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Critiques de N. H. Kleinbaum (200)
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Daryl

Nancy Horowitz Kleinbaum est une journaliste américaine qui a écrit plusieurs novélisations consistant à réécrire un scénario de film sous forme de roman. Comme j'ai eu l'occasion de lire "Le cercle des poètes disparus" qu'elle a romancé, j'ai acheté "Daryl" roman publié en 1986, un an après la sortie du film de science-fiction americano-britannique réalisé par Simon Wincer.



C'est l'histoire d'un garçon de dix ans apparemment amnésique adopté par la famille Richardson à Barkenton aux États-Unis qui va devenir le meilleur ami de Tutle Fox, son jeune voisin. Les manières de Daryl impressionnent les adultes car il parle très bien, utilise des formules de politesse et s'avère être autonome pour toutes les tâches matérielles quotidiennes. Il montre aussi des dispositions particulières pour les jeux vidéo, le Rubik's cube ou le Base-ball. Il faut dire que son prénom n'est pas Daryl mais D.A.R.Y.L. pour Data-Analysing Robot Youth Lifeform.



Bien mieux que le film, le roman plus détaillé et subtile m'a fait penser à d'autres héros de films ou de séries : d'abord Harry Potter qui découvre qu'il a des pouvoirs dont il n'avait pas conscience, puis le Caméléon pour la place des scientifiques du Centre et leurs recherches secrètes, enfin E.T. pour son désir de retourner à la maison mais aussi pour l'amitié et l'émotion.

J'ai adoré cette histoire sans honte pour son côté mélodramatique qui m'a tiré une larme mais aussi pour les qualités visionnaires de l'auteur du scénario d'origine qui traite de l'intelligence artificielle dans les années 1980 avec discernement.





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Le cercle des poètes disparus

"Le cercle des poètes disparus" est tout d'abord un film qui, je pense, a marqué une génération d'adolescents dont je fais partie. Vu et revu un nombre incalculable de fois, il m'avait totalement bouleversée lors de sa sortie au cinéma et ce n'est que très logiquement que j'ai ensuite lu le livre - adapté du film et non l'inverse - au titre éponyme.



Dans les années soixante, Todd Anderson, jeune garçon timide qui marche dans les pas de son frère aîné, fait son entrée dans un prestigieux collège privé et austère dans le Vermont. Cet établissement, réputé pour sa discipline et son enseignement respectueux des traditions, veille à former les jeunes gens dans un esprit conservateur et élitiste. Mais un professeur de lettres nouvellement nommé dans l'académie Welton, Monsieur Keating, va faire souffler un vent de liberté chez ces jeunes garçons avec ses méthodes d'enseignement anticonformistes.



J'avoue d'emblée que je n'ai pas éprouvé la même émotion à lecture du livre que lors du visionnage du film. Parlons du film alors : une atmosphère particulière ; des personnages très attachants, des élèves à M. Keating ; l'amour des mots et de la poésie magistralement interprété par le regretté Robin Williams ; la lutte pour s'affirmer dans un monde bourgeois et conservateur replié sur lui-même ; l'implacable pression de l'autorité paternelle. Indéniablement, ce film m'a marquée et malgré les années passées, j'en garde un souvenir ému. Cela fait un peu midinette, je sais, mais j'assume.



Le livre ensuite ne m'a pas procuré les mêmes sensations qui devaient sans doute beaucoup au jeu des acteurs et à la musique envoûtante qui imprégnait le film. Avec un style plutôt impersonnel, l'auteur ne fait que retranscrire le film mais sans sa puissance émotionnelle. Il reste cependant un intérêt au roman : il permet de se replonger avec délice dans la poésie que Monsieur Keating souhaite faire partager à ses élèves et de prendre enfin le temps d'apprécier à sa juste valeur toute la beauté des mots . C'est d'ailleurs avec "Le Cercle des poètes disparus" que j'ai découvert la poésie de Walt Whitman. Enfin, il est certain que grâce au livre, on peut revivre inlassablement et avec plaisir certains passages devenus cultes, notamment mon préféré, celui du "fou aux dents qui transpirent", que je ne peux m'empêcher de reproduire ici :



JOHN KEATING : [...] La photo de l'oncle Walt, là haut, à quoi elle vous fait penser ? Allez, allez, sans réfléchir, vite !



