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Critiques de Mokhtar Amoudi (71)
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Les conditions idéales

Un énième livre que l'on devine tourner autour de la question de l'égalité des chances. Tant de références qui ont pris ce thème en long en marge en travers, qui en ont aspiré les moindres gouttes d'essence, et qui l'ont recraché, essoré. Et pourtant, il restait encore assez de ressources pour permettre à cette œuvre de gagner sa place dans cette sphère des récits inspirants. Skander, évolue dans des conditions infernales. Un milieu social et enfin un environnement qui se dégradent au fur et à mesure que Skander grandit, et opte systématiquement pour les mauvais choix. Comment faire autrement lorsque l'on est aveugle aux "bons"?

Qu'est ce qui permet de faire la différence ? Qu'est ce qui permet aux individus défavorisés de rebondir ? Les conditions sont elles une science exacte ?

Un roman intéressant et agréable à lire, qui renouvelle la proposition, et remet la question de l'égalité des chances dans les années 2020, au gout du jour.
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Les conditions idéales

Qu'il est bon de redécouvrir la vie à hauteur d'yeux d'enfant, même si ce sont ceux d'un petit gamin algérien né en France, de père inconnu et abandonné très tôt par sa mère aux doux services de l'ASE.



Skander, c’est lui le gamin, le narrateur donc.



Collégien, il nous fait partager son quotidien singulier avec son langage, ses mots à lui, précieux parfois, populaire toujours.

Son vécu nous est donné à vivre, avec ses certitudes naïves de bambin crédule et ses candides découvertes agrémentées de commentaires spontanés.



Un certaine virginité.



Une espèce de Petit Nicolas, en moins bien gâté par la vie quand même, dont les amis s’appellent Ramos ou Mohammed plutôt que Clotaire ou Eudes, un petit Skander donc, qui devra comprendre rapidement qu'une famille d’accueil se disloque quand la mère de substitution meurt précipitamment.



La vie n’est pas un long fleuve tranquille.



Avec un humour subtil qui se veut symptomatique de âge et de son inexpérience il nous raconte ses premières fois :

-          Sa première rencontre avec celle qui veillera sur lui désormais

-          Sa découverte du Maroc lors de son premier voyage initiatique en terre étrangère

-          Son premier coup de cœur vite douché finalement.

-          Ses premiers accès de violence dans la colo d’une station de ski en Suisse

-          Sa première implication collective en tant que délégué de sa classe de lycée

-          Sa première approche de la religion musulmane

-          Sa première prise de conscience de la déshérence psychologique et physique dans laquelle se perd sa mère biologique

-          Sa première baston funeste

-          Sa première garde à vue aussi...



Des premières fois restituées sous la forme de pastilles successives écrites dans un style à part, mélangeant le langage naïf de l’enfance et le verbiage populo du peut-être caïd en devenir.



Au fil des pages, nous glissons progressivement du doux récit du gentil gamin naïf découvrant la vie à celui, plus acide, de la petite teigne en construction que le droit chemin n’intéresse plus que de très loin.



Reconnaissons cependant que certaines tournures de phrases plus alambiquées ou certains vocabulaires plus léchés s’avèrent trop précieux ou trop riches pour intégrer parfaitement le style adopté par le récit. Sûrement un clin d’œil entendu de l'auteur pour établir une complicité avec son lectorat qui n'est pas dupe, nous lisons là le roman fraîchement écrit par un homme et non pas le journal intime d’un gamin démarré il y a longtemps.



Le gamin est sensé, conscient des difficultés qui seront les siennes s'il veut finalement sortir des ornières que sa condition initiale a déjà tracées devant lui, d’autant qu’il veut devenir avocat.

Il est intelligent et son potentiel est reconnu sauf par un encadrement scolaire prompt à casser tout trublion susceptible de faire école autour de lui.

Lui est devenu trafiquant de drogue !



Un parcours individuel en guise d'état des lieux sur une difficile jeunesse de banlieue à qui rien n’est promis si ce n’est une délinquance systémique installée de longue date par un destin mangé par la poisse et l’absence de perspective. La faute à pas de chance surtout pas celle d’être né du bon côté de la Seine, celui qui offre un autre avenir que de systématiquement finir en prison.



Une tranche de vie qui va de la cour d’école au banc du bac dans un quartier où s'en sortir c’est faire preuve d’une force de caractère hors du commun.



Une bonne lecture malgré quelques passages en demi-teinte et un parti pris stylistique un peu redondant.



