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Critiques de Natalia Sanmartin Fenollera (60)
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L'éveil de mademoiselle Prim

Le résumé de ce roman m'avait enchanté.

La lecture l'a moins été.

Ce fut tout de même une lecture agréable et rafraîchissante qui véhicule des messages, des idées qui sont sympathiques avec un retour à une vie simple, une vie où le temps s'étire, et où l'argent et le pouvoir sont des concepts assez éloignés de ce charmant village.

La plume était agréable et travaillée. J'ai apprécié ce côté décalé et loufoque qui transparaiçait.

Pour ma part cependant le bat a blessé côté personnages et notamment au niveau de Mlle Prim qui m'a bien souvent agacée.

La relation qu'elle entretient avec son employeur, l'homme au fauteuil (nous ne saurons jamais son nom) est assez conflictuelle. Mais j'ai trouvé cette tension ambiguë un peu trop forcée, et ça n'a pas aidé à trouver de l'attachement en Prudence Prim, qui m'a semblé souvent incohérente dans ses agissements.

Quant à l'homme au fauteuil, il semble y avoir une référence à Mr Darcy d'Orgueil et Préjugés, mais je n'y ai pas retrouvé l'attractivité qui entoure le personnage de Jane Austen.

Dernier point qui m'a un peu gêné est l'étalage à tout va du savoir de l'auteur.



Pour résumer, cette lecture était sympa mais aurait pu être vraiment intéressante si les personnages principaux avaient été plus attachants, et certains sujets plus aboutis (la relation entre Mlle Prim et l'homme au fauteuil) ou développés (L'éveil de Mlle Prim).

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L'éveil de mademoiselle Prim

Prudence, jeune femme sur-diplômée et passablement rigide, est engagée comme bibliothécaire à Saint-Irenée d'Arnois. Elle va y découvrir une petite communauté d'idéalistes qui vont changer sa vision des choses et du monde.



J'avais espéré un roman un peu engagé au vu des idéaux des habitants du village (métier selon les affinités, semaine de 30 heures, convivialité, hospitalité, lenteur choisie...) mais il ne s'agit finalement que d'un ixieme roman sentimental. Il est plutôt plaisant à lire mais ce n'est pas ça qui va révolutionner la littérature.
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L'éveil de mademoiselle Prim

Un vrai coup de coeur !



Ce roman nous fait voyager à travers la littérature et nous régale le cœur et l’esprit. Une vraie dose de bonheur agréable à lire pour tous.
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L'éveil de mademoiselle Prim

Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé ce livre, mais Dieu que je l'ai trouvé lent, si lent. Trop lent. Trop de références culturelles émaillent ses pages, et même si Prudence Prim m'était très sympathique, j'ai refermé le livre sans aucun regret. Peut-être le relirais-je plus tard pour essayer de l'aborder sous un autre angle.
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L'éveil de mademoiselle Prim

Lire ce livre a été un agréable moment. Dès que je l'ouvrais, j'avais la sensation de me retrouver dans un univers cosy, confortable. Un petit air de déjà vu. Comme si j'enfilais mes chaussons, me calais dans un bon fauteuil au coin du feu. Un petit village paisible, des personnages bien intentionnés, un soupçon de romance, pas de lieu ni de temps précis. Bref un univers dans lequel tout le monde peut se projeter. Mais une fois l'ouvrage clos, m'est restée une impression désagréable. Tout d'abord, je n'ai pas été surprise ni complètement séduite. Tout est assez conventionnel et quelques aspects m'ont irritée. Quel intérêt de désigner toujours le protagoniste principal "l'homme au fauteuil"? L'aspect "spirituel" du roman m'a semblé artificiel, obscur. Les citations et évocations historiques ou littéraires deviennent lassantes car peu constructives. En conclusion, je me suis laissée bercer par une petite musique sympathique mais je n'ai pas totalement partagé l'éveil de mademoiselle Prim.
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L'éveil de mademoiselle Prim

Alors que vous dire sur ce livre qui me déçoit beaucoup beaucoup !!! Peut être parce que je m'attendais à autre chose mais l'écriture ne m'a pas semblé fluide , c'est parfois redondant et je ne me suis pas attachée aux personnages dommage rdv manqué !!!
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L'éveil de mademoiselle Prim

Bof bof bof...ou comment un joli titre, une belle couverture et un résumé alléchant vous emmènent dans une galère.

