Le dernier Masse Critique BD organisé par Babelio m'a permis de découvrir cette BD inspirée du best-seller de John Gray, Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus. Ce 2e tome, indépendant du 1er puisqu'il reprend le schéma très efficace d'une anecdote par page, est consacré à tout se qui se passe sous la couette...
N'ayant parcouru que quelques pages du 1er tome à la librairie, j'ai découvert avec cette suite un album très rafraîchissant et drôle. Au niveau scénaristique, chaque anecdote vise juste, caricaturant bien évidemment les attentes sexuelles de l'homme et de la femme, et les incompréhensions qui en découlent, mais on se reconnait tellement dans ces caricatures qu'on ne peut qu'en rire... Les illustrations sont simples et efficaces, aussi loufoques que les propos qui les accompagnent.
Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est une bible du comportement de l'homme et de la femme, loin de là, car chaque être est unique, mais il n'en est pas moins vrai que cette BD touche à des sujets communs à tous et dans lesquels chacun peut s'identifier, et c'est bien ce qui en fait son succès !
Merci aux éditions Michel Lafon et à Babelio, encore une fois je me suis régalée (et mon copain aussi) !
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ou comment se "fendre la gueule" en bouquinant, ce qui, soyons clair, m'arrive rarement.
Au départ un blog, l'auteur anecdotie les mille moments de "joie" de l'arrivée d'un bébé, de la conception aux multiples bêtises du grumeau...un humour décapant, des anecdotes criantes de vérité, du pur bonheur! Un seul reproche : que ce ne soit pas toujours dans l'ordre chronologique. Sympa l'espèce de fil rouge 'les conseils foireux de tata nath"
les dessins sont vraiment sympas et elle écrit superbement. J'adooooore!
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Encore meilleur que le premier, vraiment très drôle !
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J'avais beaucoup aimé le premier volume des aventures de Chat Bouboule, et moi aussi, j'ai un chat obèse. (Comment est-ce possible ? Chez moi, il ne mange pas beaucoup. Il doit avoir d'autres maîtres!). J'ai donc acheté ce deuxième volume qui m'a moins convaincue que le premier. Sans doute parce que j'y ai retrouvé moins de situations vécues. Il faut dire que nous avons une maison avec jardin et les quatre félins n'ont accès qu'à la cuisine et à la « véranchat » (c'est la véranda et c'est leur royaume!) Ils ne peuvent absolument pas venir dans la chambre, je ne suis donc pas réveillée par des gloutons qui pensent qu'il est l'heure de manger et aucun d'entre eux ne casse les cadres et les vases, sauf de temps en temps, pour ceux qui sont dans la véranchat, avec une nette préférence pour les pots de fleurs bien remplis de terre gorgée d'eau !
Quelques mésaventures me parlent pourtant. Il y a une sorte de feuilleton : « Je ne peux pas... J'ai un chat sur les genoux. » Chez moi, pas une jupe ni un pull dont les fils ne soient tirés à cause des pétrissages. Quant aux cuisses pleines de petits trous... Enfin, pas aussi grave que pour la maîtresse de Bouboule, quand même ! Bien sûr, tous mes vêtements noirs sont transformés en fourrures (blanches, de préférence). Ici, pas de tapis précieux. En revanche, chaque nouveau paillasson est baptisé illico « griffoir » quand ce n'est pas « vomitorium » !
Parmi les dix commandements de l'amateur de matous, le neuvième « Ta pitance tu partageras » me parle. Comme ils sont dans leur territoire à la cuisine, je dois chaque jour livrer une guerre épuisante pour empêcher le pillage des provisions et les léchages du beurre, yaourt ou autre crème...
Ce que je n'ai pas aimé dans ce livre : les misères que les affreux enfants infligent au pauvre Bouboule.
Ce que j'ai préféré : Attila, empêché de devenir « le fléau de Dieu ». Il ne peut pas partir au combat, il a un chat sur les genoux !