Les confessions d'un enfant du siècle !

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Les conditions idéales

Rien d'idéal dans ce roman qui aligne les clichés sur la vie que peut avoir un gamin de l'ASE dans une banlieue. Tout y est : les mauvais choix, la mère pute et régulièrement en taule, les familles d’accueil pas accueillantes, la perversion, les combines, la drogue, la délinquance... J'en oublie sûrement parce que j'ai très vite abandonné par ennui. Je serais curieuse de savoir qui, chez Gallimard, a bien pu lui trouver un "charme irrésistible" !
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Les conditions idéales

L’écriture est joyeuse, sincère, le personnage principal est hyper touchant malgré le contexte dans lequel il grandit :

Mère absente, ASE, mauvaises fréquentations, …

Mais le narrateur a trouvé la sortie avant de ne plus pouvoir ressortir.

Le titre est bien trouvé



Bilan : lecture simple sans prise de tête mais sincère et touchante. Vite lu !


Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Cette critique est susceptible d'être biaisée. Babelio ne garantit pas son authenticité

Les conditions idéales

Roman à la fois drôle et émouvant, dévoré en 48h. Ce regard porté sur l’enfance est un témoignage rare et précieux. Pas d’apitoiements, le réel : cru, dur parfois, amusant aussi. L’écriture est rythmée, vivante. Trop court à mon goût : une suite ?

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Les conditions idéales

Chaque matin, ma fille aînée va travailler à la prison de la Santé.

Presque chaque matin.

Onze grilles avant d’arriver à la bibliothèque, à son bureau.

Onze verrous.

Tous les matins elle se bat pour la réinsertion par les livres, grâce aux livres.

Elle est courageuse, et audacieuse.

Elle croit en la littérature et aux deuxièmes chances.

Elle croit aux vertus de la littérature sur les détenus.

Tous les matins, elle anime, organise, réfléchit, avance.

Après les onze verrous.





Le prix Goncourt des détenus, c’est un prix particulier, celui de lecteurs singuliers.

L’année dernière, ils avaient choisi le livre de Sarah Jollien-Fardel « Sa préférée ». Nous aussi, on avait adoré.

Cette année, ils ont lu et élu :

« Les conditions idéales » de Mokhtar Amoudi.

Alors, ma fille aînée l’a acheté et me l’a donné. Emballé dans un joli papier.

En quelques jours, quelques heures, à peine le temps d’une garde à vue, je l’ai commencé et terminé.

C’est un premier roman inspiré de la vie de son auteur.

De la veine des grands romans initiatiques.

Quelque chose de « La vie devant soi » dans le Val de Marne si Madame Rosa s’appelait Khadija, si Momo s’appelait Skander - qui est un enfant de l’ASE, l’aide sociale à l’enfance.



Un enfant placé, un enfant des cités, un enfant du trafic de drogue mais pour acheter des chaussures américaines et une veste en cuir.

Un enfant brillant qui vise le bac, les études de droit, la finance.

Parce qu’il désire plus que jamais ces chaussures américaines et plus jamais un jogging troué pour sortir.

Qui fait de mauvaises rencontres et des rencontres qui sauvent.

Qui découvre une prison, qui raconte :

On arriva enfin, la prison apparut. C’était donc ça, Fleury, du gris et du marron, moins de couleurs que l’enfer. Le mot prison, c’est pas assez fort pour la décrire. Ces murs épais comme des frontières contenaient cinq mille délinquants, femmes et mineurs compris. On pourrait pourtant mieux la remplir.



La langue de Mokhtar Amoudi est celle du réel entre Courseine et Créteil.

C’est la voix de l’enfance mais pas celle de l’innocence.

Un langage précis, fleuri.

De l’émotion et du rire, tout est réuni. Les conditions idéales.



Ce soir, je prêterai ce livre à ma fille aînée.

Elle le lira, en sortant de la Santé.

Après les onze verrous.

Je sais qu’elle va l’aimer.





instagram : @mesmotsdanslesleurs
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Les conditions idéales

Itinéraire d'un enfant pas vraiment gâté



La route devant lui.

Une route cahoteuse, chaotique pas franchement féerique.

Un chemin cabossé, rongé par des nids de poules, cerné par des ornières, qui ne met pas Skander dans "les conditions idéales" pour aller très loin dans la vie.

Un père évaporé, une mère constamment à la marge qui a souvent l'occasion de méditer sur ses défaillances dans une cellule à Fleury.