Bon, je me suis fait avoir bêtement je l'avoue, je pensais tomber sur une lecture un peu feel good, un peu doudou, et en fait il s'agit d'un conte philosophique. Et j'ai horreur de ça, je fais partie des personnes qui se sont ennuyées à mourir en lisant l'alchimiste. Donc vous pensez bien que c'était mal parti.

On suit l'arrivée de Prudence Prim, jeune bibliothécaire particulièrement imbue de sa personne, de ses connaissances, de son bon droit, et donc particulièrement tête à claque, qui arrive dans une belle demeure, embauché par un homme très savant, très pédant, qui cache sa profonde misogynie et son arrogance derrière un paravent de savoir littéraire et linguistique.

Le tout au milieu d'enfants qui vous récite du Virgile dans le texte (mais qui à part ça ne font pas grand chose d'autres), au milieu de pseudo vérités profondes (vous savez tout mais vous ne savez rien en fait, tadaaaaaaaammm !), avec des remarques que j'ai trouvé hyper limites sur la médiocrité du monde actuel, de l'enseignement et de l'éducation des enfants, sur comment c'était vraiment mieux avant...

Bref...j'ai détesté.

Je mets deux étoiles parce que c'est bien écrit, que l'auteur évoque Jane Austen et Les filles du docteur March, et parce que St Irénée, village improbable dégage malgré tout un charme suranné auquel je suis sensible, et parce que les personnages secondaires - Horace, Hortense, Hermine, Loulou, sont bien plus intéressants que l'éveil de Prudence Prim.
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L'éveil de mademoiselle Prim

Je n'ai malheureusement pas été très emballé par cette lecture. le problème est peut-être que j'en attendais beaucoup suite à plusieurs critiques dithyrambiques.



Honnêtement, le livre est bien écrit et il est intelligent. Les personnages, quant à eux, sont attachants. Du coup, qu'est-ce qui pèche?

Tout d'abord, le récit est extrêmement lent. Je n'ai rien contre les histoires qui ne racontent pas grand chose mais, dans ce cas, il faut qu'elles compensent un peu par l'humour, le style ou la réflexion.

Pour ce qui est de l'humour, je trouve que le roman en manque, justement. Il y a de la légèreté dans le ton mais le livre m'a semblé se prendre parfois un peu trop au sérieux.

Et voilà ce qui m'a le plus déranger dans ma lecture. J'ai plusieurs fois eu l'impression que l'auteur me faisait la leçon. Déjà par le fait que Prudence Prim est toujours seule contre tous dans son village et qu'on lui donne toujours tort alors qu'elle a souvent une opinion sensée, mais surtout par le fait que ça se fait de façon très catégorique: on rejette sa vision des choses en deux arguments qui ne se tiennent que si on n'y fait pas attention, et voilà.



Un exemple du début: Prudence ne veut pas se marier car elle trouve que ce serait le symbole de sa dépendance à un homme. Eh bien soit, c'est le choix du personnage et ça n'engage qu'elle, il n'y a aucun problème. Mais non, il faut absolument qu'un autre protagoniste insiste et lui inflige une argumentation douteuse du type "mais vous avez été engagée par un homme, donc vous êtes déjà dépendante de lui, c'est lui qui vous paye, vous devez vous plier à sa volonté". Oui, et? Parce que notre pauvre Prudence Prim a été engagée par un homme, elle doit subir un mariage dont elle ne veut pas pour avoir l'air cohérente? Il semble que oui puisqu'il est question plus loin de faire en sorte qu'elle se trouve vraiment un mari sans trop lui demander son avis...



