Choisi lors de mes flâneries ...Librairie Anagramme- Meudon- 12- mai 2023
Un moment toujours positif que la lecture d'un texte qui mène à d'autres livres , d'autres rencontres , d'autres pistes de lectures....et toute première découverte de cette auteure !
Une citation en introduction :
" Je lui offrais une citation de Lola Lafon: " Pourquoi préférer la solitude de l' écriture, pourquoi consacrer tellement de temps à des vies irréelles mais vraies, à des créatures ni mortes ni vivantes ?"
Stéphane venait , lui aussi,de lire " Quand tu écouteras cette chanson."
Il avait été ému par le récit de sa nuit dans la fameuse Annexe, au musée d'Anne Frank à Amsterdam.Il avait retenu une autre phrase:
- "Écrire n'est pas tout à fait un choix: c'est un aveu d'impuissance.On écrit parce qu'on ne sait pas par quel autre biais attraper le réel. " "
La narratrice, Esther, en panne du côté "Écriture " se fait tirer l'oreille par sa meilleure amie, Niki, qui veut résolument lui présenter Stéphane et l'atelier d'ecriture qu'il anime et où elle est inscrite.
Esther, bien que fort peu enthousiaste, se laisse convaincre...Les premières séances, elle réussit à nous exaspérer tant elle est de mauvaise volonté, freine pour s' intégrer au petit groupe de participants, critiquant intérieurement l'animateur, Stéphane, se demandant ce qu'elle fiche là...Bref une " tête à claques"...
Heureusement, son attitude va évoluer, elle se prend au jeu...et s'attache à Stéphane, se découvrant de nombreux goûts, écrivains préférés et textes littéraires en commun...
Le récit se déroule entre le contenu animé des ateliers construits par thématiques pour rédiger des textes :
-La Rencontre, Une Amitié inconditionnelle, la Vengeance....Un Malentendu etc.
Thématiques accompagnées de conseils techniques pour améliorer la construction de la narration...pour ces " apprentis écrivains "...
- Les personnages
-Le narrateur
- Structure d'une scène
- Structure d'un récit
- le style
Sujets qui font parfois écho à des incidents survenus entre les participants, où tensions, jalousies, complicité, agressivité , jeux de séduction alternent , au fil des ateliers...!
Sans omettre de très intéressantes remarques, analyses, observations sur le travail de L' Écriture, ses complexités et ses joies...!
Entre le vécu des ateliers se succèdent des brefs chapitres de conseils techniques, m'ayant nettement moins intéressée, pouvant toutefois être utiles à des " Apprentis- écrivains très décidés....
Ce qui m'a paru plaisant ce sont les échos des textes des participants lus à haute voix, en fin de séance et les interactions produites ainsi les uns sur les autres, les prises de conscience, la stimulation, la compassion ou l'empathie...Je songe plus particulièrement à Georges, veuf inconsolable, qui écrit encore et encore sur son " épouse adorée"....leurs souvenirs, leur complicité de toute une vie, cette "absence intolérable. "
Écrire sur " La Femme de sa vie" l'aide à tenir debout, même , si difficilement , et l' Écriture devient un vrai projet ( avec le souhait d'écrire et de publier un ouvrage pour " immortaliser" sa femme !)
Cet atelier d'écriture représente pour tous les participants une vraie pause de création, de réflexion sur soi et d'échanges tant humains que littéraires, car Stéphane, en animateur passionné et convaincu fait partager ses écrivains- phares et ses convictions de lecteur de longue date!.
Ce qui m'a le plus accroché !!
Une lecture très plaisante, même si j'ai quelque peu regretté " une fin" expéditive et frustrante ! ( " bâclée " , à mon goût )
La lecture de ce texte reste très positif puisqu'il m'a donné des envies de relire des écrits dont " Enfance" de Nathalie Sarraute et de découvrir de nouveaux auteurs ou des textes différents d'écrivains déjà familiers, tels :
- le " Journal" de Jules Renard
-" Lettres à un jeune auteur" de Colum McCann
-"L' Homme flambé " de Michael Ondaatje
- " Exit le fantôme " de Philippe Roth
-"Comment j'écris " de Leïla Slimani
-"C'est vous l'écrivain " de Jean- Philippe Toussaint
- " Les Débuts d'un écrivain " d' Eudora Welty, etc
*** et involontairement, une référence incontournable de la bibliographie ( in-fine) m'a rappelée à l'ordre d'un grand classique que je n'ai jamais lu, à mon immense honte( même si présente dans toutes mes listes , depuis toujours!!), je fais allusion à " Anna Karénine " du géant Tolstoï !
