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Critiques de Natalia Sanmartin Fenollera (60)
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L'éveil de mademoiselle Prim

Acheté sur les conseils d'amies, je me suis prodigieusement ennuyée à la lecture de ce livre si lent, sans véritable histoire, ni message ...



Une jeune femme débarque dans un village étrange où les habitants ont choisi d'être heureux



Elle doit procéder à la mise en ordre de la bibliothèque d'un "éducateur iconoclaste" qui éveille les enfants par la lecture d’œuvres classiques en latin et en grec.



Prise en amitié par le club des femmes du village elle tentera de s'intégrer ...



Je n'en dirai pas davantage pour ne pas dévoiler la fin du livre ... même s'il m'a ennuyée au possible !



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L'éveil de mademoiselle Prim

J'ai acheté ce livre car la couverture était marrante et l'histoire avait l'air intéressante. Malheureusement, je n'ai pas du tout accroché. Je suis allée jusqu'au bout car j'espère toujours être surprise mais là rien... un ennui... pas de personnages attachants (à part peut être Horace), une histoire dont la poésie m'a échappée..
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L'éveil de mademoiselle Prim



Je vais prendre ce roman comme un divertissement, comme un regard amusé et complice sur notre patrimoine culturel et littéraire.

Nous évoluons dans une colonie, le village de Sainte Irénée , à la situation géographique imprécise, dans lequel se sont regroupées des personnes déçus par notre monde moderne si rapide et si superficiel. Ils ont tourné le dos à leur réussite, à leur folle vie , telle une pharmacienne ayant ouvert une boulangerie.

Ici, on prend le temps de se retrouver, de converser. Le temps de travail est limité, on vit en autarcie.

Que d’échanges de pâtisseries, de chocolat chaud et de thé, que de conversations fines !On a l’impression de retrouver l’atmosphère de la Nouvelle Héloïse, avec ce monde clos et heureux.

Et l’auteur nous démolit avec délectation notre système éducatif qui détruit plus qu’il n’éveille et épanouit …. Peut-on lui donner tort ? Ici, les parents se chargent de cette responsabilité, échangeant enfants selon leurs spécialités. Un voyage est source de réflexion, à l’occasion…

Comment ne pas être heureux dans ce village de Sainte Irénée ? On ne peut quand même s’empêcher de penser que ce sont des privilégiés qui peuvent se permettre un tel choix…. Sinon qui le refuserait ?

C’est joli, pétri de références aux Humanités, grecques et latines ; Rabelais nous revient avec ses théories sur l’éducation ; Jane Austen étend son ombre sur les personnages principaux…

Une lecture agréable, rien de plus, tant la satire a déjà tellement été effectuée de manière plus approfondie. On se retrouve en territoire connu, on sourit et on oublie vite ces personnages sans consistance …

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L'éveil de mademoiselle Prim

J'ai pris énormément de plaisir a plonger dans le monde de melle pmrim. L'auteur nous emmène dans un petite bulle de paradis un petit village anglais plein de traditions ou tout le monde prend plaisir a vivre ensemble et passe une grande partie de son temps a boire du thé et manger des douceurs sucrées. Prudence Prim vient y habiter pour prendre son poste de bibliothécaire dans une maison habitée par un homme qui y élève ses quatre neveux. Féru d'éducation et de religion, il leur apprend la vie et les classiques. Prudence un peu fermé plutôt obtus et très obstinée est très vite desarconnee dans ce monde qui ne fonctionne pas selon ses codes habituels. Toute cette expérience va la faire grandir et évoluer jusqu'au final particulierement fort du livre. Prudence m'a parfois un peu agacee mais elle m'a surtout beaucoup touché. J'ai adore la fin du livre et j'ai aimé le message que veut nous faire passer l'auteur sur la vie. Ce livre est un mélange de plein de choses du romantique du british du classique mais il ne ressemble a aucun autre.
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L'éveil de mademoiselle Prim

Une 4ème de couverture qui donne envie - un brin énigmatique - et une couverture délicate (pour la version poche) ont fait que ce livre s'est retrouvé dans mon panier au cours de mes vacances.



Quelle déception! Que c'est long et "gentillet".

Prudence Prim ne m'est pas apparue sympathique, relevant le nez à la moindre contrariété.