Ceci n'est qu'un exemple (un peu sorti de son contexte, soyons francs) mais les situations dans ce genre se reproduisent plusieurs fois. Au final, à cause des facilités de raisonnement dont il est parsemé, le livre prend parfois des airs de récit moralisateur plutôt que d'une réflexion personnelle de l'auteur. Ce qui est dommage, car le but, à mon sens, était bel et bien d'écrire un "feel-good book".
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L'éveil de mademoiselle Prim

Dans un petit journal, Prudence Prim découvre une annonce pour un poste de bibliothécaire. Elle se rend sur place, dans le petit village de St Irénée d'Arnois et découvre en son employeur un homme lettré aux idées bien arrêtées quant à l'éducation des enfants et un village où ceux qui y vivent se sont isolés volontairement de la société qui ne correspond plus à ce qu'ils en attendent. Prudence Prim sera chargée du rangement de la bibliothèque du propriétaire du château où elle va vivre et parfois des enfants qui y habitent. En même temps, elle va y découvrir des valeurs utopistes et certains personnages typiques. Lorsqu'elle s'aperçoit qu'au fond d'elle, ses sentiments ont évolué, Prudence décide de s'en aller.



En lisant la quatrième de couverture de ce roman, j'ai eu un coup de cœur pour celui-ci car j'aime beaucoup les histoires qui parlent de livres. Malheureusement, quel ennui lors de ma lecture...

Il ne se passe pas grand-chose ici, si ce n'est des conversations philosophiques et morales entre le personnage principal et d'autres personnages, tout cela dans un style plein d'érudition, parfois ennuyeux.

Au départ, je pensais que le cadre de l'action qui se passe dans un petit village, probablement britannique, très vintage, allait m'enchanter mais j'ai été bien déçue. A mon goût, les personnages conversent sur des sujets abstraits, finalement assez peu intéressants.

Quant à la fin du roman, après un court espoir d'amélioration, je l'ai trouvée pour le moins surprenante et elle m'a laissée sur ma faim avec de nouveaux points d'interrogation.

Je ne conserverai pas un souvenir positif mémorable de ce livre, quel dommage...
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L'éveil de mademoiselle Prim

Las du monde moderne, de cette société de consommation en constante perte de repères et de valeurs, alors le village de Saint-Irénée d’Arnois est pour vous…



La communauté, qui elle-même a fui la vie citadine, a reconstitué une sorte d’Eden, dont le quotidien est fait de l’essence-même des choses. Quelle jolie peinture que celle de l’auteur de ce village qui nous fait faire, inconsciemment, un véritable bond dans le temps.



Petite confession, j’ai eu envie de le localiser sur une carte pour faire mes valises… Quelle bouffée d’oxygène que cette atmosphère accueillante, solidaire, chaleureuse autour d'un chocolat chaud... Tout y est tellement reposant... Le temps semble habité par une langueur salvatrice... Ici, tout le monde a quelque chose à apporter aux autres, un savoir à transmettre aux enfants. Tout le monde compte, fait partie de cette communauté. Ici, point de diplômes qui vaillent, de postes à hautes responsabilités. Non, ici, chaque personne est un élément important.



La langue est à la hauteur de ce village, un retour vers la culture, la vraie culture, celle qu’on aime et pas celle qu’on nous impose. Cette même culture qui est un pilier de la formation de l’être, tant qu’on lui donne un sens… Pari osé que celui d’utiliser un tel registre de langue (-je l'ai lu en VO, j'espère que la traduction sera fidèle à l'esprit du roman! -) et de tels concepts dans un roman moderne, mais pari réussi. Tout s’imbrique parfaitement, tout est naturel.



La seule ombre au tableau viendrait du personnage de Mlle Prim, qui, malgré tous mes efforts, ne m’a malheureusement pas touchée. Empreinte de cette rigidité du monde qu’elle fuit, ou d’une rigidité d’une autre époque, et là est le paradoxe, elle n’a jamais réussi à se débarrasser de cette image, et m’a semblé, à plus d’une reprise agaçante. Ses idées sont très arrêtées, et dans ce voyage initiatique vers ce retour aux choses, j’ai eu beaucoup de mal à percevoir son évolution.