J' insère une citation montrant à quel point les lectures sont comme nos
" miroirs" !
"L'animateur me regarda avec attention quand il me demanda quels étaient mes trois auteurs favoris.Sans réfléchir, j'annonçai : Gustave Flaubert, Philip Roth et Haruki Murakami.Il se mit à rire comme si ma réponse le rendait heureux.Il m'avoua qu'il aimait découvrir les goûts littéraires des autres, estimant que cela les définissait mieux que
n' importe quelle question qu'on pouvait leur poser."
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cc les amis , j'ai un grand plaisir a vous parler de ce livre . j'ai pris un plaisir fou a lire ce livre qui nous raconte un moment de vie de Esther qui grâce a sa copine Nikki rentre dans un atelier d'écriture . ce livre est d'une simplicité de lecture qu'il est super accessible que vous soyez lecteur débutant ou gros lecteur . ce livre est très agréable a lire et en plus il est super bon donc si comme moi vous voulez découvrir l'univers littéraire de l'auteure , n'hésité pas a lire ce livre . bonne lecture les amis
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« L'atelier d'écriture » Natalie David-Weil (Stock, 260p)
Voici un roman qui raconte le déroulement d'un atelier d'écriture ; sujet qui avait a priori tout pour m'intéresser.
Une jeune femme, Esther, ex-prof reconvertie dans l'art culinaire (la pratique et la rédaction de guides de recettes), actuellement au chômage, est en panne d'écriture autant que de vie amoureuse. Elle se laisse convaincre par une amie de participer à un atelier d'écriture, dont celle-ci vante surtout les qualités et le charme de Stéphane, l'animateur. le but officiel de cet atelier est de permettre aux participants d'oser se lancer en écriture romanesque. On devine (trop) vite que l'enjeu de l'intrigue est le lien qui va se tisser entre Esther et Stéphane, par la complicité dans une communauté des goûts littéraires, à mon goût assez banalement racontée, voire totalement prévisible. On fait connaissance au fil des séances avec les quelques protagonistes, avec leurs parts d'intime telles qu'elles se dévoilent au fil du récit, et des textes qu'ils écrivent et partagent. Et c'est vrai que la fiction peut parfois être très engageante sur le plan personnel, ce à quoi d'ailleurs pousse Stéphane, à mon sens de manière un peu forcée et en prenant parti, n'hésitant pas à jouer au psy, ce qui est pour moi très discutable ; par exemple, Stéphane « critiqua le manque de sincérité » du texte d'une participante, ce qui me semble une posture largement abusive. Stéphane se fait ainsi très «prescripteur», plus prof ou coach littéraire qu'animateur d'atelier. J'ai trouvé par ailleurs les caractères des personnages assez caricaturaux, l'intrigue assez banale, le style assez commun.
Pour le reste, Natalie David-Weill (elle-même professeur de littérature, animatrice d'ateliers d'écriture, et qui a produit un premier roman remarqué que je n'ai pas lu : «Les mères juives ne meurent jamais»), se saisit de la forme romanesque pour nous faire entrer dans la mécanique et le dispositif d'un tel atelier, chaque chapitre se terminant par une fiche technique thématique que Stéphane distribue aux participants - et que A D-W offre donc à ses lecteurs intéressés. On peut ainsi partager nombre d'exercices, le labeur engageant de l'écrire, les doutes, et aussi parfois la joie ou l'exaltation (plus rares) face aux mots qu'on travaille. Cette volonté didactique du «roman» de l'auteure m'a moyennement emballé. le plus intéressant est sans doute les très nombreuses références littéraires qui parsèment le récit, autant d'occasions de découvrir ou redécouvrir des textes que la narratrice aime… ou pas. Stéphane, visiblement puits de culture, a d'ailleurs toujours dans sa bibliothèque le livre avec la citation adéquate à ressortir pour répondre du tac au tac à une question… Impressionnant !