Ce village qui aurait pu être charmant se compose de personnages ancrés dans le "c'était mieux avant" et se mêlant de tout.

Un homme au fauteuil (dont on ne connaît pas le nom) dont on aimerait connaître le point de vue.



Un roman décevant, court (heureusement... quelques pages supplémentaires m'auraient amenée à ne pas le terminer) qui ne m'a guère emballée.

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L'éveil de mademoiselle Prim

Une découverte. On m’a prêté ce livre, sans quoi je n’aurai sans doute jamais écrit ces quelques centaines de pages. Je l’ai lu très rapidement, trop rapidement peut-être. Sans doute cela est-il dû à l’originalité de l’histoire, ou alors à la plume délicate et attentionnée de l’auteure. Je ne le sais toujours pas... Je ne peux cependant nier que cette lecture fut très agréable dans son ensemble.

Ce roman est avant tout l’histoire d’une jeune femme, amoureuse des livres, qui va accepter un emploi chez un homme très mystérieux dans un village encore plus mystérieux. Ce job se relève plus compliqué que prévu et Mademoiselle Prim va devoir faire de nombreux efforts afin de s’adapter à son nouvel environnement. Nous assistons à son évolution. Entre livres, enfants, visites chez les femmes du village et réprimandes par son employeurs, ce sont les traits de la personnalité qui se dessinent, s’affinent. J’ai aimé cette femme que rien ne prédestinait à cette vie. Je crois que j’aurai aimé être à sa place.



Autant le dire, ce roman vous laissera sur votre fin. J’en attendais plus. Je n’ai pas été déçue mais j’aurai aimé que la fin soit autre. Certaines questions restent en suspend, ce qui fait peut-être le charme de ce roman, toujours est-il que s’en est troublant. Tout au long du récit j’ai eu l’impression de lire une histoire d’amour originale, avec des personnages atypiques et un cadre inhabituel. L’histoire n’était pas très mouvementée, je n’ai cependant pas trouvé le temps de m’ennuyer. J’étais comme poussée par une force surhumaine, je voulais tourner chaque page afin de prendre connaissance de la suite.



L’auteure a une plume douce dotée d’un certain charme. Son style unique a su m’envoûter, me faire voyager. J’aimerai découvrir le village décrit dans ce roman, faire connaissance avec ses habitudes, vivre comme ils le font. Je me suis sentie étrangère à eux du fait de leur mode de vie. Ils étaient tous très spéciaux, unique en leur genre. En définitive il s’agit d’un bon roman avec lequel j’ai passé un très agréable moment.
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L'éveil de mademoiselle Prim

Le bonheur est dans le pré.



Un roman optimiste : une denrée rare.

Alors faut pas se priver, pas hésiter : servez-vous une tasse de «L’éveil de mademoiselle Prim», vous verrez ça fait du bien.



A Saint-Irénée d’Arnois (c’est où ça ?) vit une étrange communauté : des hors-la-loi romantiques.

Un village tranquille et cultivé qui cultive le bonheur comme d’autres cultivent du maïs transgénique.

Loin des éxubérantes mégalopoles.

Ses habitants, tous plus originaux les uns que les autres, ont fui les villes hostiles.

Ils veulent «protéger leurs enfants de l’influence du monde, revenir à la pureté des moeurs, retrouver la splendeur de l’ancienne culture.»



Une secte ? Des nouveaus Amish ? Des bobos ? Des illuminés ?



Point de tout cela cher lecteur impatient et curieux, vous le saurez en lisant ce livre qui se déguste comme une bonne truffe au chocolat.



Et c’est dans cet étonnant village que va «atterrir» Mademoiselle Prudence Prim pour un poste de bibliothécaire auprès d’un énigmatique monsieur, «l’homme du fauteuil» (on ne connaitra jamais son nom), une sorte de gentleman «à l’ancienne».



Ici les enfants se prénomment Téséris, Deka, Eksi ou Septimus. Ils ne sont jamais allés à l’école mais connaissent sur le bout des doigts le latin et le grec, lisent Saint Augustin et Virgile.

Ils pratiquent l’escrime et respectent les codes de la chevalerie.



Un paradis perdu, une fable, une bluette insignifiante, un premier roman très original que j’ai lu avec un grand plaisir.