Même l’Homme au Fauteuil, son patron qui fera vibrer son cœur, homme cultivé, généreux, très croyant mais indélicat, m’a semblé beaucoup plus sympathique.



Mais très sincèrement, je pense que ce n’est qu’un détail, parce que finalement, dans ce roman, ce ne sont pas les personnages qui priment paradoxalement, ce ne sont pas les sentiments amoureux -l’auteur prend d’ailleurs beaucoup de risques à ce sujet. A travers Mlle Prim, c’est vers un véritable retour vers ce que l’on est, vers des valeurs oubliées, "vers la vie entière, la beauté, l'amour, l'amitié, et même l'enfance, surtout l'enfance" qu’on nous guide, et ça, j’ai adoré… Dans ce roman, on vit, on aime, et c’est déjà beaucoup…
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L'éveil de mademoiselle Prim

Roman hors du temps qui invite à une certaine réflexion philosophique sur le sens de l'existence a travers le prétexte de la lecture et du classement d'une bibliothèque...
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L'éveil de mademoiselle Prim

Délicatesse et lenteur sont les maîtres mots de ce roman qui nous emmène dans un village qu'on pourrait croire anglais, où tous les voisins aiment se rassembler devant un feu de cheminée avec une tasse de thé à la main afin d'échanger avec courtoisie des opinions sur la littérature, l'art etc...L'héroïne est une jeune femme qui vient d'accepter un poste de bibliothécaire au sein d'une famille peu conventionnelle.

Dit comme ça, ce roman avait tout pour me plaire, mais il y a plein de petites choses qui font que cette lecture a finalement été mitigée.

Le rythme très lent m'a un peu lassé par moment.

J'ai également trouvé que la mention à presque toutes les pages de noms de philosophes, tragédiens, penseurs et artistes divers donnait un aspect légèrement prétentieux à cette petite histoire simple.

La partie sentimentale du roman m'a quant à elle, semblé un peu naïve, à l'image d'une bluette d'adolescentes.
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L'éveil de mademoiselle Prim

J'avais hâte de me plonger dans ce roman de Natalia Sanmartin Fenollera.

Avec les yeux de mademoiselle Prim, bibliothécaire récemment engagée par un gentleman loufoque, on découvre un village et ses habitants. Un cadre qui me semblait idéal : un village charmant et chaleureux, des livres, beaucoup de livres...

Mais pourtant, au fil des pages, j'ai déchanté...

En particulier, le personnage de Prudence que j'ai trouve particulièrement détestable : pleine de préjugés, hautaine et suffisante... j'ai eu du mal à poursuivre la lecture.

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L'éveil de mademoiselle Prim

Petite déception pour moi. Est-ce dû à une lecture trop morcelée, (je m'endormais au bout de trois pages chaque soir...), ou bien au sujet qui m'ennuyait un peu ?



Je n'ai pas du tout accroché au thème de ce livre. Il n'y a pas d'intrigue à proprement parler, plutôt une réflexion sur les jolies choses du passé, perdues par notre société de consommation.



Je pense que je n'étais pas disposée pour une telle lecture. Ce roman avait récolté de belles critiques lors de sa sortie.
Lien : http://caromleslivres.canalb..
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L'éveil de mademoiselle Prim

Je me suis retrouvée avec dans les mains un roman très original, pour lequel je n'ai pas su, jusqu'au bout, si j'aimais vraiment ou non. Tout ce que je pouvais dire, c'est qu'il me rendait curieuse. Et finalement, oui, j'ai aimé.