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Le Chat-Bouboule porte bien son nom. Il est gros. Très gros, même. Oserais-je... obèse ? Nathalie Jomard croque ici toute une série de situations désopilantes dans lesquelles se fourvoie notre matou. Ses aventures sont entrecoupées de délires onirico-drolatiques où la propriétaire de Bouboule s'imagine en chat. Et voir les attitudes d'un félin transposées en mode humain, c'est souvent irrésistible : le jeu avec un rouleau de papier WC, l'amour des cartons trop petits ou la folie de se fourrer dans n'importe quel contenant, pourvu qu'il soit difficile d'y entrer et impossible d'en sortir, sont de grands classiques de nos petits amis à fourrure.
Ce qui me fascine, c'est de constater à quel point tous les chats du monde sont semblables. J'ai retrouvé dans cet album nombre de situations vécues. Par moi : comment capturer la bête pour l'emmener chez le vétérinaire, la joie de retrouver continuellement de la litière à côté du bac (sans parler de l'odeur!), la frénésie du rouleau de papier collant utilisé pour ôter les poils des vêtements (sans succès, je l'avoue). Par des connaissances : les places squattées dans le divan ou le lit (les miens n'ont accès ni au salon ni à la chambre). Par des internautes : le saut raté, la chatière devenue subitement trop petite, ou la bataille avec la boîte en carton.
Ce que j'ai préféré : l'arbre à chat de luxe snobé au profit d'un vulgaire emballage.
Ce que je n'ai pas aimé : l'humour scatologique vraiment très présent.
Ce que les miens ne font jamais jamais jamais, quoi que je puisse leur faire : me griffer.
J'ai beaucoup aimé cet album très drôle et ne manquerai pas de lire la suite.
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Ce ne sont pas les chats en bulles qui manquent dans l'univers de la BD mais il faut croire que le sujet est inépuisable. La grâce graphique du félin inspire. Sa disgrâce aussi. Chat-Bouboule a tendance à accumuler les situations embarrassantes, à haut risque de représailles ou franchement honteuses. L'ego du matou est tiraillé de poil en poil, ses contorfions sont pathétiques. Heureusement que son sens de la dignité résiste à toutes les épreuves... n'est pas chat qui veut ! Sympa !
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Un petit album poilant !
Je ne connaissais pas Chat-Bouboule et bien je suis conquise.
Le dessin est mignon et les courts textes très drôles.
Un livre à offrir à tous les amoureux des chats.
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Un deuxième tome de cette fabuleuse série qui m'a beaucoup plus.
Encore une fois, ce livre est rempli d'humour, d'amour, d'aventure, de solidarité et .....d'amitié.
Bonne lecture!!!!
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Vous connaissez peut-être l’excellent blog de Nathalie Jomard, illustratrice narrant avec beaucoup d’humour ses aventures (et mésaventures) de jeune maman : www.grumeautique.blogspot.com
Si ce n’est pas le cas, découvrez le vite !
Un grumeau, koitesse ?
Selon l’ouvrage :
Grumeau :
1- Nom propre, masculin singulier, invariable, désignant affectueusement en patois local de Monchémoi un spécimen paticulièrement agité mais néanmoins adorable de bébé fille.
2- Par extension d’usage, le grumeau sans majuscule, nom commun, masculin singulier, sert à désigner familièrement en langage domestique un bébé ou un enfant, fille ou garçon.
Aventure à grumeauland ! L’auteur visite ici les différentes étapes , de la conception du grumeau, à la grossesse, l’accouchement, la mission éducative, la vie de couple après le séisme de la naissane etc etc etc
La Bd reprend l’univers du blog, et s’articule comme suit :
I – prégrumeautique : des joies (seins plus gros, fièvre acheteuse, exposition d’échographies) et des peines (chamboulements hormonaux, frénésie urinaire, insomnies, prise de poids, inquiétudes diverses) de la grossesse
II – Le grumeau débarquement : un grumeau est livré sans mode d’emploi ni boules quies ! Euphorie générale, famille plus ou moins envahissante prodiguant des conseils foireux, nuits blanches ou grises, ambiance pipi-popo…
III – Le grumeau – chaos : parce que mine de rien un grumeau ça bouge tout le temps, ça torture les chats et ça met n’importequoi dans sa bouche, ça énerve, ça épuise et ça devient l’unique univers du vaisseau-mère. Mais bon, ça permet d’avoir une excuse pour retomber en enfance, redécorer l’appart et pour changer de sujet de conversation (ça les accapare même – le avant apres est meme saisissant)
IV – La grumeau-parentalité : de l’art difficile d’être parents
V – La grumeau-socio : gérer et maintenir à distance les familles, amis, entourages, et apprendre à dire M…. aux bons conseils.