Ce roman est un petit bonheur de lecture, bavard et confortable, hors du temps. A découvrir !
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L'éveil de mademoiselle Prim

L'auteur a une sacrée culture générale, qui déborde et envahit le livre sous forme de discussions philosophico-métaphysiques qui raviront j'en suis persuadé les romanistes et atures philologues classiques....

Au moins ça a le mérite de tirer le lecteur vers le haut.

L'histoire (une anti 'mary poppins' qui atterrit dans ce village expérimental où l'autarcie s'applique également à l'éducation des enfants) ne sert que de support aux messages philosophiques de l'auteur.
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L'éveil de mademoiselle Prim

Le premier qualificatif qui me vient à l'esprit pour ce roman c'est "gentillet" et j'ai pleinement conscience que c'est péjoratif.

N'es pas Jane Austen qui veut. D'ailleurs cette grande romancière est d'une part inimitable, d'autre part totalement ancrée dans le 19e siècle anglais.

L'erreur de Natalia Sanmartin Fenollera est de s'en inspirer outrageusement pour fabriquer une pâle copie, avec des ingrédients relevant d'un curieux mélange : l'auteure est espagnole, situe son action dans une bourgade dont le nom Saint Irénée d'Artois exhale la France profonde alors que l'ambiance et le décor sont typiques d'un village anglais comme on en trouve dans la série "inspecteur Barnaby".

Donc Mademoiselle Prudence Prim, célibataire convaincue débarque dans cet éden ou enfer selon les goûts, pour assurer la tâche de bibliothécaire privée de "l'homme au fauteuil" car c'est ainsi qu'il est souvent évoqué, alors que citer son prénom eut été plus simple. Bref, dans ce cadre paisible, Prudence va se laisser convaincre par l'idée de mariage. Quant à la façon dont elle s'y prend pour trouver un mari en convoquant un conclave de rombières désoeuvrées, cela parait un tantinet démodé à notre époque. Des palabres stériles sur raison, sentiment, orgueil, préjugés (cela vous rappelle-t-il quelque chose ?)

et un long et lent marivaudage entre Mademoiselle Prim et son employeur m'ont passablement ennuyée.
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L'éveil de mademoiselle Prim

Petite déception pour moi. Est-ce dû à une lecture trop morcelée, (je m'endormais au bout de trois pages chaque soir...), ou bien au sujet qui m'ennuyait un peu ?



Je n'ai pas du tout accroché au thème de ce livre. Il n'y a pas d'intrigue à proprement parler, plutôt une réflexion sur les jolies choses du passé, perdues par notre société de consommation.



Je pense que je n'étais pas disposée pour une telle lecture. Ce roman avait récolté de belles critiques lors de sa sortie.
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L'éveil de mademoiselle Prim

Mademoiselle Prim est embauché chez 'le monsieur au fauteuil" pour gérer sa bibliothèque. Elle découvre un village où les habitants font ce qui leur plait tout en respectant autrui. Difficil à résumer, ce livre espagnol nous rappelle le charme des romans britanniques. Charmant et amusant.
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L'éveil de mademoiselle Prim

Mlle Prim répond à une annonce où on cherche une bibliothècaire. Elle arrive donc à Saint-Irénée d'Amois. A sa grande surprise elle va tomber sous le charme de ce village atypique où les habitants cultivent une certaine philosophie de la vie avec des vraies valeurs et profitent de chaque instant tout simplement.



Ma chère copine Caro m'a fait là un beau cadeau en m'offrant ce livre ! Moi qui dévore un peu trop vite, j'ai vraiment pris le temps de savourer le texte ciselé par l'auteur.



Tout se met en place calmement, Mlle Prim va évoluer et même s'ouvrir à l'amour.



Une réelle découverte fort sympathique.


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L'éveil de mademoiselle Prim

Mademoiselle Prim a envie de s’éloigner de la ville et décide de répondre à l’annonce même si elle est couverte de diplôme, plus par amour des études que pour réellement s’en servir.



L’homme au fauteuil décide donc finalement de l’engager et elle se rend compte de la maison étrange où elle se trouve : l’homme élève les quatre enfants de sa sœur, en les nourrissant d’auteurs antiques et de langues anciennes, les enfants ne sont pas autrement scolarisés et l’homme semble préférer leur montrer le monde et les anciennes valeurs. Puis Prudence se rend compte que dans le village tout entier les habitants ont d’étranges idées : les femmes se disent indépendantes, elles ont chacun un commerce pour survivre, mais ouvert seulement la moitié du temps, le reste du temps, elles s’occupent d’arts, des enfants, de longues discussions autour de chocolat chaud et de gâteaux de toutes sortes.