TODD ANDERSON : Euh, à, à un fou.



JOHN KEATING : Quel genre de fou ? Dites, allez, sans réfléchir !



TODD ANDERSON : Un fou un peu dément.



JOHN KEATING : Mais non voyons, trouvez mieux que ça. Libérez votre esprit, essayez de l'imaginer, dites ce qui vous passe par la tête, allez, même si c'est une absurdité.



TODD ANDERSON : Un fou avec les dents qui transpirent.



JOHN KEATING : Bon sang, mais c'est de la poésie que vous nous faites, Todd. Fermez les yeux. Voilà, voilà, on ferme les yeux. Décrivez ce que vous voyez.



TODD ANDERSON : J'ai les yeux fermés.



JOHN KEATING : Oui ?



TODD ANDERSON : Et son image flotte près de moi.



JOHN KEATING : le fou aux dents qui transpirent ?



TODD ANDERSON : Oui, le fou aux dents qui transpirent avec un regard qui perce mon front.



JOHN KEATING : Oh mais c'est excellent. Allez-y, mettez-le en mouvement. Que fait-il ?



TODD ANDERSON : Il essaie de m'étrangler, il tend les mains.



JOHN KEATING : Très bien, oui, oui, très bien !



TODD ANDERSON : Il n'arrête pas de marmonner.



JOHN KEATING : Qu'est-ce qu'il marmonne ?



TODD ANDERSON : Il marmonne des choses. Que la vérité est comme une couverture qui vous laisse les pieds froids.



JOHN KEATING : (la classe rit) Oubliez les autres, ils n'existent pas. Cette couverture, dites m'en plus. Parlez-moi d'elle.



TODD ANDERSON : On a beau tirer dans tous les sens, y en a jamais assez. On la tire, on la pousse, et elle est trop petite pour nous tous. du moment où on entre en gémissant au moment où on part agonisant, on se cache sous la couverture, et on pleure, on crie, et on se meurt.



JOHN KEATING : N'oubliez jamais ça.





Ode à la poésie, à la liberté et à l'épanouissement personnel, "Le cercle des poètes disparus" est une très belle histoire. Certains diront qu'elle est caricaturale - "l'enseignant gourou" et les méchants parents autoritaires. Je pense que les lecteurs, y compris adolescents, ont suffisamment de bon sens pour en ressortir l'essentiel : il ne tient qu'à soi de construire son destin et d'apprécier la beauté des choses toutes simples, comme la poésie par exemple.



Une histoire vraiment émouvante et intemporelle qu'il vaut mieux voir que lire - une fois n'est pas coutume...

Je mets trois étoiles pour le livre uniquement en "hommage" au film qui lui en mériterait cinq.

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Le cercle des poètes disparus

Un très beau livre. Une histoire à la fois touchante et révoltante, une fin qui m'a mis les larmes aux yeux. J'aurais aimé qu'il soit beaucoup plus long avec des personnages plus développés et un contexte plus approfondi. Je vais maintenant me refaire le film qui peut valoir le coup pour ce livre superbe mais trop court!
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Le cercle des poètes disparus

Difficile de s'émanciper du film et de l'inoubliable Robin Williams dans le rôle principal de professeur Keating à la lecture de ce livre...mais ce n'était put-être pas le but (le roman découlant du film et non l'inverse comme c'est souvent le cas).



Toutefois, l'avantage du livre est de nous laisser le temps de lire et de réfléchir.



J'ai du voir le film pour la première fois à 13 ans, bien sûr j'étais élève et j'ai tout de suite aimé cette histoire et ce, professeur Keating...il est peut-être responsable, un peu, de mon choix professionnel.



Aujourd'hui , j'approche de la quarantaine et je suis de l'autre côté du bureau. Je suis un prof mais j'essaie d'être un prof original qui fait réfléchir les élèves sur la Vie un peu comme ce professeur Keating...



Toutefois, mon point de vue à changé... Mon expérience personnelle et les études scientifiques que j'ai lu sur le bonheur, m'indique que ce n'est pas en cherchant le bonheur qu'on le trouve... On ne trouve pas le bonheur ailleurs ! Le bonheur, il est dans ce qu'on a à chaque instant. Le bonheur, c'est savoir se contenter de ce qu'on a, et ne pas en vouloir plus !



