accueillant et couve Suzumé comme s'il s'agissait de sa propre fille... et peut-être même plus ! Une belle complicité commence déjà à se nouer entre ces deux-là et j'ai hâte de voir leur relation évoluer.



En attendant, Suzumé change bien évidemment aussi de lycée et son uniforme, ses manières de « campagnarde » ont tendance à l'isoler. La pauvre n'est pas au bout de ses surprises puisque la peste locale semble bien décidée à lui faire les ongles dessus pour s'être intéressée de trop près au garçon qui lui plaît secrètement. Mais la plus grande des surprises réside certainement dans le fait que son professeur principal est un très bon ami de son oncle et traîne souvent par chez eux. Un ami très jeune et tout aussi séduisant, qui va l'air de rien aider Suzumé à s'intégrer. Mika Yamamori va progressivement tisser une véritable toile amoureuse, un imbroglio de sentiments doux-amers entre une fille déracinée de sa campagne, un garçon bougon, une fille pas aussi gentille qu'elle veut le faire croire et un professeur trop attentionné pour laisser indifférent.



Daytime Shooting Star possède un graphisme très agréable et une intrigue on ne peut plus classique pour un shojo. Une histoire d'amour impossible, des quiproquos à la pelle entre adolescents, le tout accompagné de passages humoristiques qui font clairement sourire à défaut d'être originaux. Les personnages sont tous très attachants et on navigue agréablement de l'un à l'autre. Suzumé est intéressante, dans la mesure où elle n'est ni populaire ni rejetée. Elle n'est pas tirée à quatre épingles mais n'est pas laide non plus, pas extravertie mais pas non plus timorée. Elle est un poil paresseuse en ce qui concerne ses études et se promène souvent avec une expression indolente sur le visage. Elle se laisse tranquillement aller malgré le grand chamboulement intervenu dans sa vie et semble parfois avoir deux de tension quand tout s'agite autour d'elle. Mais elle saura aussi démontrer sa force de caractère, ce qui m'a soulagée ! Je ne saurais dire pourquoi, mais je n'avais pas envie de voir ce manga tourner autour du problème des ijime, du harcèlement scolaire, même si je suis très sensible à ce problème et qu'il m'a émue dans bien d'autres titres.



En bref, même si Mika Yamamori ne parvient pas à sortir des sentiers battus du genre avec ce premier tome, elle nous conte une histoire distrayante et bien rythmée dans un style simple et soigné. Une lecture que j'aurai donc grand plaisir à poursuivre avec les tomes suivants !
Lien : https://dragonlyre.wordpress..

Sous ses dehors assez classiques et malgré une absence de travail, au final, sur l'image de la femme tel que je l'aurais attendu, ce shojo se révèle cependant surprenant dans l'écriture poussée qui se fait de ses personnages dans cette première relation.



Après un premier tome qui s'attachait à nous décrire la fascination et l'attirance qu'Ichi avait subitement ressenti pour Yoi malgré sa position de "Prince", nous basculons peu à peu dans l'inverse dans le début de ce tome et l'autrice s'attache à nous décrire comment Yoi, elle aussi, va tomber dans le piège de l'amour avec ce jeune homme tellement attirant.



J'ai beaucoup aimé le genre sur les apparences qui se défont dans ce tome. On découvre au fil de l'évolution de leur duo, maintenant qu'ils testent la relation de couple, que la perception qu'on avait de chacun est bien loin du compte. Yoi se révèle de plus en plus féminine et offre un beau mélange de "Prince" (le fameux cliché des mangas) et de femme peu sûre d'elle découvrant l'amour. Ichi, lui, n'est pas le tombeur attendu et on découvre un garçon plus fin et complexe. C'est quelqu'un qui n'a jamais eu de désir pour lui-même et s'est toujours laissé porter qui apprend à éprouve des sentiments et des désirs, mais peine à mettre les mots dessus. C'est touchant de le voir ainsi tâtonner.



J'aime donc beaucoup l'écriture fine des personnages qui se dessine. Les visages que chacun révèle lors de leurs rendez-vous, en soi banal, touchent car ils fendillent la carapace qu'ils n'ont même pas conscience de porter pour montrer leur vrai visage à l'autre. Ichi est ainsi bien plus maladroit et immature ainsi mais il touche plus. Yoi peut se montrer à la fois naïve et d'une franchise effrayante, mettant les pieds dans le plat et osant parler de sentiments. J'adore ! La mise en scène très classe de Mika Yamamori claque dans ces moments-là.



Du coup, l'habillage lycéen qui me faisait un peu peur au début commence à trouver son sens, l'autrice déconstruisant petit à petit les clichés du genre avec ces images de Prince et Beau Gosse qui cachent tout autre chose. On suit en plus nos héros en dehors et ça fait un bien fou, tout comme j'adore les interventions décalées de leurs amis, qui l'air de rien les aide à y voir plus clair, eux qui ne comprennent pas grand-chose sur eux-même. C'est truffé de belles idées et belles intentions, avec en prime un zeste d'humour bon enfant.