Prudence est donc ébranlée dans ses certitudes, d’autant plus lorsque les femmes du village décident de lui trouver un mari. Quant à son employeur, l’homme au fauteuil, il manque de délicatesse lorsqu’il essaye de converser avec elle, ce qui la déstabilise constamment.



Ce livre fait constamment réfléchir car chacun des dialogues sont des débats. Prudence est formatée par le monde moderne, son éducation, la place donnée aux sentiments (surtout féminins), tandis que l’homme au fauteuil préfère le temps d’avant et la rationalité.



Ce roman est une sorte de quête d’apprentissage, pour comprendre les petits bonheurs de la vie et arriver à mieux vivre en paix avec soi-même dans une ville décalée, prise dans le temps, mais idéalisée. ça m’a également fait penser à Platon (qui est d’ailleurs cité), de part les dialogues et surtout le mythe de la caverne, où les "sages" sont sortis de la caverne (et donc du monde) et incapables de revenir dans un monde qu’ils savent faux et ‘où ils sont rejetés.



Alors, ce livre se déroule sur un rythme plutôt lent. Les amateurs d’action, passez votre chemin. En revanche, si vous voulez un livre pour réfléchir un peu, ça peut être sympa, le cadre décrit est en effet assez enchanteur. Ce qu’il m’a manqué, c’est une véritable épiphanie, tout ce fait trop en douceur, même le voyage en Italie…



En revanche, je pense que ce livre peut se lire que vous soyez calés en littérature classique ou non, vous pouvez y trouver le même plaisir. En effet, peu importe que vous connaissiez par cœur le grec et le latin (après tout, la bibliothécaire recherchée ne devait pas être lettrée), c’est mieux si vous savez vaguement de quoi parle Orgueil et Préjugé, mais pour le reste, il suffit de se laisser porter par le texte.
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L'éveil de mademoiselle Prim

Las du monde moderne, de cette société de consommation en constante perte de repères et de valeurs, alors le village de Saint-Irénée d’Arnois est pour vous…



La communauté, qui elle-même a fui la vie citadine, a reconstitué une sorte d’Eden, dont le quotidien est fait de l’essence-même des choses. Quelle jolie peinture que celle de l’auteur de ce village qui nous fait faire, inconsciemment, un véritable bond dans le temps.



Petite confession, j’ai eu envie de le localiser sur une carte pour faire mes valises… Quelle bouffée d’oxygène que cette atmosphère accueillante, solidaire, chaleureuse autour d'un chocolat chaud... Tout y est tellement reposant... Le temps semble habité par une langueur salvatrice... Ici, tout le monde a quelque chose à apporter aux autres, un savoir à transmettre aux enfants. Tout le monde compte, fait partie de cette communauté. Ici, point de diplômes qui vaillent, de postes à hautes responsabilités. Non, ici, chaque personne est un élément important.



La langue est à la hauteur de ce village, un retour vers la culture, la vraie culture, celle qu’on aime et pas celle qu’on nous impose. Cette même culture qui est un pilier de la formation de l’être, tant qu’on lui donne un sens… Pari osé que celui d’utiliser un tel registre de langue (-je l'ai lu en VO, j'espère que la traduction sera fidèle à l'esprit du roman! -) et de tels concepts dans un roman moderne, mais pari réussi. Tout s’imbrique parfaitement, tout est naturel.



La seule ombre au tableau viendrait du personnage de Mlle Prim, qui, malgré tous mes efforts, ne m’a malheureusement pas touchée. Empreinte de cette rigidité du monde qu’elle fuit, ou d’une rigidité d’une autre époque, et là est le paradoxe, elle n’a jamais réussi à se débarrasser de cette image, et m’a semblé, à plus d’une reprise agaçante. Ses idées sont très arrêtées, et dans ce voyage initiatique vers ce retour aux choses, j’ai eu beaucoup de mal à percevoir son évolution.



Même l’Homme au Fauteuil, son patron qui fera vibrer son cœur, homme cultivé, généreux, très croyant mais indélicat, m’a semblé beaucoup plus sympathique.