Mais ce texte est aussi l'occasion de débats littéraires, comme celui autour de la mode actuelle de l'autofiction, que j'ai trouvé convaincant. Et figure aussi à la fin une bibliographie intéressante.
Au final, pas l'emballement espéré, ni sur l'aspect romanesque (un peu prétexte), ni sur l'aspect «pédagogique», malgré des passages intéressants.
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J'arrive après la bataille...
c'est l'histoire d'une mère juive qui meurt, jeune, à 38 ans et qui se retrouve au "paradis des mères juives". Et là... elle retrouve six autres mères juives avec des enfants on ne peut pas être plus célèbres : Albert Einstein, Marcel Proust, Albert Cohen, les Marx Brothers, Romain Gary et Woody Allen.
C'est plus qu'un roman, c'est une étude socio-psychologique très bien fait et très bien documenté dont l'auteur, probablement juive aussi, profite du mythe de la mère juive pour analyser les relations mère-enfant.
Rebecca, la dernière arrivée, s'intéresse et c'est elle qui va poser des questions, inciter à des échanges probablement plus pointus que ceux qui avaient entre elles auparavant. Tous les détails des relations mère-fils y passent, y compris, quand utile, les rapports avec les pères.
Ce sont des mères qui ont vécu, grosso modo, de la moitié du XIXème jusqu'à nos jours.
Ça se passe, donc, au paradis des mères juives : les salons, les salles à manger, la cuisine, la bibliothèque et le jardin.
Le point qui m'a attiré plus l'attention est que les fils sont tous des garçons. A certains moments, certaines mères parlent de leurs filles mais... c'est comme si le garçon était toujours le préféré. On comprend cela au XIXème, mais de nos jours... Sur ce point, je suis resté sur ma faim.
Sur la quatrième de couverture, il y a une citation : "Elle était mère, elle était juive. Était-elle pour autant une mère juive ? Faisait-elle partie du mytho ?".
A très peu d'endroits on parle de leur judéité dans le sens culturel ou religieux, même si on retrouve quelques références (pogroms, spécialités culinaires, ...).
Bref, c'est, à mon avis, une bonne idée d'utiliser le stéréotype de la "mère-juive" pour décortiquer les relations mère enfant, lorsque la mère est assez protectrice.
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Roman sympathique qui raconte l'histoire d'une famille mais surtout de Félix qui rentre en 6ème. Félix a du mal à l'école et ses parents, surtout sa mère, vont chercher à comprendre ce qui ne va pas. On voit à travers ce roman ce qu'une mère est prête à faire pour que la scolarité de son enfant se passe bien. Le personnage de Félix est attachant, le reste de sa famille est un peu trop cliché à mon gout. La soeur qui est la meilleure à l'école. La mère qui se démène pour son enfant mais qui ne s'en sort pas. Son mari qui est absent, très pris par son travail ce qui ne l'empêche pas d'être toujours sur le dos de son fils pour le pousser à réussir. J'ai bien aimé la chute, le moment où l'on comprend finalement pourquoi Félix n'y arrive pas. Sinon le roman est assez long, il traîne en longueur, il y a beaucoup de passage qui à mon sens aurait dû être supprimé pour se concentrer plus sur la scolarité de Félix et plus centré sur lui tout simplement car on voit surtout tout ce que fait sa mère pour l'aider ou encore la soeur qui se sent délaissé parce qu'on s'occupe plus de son frère. C'est un roman un peu brouillon mais qui se laisse lire car le sujet est d'actualité : que faire quand notre enfant n'y arrive pas ? Que faire quand malgré tous les efforts des enfants, rien ne change ?
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Ce livre avait, croyais je, tout pour me plaire. Des personnages diversifiés, des histoires d'amour et d"amitié, de trahison, une réflexion sur l'écriture.