Il y a juste ce thème autour de la femme qui ne rentre pas dans les codes "du féminin" qui peine encore niveau exploitation. Je trouve ça assez léger et maladroit. Il y a parfois des scènes bienveillantes et bien pensées à ce sujet comme lorsqu'ils vont faire les boutiques de vêtements ensemble et qu'Ichi s'accorde avec son look masculin, ou qu'ils vont manger ensemble et qu'il se moque qu'on les prenne pour deux hommes. Mais à côté, les réflexions sur le fait qu'elle se comporte enfin "comme une fille" parce qu'elle commence à éprouver des sentiments et le montre de manière touchante, m'ont fait grincer des dents. Alors je suis partagée.



Ton visage au clair de Lune fait donc partie de ces shojos qui semblent se révéler de plus en plus addictif au fil des chapitres. L'autrice m'avait déjà surprise dans Daytime Shooting Star, sa précédente série chez nous, grâce à une belle écriture de la romance et elle récidive ici avec cette déconstruction des genres avec ces deux héros et cette relation maladroite mais touchante qui s'installe. Je suis en passe d'adorer ^^
Lien : https://lesblablasdetachan.w..

Un tome où j'ai moins accroché, je l'ai lu sans véritable intérêt. Il se lit facilement mais il me manque un petit truc pour que je continue. Pour moi l'aventure s'arrête là.

C'est tout doux, tout chaud, tout mignon. Attention, ils vont sans doute faire fondre plein de cœurs, surtout que le travail sur leurs visages, leurs expressions avec des mises en scènes et des rappels d'évènements passés fait son effet. Et puis c'est aussi toutes leurs premières fois. Heureusement, les amis sont aussi là pour pouvoir discuter, et réaliser certaines choses.

Yoi a bien du mal à faire face à ces sentiments ainsi qu'à la jalousie apparente de Ichimura. De son côté, il peut être très froid, mais aussi très classe.

En tout cas, ils ne réagissent pas envers l'autre comme si c'était le premier venu et ils ont besoin d'un peu de temps pour le comprendre et remettre de l'ordre dans leurs idées.

D'ailleurs, notre pauvre Yoi est totalement bouleversée, vu qu'elle enchaîne les maladresses. Elle a la tête complètement ailleurs, des absences.

Se voir, se parler vraiment que ce soit face à face ou par texto, ce n'est pas toujours évident. Et justement, c'est bien parce qu'il y a des sentiments amoureux que c'est encore plus difficile.

Tout cela est fort bien capturé et retransmis aux lecteurs.

Nous aurons également l'occasion de plus connaître, voir Ôji, le nouveau serveur, qui donne des sueurs froides à Ichimura.

Les moments où ils sont ensemble dégagent un sentiment particulièrement fort et font nous donnent des battements de cœurs, ainsi qu'à eux. C'est limite des instants où on les dirait

seuls sur Terre, bien que la réalité se rappelle à eux. Et en se regardant droit dans les yeux, ils n'arrivent pas toujours à dire ce qu'ils voudraient ou faire.

Il y a des moments très tendres, comme le fait qu'ils se repèrent et sont attirés l'un vers l'autre.

Alors où en sont-ils à la fin du tome ? En quoi ont-ils avancés ou reculés ?

En tout cas, nous avons déjà hâte de les retrouver dans le prochain tome pour leur premier été ensemble.

Je l'avais à peine reçu que je l'avais lu le jour-même. C'est la première fois que je lis un manga avec un personnage androgyne et je dois dire que je suis ravie de ma découverte ! C'est simple et efficace, agrémenté de situations cocasses, qui m'ont fait sourire à plusieurs reprises.



Mika Yamamori, la mangaka, traite avec intelligence et douceur l'androgynie grâce à ses personnages !

On découvre donc Yoi, une jeune femme que tout le monde prend pour un garçon à cause de son physique et son côté serviable, qui font d'elle un "sauveur" en cas de problème. Elle est d'ailleurs surnommée "le prince". Malheureusement, cela a pour conséquence que les garçons ne s’intéressent pas à elle, d'autant plus qu'elle a tendance à oublier qu'elle est une fille, jusqu'à l'arrivée d'un second "prince", Kohaku.

Ce dernier est au premier abord plutôt stéréotypé. Il ne semble avoir décroché ce titre que parce qu'il est beau et riche... Néanmoins, j'ai apprécié son intelligence qui consiste à aller voir ce qui se cache sous le masque de Yoi. Au contact de celle-ci, il évolue, apprend à s'ouvrir et son côté superficiel s'évapore.

