Cela fait quelques heures que j'ai terminé ma lecture et je ne sais toujours pas vraiment ce que j'en ai pensé. Je crois que c'est plutôt bon signe !
Je pourrais résumer ce manga en "quand Parasite est adapté en collection WTF de chez Akata". Tout simplement. D'ailleurs, ce titre aurait sa place dans la collection car il est brutal, trash et en même temps jouissif. Le personnage principal n'est pas un héros, au contraire : un jeune homme parmi tant d'autres, lambda, dévoré par ses angoisses. Je parlais de Parasite plus haut (je suis une grande fan) et le mangaka assume clairement l'hommage en mentionnant Migy (l'alien qui sert de main droite au héros de Parasite) au détour d'une page.
Mais l'hommage ne s'arrête pas là. A mes yeux, le mangaka a repris le principe de départ de Parasite : une invasion d'extra-terrestres et un jeune homme avec une main droite "améliorée" pour les combattre. Le tour de force de l'auteur est qu'au lieu de faire un Parasite bis, il opte pour un ton décalé et déchaîne toutes les frustrations de la société Japonaise moderne. Ce déferlement de violence jubilatoire en dresse un portrait acerbe ; derrière la profusion d'hémoglobine et autres défouloirs, c'est là que réside l'intérêt de ce manga.
Graphiquement, ce seinen ne cherche pas à rendre ses personnages beaux. L'état instable du héros nous empêche de compatir avec lui et le rend inquiétant. Les humains mutants font peur mais sont souvent grotesques. Les femmes peuvent être séduisantes mais se transforment en furies sous l'influence des grenouilles de l'espace. Les décors sont assez inexistants. Ce n'est pas ça qui importe.
Pour conclure : un titre faussement déluré dans sa forme et maîtrisé dans son fond. La raison pour laquelle je n'ai pas mis une note plus haute est que malheureusement, je n'ai pas pu sortir de la comparaison avec l'immense Parasite. Dommage mais c'est très personnel et je reconnais la valeur de ce titre ! C'était un pari osé et il est plutôt réussi. Je n'aurais qu'une réserve quant à la potentielle faiblesse du scénario sur les prochains tomes, en espérant qu'il ne s'agisse pas de répétitions d'affrontements sur affrontements.
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Après la victoire contre la sélection des U-20, le projet Blue Lock va entrer dans sa seconde phase. Avant cela, les joueurs ont mérité deux semaines de repos et le droit de sortir de l'enceinte. C'est donc la première fois que nous verrons les personnages en dehors de leur environnement footballistique. Une cinquantaine de pages bienvenues car cela casse momentanément les enjeux. Comme vous le savez tous, les congés ça passe très vite et de nombreuses surprises et difficultés vont atteindre les joueurs au tournant. La coupe du monde des moins de 20 ans aura lieu dans 100 jours, il va falloir relever de nombreux défis et faire des choix pour pouvoir y participer. Le premier est de choisir un nouvel environnement dans lequel évoluer, il vont devoir choisir dans quel championnat ils vont vouloir jouer et là encore, Ego leur promet une surprise de taille. Je ne vais pas vous la dévoiler bien sûr mais la seconde partie de ce volume est très prenante. De nouveaux personnages charismatiques vont apparaître dont un qui a Isagi dans le collimateur…
Le scénariste relance la série à merveille, son cerveau fourmille d'idées. Il est également agréable de voir le dessinateur et ses assistants proposer d’autres choses que le milieu aseptisé du Blue Lock. En effet, on sent qu'ils se sont fait plaisir en illustrant des lieux différents. C'est clairement un volume 5 étoiles sans hésiter, les suites sont très prometteuses.
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Je suis un grand fan de Blue lock mais quand j'ai appris qu'un spin off était sortit, j'étais fou de joie!
De plus ce spin off est sur Nagi qui est un de mes personnages préféré donc je l'ai directement lu!
Ce manga raconte le début de la rencontre entre Nagi et Reo, Reo un riche héritier qui rêve d'avoir une vie palpitante et Nagi qui est un simple jeune homme qui veut passer sa vie à glander et jouer au jeux vidéo.
Reo qui a vu un gros potentiel de footballer chez nagi, le force à jouer au foot et à devenir le meilleur joueur du monde.
Mais ils devront survivre à tout les meilleurs attaquants du Japon pour réaliser leur rêve.
