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Citations de Molly McAdams (34)


— Assure-toi qu’elle aille bien, dit Graham d’une voix dure.
— Qu’est-ce que tu crois que je fais depuis deux ans ? siffla Jagger entre ses dents, tout en libérant son bras. Elle va bien. C’est une journée difficile pour elle aujourd’hui, mais tu ne peux pas la traiter comme si elle était en porcelaine à cause d’une putain de mauvaise journée. Elle a besoin de parler de lui. Elle a besoin de parler de ce qui s’est passé. Par contre, elle n’a pas besoin que vous agissiez comme vous l’avez tous fait aujourd’hui, en la regardant comme si elle était une parfaite inconnue pour vous.
— Tu l’as bien observée ? demanda Graham en se rapprochant. Tu vois comme elle est maigre ?
— Oui, je la vois. Je la vois tous les jours. C’est vrai qu’elle a perdu beaucoup de poids, mais elle en a aussi repris ces derniers mois. Fais-lui un peu confiance, bordel ! Ne prends pas pour argent comptant tout ce que te dit Janie. Janie n’est pas assez souvent dans les parages pour te donner des nouvelles fiables. Si tu as envie de savoir comment va ta sœur, pose-lui la question. Ne lui dis pas toi comment  elle va.
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Depuis deux semaines, j’avais l’impression de la perdre petit à petit. Mais ce soir quelque chose avait changé : je l’avais perdue pour de bon.
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Le soleil est levé, Jagger. Il est temps pour toi de l'imiter.
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Si tu veux absolument lui reprocher quelque chose, tu sais très bien ce que c’est. Sa plus grande qualité est en même temps son plus grand défaut. Son besoin de protéger tout le monde est ce que j’aime le plus chez lui, mais ça peut aussi me rendre folle. Parce qu’il y a des choses qui échappent à notre contrôle, et il faut quand même qu’il essaie d’y remédier.
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Tu es forte, tu progresses. Chaque jour, tu fais un pas de plus. Certains ne le voient pas parce qu’ils s’attendent à ce que tu craques. Ce n’est pas parce qu’ils s’imaginent que tu n’es pas à la hauteur que c’est réellement le cas.
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Chapitre 3 : Jour 1 : LA vente aux enchères :

«Lucas

... Non, il y avait eu au moins dix hommes qui avaient surenchéri… puis plus rien.
Même si j’essayais de garder mes distances, je jetai un coup d’œil à la fille, puis me penchai au-dessus du bureau pour l’observer plus attentivement. Ses lèvres pulpeuses bougeaient lentement, méthodiquement, et je sentis les miennes réagir en esquissant un sourire.
Il me fallut quelques secondes pour comprendre, puis un rire grave monta dans ma poitrine.
— Est-ce que tu es en train de chanter pendant une vente aux enchères ? murmurai-je. Quel courage !
Comme poussé par une force que je refusais de reconnaître, mes doigts passèrent sur l’écran et mon sang battit dans mes veines quand j’appuyai sur le bouton. Personne n’essaya de surenchérir sur mon offre ; je pensais bien qu’ils ne le feraient pas. J’avais proposé le double de la dernière enchère pour faire taire les autres acquéreurs avant qu’ils ne décident de recommencer.
En admirant cette fille intrépide dans la salle d’exposition, mon visage fit réapparaître ce masque d’indifférence alors que j’imaginais comme elle serait bientôt brisée.»
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Il était partout, physiquement et émotionnellement, et j’en voulais plus encore.

Je voulais plus de lui, plus de ça, et je le voulais pour toujours. Je voulais qu’il soit mon « toujours ».

Quelque chose de profondément enfoui dans mon âme se libéra alors que je me laissais aller et donnais tout de moi à Jagger.
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Le soleil est levé, Jagger. Il est temps pour toi de l'imiter.
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Le soleil est levé, Jagger. Il est temps pour toi de l'imiter.
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Le soleil est levé, Jagger. Il est temps pour toi de l'imiter.
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Le soleil est levé, Jagger. Il est temps pour toi de l'imiter.
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Tu existes, tu ne vis pas.
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« Action ou vérité
Aime-moi pour toujours. »

Page : 412
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“Foutue firefly.
Je déglutis en espèces refouler la boule de crainte indésirable.
- Tu fais le guet dans la nuit jusqu’à ce qu’elles s’illuminent puis tu tentes de les attraper avant qu’elles ne cessent, expliquai-je. Tu es là premier lueur qui m’est apparue depuis de nombreuses années très noires. À partir de maintenant, je sais que je te guetterai, toi qui ne cesse de disparaître semaine après semaine, parce que j’espère te revoir briller dans l’obscurité de mon étreinte. »


Page : 124-125
firefly : luciole
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« La résignation qui s’empara de moi me paralysa pendant une fraction de seconde qui me parut s’étirer pour l’éternité alors elle ne dura que le temps du dernier battement de mon cœur. »