La relation qui se construit entre eux est vraiment attendrissante ! Elle m'a beaucoup plu d'autant plus qu'ils s'apportent mutuellement quelque chose ! En effet, ils laissent tous les 2 peu à peu tomber le masque.



Pour conclure, je vous recommande chaudement ce manga grâce auquel j'ai passé un excellent moment ! J'ai hâte de découvrir la suite !


Lien : https://fantasybooksaddict.b..

L’ensemble est très fluide et très agréable à lire. Une bonne série shojo dont j’ai hâte de lire la suite !
Lien : http://boumabib.fr/2016/10/1..

Un quatrième où la tendresse et les questionnements sont centraux.

Ce petit monde avance doucement mais l'attachement est là.

Je vais lire la suite avec grand plaisir.

Un premier tome très prometteur, qui se démarque des shôjo classiques avec une héroïne décalée et ultra touchante.

Un manga aux personnages bien trempés et où les univers opposés se rencontrent. Un énorme choc et beaucoup de bouleversements pour Suzumé mais aussi pour les personnes qu'elle rencontre.

Je vais vite lire la suite !

Ce premier tome ne propose peut-être pas un fond original, mais via les personnages et le déroulement de certaines situations, il se démarque de la plupart des shojos. Les personnages n'ont pas des caractères passe partout et si on retrouve bel et bien certains traits inhérents au genre, parfois ce qui est habituel est ici inversé. En outre, si les situations racontées sont simples, les réactions des personnages pourraient bien vous surprendre et vous amener vers un chemin bien moins classique. Tout ce qui se passe est très prometteur pour la suite, l'aspect shôjo se fait très discret. Si attirance il y a, rien n'est encore fait et tout peut arriver. Deux garçons sont impliqués, ils sont très différents, j'avoue ma préférence pour l'un, mais l'autre n'a encore rien montré, et on ne sait pas trop comment les choses vont évoluer par la suite. J'ai pris un énorme plaisir avec cette lecture fraîche, qui m'a fait rire et dont j'ai apprécié l'héroïne. J'ai beaucoup aimé les dessins et la représentation des personnages, surtout les masculins, que voulez-vous on ne se refait pas. Je suis très curieuse et aussi très pressée de me lancer dans la suite.
Lien : http://bloggalleane.blogspot..

J'ai trouvé ce premier tome vraiment super !

Déjà commençons par les dessins, ils sont juste super beau, visuellement c'est vraiment très agréable !

Parlons du scénario, c'est pas cliché (enfin j'en ai jamais lu de similaire en tout cas) bien que certains codes puissent se retrouver (le mec populaire qui se retrouve à draguer la fille qui n'a jamais eu de garçon autour, même si le scénario va changer et être différents en ajoutant le détail du physique ect... Ce que j'ai trouvé formidable d'ailleurs car j'en ai pas vu avant).

Si on parle de la romance je trouve qu'elle colle vraiment à ce qu'on pourrait voir dans la vie quotidienne, une histoire plutôt convaincante qui ne paraît pas irréaliste bien au contraire puisque c'est quelque chose de plutôt courant, l'attirance physique qui vire à la curiosité pour cette personne, jusqu'à apprécier tous ses faits et geste et qu'on aime découvrir ! On en est qu'au début et même si parfois Kohaku paraît assez entreprenant et lui s'attacher vite et développer rapidement un quelque chose ça peut plus ou moins coller également à ce qu'on pourrait ressentir pour quelqu'un qui va nous plaire.

J'aime le fait que Yoi reste quand même assez sur de la prise de recul et ne s'avance pas de trop (bon la fin me fais mentir mais je pense que si cette fin est ainsi c'est qu'elle veut quand même découvrir aussi ce qu'elle pourrait développer à la suite de cette attirance). Son caractère est vraiment très cool j'apprécie vraiment son personnage et j'attends beaucoup d'elle au niveau de son développement !

Bref un réel coup de cœur pour moi 🥰

J'aime décidément beaucoup cette série de shojo qui sort de l'ordinaire. La relation entre nos deux "princes" évolue rapidement mais en gardant un certain suspense. Ils sont vraiment très mignons ensemble et j'ai hâte de lire les deux tomes suivants.

On fait face dans ce tome à un moment évolutif de la relation entre nos 2 princes. Ca reste mignon tout plein et vraiment adorable, rien d'insupportable sur l'échelle du gnan-gnan. Malgré toute sa peur, Yoi prend son temps pour comprendre le comportement d'Ichimura avec sa candeur et sa fraîcheur, le temps semble long mais quand le moment tant attendu approche, qu'est-ce qu'on est content(e) ! Les 2 protagonistes ont failli se rater et maintenant, il nous reste à voir ce que la mangaka nous prépare pour la suite.