C’est plein d’humour et de choses « tellement vraies» (enfin moi perso j’en sais rien, je suis nullipare, mais d’après les expériences des coupineuhdemoua qui y sont passées, ça a l’air truffé de vérités) et les dessins sont vraiment sympa. Cadeau tout trouvé si vous connaissez de jeunes parents ^^
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Troisième tome des aventures du plus drôle des félins français : Chat-Bouboule. Je retrouve avec un grand plaisir ce tyran domestique toujours aussi adipeux. Roi de la sieste et prince de la fourchette, notre fauve domestique vous déridera à coup sûr par ses aventures qui rappelleront des souvenirs à tout propriétaire de chat.
Nathalie Jomard maîtrise à merveille le comique de situation et son dessin est toujours aussi agréable. Bref un album rigolo à mettre entre toutes les pattes !
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Le Come back du Garfield français dont les aventures en République Bananière Autoproclamée du Grumeauland vous dériderons.
Toujours égal à lui-même, notre matou ne pense qu'à baffrer et à dormir.
Une mention spéciale pour les affiches de film détournée à la sauce Bouboule!
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J'adore les dessins de Nathalie Jomard (mais beaucoup moins les chats) et l'humour qu'elle emploie. Un petit moment de détente bien sympa :-)
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Toi+moi+tous les autres, théoriquement, cela peut donner dans la fiction quelque chose d'intéressant, de vivant, de gratifiant d'apprendre des autres, d'être dans l'échange de culture.
C'est le pari du centre culturel "le Repère 17", un lieu ressource artistique, d'échanges de services. Cela pourrait s'inspirer d'une MJC, c'est aussi très proche d'une Maison des Associations, mais ici, les lycéens ne viennent pas seulement s'y poser, s'y vautrer sur un canapé, ils vont passer leur temps à s'activer, à se trouver peut être dans une discipline insoupçonnée.
Ils vont aussi tout de même s'éclater, entre copains.
Un lieu de liens où chacun se tente gracieusement à une expérience artistique en échange d'un partage du même ordre.
Repère 17 sera la scène principale du livre.
Les protagonistes seront le vieux gérant Angelmann en "chef d'orchestre" de l'aventure et la petite troupe de lycéens imaginée par Sylvaine Jaoui en "musiciens" un peu désaccordés, joliment indécis.
Certains se connaissent, d'autres font connaissances, très tôt des amitiés et inimitiés feront le sel du tome.
Le Toi, c'est Léo, un esprit de feu qui n'a pas sa langue dans sa poche, un joyeux tagueur qui dit ce qu'il pense, oppose fièrement son opinion, donne l'air d'avoir l'acte réflexe prompt à défendre.
Comment ne pas craquer sur cette cool allure, ces cheveux bouclés et fondre devant ce sourire mutin?
Le Moi, c'est Thelma, celle qui raconte.
Pétillante, sympa, ronchon, entière, elle craque pour Léo comme une collégienne.
Les autres. Il y a Lucie, sa best friend fille, aux doigts de fée doués en couture qui se paie pour le centre la charge de ces coquins de petits frangins jumeaux qui ont fait semblants d'être malades pour manquer l'école et ne finiront pas de ne pas en manquer une.
Et puis, il y a Sixtine, cheveux relevés impeccables, maintien impeccable, madame j'ai tout vu. Sa rivale. Hautaine, sexy à dégoûter les Thelma du monde entier, petite séductrice fine et déloyale.
Elle aussi trouve Léo à son goût.
Mais Sixtine a d'autres facettes. Elle n'est pas celle que l'on croit, cette jolie mytho.
Les lecteurs prendront le temps de découvrir le reste de la troupe, toute présentée en début de roman par un marrant trombinoscope dont les "photos" illustrés reviendront souvent dans le récit.