Page : 5
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Pour l'éternité Blackbird, pour l'éternité.
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Chapitre 1 :Inspire, expire :

Lily

« … Il tomba à genoux sur le sol, juste à côté de moi. Soudain, je distinguai des yeux verts que je connaissais bien. Et la rage meurtrière qui étincelait dans ces yeux était dirigée vers l’homme qui m’entraînait.
Kieran.
Le soulagement déferla en moi alors que l’obscurité m’enveloppait dans ses bras comme une vieille amie…
Je me réveillai en sursaut, bras tendus pour attraper quelqu’un qui n’était pas là. Avant de pouvoir le réprimer, je laissai échapper un son déchirant entre le sanglot et le cri.
Les mains plaquées sur le matelas, je fis l’effort de me redresser, mais mes bras tremblaient trop. Ma tête retomba entre mes épaules comme un poids mort et je me mis à souffler comme si je venais de courir un marathon. Chaque inspiration évoquait un cri intérieur tandis que je m’efforçais de chasser les souvenirs de ma tête.
Quelques secondes plus tard, la porte de la chambre s’ouvrit avec une force qui l’envoya cogner contre le mur.
Le claquement fut suivi de la voix fébrile de Beck :
— Lily !
J’ouvris la bouche pour répondre à mon meilleur ami qui se précipitait, balayant la chambre des yeux pour découvrir le danger qui me menaçait, mais je ne parvins qu’à gémir lamentablement en repensant à toutes ces images qui m’avaient anéantie.
Les silhouettes masquées qui se mouvaient à la faveur de l’obscurité. Les taches rouges sur la chemise d’Aric et sur la moquette. Des yeux sans vie.
Des lignes et des cercles. Encore des lignes et des cercles.
— Tout va bien, arrivai-je à dire en tremblant, les yeux rivés vers le lit. Oui… Je vais bien.


...»
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Chapitre 3 : Action ou vérité :
Dare
« …— Action ou vérité, dis-je d’un ton calme, sinistre.
J’attendis sa réponse mais il se mit à sangloter.
— Vé… vérité. Vérité. Je te dis la vérité. Que veux-tu ? Je travaillerai pour toi, uniquement pour toi. Je te dirai tout ce que tu veux savoir. Je te donnerai toutes les informations que tu cherches sur Holloway, bafouilla-t-il hâtivement. Ne me tue pas ! C’est la vérité. Je te dirai tout.
Je lâchai un claquement de langue et inclinai la tête sur le côté.
— Si tu disais la vérité, tu ne serais pas…
— Lily O’Sullivan est vivante.
Mon sarcasme mourut dans ma gorge.
C’était comme si tout l’oxygène avait été aspiré d’un coup pour être remplacé par des braises incandescentes.
La rage bouillonna au plus profond de moi, courant dans les moindres recoins de mon corps jusqu’à ce que j’en sois entièrement consumé – jusqu’à ce que je ne puisse rien voir d’autre qu’elle. Jusqu’à ce que je sois submergé par la douleur que j’avais éprouvée lorsque j’avais tenu son corps sans vie dans mes bras, sous le sang qui nous couvrait tous deux.
— Putain, qu’est-ce que tu viens de dire ?
Ma voix portait mal dans le vacarme infernal du hangar, mais l’homme releva la tête vers moi en tremblant. D’un ton plus posé, sans fuir mon regard scrutateur, il répéta :
— Lily O’Sullivan est vivante.
Je tournai les yeux vers Johnny pour le regretter aussitôt.
...»
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Chapitre 1 : La pièce sombre :

«Briar


Le temps s’étirait alors que je chantais, et finalement, les filles arrêtèrent de me dire de me taire. Par moments, certaines d’entre elles se joignaient à moi. D’autres chantaient et murmuraient dans d’autres langues, les sons se mêlant. Ma voix devint rauque, pourtant je continuai même quand on entendit des pleurs étouffés de l’autre côté de la pièce, ce qui me fit savoir que certaines en avaient autant besoin que moi, jusqu’au moment où notre pièce se mit soudainement à bouger.
J’entendis des prisonnières retenir leur souffle alors que nous essayions de comprendre ce qui se passait. Des cris de panique et des supplications emplirent l’espace.
Le soubresaut à l’atterrissage sembla envoyer un message implicite dans la salle alors que nous tombions toutes en silence et entendions.
Oh mon Dieu, oh mon Dieu…
Où nous ont-ils emmenées ?
Le ronronnement s’arrêta, mais personne ne bougea ou ne parla alors que les secondes se transformaient en minutes. Et les minutes en heures. »

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La haine qui émanait d’elle me frappa si violemment qu’un homme plus faible aurait certainement chancelé. Mais je laissai mon calme m’envahir jusqu’à ce que je ne sente plus rien. J’avais besoin de ne rien éprouver si je comptais lui faire subir ça.
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