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Blue Lock2 (2019) est un manga shonen de Yûsuke Nomura (scénario) et Muneyuki Kaneshiro (dessin). Les 300 meilleurs footballeurs lycéens attaquants japonais sont enfermés afin de déterminer le meilleur d'entre eux et de permettre au Japon de gagner enfin la Coupe du Monde. le concept d'adapter Battle royale au monde du football peut sembler déroutant, voire absurde, mais ce premier tome se laisse lire à défaut d'être totalement convaincant.
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Ce tome se centre sur un match épique qui nous fera vivre bien des émotions, où chaque groupe verra certains de ses membres se révéler et passer au niveau supérieur.
Un match prenant, intense, intéressant, stratégique, qui ne nous laisse pas un seul moment de répit, avec des scènes phénoménales.
Du trois contre trois, mais sauront-ils collaborer ? Gagner ensemble ? Jouer ensemble ? Dans l'équipe d'Isagi, il y a Barô qui se prend pour le roi, sur la fin, nous verrons également quelques traces de son passé. Il répond assez violemment, n'a aucune envie de lâcher le ballon, il veut être celui qui marque.
Mais est-ce bien raisonnable à tout moment ? Ne faut-il pas aussi s'unir avec ses coéquipier et passer le ballon ?
Isagi va se retrouve en chef d'orchestre de son groupe, à le diriger. Il faut essayer de deviner ce que va faire l'adversaire pour le contrer.
Des moments intenses et cela de la part des deux équipes, un jeu très serré, palpitant, qui ne les laissera pas indifférent.
S'il y a une forme de réalisme cynique dans certaines paroles d'Ego, si la moralité est douteuse par moment, il n'en reste pas moins que le "Blue lock" assure, nous surprend, a son lot d'émotions, et même si vous n'êtes pas tant que cela passionné(e) de football dans la vie réelle, cela peut le faire.
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Seconde mi-temps pour ce Battle Royal non-létale footballistique.
On assiste enfin à des matchs dans ce complexe sportif, événement très attendus tant par les joueurs que les lecteurices, entre chaos et cohésion d'équipe (si c'est possible) pour ne surtout pas se faire éliminer et dire adieu au foot.
C'est toujours aussi marrant de voir les codes du shonen appliqués à des valeurs parfaitement opposées à celles habituelles. Ici, pas d'amitié ni d'entraide, seul compte l'individualisme pour écraser les autres et gagner.
À moins que...
Le personnage principal gagne en présence et en charisme, sachant tirer son épingle du jeu, comme un ou deux autres joueurs.
Les dessins sont efficaces et dynamiques, les phases de jeu s'enchaînent bien et le manga se lit d'une traite (ou d'une remontée de terrain ?).
S'il n' y a rien d'extraordinaire non plus, ça reste plutôt sympa et plaisant à lire.
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Un tome intense, explosif et décisif. Un match où l'équipe Z joue son avenir entier. Perdre ce match c'est dire au revoir au blue lock.
Ils vont tout donner, ils ont appris comme on le fait tous tant de leurs succès que de leurs échecs, il va falloir qu'ils trouvent comment se dépasser, comment ne pas faire d'un un fantastique but, un simple hasard, mais quelque chose d'accessible, de reproduisible, où on peut être fier de son accomplissement. L'équipe V n'est pas en reste, surtout avec 3 de ces joueurs, une petite plongée dans le passé de 2 d'entre eux nous aident à les appréhender. Le tome file en tout cas à la vitesse de l'éclair, nous sommes pris dans le match.
On revoit Anri, mais pour l'instant je regrette le développement trop superficiel de son personnage.
Encore une fois, nous allons également voir le pouvoir du mental. Ne pas abandonner, ne pas s'avouer vaincu c'est le premier pas même si tout a mal commencé.
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Début fracassant pour "Blue Lock" qui est addictif dès ses premières et bien heureusement Pika a eu la bonne idée de sortir les deux premiers tomes simultanément ! Avec l'étrange Bachira en couverture, on rentre immédiatement dans l'ambiance de la série qui est à la fois coloré, léché, mais surtout cruel. Le chara design est accrocheur, ressemblant énormément à celui de Tite Kubo et permet de bien mettre en avant les différents attaquants qui se démènent pour devenir l'élu.
Isagi qui a enfin prit la décision d'être plus égoïste, mais surtout d'avoir encore plus faim de but, va rapidement faire face à un mur inattendu : le manque de confiance et l'individualisme très poussé de ses coéquipiers. Il ne se connait pas encore suffisamment et son manque de confiance en lui en font un maillon faible pour son équipe. Ses aptitudes vont peu à peu apparaitre, d'abord reconnu par Bachira et un rival.