Et là, on est obligé de dire que c'est le professeur McAllister qui a raison, pas le professeur Keating. Et ça me fait mal de le dire parce que j'ai tellement longtemps pensé le contraire et j'ai tellement apprécié Robin Williams !



Mais c'est bien notre société de consommation, société du toujours plus, du dépassement permanent, qui nous pousse à croire que le bonheur est ailleurs ! Mais nous vivons une période de frugalité et un changement de paradigme se profile...



Soyons nous-mêmes. Oui, mais seulement nous-mêmes !
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Le cercle des poètes disparus

Pour voir cette critique ainsi que d'autres , rdv a l'adresse ci-jointe :

Au fil de spages avec Margaux ...
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Le cercle des poètes disparus

Une pâle imitation du film, aucune âme. Regardez plutôt le film de Peter Weir qui est sublime !
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Le cercle des poètes disparus

Sachez tout d’abord que ce roman est adapté du film et non l’inverse comme nous en avons plus l’habitude.





L’histoire nous conte tout d’abord une rentrée scolaire dans un établissement d’excellence et d’exigence, en internat, et de ce fait très rigide sur les règles et le comportement.





Nous suivons un groupe de garçons (l’établissement n’étant pas mixe), qui au milieu de cette rigidité vont avoir un nouveau professeur de littérature aux méthodes excentriques et mal vues par la direction.

Les jeunes vont suivre les pas de ce professeur dans une confrérie secrète mettant en avant la littérature et la poésie « Le cercle des poètes disparus » d’où le nom du livre (et du film).





On parle beaucoup de la remise en question des préjugés inculqués par les parents dans ce milieux bourgeois, de la liberté d’expression mais aussi des valeurs personnelles, de la confiance en soi.

Les personnages sont forts et disons le passionnants, surtout le professeur Keating qui apporte une touche de folie poétique.





Le roman étant court, je vous laisse découvrir les détails vous-même, mais sachez que nous allons y trouver des phrases qui deviendrons cultes, des scènes mémorables, parfois drôles mais aussi une part de mélancolie.





Pour l’anecdote, j’avais déjà lu ce livre après avoir vu le film à sa sortie au cinéma, la version que je possède est la première édition, qui m’est chère car c’est le premier roman que j’ai acheté avec mon propre argent de poche à l’époque.





Si j’ai un conseil à vous donner c’est : lisez-le !



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Le cercle des poètes disparus

Un hymne à la liberté et à la beauté, des jeunes gens qui se rebellent contre un monde où tout semble écrit d'avance, et un professeur qui vous fera aimer les lettres comme personne. On se régale, on s'émeut et on adore!
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Le cercle des poètes disparus

Ô, capitaine, mon capitaine..."



Le cercle des poètes disparus nous immisce dans l'univers des élèves de l'académie de Welton. Cette année-là, Monsieur Keating, professeur de lettres, fait ses débuts en tant qu'enseignant. Il va ouvrir les yeux de la plupart de ses élèves. Certains veulent vivre leur passion, d'autres connaître l'amour... Ils cherchent tout simplement la liberté dans le système trop autoritaire et conformiste de l'académie. Un roman devenu au fil du temps indissociable du concept du "Carpe Diem." Et pour démontrer la force du concept, quoi de plus antagoniste qu'un système éducatif basé sur les très conservatrices valeurs "tradition, honneur, discipline, excellence". Dans ce roman, Mr Keating essaye de nous prouver que" le prodigieux spectacle continue et que tout le monde peut y apporter sa rime." Cette rime, elle vient de l'intérieur, des sentiments les profonds et non d'une mise en forme rigide, mathématique et dénuée d'authenticité. Mais ce cercle de doux rêveurs est très vite rattrapé, tragiquement fauché même, par la réalité et la force du système établi. Reste que les principes de Mr. Keating ont gagné les cœurs, à condition de se souvenir que toute révolte doit être menée avec intelligence.



