Nathalie Papin

Théâtre de l'absurde. Le petit fils du roi de Rien recherche son grand-père et son royaume (de Rien), alors que le Roi Toc essaye lui de trouver une couronne à sa convenance... Heureusement, le faiseur de couronnes dévoile peu à peu les coulisses d'une pièce, d'un monde, ou tout le monde serait roi... Une situation forcément impossible et absurde !



Une jolie pièce sur le pouvoir...des mots.




Lien : http://0z.fr/BWYLl

Je ne sais trop pourquoi ces souvenirs me reviennent mais vous rappelez-vous du film « Solo » et « l’albatros » du cinéaste Jean-Pierre Mocky : période noire et révoltée ? Sans doute le mot « solo »



Connaissez-vous le bar de l’enfer à Nizon (le village du Hang ’art) près de Pont-Aven ?

Xavier Grall habitait, non loin.

Ce livre hommage / témoignage est l’œuvre d’un collectif. Ils sont 27, pas tous bretons à prendre la plume pour évoquer Xavier Grall, poète, écrivain à l’occasion du quarantième anniversaire de sa mort.

Parmi les textes, celui de joseph Ponthus : qui a retiré de son expérience d’ouvrier intérimaire dans des conserveries de poissons et abattoirs un livre « À la ligne, feuillets d’usine ».Son texte n’est pas le moins fort.

A de nombreuses reprises, il est question de « solo » poème de Grall.

Il n’est pas dans ce recueil, mais je le mets en « citation »



Ah, oui……. j’oubliais : Grall était mécréant et sans doute allait-il parfois prendre un petit rouge au bar de l’enfer. Yec'hed mat !

Petite merveille de théâtre jeunesse qui brasse de nombreux thèmes (pauvreté, monoparentalité, harcèlement à l'école, justice sociale, préjugés) en se basant sur un couple de jumelles aussi semblables que différentes, qui vont grandir tant bien que mal jusqu'à atteindre leur but ultime, faire table rase de leur monde et... chut.

Découverte lors d'une lecture théâtrale, puis en pièce de théâtre (une merveille par la compagnie L'envers du décor dans une mise en scène magnifique), c'est un texte qui se lit aussi, car il est poétique, littéraire, et très émouvant.

Je pense que le théâtre enfant, plus encore que le théâtre adulte, est fait pour être vu sur scène. Il lui faut une mise en scène ! C'est clairement le cas ici, du moins j'espère pour cette pièce qu'elle vaut le coup sur scène. Rien n'est moins sûr pourtant…

Je l'ai trouvé loufoque, bizarre, sans vraiment de sens, ni de morale, ni d'idée intéressante. Je reste extrêmement dubitative quand à cette lecture, un peu désarçonnée même… La plupart du temps c'est absurde (tout ce que ne n'aime pas). La fin est même glauque. Si j'étais enfant et que je voie ce genre de pièce, je pense que j'en ferais des cauchemars !



~ Challenge multidéfis 19 : pièce de théâtre

~ Plumes fém. 2019 : pièce de théâtre

Je rejoins totalement ma coBabeliotte, il faudrait le voir... Je rencontre l'auteur dans le cadre d'un projet de français des classes de 4eme, j'en saurait plus dans quelques jours... S'il y a un sens caché, je n'ai pas su me voir, et j'en suis un peu contrariée...

Xavier Grall comme vous ne l'avez jamais lu, revisité, grâce à la création originale, en écho, de vingt-cinq auteurs et illustrateurs contemporains.



Parmi eux, le dernier texte de Joseph Ponthus, bouleversant, une ode à la vie en forme de testament littéraire.



"A l’inconnue qui me dévore"



"À quoi pensé-je, Joseph Ponthus, en commençant à écrire ces mots, en janvier 2021, à l’invitation des éditions Calligrammes pour célébrer le quarantième anniversaire de la mort de Xavier Grall ? Je me sais tout autant cancérisé, métastasé, tumorisé aux intestins, au foie, aux poumons, aux os. J’ai 42 ans et ce sera peut-être mon dernier grand texte. J’avance à tâtons sur ces mots comme je marche, avec des béquilles, croyant que ce texte retardera peut-être l’échéance, comme une prière, complainte, litanie ou supplique à je ne sais quel Dieu."

Joseph Ponthus.



Le mot des éditeurs :

Parmi les premiers poètes auxquels nous avons pensé, il y a Joseph Ponthus. Sa réponse, enthousiaste, fut immédiate : «la lecture de Solo de Xavier Grall (au moins six fois depuis hier) m’a littéralement bouleversé de justesse et de beauté.»

Que ce recueil, sur les chemins de l’amitié, soit aussi l’occasion de lui rendre hommage.