Les personnages sont en fait des caricatures, tout juste des faire-valoir. J'ai donc pensé que, puisqu'on les voyait au-travers des descriptions de la narratrice, un coup de théâtre allait tout faire exploser. J'attendais une révélation, la découverte que l'une ou l'autre n'était pas ce que l'on croyait. Dans ma tête je construisais déjà une histoire parallèle. Mais rien. Pas de trahison, juste des adultes narcissiques, jamais grandis, qui tournent autour de leur nombril.
Les nombreuses citations qui parsèment l'ensemble finissent par lasser. Alors que dans les débuts je comptais noter quelques titres qui m'intriguaient en finissant le livre j'avais renoncé. Trop c'est trop.
Quant aux conseils donnés aux apprentis écrivains, quel intérêt ? J'ai lu les premiers par acquis de conscience, puis j'ai laissé tomber.
Bref, une critique à la mesure de ma déception.
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Mon Dieu, que ce livre est bête ! Une intrigue - mais y a-t-il vraiment une intrigue ? - nunuche et inaboutie. Des personnages falots et inconsistants. Une construction artificielle et saccadée. Un style souvent à la limite de la mièvrerie. Le tout entrecoupé de "fiches pédagogiques" dignes du niveau du collège. Mais le pire est sans doute cet entassement de copiés-collés qu'on croirait tirés au hasard d'un coup de sac : des citations à n'en plus finir assorties de commentaires d'une affligeante banalité, on dirait un mauvais cours. Les commentaires sur Babelio sont mille fois plus excitants et intéressants, et au moins, ils ne se prennent pas pour de la littérature !
Dégoûtée par cette lecture aussi insipide que prétentieuse, j'ai rarement autant regretté d'avoir dépensé de l'argent (35 francs suisses, quand même !) pour un livre...
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Si la quatrième de couverture a immédiatement retenu mon attention, je dois dire que cette lecture me laisse un peu sur ma faim…
J’ai beaucoup aimé :
- Le récit de ce qu’est un atelier d’écriture animé par un professionnel : quand on n’en a jamais suivi, c’est instructif !
- Certains personnages : un soin tout particulier a été apporté à l’élaboration des personnages qui ont chacun une histoire particulière et une vraie épaisseur psychologique. Le portrait que la narratrice fait de Stéphane, l’animateur de l’atelier d’écriture, page après page, le rend très attachant 😉
- Les citations qui donnent de la profondeur au texte, participent à l’écho infini de la littérature et donnent envie de découvrir d’autres ouvrages ; les auteurs cités appartiennent à toutes les époques, à différentes cultures. La bibliographie finale rend bien service.
- La fin, pleine de douceurs…
Ce qui m’a moins plus :
- L’effet « catalogue de citations » : certes, l’atelier d’écriture a une dimension didactique et il est naturel que le personnage de l’animateur, et ceux des participants, donnent des indications de lecture, partagent leurs propres lectures… mais j’ai eu l’impression que certaines pages étaient des fiches de révision
- Evidemment, avec un tel titre, ce roman se doit d’être un modèle de roman bien construit ; j’ai eu l’impression qu’il présentait des passages obligés, pour illustrer les fiches méthodiques insérées à la fin des chapitres. Par exemple, le personnage de la mère libérée est-il si nécessaire ?
- Ces fiches sont assez basiques : les pistes données sont celles qu’on peut travailler dans un cours de français de l’enseignement secondaire
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petite curiosité, c'est drôle. s'imaginer ces mères en conflit avec leur célèbres fils un vrai délice
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Pratiquant beaucoup l'atelier d'écriture, ce livre m'a appelé, immédiatement attirée. Je dirais qu'il pourra donner envie à nombre d'hésitants de passer le cap car il retranscrit bien l'élan qu'on peut trouver à écrire en groupe. L'autrice consacre des chapitres à des tips, un peu comme des fiches pratiques. Sympa. L'histoire en elle-même est un peu trop légère à mon goût. Le personnage principal n'a pas une trajectoire suffisamment fouillée à mon goût et j'ai eu la sensation que toute l'histoire n'avait pas été dépliée, peut-être pour ne pas risquer de sortir de l'arène choisie pour son roman. Pourtant, tout ce qui se passe en dehors de l'atelier pourrait le nourrir beaucoup. Ce fut une très agréable lecture mais un peu en surface...