Ce roman n'est pas un journal intime à proprement parlé même cela y ressemblerait, si nous reconnaissons les éléments illustrés du genre ( pages de cahier figurées, petites notes gribouillées..). Ces parenthèses impromptues et illustrées, qui apparaissent sous des formes originales et diverses ( recette de cuisine ou copie-écran de Wikipedia ou de tchat également..), sont des échanges indirects vers les lecteurs, des bouts de conversations posés là entre les héros, qui se permettent des apartés sur le sujet abordé du chapitre.
Il y aura le "Ah tiens au fait, j'ai entendu parlé de ce sujet" ou bien les lecteurs trouveront-ils Thelma posant des questions sous formes de test de revue féminine à choix multiples.
Il y a un rythme très dynamique qui est donné, de l'ordre de la conversation entre très bons copains, de grandes pages de dialogues qui restituent d'amusants papotages entre le groupe qui s'interroge sur l'activité artistique qu'ils vont entamer au Repère 17 et s'interroge encore plus sur la monnaie d'échange en retour de l'apprentissage.
Quel talent à partager avec les autres?
L'aventure finale sera révélatrice pour tous.
Le roman prend beaucoup de temps à nous les faire découvrir, nous les faire aimer, avec leurs qualités et leurs failles qui émaillent du projet théâtre décidé en collectif.
Sylvaine Jaoui nous place dans une relation extrêmement complices avec ses personnages.
Tout en préparant les décors de la pièce, en songeant au synopsis, ça papote.
Ils nous confient ce qu'ils lisent, ce qu'ils aiment déguster, ce qu'ils ont vu et découvert de nouveau en se promenant.
Certains gardent aussi un jardin secret, Lucie ne parle pas de son petit ami à Thelma ( ce qu'elle ne comprend pas, les amies se disent tout).
Angelmann n'a jamais parlé de sa vraie profession de psy, ce qui met Léo mal à l'aise à un point où il insultera nerveusement Esteban et fera éclater sa belle image de type cool.
C'est Angelmann qui a choisi de les grouper ensemble sur cette activité, il est gagé qu'il devait se montrer confiant sur ce qui ressortirait de bon de cette expérience.
Les lecteurs ados ne devraient pas le regretter à s'y plonger, c'est une lecture très fraîche et agréable, les visages des personnages qui interviennent ci et là appuyés d'une bulle pour s'extasier ou pester participent à nous faire pouffer de rire.
A découvrir.
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Chat-Bouboule est toujours aussi gourmand, aussi bien enveloppé et il a toujours tendance à faire des bêtises. Mais quand il dort sur les genoux, il paralyse littéralement son hôte. Par contre, quand il a faim en plein milieu de la nuit, il sait comment se faire entendre ! Mais il est aussi tellement mignon, attendrissant et amusant …
Ah, vous croyez que je vous avais oublié avec mes histoires de chats ? Eh bien non ! Quand j'ai vu cet album fraichement posé sur l'étagère de la librairie, je n'ai pas hésité à me jeter dessus vu que j'avais bien ri avec le premier volume. Là aussi, j'ai dévoré ces quelques pages félines et familiales avec le sourire et même un bon fou rire devant la description d'une nuit avec un chat (car en ce moment, avec les nôtres, c'est exactement ça !). Le dessin est frais à défaut d'être vraiment original mais j'aime beaucoup l'allure de Chat-Bouboule et les expressions de sa maitresse. Et je trouve qu'il sert bien le propos : c'est simple mais efficace et agréable à regarder et les couleurs sont plutôt neutres (dans le sens « pas agressives » … il y a de la couleur mais on n'a pas de mouvement de recul devant une éventuelle débauche de tons). Comme dans le premier tome, les sketches font d'une à cinq ou six pages et pour quiconque a un chat, on est forcément obligé d'y reconnaître certaines choses vécues. Encore une fois, l'album a fait mouche : ce fut un excellent moment de détente (sauf pour les zygomatiques qui, eux, ont travaillé dur !) et ce fut, hélas, trop vite lu ! J'espère fort qu'il y aura un troisième tome !
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Une BD très drôle pour quiconque aime les chats !
Un très bon moment passé devant les incroyables aventures d'un prédateur de salon pas comme les autres et croqué avec beaucoup de talent par l'auteure.
je ne dirais qu'un mot pour résumer : miaouiiiii !
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