Suite tome 2
Et lorsque je serai invisible, je pourrai enfin devenir riche richissime, riche à en crever! quelle beauté! p70
Tu vas être l'arc de triomphe le plus spectaculaire qui se puisse imaginer ! c'est sous tes jambes écartées que mon armée défilera !
Vous êtes petits mais aussi cons que les grands.
Oubliez vous totalement... Seul l'amour doit exister : devenez l'amour.
Lorsque vous en saurez davantage sur la fessée, vous verrez que toutes les femmes n'en sont pas dignes!
Rome.
Les images de la ville que nous offre Manara se révèlent puissantes et habitées. Les anciens murs, les portes, les ponts, les places, les auberges, les palais de la noblesse, la prison de Tor di Nona, tous deviennent des personnages à part entière. Le premier protagoniste de son récit reste bien la Ville, cette cité gigantesque et démesurée qui surpasse tous les hommes, qu'ils soient noble ou gouvernant, artiste ou prostituée, homme du peuple ou cardinal, en les entraînant vers un inquiétant destin duquel éclôt pourtant la fleur suprême de l'Art et de la Beauté, née d'un combat à mort.
Avant-propos de Claudio Strinati, Historien de l'Art
Ne sois pas géné de te presenter ainsi, la femme que je t'emmene voir t'as vu naitre
Avec quelle grâce, Photis, tu agites ton beau fessier, au rythme de la marmite !
Les vieux sont mis de côté. Ils sont inutiles. Ils gênent tout le monde. Personne ne se soucie de leur déchirante nostalgie pour la jeunesse perdue, ni de leur exclusion des flux bouillonnants de la vie. Ils sont condamnés à rester entre eux, à voir dans les yeux de l'autre le reflet de leur infinie tristesse.
Peut-être veut-elle offrir à ces vieux regards le spectacle triomphant de son corps jeune...Inonder d'un dernier rayon de lumière leur mélancolique résignation. Le corps nu de la jeune fille est une explosion d'optimisme, une preuve irréfutable que la vie est indomptable, un printemps qui ressurgit après chaque hiver...
- Tu cherches quelqu'un ?
- Ben. Oui ! Mon maître d'aventures...
tome 2 Regardez professeur les fleurs qui tombent se collent toutes sur la pommade! Quelle merveille!
Tu es impayable Caramel! J epourrais presque te voir rougir! p17
Je l'ai vu, moi, le bourreau ! Point de geste exagéré, point d'épée agitée en vain. Tu ne fais que jouer son rôle ! Il se meut avec indifférence... comme s'il dépeçait une bête : gestes mesurés, précis, comme un boucher. Oui, voilà, comme si tu tenais un chevreau.
Je vous ai dit que je n'en portais pas. Point final.
- Oh, mais pourquoi je fais ça ?
- Notre Violante, chère tête brûlée, prétendait pouvoir célébrer la sainte messe !
Elle ne réussissait pas à comprendre pourquoi les femmes sont exclues des célébrations sacrées et ne peuvent recevoir le sacrement de l'ordre. De quoi finir directement sur le bûcher...parce que cette jolie tête de linotte n'aurait certainement pas abjuré !
- Ne me touchez pas ! Et je n'abjurerai pas tant que les femmes n'auront pas le droit de célébrer vos messes ! Car vous ne faites que nous utiliser pour représenter vos Junons et vos Vénus les fesses à l'air !
L'amour ! Tu ne penses qu'à ça !
Il paraît que ton ami Franz et son équipe de Genève ont trouvé un remède infaillible contre l'impuissance, tiens, lis !