Pour deux principales raisons :



UNE REFLEXION LITTERRAIRE SUR DES THEMATIQUES SOCIETALES



Le synopsis laisse à penser, à raison, que la littérature sera traitée de façon très approfondie. J'ai été perdue parmi les innombrables références (allant de Virgile aux Quatre filles du Docteur March), mais les réflexions sur la meilleure façon de vivre en société, références littéraires à l'appui, étaient plutôt instructives. On se rend compte à quel point la plupart des concepts qui nous guident n'existent pas à la base mais sont des constructions, produits de nos conquêtes en termes de droits mais également de contraintes qu'on s'impose parfois.



J'ai retenu trois sujets fondamentaux :



- La vie simple : si on demande une bibliothécaire sans diplôme, c'est parce qu'on abhorre les normes et les profils certes instruits mais construits par les "systèmes". Dans ce village, on remet au centre de tout les métiers de base (fleuriste, institutrice, boulanger, marchand de journaux...), que les habitants n'ont pas forcément appris à exercer en faisant des études. Le but n'est surtout pas de se développer, simplement de vivre ensemble. C'est donc plutôt rafraichissant de voir cette communauté vivre en autarcie et sans aucun besoin de se questionner sur de la dette publique, une problématique d'aménagement urbain etc.



- Les rapports hommes-femmes : j'ai été assez déroutée de la manière dont les relations entre les deux sexes sont décrites et considérées par les personnages dits féministes du roman. Elles déclarent que toute femme a intérêt d'être mariée, tout en exerçant une activité qui lui plait, car il vaut mieux dépendre un peu de son mari que de dépendre complètement de son patron. Bon, je ne suis pas très fan de cette idée mais encore une fois, c'est original et bien amené.



- La foi et la religion : Mademoiselle Prim est à peu près anti-religion et découvre avec horreur que son érudit de patron cultive une foi profonde. La plupart des habitants du village la regardent avec pitié quand elle expose son incrédulité et sa désapprobation, j'ai donc cru au début qu'on se dirigeait vers une morale type "il faut croire en Dieu pour vivre en harmonie", mais c'est finalement plus compliqué que cela, et heureusement.



UNE QUALITE D'ECRITURE INDENIABLE



Il y a une certaine tonalité hors du temps qui est entretenue, avec de l'ironie en demi-teinte, des dialogues faits de longues déclarations, et un récit centré principalement sur l'évolution du ressenti de l'héroïne. Le rythme est plutôt, c'est pourquoi on peut mettre du temps à rentrer dans la lecture. Mais je me suis laissée prendre peu à peu, jusqu'à me me surprendre à être totalement happée par la fin de l'histoire, guidée pourtant par une romance pas si originale que cela. Bref, l'écriture solide rend l'objet insolite mais agréable à lire.
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L'éveil de mademoiselle Prim

Mademoiselle Prim est arrivée dans ce village en répondant à une annonce pour le moins étrange "Cherche esprit féminin détaché du monde. Capable d'exercer la profession de bibliothécaire pour un gentleman et ses livres. Pouvant cohabiter avec chiens et enfants. De préférence sans expérience professionnelle. Titulaires de diplômes d'enseignement supérieur s'abstenir".



Hortense Prim ne correspond pas exactement au profil, puisqu'elle est au contraire bardée de diplômes, elle ne connaît rien aux enfants, mais lassée du manque d'harmonie, d'équilibre et de beauté du monde moderne, elle aspire à autre chose et se fait une très haute opinion de la délicatesse, souhaitant la trouver davantage dans les rapports humains (surtout à son égard ..).



Contre toute logique elle se retrouve recrutée par "l'homme au fauteuil" dont nous ne connaîtrons pas le nom, logée sur place, dans une maison où il y a également quatre enfants surdoués, ceux de la soeur défunte de l'homme. L'adaptation n'est pas facile, les accrochages avec son employeur fréquents, même si personne ne se départit de sa courtoisie


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L'éveil de mademoiselle Prim

Lecteur...Abstiens toi...C'est pompeux, long, sans intérêt...
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L'éveil de mademoiselle Prim

Mlle Prim répond à une annonce où on cherche une bibliothècaire. Elle arrive donc à Saint-Irénée d'Amois. A sa grande surprise elle va tomber sous le charme de ce village atypique où les habitants cultivent une certaine philosophie de la vie avec des vraies valeurs et profitent de chaque instant tout simplement.