À découvrir, en fin d'ouvrage, l'enregistrement de son texte lu par le poète Yvon Le Men.

https://www.calligrammes-editions.fr/


Lien : https://www.facebook.com/cal..

Cet ouvrage est aussi prenant que déroutant. Certes il est la restitution écrite d'un projet théâtral hors norme. Des spectacles "à la carte" en format rue suivant des cartes de taro marseillais tirées. L'idée improbable a fortement inspiré les auteurs. On reconnaît leurs plumes. Le liant est évident, naturel et fluide. Les personnages des monologues sont surprenant dans leur diversité. On passe d'une maman à poussette punk, à un jeune homme d'affaire en chaise roulante, en passant par un clochard céleste surnommé le pape, on patauge dans l'eau, on se met à l'abri même si on n'en n'a pas. La marge est vaste et manifestement il y a de la place pour tout le monde. Je pense que chacun s'y retrouve à un moment. Quant à l'avenir, ça, c'est autre chose.

Une pièce de théâtre d'une poésie futuriste très élégante !

Au fond de l'océan, dans une station sous marine, deux adolescents et une vieille femme philosophent à propos du temps, de l'éternité, des humains augmentés, de la mort mais aussi de ce qui constitue la vie intrinsèquement.

Cendi et Milli ne sont pas d'accord du tout. Cendi et sa joie de vivre, a fui son pays en guerre et a réchappé du naufrage de son vieux rafiot grâce à sa capacité à tenir de longues minutes en apnée. Elle a l'esprit de compétition, elle s'entraîne pour toujours tenir plus longtemps mais aussi de battre le record de longévité et de vivre jusqu'à 117 ans.

Milli quant à lui a déjà 1000 ans, il est désabusé de l'ancien monde dont la forme que l'on connaît va disparaître. Il ne ressent rien et n'aspire à rien.



Une pièce de théâtre exigeante qu'il serait agréable de voir sur scène tant la poésie transparait dans chaque mot.

Les colliers d'épines d'oursins doivent être magnifiques.

L’on flotte dans une espèce d’entre-deux mondes, où l’on croise ceux qui veulent mourir, ceux qui hésitent entre la vie et la mort (dont notre personnage Paco), ceux qui sont restés en vie et portent leurs messages, ceux qui veulent naître, la Mort, et l’âne qui les transporte et leur mord les fesses pour vérifier, le Corps. Et peu à peu, au fil des rencontres sur le bord du monde, l’on remonte le fleuve de sa vie, de la rupture d’anévrisme à la naissance, au coma, dans le désordre. Entre-deux-mers. Beaucoup de considérations philo-approximatives, des errances, un happy end, des bouts d’une cosmogonie.

Cette pièce de théâtre fine et sensible entre Alia et un ogre. Alia mène une sorte de quête initiatique qui la transformera tant mentalement que physiquement. Le thème sous-jacent de la boulimie et de l'anorexie est traité ici avec une grande originalité pour aborder ces questions si difficiles.

Alia est grosse et ses camarades de classe se moquent d’elle. Elle décide de partir, de s’enfuir. Elle emporte seulement un dictionnaire avec qu’elle. En chemin elle entend un bruit de mastication, mais elle ne sait pas d’où cela provient, la faim, la peur, l’envahissent elle finit par s’endormir. A son réveil elle se retrouve face à un ogre qui refuse de manger les enfants. Va s’ensuivre tout un parcours afin qu’Alia aide l’ogre à retrouver le goût de vivre.

A faire découvrir aux enfants et adultes

Ard n’aime pas que les quatre enfants qu’il a trouvés et entend ne pas perdre, les séquestrant devant les trappes-cercueils de ses laboratoires où il cherche le règne de la «quaternité», rient chez lui : «Le ridicule tue, c’est la loi. (…) Si vous riez, vous mourrez. (…) On rit trop sur cette terre.» De ses jeunes prisonniers, il veut écouter les histoires, et dans ce qu’ils disent surgissent la guerre, la pauvreté, le terrorisme, beaucoup de chagrins, de misères, des joies aussi; leurs réflexions s’expriment au travers d’irrésistibles «mots d’enfants», mi-rires, mi-larmes. Las, Ard qui postule que la sphère ne convient pas au monde, que s’il n’était pas rond «il serait plus sérieux», s’endort puis se réveille : «J’ai fait un cauchemar, je riais». Et le voici qui dispense ses otages de le tuer puisqu’il en vient à mourir de rire.