Le pauvre Skander, sous l'égide de L'Aide Sociale à l'Enfance, écume les familles d'accueil dès son plus jeune âge.

La promesse d'un avenir radieux ne semble pas à l'ordre du jour.

Son arrivée chez Madame Khadija à Courseine, une ville terne et agitée de la banlieue parisienne, va se révéler capitale. Soumis aux tentations et à la facilité des chemins de traverse les plus obscurs, le jeune homme passionné par l'histoire et doué pour les études va devoir faire des choix..



Ce roman d'apprentissage mettant en scène les aventures d'un "sans famille " des temps modernes a le mérite d'esquiver élégamment les stéréotypes agaçants qui ont trop souvent tendance à s'imposer dans ce genre d'histoire. En évitant l'écueil du misérabilisme et l'excès de pathos, l'auteur réussit à rendre son personnage imparfait plutôt attachant. Seuls quelques passages un peu monotones ont parfois tendance à trop ralentir, à mon goût, le rythme du récit.

Mais au final, grâce à ce premier roman très prometteur Mokhtar Amoudi peut nourrir de grandes espérances.

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Les conditions idéales

J'ai eu beaucoup de mal, au fil de ma lecture, à comprendre la parution de ce livre chez Gallimard. L'éditeur n'a pas vraiment eu le nez creux sur le coup. Probablement une volonté, en interne, de pouvoir dire que la vénérable institution pouvait faire émerger des "jeunes de banlieue", y compris à la NRF. Prise de risque ou coup marketing ? Cela aurait pu marcher, avec le talent en plus. Malheureusement un premier roman caricatural, picaresque au rabais. Génération Netflix ?
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Les conditions idéales

C'est l'histoire de Skander, placé dès l'enfance à l'aide sociale. Si tout démarre bien, il arrive chez Khadija et là, son destin bascule.

Livre bien écrit mais un peu longuet. Je me suis ennuyée. Heureusement, Skander, le jeune héros, est drôle et attachant. Il est curieux, et cela lui permet de s'en sortir. Ou du moins, on y croit. La fin est optimiste.
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Les conditions idéales

Il préfèrerait passer au large des autres du quartier, ne pas se battre, se fondre dans la masse au lycée où il espère décrocher le bac. Il compose, Skander, entre deux mondes : celui qu’on lui attribut pour sa couleur peau, son milieu, son histoire et celui qu’il souhaite investir. Il fera du droit, sera avocat, gagnera de l’argent. Honnêtement. Pas comme ce fric gagné en dealant – ce flouze sale qui lui permet de vivre mieux même s’il reste économe. Et puis, on lui ferait encore la misère, quelques coups en embuscade, s’il ne pliait pas aux règles. C’est la cité, ses lois. Skander n’a rien choisi.

Un père aux abonnés absents, une mère défaillante, un contexte de vie délétère et l’ASE l’a placé chez Khadija en banlieue parisienne.

Retraçant le parcours de ce jeune courageux avec toute l’expérience qui est sienne, l’auteur signe un premier roman terriblement touchant. Ni jugement, ni misérabilisme dans cet écrit mais une immersion réaliste dans les banlieues où chacun doit faire face. Lutte contre l’évidence d’un destin que l’on ne veut embrasser alors que les dés sont pipés, le cheminement de Skander force le respect. Les mots percutent, le texte se dévore livrant un texte profondément juste qui interpelle : comment s’en sortir quand tout s’oppose à la réussite ?


Lien : https://aufildeslivresbloget..
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Les conditions idéales

Skander est un jeune garçon intelligent et vif dont la première famille d’accueil entretient l’éducation.

Cependant, au décès de “tante Nicole”, il est replacé, cette fois-ci avec Mme Khadija en banlieue parisienne.

Des conditions loin d’être idéales, voire plutôt délétères.

D’abord en totale acculturation, entre vacances au bled et vie en banlieue, il se voit entraîner par les petites frappes du quartier dans la délinquance. Vols à la tire, trafics, guerres de gangs…



J’ai aimé le début de ce livre mais, passé un certain cap — l’entrée de Skander dans la délinquance —, je reconnais avoir peiné pour avancer dans ma lecture. J’ai eu une impression de déjà lu, de voir un sujet déjà maintes fois traité, auquel ce livre n’apporte pas particulièrement de nouveauté.