Comme dans la plupart des shonens classiques, le protagoniste doit se retrouver au bord du ravin afin de se révéler, renaitre. Son style de football peut détonner, surtout dans le Blue Lock, où la volonté de marquer avant tout est ce qui est attendu du meilleur. Isagi est à contre-courant pour le moment, mais est-ce que ce sera toujours le cas ?
Plus j'avance dans ma lecture et plus j'accroche à cet univers de battle royal, mais surtout plus je vois des références à certains joueurs pour la création des personnages. Pippo Inzaghi, Ben Arfa ou encore CR7, une sortie de petit jeu interne de reconnaissance s'est mis en place et j'ai vraiment hâte de lire la suite !
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Blue Lock, tome 2 (2019) est un manga shonen de Yûsuke Nomura (scénario) et Muneyuki Kaneshiro (dessin). Après avoir difficilement survécu aux premières éliminations, Yoichi Isagi se retrouve dans l'équipe Z. Prochaine étape, un tournoi fermé de 5 équipes où seules les deux premières places sont qualificatives. Mais comment jouer quand tous les joueurs sont attaquants ? Un manga plaisant sur le monde du football où les égos de chacun s'opposent aux intérêts de l'équipe.
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Tomes 2 à 5 :
Après la révélation du projet Blue Lock, consistant à réunir 300 jeunes attaquants pour faire de l'un d'entre eux l'attaquant ultime qui permettrait au Japon de gagner la coupe du monde de football, les joueurs avaient été regroupés par groupe de douze et un attaquant de chaque groupe avait été éliminé, faisant tomber les groupes à onze.
Onze ? Justement c'est le nombre de joueurs dans une équipe, ça tombe bien !
Ainsi, les équipes vont être regroupé par poule de cinq équipes et un tournoi va avoir lieu.
A l'issue de ce tournoi, seul les deux meilleures équipes seront qualifiées et les autres devront faire leurs adieux à la compétition.
Petite particularité, le meilleur buteur de chaque équipe pourra être repéché.
Prenons en considération que les équipes sont composées de onze attaquants et que le meilleur buteur de chaque équipe aura un traitement de faveur, cela va donner lieu à des matchs assez particuliers.
Un arc sympathique qui va nous permettre de nous familiariser avec un bon nombre de personnages.
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La lecture est un bienfait qui permet de découvrir des mondes totalement inconnus. Blue Lock m’a permis de découvrir le monde impitoyable du foot.Dans ce tome, on est en plein dans les matchs éliminatoires entre les équipes les plus faibles, les equipe V, W, X, Y et Z. Isagi, fait partie de l’equipe Z c’est dire à quel point ils sont bon derniers. C’est palpitant, car oui on veut les voir gagner.
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C'est toujours aussi dynamique et un peu fou, avec des plans vertigineux qui nous font retenir notre souffle.
Cette fois-ci, tout commence avec le "Blue Lock Man" qui remet encore une fois tout en cause et les pousse à donner le meilleur d'eux-mêmes, à se dépasser.
Un certain nombre de buts à eux seuls devra être atteint avant d'accéder à la suite. Cette fois-ci, ils sont seuls, face au but à marquer. Ceux qui se sont uniquement reposés sur les autres, c'est fini.
Ensuite, on leur réserve un nouveau jeu qui a des côtés tendancieux. Jinpachi Ego a plus d'un tour dans son sac et semble regorger d'idées, mais si ces idées ont un côté douteux, elles sont également très intéressantes.
Bonne chance à nos joueurs pour faire face et en assumer les conséquences.
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J’ai récemment fait la découverte de Bluelock (et autant vous dire que ce n’était pas gagné, car le foot est loin d’être une passion pour moi !). Mais un jour, en me baladant dans ma librairie, j’ai remarqué que ce titre avait été mis en tête de gondole, avec une belle et grande pancarte des personnages en couleurs. Sans savoir pourquoi, j’ai eu subitement envie de le lire. Je me suis donc lancé, un peu au hasard, et j’ai finalement fini par l’acheter.
Quelques jours sont passés avant que je ne me plonge dans cette histoire. Lorsque ce fut fait, le coup de foudre a été immédiat. Les dessins sont extrêmement beaux, surtout quand on sait que dessiner des joueurs en actions n’est pas une tâche facile ! Les personnages sont tous attrayants, j’ai eu envie de connaître leurs histoires et de voir leurs évolutions dans cette aventure. Quant au scénario, je dirais que cela ressemble à une sorte d’Hunger Game du foot (une idée qui me plaît beaucoup). J’ai ressenti énormément d’émotions, au même niveau que ceux des protagonistes.