Mais très sincèrement, je pense que ce n’est qu’un détail, parce que finalement, dans ce roman, ce ne sont pas les personnages qui priment paradoxalement, ce ne sont pas les sentiments amoureux -l’auteur prend d’ailleurs beaucoup de risques à ce sujet. A travers Mlle Prim, c’est vers un véritable retour vers ce que l’on est, vers des valeurs oubliées, "vers la vie entière, la beauté, l'amour, l'amitié, et même l'enfance, surtout l'enfance" qu’on nous guide, et ça, j’ai adoré… Dans ce roman, on vit, on aime, et c’est déjà beaucoup…
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L'éveil de mademoiselle Prim

D'abord captivée par ce roman, j'ai par la suite eu beaucoup de mal à continuer ma lecture. Beaucoup de longueur, de la religion (à chacun sa kryptonite ^^), et un style digne de Danielle Steel (jeu de mot pourri !).

Pour autant, je me suis laissée charmer par cette jeune Prudence Prim, digne héritière des convenances d'un autre temps, bibliothécaire de surcroît (copine !) emménageant dans une demeure... particulière.



Le village de Saint Irénée d'Artois s'est peu à peu imposé en douceur à mes yeux et j'ai suivi le cheminement de Prudence qui se laisse peu à peu apprivoiser.

Si vous aimez les brocantes, le charme désuet des convenances d'un autre temps : sachez que vous trouverez plaisir à cette lecture. Si ce n'est pas le cas, tentez de l'ouvrir si la soif d'aventure est votre crédo, je vous aurais prévenus.
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L'éveil de mademoiselle Prim

Délicatesse et lenteur sont les maîtres mots de ce roman qui nous emmène dans un village qu'on pourrait croire anglais, où tous les voisins aiment se rassembler devant un feu de cheminée avec une tasse de thé à la main afin d'échanger avec courtoisie des opinions sur la littérature, l'art etc...L'héroïne est une jeune femme qui vient d'accepter un poste de bibliothécaire au sein d'une famille peu conventionnelle.

Dit comme ça, ce roman avait tout pour me plaire, mais il y a plein de petites choses qui font que cette lecture a finalement été mitigée.

Le rythme très lent m'a un peu lassé par moment.

J'ai également trouvé que la mention à presque toutes les pages de noms de philosophes, tragédiens, penseurs et artistes divers donnait un aspect légèrement prétentieux à cette petite histoire simple.

La partie sentimentale du roman m'a quant à elle, semblé un peu naïve, à l'image d'une bluette d'adolescentes.
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L'éveil de mademoiselle Prim

Mademoiselle Prim, une jeune femme au tempérament un peu anachronique, répond à une annonce de bibliothécaire personnel, tout aussi décalée qu'elle. Elle va être admise dans un petit village où chacun veut retrouver un temps jadis où éducation et manière de vivre n'ont pas été perverties par la modernité (entendez par-là, le conformisme et la surenchère propres - ? - à notre époque). Prudence Prim sera confrontée à ce petit monde, sera prise en main par les femmes de la communauté et tombera même amoureuse. C'est une jolie histoire qui nous est contée avec des réflexions assez intéressantes sur les rapports hommes-femmes et qui ne se révèle pas trop "marshmallow".

J'ai aimé l'idéalisme qui en ressort, la personnalité de l'héroïne et l'ambiance particulière de ce petit village. J'ai moins aimé la volonté de l'éditeur de franciser les noms de personnes et de lieux (ce roman est espagnol), je trouve que cela le dénature. Parfois, on ressent un manque de profondeur et une mise à l'écart de certains personnages (je pense aux enfants) au profit de l'idylle de Melle Prim, c'est un peu dommage. Mais au final, j'ai apprécié cette histoire. Elle est légère, prenante et assez lumineuse.
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L'éveil de mademoiselle Prim

Mademoiselle Prim est arrivée dans ce village en répondant à une annonce pour le moins étrange "Cherche esprit féminin détaché du monde. Capable d'exercer la profession de bibliothécaire pour un gentleman et ses livres. Pouvant cohabiter avec chiens et enfants. De préférence sans expérience professionnelle. Titulaires de diplômes d'enseignement supérieur s'abstenir".