Ma chère copine Caro m'a fait là un beau cadeau en m'offrant ce livre ! Moi qui dévore un peu trop vite, j'ai vraiment pris le temps de savourer le texte ciselé par l'auteur.



Tout se met en place calmement, Mlle Prim va évoluer et même s'ouvrir à l'amour.



Une réelle découverte fort sympathique.


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L'éveil de mademoiselle Prim

Ce livre me laisse un goût désagréable: je ne trouve pas le monde moderne folichon et partage l'opinion de Prudence Prim à ce sujet. Mais... nous présenter comme un paradis à retrouver un village de commères grassouillettes qui s'empiffrent de gâteaux et se mêlent de la vie de chacun, où cuisinière et chauffeur semblent être à disposition de leurs "maitres" toute la journée -où les enfants apprennent par coeur les auteurs antiques, où les femmes doivent se marier, un village en dehors du monde créé de plus par une sorte de commandeur assis dans son fauteuil , bigot pédant et autoritaire et par un mystique chrétien, c'est pour le moins original. Quant à "l'éveil" de la jeune femme cultivée, rationnelle et indépendante du début- quoique un peu paumée... il est consternant! Et en plus l'auteur nous assène sa culture classique, sans doute pour nous faire sentir de quel monde d'ignorants nous venons, nous lecteurs du 21ème siècle... Grrr...
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L'éveil de mademoiselle Prim

Quand Mademoiselle Prudence Prim pénètre dans le village de Saint-Irénée d'Arnois, un sentiment d'allégresse la transporte. Après avoir répondu à une singulière annonce, la voilà qui se prépare à s'entretenir avec son futur employeur, un certain gentleman souhaitant trouver quelqu'un pour organiser sa bibliothèque, « pouvant cohabiter avec chiens et enfants, de préférences sans expérience professionnelle, titulaires de diplômes d'enseignement supérieur s'abstenir ». Les diplômes, la demoiselle en est bardée, quant aux chiens et aux enfants, elles n'y connait goutte... mais le début de l'annonce lui a suffit pour s'enthousiasmer : « Cherche esprit féminin détaché du monde ».

Le premier contact avec son patron, l'homme au fauteuil – on ne connaitra jamais son nom – la décontenance. Le monsieur est instruit et ne manque pas d'esprit mais il est indélicat... De plus, c'est un fervent religieux alors qu'elle est athée. Vivent avec lui les quatre enfants de sa soeur décédée, qu'il a tous renommés d'une étrange manière. Et puis, régulièrement, tous les enfants du village viennent l' écouter leur parler de littérature.

Il y a bien une école à Saint-Irénée d'Arnois dans laquelle on apprend à lire et à écrire. Mais, les autres matières sont « enseignés » par les habitants – chacun a sa spécialité –. Ici, l'éducation moderne est blamée. Mademoiselle Prim se retrouve devant une bien étrange communauté où l'art tient une grande place.

Les villageois ont quitté des vies citadines stressantes, bruyantes et oppressantes pour la tranquillité, la douceur, l'écoute. Ils prennent le temps de vivre, d'éduquer leurs enfants dans les meilleures conditions. L'atmosphère feutrée et cotonneuse de Saint-Irénée d'Arnois surprend d'abord la bibliothécaire mais très vite, elle succombe à son charme.

Un premier roman étonnant par l'originalité de son thème et par son ambiance surranée si charmante. L'auteure nous livre là une sorte de fable avec des personnages stéréotypés, des lieux d'un autre âge, des idéaux improbables, un éloge de la littérature, des élans de solidarité, des points de vue sur le mariage, sur la condition féminine, sur l'éducation et tout cela fonctionne bien. La moralité de cette histoire : profitons des petites choses de la vie, prenons le temps de les voir et de les savourer. Un moment de lecture agréable.




Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
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