Malgré tout "Le Cercle Des Poètes Disparus" ne décolle pas, la faute à un rendu qui parait quand même naïf. Comme quoi trop de bons sentiments finissent par desservir. Et cela même si la dernière partie du roman se teint (judicieusement) de noirceur et nous évite un happy-end renforçant le côté lisse de l’histoire.

Au final, il reste une lecture assez agréable, avec des expressions qui restent : « C’est dans ses rêves que l’homme trouve la liberté, cela fut, est, et restera la vérité » et un personnage à jamais ancré dans la mémoire collective. En effet, quel étudiant aujourd'hui ne rêverait-t-il pas d'avoir un Mr Keating comme professeur ?

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Le cercle des poètes disparus

J'ai plutôt aimé ce livre qui à mon goût n'a pas été assez développé.

J'aurais aimé que le Cercle soit plus recherché, avec davantage de rituels et descriptions.

Le titre du roman étant assez mystérieux, on s'attend à plus impressionnant que ce que l'on lit.
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Le cercle des poètes disparus

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Le cercle des poètes disparus

En choisissant ce livre, je pensais qu'il était à l'origine du film du même nom, mais c'est le contraire, le livre (écrit en 1991) est inspiré du film paru en 1989.



On y retrouve le même drame poignant, qui prend place en 1959, dans une école à l'ancienne, psycho-rigide, où les châtiments corporels sont encore de coutume. Tous les adultes, profs et parents, sont de fervents défenseurs de la Tradition et de la Discipline. Sauf un, le nouveau professeur de littérature, M. Keating, qui va ouvrir les esprits de ses élèves et leur donner envie de vivre leurs rêves.



Le petit groupe d'élèves que nous suivons tout au long du livre jusqu'au drame final est donc au lycée mais j'ai eu du mal à y reconnaître des jeunes de 17 ans ! Ils m'en paraissaient à peine 14, dans leurs dialogues, leurs camaraderie gentillette, leurs réflexions et leurs attitudes. On est transporté dans une autre époque, bien avant mai 68, bien avant la mixité ou les réseaux sociaux. Quelque chose pourtant m'a manqué pour rendre ce livre réaliste, je ne saurais dire quoi, peut-être le fait que les réactions des uns et des autres sont trop caricaturales ? Il y a beaucoup de clichés, et l'attitude « fermée » des parents est vraiment poussée à l'extrême.



Sinon, j'ai beaucoup apprécié les extraits de poèmes qui parsèment le livre.



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Le cercle des poètes disparus

J'ai essayé d'aller toujours plus loin, mais j'ai du le fermer et l'abandonner.

Je ne me suis jamais autant ennuyé avec un livre.
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Le cercle des poètes disparus

e cercle des poètes disparus, c’est l’histoire d’une bande d’étudiants dans un collège privé américain, tous destinés à de grandes carrières. Ces ados vont être bousculés par un nouveau professeur de littérature, qui va leur faire comprendre que la poésie, c’est bien plus que ce qu’on raconte théoriquement dans leurs bouquins. Petit à petit, il va leur apprendre à changer de point de vue.



Le cercle des poètes disparus est une claque. Le récit, cinéma ou en roman, donne envie de sortir des sentiers battus, de lire de la poésie (évidemment) et de prendre le contrôle de sa vie. A aucun moment, je n’ai pu déposer le roman.
Lien : https://juliejuz.wordpress.c..
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Le cercle des poètes disparus

La découverte de la liberté, de la fantasie et de la poésie pour des adolescents plus habitués à l'austérité et aux règles immuables.

Un professeur vient bouleverser leur vision du monde en réveillant en eux l'envie de s'exprimer, en leur permettant de se rendre compte que la transgression des règles allait les mener vers une vie plus riche et non vers le vice et le mal.