Je conseillerais ce manga même à ceux qui n’apprécient pas le football. Le sujet est si peu probable que la folie de ce scénario m’a vraiment emporté dans une tornade. Pour le coup, c’est une série que je suivrais (j’ai déjà acheté la suite…).
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L'Euro débutant dans moins de 10 jours, il n'est pas du tout étonnant de voir débarquer son lot de manga se déroulant dans le monde du football. Pourtant "Blue Lock" a réussi d'office à se démarquer avec son concept original qui allie une vision du football à la "shonen" et le battle royal". Le tout se déroule dans un monde très réaliste, à quelques points prêt. Il y a des références aux joueurs actuels, les styles de jeu en vogue et un passionné de foot s'y retrouvera facilement. Pourtant l'angle choisit par le duo de mangaka va aussi parler aux novices ou ceux qui n'apprécie pas le ballon rond.
Le Japon vient de se faire sortir de la coupe du monde une fois de plus et une poignée de personnes ayant marre de cet aveu de faiblesse de la part de la fédération nationale, ont décidé de mettre un projet fou afin de découvrir le futur attaquant vedette de la "Samurai Blue". 300 lycéens ayant le potentiel de devenir le nouveau "Messi" japonais sont alors réunis dans un bâtiment, le "Blue Lock", pour prouver lequel est le meilleur, mais cela ne se fera pas sans sacrifices, ni individualisme.
Dans ce groupe, on suit Yoichi Isagi, un lycéen qui vient de se faire éliminer du tournoi national après avoir décider de faire une passe, et donc penser au collectif en premier, lors d'une dernière opportunité d'égaliser. Bien entendu, c'est un échec cuisant qu'il ne cessera de regretter et qui va être le point de départ de sa renaissance footballistique : devenir un joueur égoïste qui ne pense qu'à marquer.
En quelques pages à peine, Yusuke Nomura et Muneyuki Kaneshiro nous happe dans leur vision cruelle du sport mondial numéro un. Oubliez l'idée d'amitié, de partage et de sport collectif, ici c'est avant tout la réussite personnelle qui est de mise. Le coup de crayon et la mise en page dynamique sont tout simplement sublime, donnant vie à des personnages complexes et variés. Le grand nombre de participants est d'ailleurs un autre point fort de l'histoire puisqu'on ne cesse pas un seul instant de chercher les points forts de chacun afin de deviner lesquels sortiront vainqueur de ce camp de la mort !
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C'est la rentrée foot dans le manga à l'heure actuelle ! Alors que nous avons accueilli la semaine dernière, le manga Ao Ashi, un prometteur shonen nekketsu un peu classique sur le fond mais à la fois très rafraîchissant, voici son "adversaire" Blue Lock qui est un titre qu'on pourrait presque qualifier d'antagoniste à Ao Ashi...
Alors qu' Ao Ashi laisse présager un shonen porteur de valeurs et de messages types " L'Union fait la force" et, spécialement, par le biais de son jeune héros qui la joue d'abord très perso, Blue Lock lui fait l'apologie de l'individualisme forcené. Le but de ce manga-foot n'est pas l'équipe, le but est le buteur tout simplement. Nous suivons Isagi, un jeune joueur de lycée plutôt lambda mais passionné par le foot qui rêve de gloire et de Coupe... Nous découvrons ce personnage durant la finale d'un tournoi inter-lycée. L'équipe d'Isagi est menée 1-0 mais Isagi, après quelques dribles réussis, se précipite vers la cage adversaire. Il pourrait tirer un but lui-même. Nous sommes dans les dernières minutes de la seconde mi-temps. Mais au dernier moment, il décide de faire une passe à un attaquant dégagé. La passe a été malheureusement décisive pour la défaite de l'équipe d'Isagi. Le buteur à qui il a livré le ballon rate son tir.
Depuis Isagi ronge le frein en se disant qu'il aurait du marquer lui-même. Mais pour autant, son rêve de devenir un joueur d'exception n'est pas perdu. Isagi a été sélectionné pour participer à un mystérieux stage de formation intensive : le blue lock, un stage de 300 joueurs prodiges qui n'a pour but que de trouver le Buteur de l'équipe du Japon, celui qui donnera toute sa gloire à l'équipe Nippone et permettra à cette dernière de remporter enfin la Coupe. Mais pour cela, il faut d'abord que ce futur buteur éradique les 299 autres participants. Plus qu'une confrontation de talents, c'est avant tout une confrontation d'ego et d'individualismes qui va forger le futur joueur.
