"Dolpang" de Mylène Mouton - Teaser
Essuyer toute vanité, en faire une boule de chiffon, et la jeter toute crue dans le ravin des songes, voilà sans doute ce qu’on attendait de moi. Un peu moins d’obstination e plus de docilité. Mais voilà, j’étais bien trop orgueilleuse pour ça , orgueilleuse comme un paon, même! J’avais du mal à me résigner. C’est donc en maugréant que je finis par accepter le fauteuil à roulettes.
Alors qui joue du violon À la maison de retraite de sa grand-mère ,Étienne rencontre Élisée,Un vieil homme bougon touché par cette terre de Tango Qui lui révèle L’existence d’un violon exceptionnel, Un prince qui serait maudit dans le grenier de sa maison . Avec l’aide d’Elisa qui habite à la maison mitoyenne d’Élisée , Il récupère l’instrument:Le début d’une aventure qui le mène en 1942,En pleine seconde guerre mondiale... j’ai un avis un peu mitigé pour ce roman. J’ai adoré le côté historique et l’histoire de transmission À travers le temps mais j’ai un peu moins adhéré du côté fantastique et voyage dans le temps qui, je trouve, Rend confus le récit. Je trouve intéressant la manière de présenter l’histoire: À travers ses voyages temporels, Étienne nous fais découvrir la vie de Monsieur Alex, ancien propriétaire du violon ashkénaze, Et de sa famille et de ce fait, l’histoire Des juifs et des persécutions dont ils ont fait l’objet
Quand Noël arriva, j’étais seule dans ma chambre. J’entendais de loin des chants, des rires, je savais que des petites petites lumières brillaient sur de jolis chemins de table - mais qu’importe? J’avais les miennes, blotties au fond d’un grand ciel noir, entre les plis profonds de ma mémoire. Elles me chuchotaient à l’oreille que je devais partir, m’envoler loin de ce monde où les rêves sont fugaces et nos corps sont trop lourds.
Moi seule demeurais là, depuis le début, dans la même chambre, dans le même service, au bord du même couloir, ni guérie ni morte, pas encore envolée. Seulement et doucement silencieuse.
Immobile, il se tenait exactement devant moi, les ailes presque à l'horizontale. Son bec s'ouvrait et se fermait, son plumage blanc et gris étincelait sous la clarté de la lune. Ses yeux, perçant comme ceux d'un aigle, me scrutaient attentivement. Il volait tout en restant immobile, c'était étrange, comme s'il était attaché par un fil invisible aux étoiles. Nous étions si proches l'un de l'autre que je pouvais voir ses plumes se soulever légèrement sous l'action du petit vent nocturne. J'entendais encore le bruit de la mer, un bruit de plus en plus fort.
J'aime bien ce passage où ma mère - oui j'ai bien dit ma mère, et alors ? J'ai le droit d'être sa fille et d'écrire un morceau de son livre - raconte la rencontre d'Apolline avec l'albatros,qui fera d'elle.. pour le savoir lisez le livre. Bonne lecture !
L' orange offerte par le petit mendiant et partagée avec Umesh a été un petit miracle. Un instant inespéré. Mais les délices du fruit sacré n'effacent pas les doutes et la solitude qui tombent sur ses épaules avec le soir.