Un livre essentiel.
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Le cercle des poètes disparus

Le film m'avait paru insupportable au dernier point. L'histoire racontée en mots m'a semblé moins irritante, comme si les facéties du professeur décalé (qui, prétendant aller contre l'ordre établi, se fait appeler "Mon capitaine" et ne cesse d'ordonner et de juger) paraissaient moins grossières. Il se pourrait que ce paradoxe, présenté de manière moins impartiale puisque le lecteur n'est absolument pas mis en demeure de supporter en cadence l'énergie débordante du professeur dont il est bien dit qu'il est charismatique, rendant le propos plus objectif, ou plus impartial, contribue à effacer le narrateur qui, plus honnête, séduirait alors davantage ? En tous les cas, "ça marche", on lit, vite, sans se préoccuper - sans s'ennuyer non plus. M'a fait penser à "Indignation" de Philippe Roth, pour le côté traditionaliste exacerbé des campus anglo-saxons.
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Le cercle des poètes disparus

Ma maman adorée m'a fait voir ce film il y a quelques années et parce c'était l'un de ses préférés, c'est devenu le mien ! Même après 10 visionnages (au moins !), ce film me donne des frissons et me transporte à chaque fois dans un monde où les mots sont rois ! 💛



L'histoire se déroule dans la très prestigieuse académie Welton. Collège austère du Royaume-Uni, réservé aux garçons de l'élite, dont les quatre piliers annoncent la couleur : Tradition, Honneur, Discipline, Excellence. Une route toute tracée par des parents exigeants et des professeurs strictes pour des élèves avec des rêves inaccessibles.



L'intraitabilité de cette routine se voit bousculée avec l'arrivée d'un nouveau professeur de lettres : M. Keating. Professeur passionné et ancien élève de Welton, M. Keating va transmettre à ses élèves le goût de la poésie et leur donner envie de réaliser leurs rêves quitte à transgresser certaines règles, à pencher vers l'anticonformisme et à décevoir certains adultes.



Si ce film fait parti de mes préférés, le livre n'a pas eu le même effet, sûrement parce que je connaissais déjà l'histoire et qu'il n'y a donc eu aucune surprise. Mais je n'ai pas ressenti ce que je ressens en voyant le film... Cette déception est sûrement dûe au fait que le livre a été écrit après la sortie du film, écrit à partir du scénario et non pas l'inverse comme souvent ! Du coup, c'est vraiment une description précise des images du film et les dialogues sont quasiment les mêmes. Aucune surprise et peu d'émotions pour ce livre malgré l'histoire que j'aime toujours autant. Ce n'était pas une mauvaise lecture pour autant parce que j'ai aimé retrouver les personnages et notamment celui de M. Keating, avec le visage de Robin Williams en tête du début à la fin... 🫶🏽



Vous aimez lire des livres et voir leur adaptation cinématographique ? Lequel préférez-vous ?
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Le cercle des poètes disparus

S'attachant très vite aux personnages principaux formant le cercle , on suit leur aventures et leurs mystérieuses réunions. A la fois mystique, intriguant et parfois émouvant, ce récit vous emporte dans une ambiance à la Harry Potter dans un collège d'excellence.
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Le cercle des poètes disparus

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Le cercle des poètes disparus

Le Cercle des Poètes disparus est d'abord un film. Réalisé par Peter Weir en 1989 sur un scénario original de Tom Schulman, qui reçut à cette occasion l'Oscar du meilleur scénario. On notera au passage que ce même scénariste a pondu le scénar de l'inoubliable "Chérie j'ai rétréci les gosses", une oeuvre majeure du 7è art.....Nobody's perfect!

Le film a eu un succès planétaire, tant au box office qu'auprès des critiques. Des hordes d'adolescents ont appris des répliques par coeur et visionné le film en boucle. Lire de la poésie, avec le corollaire "vouloir changer le monde", a eu les effets dévastateurs que l'on sait: effondrement de Wall Street et du capitalisme, chute de toutes les dictatures, Tennyson et Mallarmé remboursés par la sécu, statues de Walt Whitman dans tous les collèges.

Le livre de Mme Trucmuche n'a été publié qu'après, histoire de bien profiter des retombées commerciales du film et de l'engouement suscité.

Comme des millions de spectateurs, j'ai adoré regarder Keating-Robin William lors d'une soixante douzième rediffusion la semaine dernière à la télé, c'est presque aussi beau que Sissi Impératrice, les crinolines en moins.

En conclusion, nous saluons la belle réussite de ce film intelligent qui repose principalement sur un scénar très habile et un acteur qui croit à son personnage.

Et puis pour une fois, c'est pas Rambo ou Schwarzy qui sauvent le monde.
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