Ce récit de parcours compliqué est bien écrit et structuré mais ne me marquera pas plus que ça.
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Les conditions idéales

"Les conditions idéales", un premier roman aussi puissant qu’attachant. Mokhtar Amoudi, naissance d’une plume subtile.
Lien : https://www.francetvinfo.fr/..
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Les conditions idéales

« C'est un livre, souvent un roman, qui te marque pour toujours. Tu le lis et tu as l'impression que l'auteur l'a écrit pour toi. » ● Skander a été placé à l'Aide Sociale à l'Enfance (ASE) dès son plus jeune âge. Il a toujours sa mère, mais, enchaînée par ses addictions, celle-ci est incapable de l'élever et est elle-même sous curatelle. Petit, il vit relativement heureux chez Delphine, mais doit changer de famille d'accueil et se retrouve chez Mme Khadija à Courseine (ville imaginaire de l'Essonne). Elle est obnubilée par l'argent. Vient le moment où Skander entre au collège et il va suivre malgré lui la loi des voyous du Grand Quartier, où il habite. Il a pourtant l'esprit curieux, adore lire le dictionnaire, bref, il a du potentiel. Parviendra-t-il, dans ce contexte, à l'exploiter ? ● J'ai beaucoup aimé ce roman d'apprentissage au soubassement autobiographique et au titre ironique, notamment son style mêlé d'oralité, avec un réel souci de faire évoluer la langue à mesure que le narrateur, Skander, grandit. Les dialogues sont percutants. le récit est plein de petites ellipses qui lui donnent du rythme. ● En lisant, j'ai pensé à Mort à crédit de Céline ; je trouve que le petit Ferdinand a des ressemblances avec Skander, sa vive intelligence en butte au monde extérieur qui souvent lui veut du mal. ● Malgré la thématique du livre, on n'est pas du tout dans la déploration ou dans le pathétique ; le récit est souvent drôle, léger. ● Les dernières pages laissent espérer une suite ; pourvu qu'elle vienne !
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Les conditions idéales

Les conditions idéales

Mokhtar Amoudi

roman (premier)

Gallimard, 2023, 246p





C’est l’histoire d’un gamin, Skander, qui grandit, fils d’une mère droguée et prostituée, et placé dans des maisons d’accueil. Au fil des placements, il change de « frères » et « sœurs ». On ne s’occupe pas de son bien-être. On le place. Il aurait aimé un autre foyer. Sa mère préfère qu’il ne soit pas trop loin de là où elle habite. Sa chance relative est d’être bon élève.

Il arrive à Courseine dans la maison de Khadija qui veut argent et références. Les autres enfants de la maison touchent à la drogue, ils en prennent ou ils en vendent dans le Grand quartier. Des rivalités de bandes sont fréquentes et font mal. Peu à peu, Skander a pour domaine la rue.

Khadija l’entraîne, lui l’Algérien, au Maroc où sa famille exploite celle-ci de façon scandaleuse. Tout va de mal en pis pour Khadija, ruinée puis calomniée. Skander lui donne un peu d’amour.

Il rencontre un avocat, et il a envie de devenir avocat. Cet avocat ne s’embarrasse pas de sentiments. Il ne veut pas entendre parler de drogue. Cependant Skander sait ce qu’il veut. Pris dans une affaire de trafic, et grâce à ses aptitudes scolaires -quelque chose d’inouï dans le monde des enfants placés- il pourra faire des études longues.

Ce roman, qui rappelle pourtant La vie devant soi, ne m’a pas emballée. Il est écrit à la première personne, avec un regard d’enfant puis d’adolescent déjà désabusé, et une langue de banlieue. Skander ne m’est pas sympathique, bien qu’il soit très attentif aux autres, qu’il lutte pour s’en sortir. C’est sûr que de conditions idéales, il n’en a pas, lui qui manque d’amour et d’argent, mais qui a intelligence, recul et lucidité ; les conditions qui lui sont offertes en fin de roman paraissent, elles, venir d’un conte de fées. Je n’étais sans doute pas dans les conditions idéales pour me laisser prendre par ce bouquin, je suis restée au bord de la route.