Ce premier volume de Blue Lock promet une série tout simplement jubilatoire. Ce titre peut être considéré comme un de ces titres qui dynamite un genre. Par exemple, tout comme One Punch-Man est considéré comme une parodie de shonen avec son super-héros ultra-cheaté dès le départ, Blue Lock prend à contre-pied des séries comme Captain Tsubasa ou plus récemment Ao Ashi. Sans cynisme , comme le dévoile ses premières pages, ce manga cherche à mettre en valeur non pas une équipe mais un héros, un talent exceptionnel qui propulsera à lui tout seul l'équipe de foot du Japon. La grande force de Blue Lock, c'est la détermination de ce sujet emmené par un scénario passionné et un dessin tout en efficacité.
Pour mettre à l'épreuve le futur meilleur buteur, rien de telle qu'une bonne battle royale !
Rassurez-vous, rien de meurtrier dans cette Battle Royale mais l'enjeu est quand même de taille puisque le candidat éliminé sera à jamais privé de la moindre chance d'intégrer la sélection nationale. Autant dire que les rêves de gloire seront tout de suite brisés. Avec Blue Lock , on oublie vite les beaux discours de l'amitié entre joueurs pour se recentrer sur la volonté d'un seul.
Au scénario, on retrouve l'un des mes scénaristes préférés, Mr Muneyuki Kaneshiro dont j'admire le travail sur le seinen Jagaaan ! C'est un monsieur qui n'a pas peur d'être excessif, d'être passionné dans son art de raconter des histoires. Il dynamite le shonen avec Blue Lock sans aucun cynisme en nous présentant des personnages passionnés qui donnent énormément de férocité au titre : Anri Teieri , une cadre de l'Union Japonaise du Football déterminée qui soumettra le projet Blue Lock au public et au conseil, le mystérieux coach Jinpachi Ego, responsable et créateur du Blue Lock, un personnage charismatique et impitoyable et, bien sûr, notre héros Isagi qui découvrir progressivement la bête qui sommeille en lui ! D'autres joueurs d'exception comme lui vont apparaître dans l'histoire mais nul doute que Blue Lock promet des confrontations explosives et des instants de férocité jubilatoires comme en témoigne l'épreuve du Loup dans ce premier volume. Muneyuki Kaneshiro a l'art de créer des protagonistes/antagonistes des plus intéressants comme en témoigne Jagaaan ! , des personnages projetés dans une intrigue très bien rythmé et ,malgré tout, plutôt réfléchie derrière ce Battle Royale. Le scénariste traite son sujet sans cynisme. On devine aussi sa passion et sa croyance envers le buteur comme Homme du Match, enjeu fondamental de l'équipe. Si Blue Lock reste avant tout un manga d'action et de divertissement autour du foot, Muneyuki Kaneshiro et le dessinateur Yusuke Nomura dépeignent avec lucidité la situation de l'équipe du Japon durant les différentes coupes du mondes. Une équipe qui a toujours frôlé les finales sans jamais s'illustrer. Dans Blue Lock, il n'y a pas d'onirisme ni d'idéalisme quand au devenir d'une équipe de foot. Il y un constat et l'action qui s'ensuit. Ce constat est traité de manière remarquable dans ce premier volume et tend à prouver que ce titre ne se focalisera pas uniquement sur le battle royale en question.
Le scénariste collabore ici avec Yusuke Nomura au dessin qui avait travaillé sur la série Dolly Kill Kill publiée aussi chez Pika. Son style est assez habile avec une bonne dose d'expressivité et surtout de rage qui anime les personnages. Il mise pas mal, notamment, sur les gros plan avec un effet resserré qui donne vraiment un grain de folie à l'action. Un bon dessinateur pour donner du corps et du cœur à ce FootBattle Royale. Cela se ressent notamment par les décors comme l'environnement hermétique du Blue Lock qui ressemble à une sorte de prison, un cadre propice à l'émergence d'un talent au sein de cette formation des plus rudes.
Nous n'en sommes qu'au début, cette série compte déjà 14 volumes au Japon. En tout cas, c'est avec une belle affirmation que ce shonen débarque sur le terrain afin de balayer l'équipe adverse.
Blue Lock entre sur le terrain avec une férocité sans pareil, déterminé à tacler le manga de football. Ce premier volume nous promet une série explosive et jubilatoire, autant par son cadre du battle royale que par sa vision audacieuse du football.
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