Un documentaire intéressant dans lequel on en apprend beaucoup sur la vie quotidienne dans la Rome impériale, vue par le biais des femmes. Journée type, alimentation, vêtements, droits etc. Je connaissais peu cette période et ce livre m'a donné envie de creuser le sujet. Dommage toutefois que ce livre ne comporte pas d'illustrations... difficile de parler des vêtements, coiffures, bijoux, de la représentation des femmes dans l'art etc. sans images.

Chaque annonce dans dans les médias qu'un nombre (trop chaque foi) de familles qui ont fini au fond de l'eau tombées d'un raffiot pourri, nous plonge dans l'émoi.

Cette petite histoire est un rai du repos dans la noirceur de la vie vraie.

Cendi a sept ans. Passionnée d'apnée elle échappe à mort et se retrouve dans une station sous-marine occupée par Mili qui approche, lui, ses mille et un an. Il y a aussi la vieille Furoufushi compte son âge par centaines d'années.

Une belle histoire pour la jeunesse.

Une très chouette petite pièce de théâtre qui joue sur les sons et le silence. On peut y entrevoir une réflexion sur la liberté de parole, sur la liberté de rêver, sur ces enfants que l'on pousse à grandir trop vite et à sortir de leur monde rêvé pour rejoindre une réalité froide, blanche, sans couleurs. Le texte fait réfléchir, je l'ai beaucoup aimé et je le recommande :D Convient à tous !

J'ai beaucoup aimée ce livre qui est assez compliqué à lire, d'une part car c'est du théâtre et d'une autre car l'histoire est assez compliquée et les personnages loufoques. Mais je me suis accroché pour finir et comprendre ce livre d'autant plus qu'il m'a été dédicacé par Natalie Papin.

Une petite fille qui mange trop pour remplir son vide, et un ogre qui ne mange plus et qui devient lui même vide, voici les deux protagonistes de cette pièce. La rencontre des deux va nous amener à un changement, pour l’un ou l’autre, les deux peut-être même.



L’idée sur le papier me plaisait beaucoup. Mais l’idée seulement. J’aurai du m’arrêter à cette dénomination : « théâtre jeunesse contemporain ». Je n’aime pas vraiment lire le théâtre, encore moins contemporain, et je trouve malheureusement souvent que les livres jeunesse sont à côté de la plaque. Ça n’a pas manqué : lire le théâtre me fait toucher mon manque d’imagination, le contemporain fait partir l’histoire dans trop de fantaisie pour que je comprenne, et côté jeunesse je n’ai pu que penser à la tentative de rapprochement du Petit Prince parfois, et de Claude Ponti d’autre fois. En moins poétique et moins amusant, tout de même.



D’ailleurs mon ressenti est peu ou prou identique à celui du lecteur originel de ce livre : mon fils de 10 ans. Reste à savoir combien de ses camarades de classe auront compris et apprécié cette lecture obligatoire…

Le pays de Rien est dirigé par un roi qui mène d’étranges guerres. En effet, depuis qu’il est au pouvoir, il a décidé que le rien devait tout surpasser : les cris et les soupirs sont mis en cage pour l’éternité. Les couleurs sont contenues dans un immense lac qui ne doit jamais déborder. Le roi veille à ce qu’il n’y ait tout simplement rien autour de lui aucune vie, aucun débordement n’est toléré. Tout le monde a fini par déserter ce pays ou par en être chassé.



Un jour, en laissant échapper un de ses cris, la fille du roi ouvre une brèche dans le pays du Rien, par laquelle un garçon qui siffle se faufile…



« J’ai rencontré un garçon près des cages à cris. Il m’a montré l’autre côté de notre pays. J’ai vu des enfants tout gris qui traînaient des sacs plus gros qu’eux… Ils cherchent un endroit pour poser leurs rêves… Au pays de Rien, ce serait très bien. »



De l’autre côté de ce curieux pays immobile, il y a des enfants errants qui cherchent un endroit pour poser leurs rêves.



Une très jolie pièce, poétique et pleine de charme mettant en scène la liberté opprimée et nous invitant à céder à l’imagination, la création. Une parabole riche en interprétations, libre d’ailleurs d’être interprétée selon la sensibilité de chacun. Je pense que chacun y trouvera de quoi se nourrir : c’est un texte nourricier, en somme.
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Un superbe cadre qui donne envie de s'évader dans cet aquarium sous-marin, de nager avec les poissons et de faire des concours d’apnée avec Cendi qui désire remonter à la surface. Le récit est très court mais très plaisant, il invite à la réflexion et fait sourire de par ces échanges parfois naïfs mais avec un fond de vérité et de moralité. Je ne peux que vous inviter à découvrir cette pièce très courte et très originale qui ne vous laissera pas indifférent !
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théâtre. liste MEN. genre la jeune fille, le diable et le moulin. ubuesque