Hortense Prim ne correspond pas exactement au profil, puisqu'elle est au contraire bardée de diplômes, elle ne connaît rien aux enfants, mais lassée du manque d'harmonie, d'équilibre et de beauté du monde moderne, elle aspire à autre chose et se fait une très haute opinion de la délicatesse, souhaitant la trouver davantage dans les rapports humains (surtout à son égard ..).



Contre toute logique elle se retrouve recrutée par "l'homme au fauteuil" dont nous ne connaîtrons pas le nom, logée sur place, dans une maison où il y a également quatre enfants surdoués, ceux de la soeur défunte de l'homme. L'adaptation n'est pas facile, les accrochages avec son employeur fréquents, même si personne ne se départit de sa courtoisie


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L'éveil de mademoiselle Prim

Un profond ennui tout au long des 155 pages lues m'a poussée à jeter l'éponge !



On m'avait promis un feel-good book, eh bien, ça n'a pas été le cas. Même si le thème me plaisait, je n'ai pas aimé les personnages et l'écriture. Mle Prim est "coincée" et la manière de raconter ce village qui pourrait être délicieux avec son amour de la littérature, son temps ralenti (par opposition à la vie stressante de la ville qu'ont abandonnée bien des habitants) et ses mille-et-une curiosités, m'a parue "nunuche". La scène dans le salon avec le vétérinaire en est un exemple pathétique. Et ces atermoiements entre Mle Prim et l'homme au fauteuil, son employeur, ces pudeurs de vieille fille ne m'ont semblé qu'hypocrisie !



Ce qu'on peut reconnaître, c'est que la couverture et la 4è sont très bien faites pour allécher le chaland !!! Je n'ai pas besoin d'en dire plus, vous aurez compris que je n'ai pas apprécié ce roman qui pour moi n'a pas du tout la couleur du paradis perdu. Alors, hop, on oublie, on passe à autre chose et on le met en vente....
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L'éveil de mademoiselle Prim

Quand Mademoiselle Prudence Prim pénètre dans le village de Saint-Irénée d'Arnois, un sentiment d'allégresse la transporte. Après avoir répondu à une singulière annonce, la voilà qui se prépare à s'entretenir avec son futur employeur, un certain gentleman souhaitant trouver quelqu'un pour organiser sa bibliothèque, « pouvant cohabiter avec chiens et enfants, de préférences sans expérience professionnelle, titulaires de diplômes d'enseignement supérieur s'abstenir ». Les diplômes, la demoiselle en est bardée, quant aux chiens et aux enfants, elles n'y connait goutte... mais le début de l'annonce lui a suffit pour s'enthousiasmer : « Cherche esprit féminin détaché du monde ».

Le premier contact avec son patron, l'homme au fauteuil – on ne connaitra jamais son nom – la décontenance. Le monsieur est instruit et ne manque pas d'esprit mais il est indélicat... De plus, c'est un fervent religieux alors qu'elle est athée. Vivent avec lui les quatre enfants de sa soeur décédée, qu'il a tous renommés d'une étrange manière. Et puis, régulièrement, tous les enfants du village viennent l' écouter leur parler de littérature.

Il y a bien une école à Saint-Irénée d'Arnois dans laquelle on apprend à lire et à écrire. Mais, les autres matières sont « enseignés » par les habitants – chacun a sa spécialité –. Ici, l'éducation moderne est blamée. Mademoiselle Prim se retrouve devant une bien étrange communauté où l'art tient une grande place.

Les villageois ont quitté des vies citadines stressantes, bruyantes et oppressantes pour la tranquillité, la douceur, l'écoute. Ils prennent le temps de vivre, d'éduquer leurs enfants dans les meilleures conditions. L'atmosphère feutrée et cotonneuse de Saint-Irénée d'Arnois surprend d'abord la bibliothécaire mais très vite, elle succombe à son charme.

Un premier roman étonnant par l'originalité de son thème et par son ambiance surranée si charmante. L'auteure nous livre là une sorte de fable avec des personnages stéréotypés, des lieux d'un autre âge, des idéaux improbables, un éloge de la littérature, des élans de solidarité, des points de vue sur le mariage, sur la condition féminine, sur l'éducation et tout cela fonctionne bien. La moralité de cette histoire : profitons des petites choses de la vie, prenons le temps de les voir et de les savourer. Un moment de lecture agréable.




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