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Les conditions idéales

Le jeune « Skander », abandonné par une mère défaillante se trouve balloté entre des familles d’accueil au gré des décisions plutôt bienveillantes des agents de l’ASE, (Aide Sociale à l’Enfance). Comme de nombreux adolescents, il se trouve pris dans un engrenage de violence et de drogue dont il est difficile de s’extraire sans l’aide d’ une autorité référente solide que n’a pas Mme Khadija, malgré la sollicitude louable et presque maternelle dont elle fait preuve vis à vis des enfants qui lui sont confiés. Un premier roman réussi qui met en évidence la difficulté de s’en sortir quand on a une origine maghrébine et que son avenir est soumis aux aléas des placements subits.
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Les conditions idéales

Très bon premier livre , n'en déplaise à certains (ou est- ce juste un petit mépris de classe).....pour ma part , j'ai trouvé ce livre .....

Drôle, percutant incisif et très bien écrit !

Un concentré de clichés : mais franchement, j'ai passé un très bon moment !

Je le conseille à toutes les personnes qui n'aiment pas les "racailles"😂

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Les conditions idéales

Immense déception pour ce roman que je me faisais une joie de découvrir. J’ai attendu ce moment avec impatience, alléchée par les chroniques dithyrambiques que j’ai pu lire.





Skander est un garçon curieux, qui aime lire. Placé à l’Aide sociale à l’enfance, il atterrit à Courseine, une banlieue parisienne, chez Madame Khadija. Entraîné par les jeunes du quartier, Skander réussira-t-il à sortir de ce guet-apens et ne pas sombrer dans la violence ?



Encéphalogramme plat.



Absence totale d’intérêt pour ce roman

Ennui abyssal

Absence de toute forme d’empathie pour les personnages

J’ai tourné les pages dépitée
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Les conditions idéales

Sombre mais drôle, ce roman d’apprentissage traite notamment du rapport à l’autorité et à l’argent dans les banlieues.
Lien : https://www.elle.fr/Loisirs/..
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Les conditions idéales

Il y a de tout dans ce premier roman de Mokhtar Amoudi, Les conditions idéales (éditions Gallimard) : une écriture ciselée, un humour fin, une sincérité désarmante, des références subtiles et un espoir à portée de main.
Lien : https://www.francetvinfo.fr/..
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Les conditions idéales

A la lecture du titre , on se sent un peu interrogateur . Que sont des " conditions idéales " pour s'intégrer ? Une ironie lorsque , enfant algérien , on a une mère dépressive , sous tutelle et , plus tard , en prison ? Lorsque le père a courageusement " foutu le camp " ? Bon , comme départ dans la vie , il y a mieux , non ? . Et puis , il y a l'ASE , l'Aide Sociale à l'Enfance . Une administration avec tout ce qu'on peut , ou pas , attendre d'elle . Avec des familles d'accueil , pleines d'amour ou ...d'envie de gagner de l'argent ?

Et voilà , c'est parti pour une éducation dans les quartiers . Certes , le potentiel intellectuel du garçon est là mais résistera - t- il à la force , à la violence , aux trafics de la rue , à l'argent facile ?

Et si l'on suivait Skander dans ce récit initiatique , ce chemin d'épines qui le conduira dans un sens ou dans l'autre ?

La garçon est intelligent , sensé , mais l'argent ...

Encore un roman sur la difficulté de la vie dans les cités , sur la difficulté de l'intégration , sur la difficulté de l'identification dans un monde aux codes pipés par l'absence de socle familial .Oui , cela a été vu et , sans doute revu , mais ce récit offre un aspect de sincérité et de résilience intéressants .

Un roman n'est pas finaliste de certains grands prix littéraires par hasard . J'ai suivi avec beaucoup d'intérêt malgré , et , je vous l'accorde , quelques longueurs , la vie parsemée d'embûches de Skander et j'avoue avoir porté sur lui un regard empreint d'une certaine indulgence .

C'est un premier roman touchant avec , sans doute , les imperfections " du débutant " qui , à mon avis , ne devrait pas en rester là .

C'est un roman de nature à mieux comprendre le schéma de notre société future , à mieux l'assimiler , l'accepter .Mais ça , c'est une autre histoire , un autre débat dans lequel je ne me lancerai pas ici .

J'ai aimé accompagner Skander qui m'a ému , énervé , irrité , à qui j'aurais pu donner une baffe ( Stop ! C'est interdit et passible de poursuites !!! ) ou que j'aurais pu embrasser ( Stop ! C'est interdit , agression sexuelle !!! ) , bref , j'ai aimé sa compagnie et son cheminement dans une jungle parsemée de dangers .

Allez , chers amis et amies , je vous laisse et à très bientôt .

Amitiés et bon week end , le soleil brille .Profitons .
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