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Après un accident, Rebecca se retrouve au paradis, mais pas n’importe lequel: celui des mères juives célèbres - Amalia Freud, Jeanne Proust, Pauline Einstein, Louise Cohen, Minnie Marx, Mina Owczynska (la mère de Romain Gary). Qu’entend-t-on par mère juive? « Aimante, dévouée, héroïque, possessive, exigeante, se mêlant de tout, focalisée sur la nourriture et la sécurité, paranoïaque, angoissée, angoissante, sans cesse préoccupée par ses enfants » nous explique Minnie Marx. Ce roman nous plonge dans la vie intime de ces célébrités par le truchement de leurs mères. Elles nous racontent comment elles les ont élevés, couvés, les ambitions qu’elles plaçaient en eux, leur santé ou leur vie amoureuse. Elle nous explique aussi l’antisémitisme à leurs époques respectives. Toutes ces discussions entre mères, ces concours du meilleur fils, sont appuyés, documentés par des biographies et des citations des ouvrages en question. Une réelle immersion dans la vie et les oeuvres de ces personnages célèbres. Le lecteur se sent réellement dans l’intimité quotidienne de ces hommes.
J’ai dévoré ce livre tout en l’agrémentant de nombreux post-its (21 exactement). J’ai trouvé l’angle du récit intéressant (est-ce la mère qui parle?). Je me suis (re)plongée dans les oeuvres avec délectation. Nathalie David-Weil m’a fait aimer Proust sur lequel je dois avouer que je n’avais pas réussi à accrocher, m’intéresser à Albert Cohen. J’ai regardé des extraits des spectacles des Marx Brothers et retrouvé avec plaisir Romain Gary. J’ai été stupéfaite par la complexité du personnage de Sigmund Freud. Je le recommande comme une immersion dans l’histoire, une main tendue à retourner vers de grands hommes et leur travail.
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Livre choisi suite à une rencontre littéraire avec notamment Natalie David-Weill. L'idée du livre est intéressante qu'importe l'avis que l'on se fait d'un atelier d'écriture. Mais rapidement on se perd à travers les lignes et les pages à cause du nombre beaucoup trop importants de citations d'oeuvres et de noms d'auteurs. Tout le long du livre, j'ai perdu l'intrigue à plusieurs moments à cause de ces trop nombreuses citations. Quelques conseils d'écriture viennent orner le livre. Au final, j'en ressorts en me disant que l'atelier d'écriture est une fausse bonne idée car il n'y a pas de modèle précis à suivre. Juste "se faire confiance", pour citer la dernière phrase du livre.
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Esther, la narratrice, cède à la demande de son amie, Niki, qui la supplie d’assister une fois au moins à l’atelier d’écriture auquel elle participe assidûment depuis quelques mois déjà. Peu enthousiaste, Esther va pourtant se laisser prendre au jeu et cet atelier va s’avérer bien plus révélateur qu’elle n’aurait pu l’imaginer.
Sous la forme d’un roman, l’auteure distille et met discrètement et très adroitement en pratique de nombreux conseils destinés à guider ceux qui souhaitent écrire. Comme si nous assistions nous même aux cours, l’on retrouve, disséminés entre les chapitres, différentes « fiches techniques » dispensant quelques conseils de base et pourtant essentiels à la rédaction d’un roman. Puis, au cœur de l’intrigue elle-même, Nathalie David-Weil soulève de nombreuses interrogations sur la technique et l’éthique de l’écriture: comment se déclenche t’elle? Peut-on utiliser la vie des autres comme sujet ou comme source d’inspiration et quelles devraient être nos limites?
J’ai découvert ce texte avec beaucoup de plaisir, tant pour son côté « fiction» que pour son aspect didactique très enrichissant, que l’on rêve d’écrire ou que l’on aspire à comprendre le processus de création. Je ne peux que conseiller cette lecture aux amoureux des livres et des mots!
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J'ai été très déçue par ce livre surchargé de citations, à l'intrigue inexistante. On a l'impression que les participants à L'Atelier écrivent tous la même chose et tournent en rond. Quant à l'animateur, d'où tire-t-il son assurance un peu compassée ? A mourir d'ennui cet atelier !
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