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Citations de Nathalie Somers (189)


"Il est fort, faut le reconnaître. Mais il craquera, comme tous. La guerre psychologique, Al Capone connaît bien. Elle vous ravage de l'intérieur et au final vous vous effondrez comme un château de cartes."
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"_Je ne veux pas que tu prennes des risques.
_La vie est un risque. La seule façon d'être à l'abri des risques, c'est d'être mort. Or, je suis vivante."
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Si tu cherches à prendre racine, je te conseille le parc, ça marche mieux que sur le carrelage.
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J'entends Julia glousser à ma droite. Je prends le temps de lui tirer la langue avant de me replacer en bonne position. Mais dans un petit coin de ma tête, je continue de courir sur le terrain de rugby...
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C’est aussi pour ça que j’ai commencé ce journal. Pour m’apprivoiser, me découvrir, me structurer. En espérant qu’il y ait quelque chose à découvrir et à structurer. Pour l’instant, ma tête est comme une grande maison vide aux murs lisses.
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- Pourtant, tu es grand, insista la naine, elle t'a sûrement confié des secrets...
- Oh oui ! J'ai déjà 10 ans et elle me parle des secrets des plantes depuis que je suis tout petit !
- Et les secrets des hommes, t'en parle-t-elle aussi ? insista Minibou.
- Jamais, déclara-t-il avec force. Elle dit que c'est trop dangereux. "Mieux vaut vivre au milieu des arbres qu'au milieu des gens", voilà ce qu'elle répète tout le temps.

[p29-30]
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- Les bêtes ne sont pas des hommes, même s'il y a des hommes qui sont bien bêtes.
- Tu penses à quelqu'un en particulier?
- Mois? Jamais de la vie!
- Tant mieux. J'ai horreur de ne pas tout saisir.
- On s'éloigne du sujet.
- Exact. Revenons à nos ouzgouchs.
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Un deuxième battement permis de conserver l'altitude zéro. L'oiseau semblait courir sur les vagues, l'extrémité de ses ailes effleurant les grains dorés avant de les soulever en gerbes scintillantes.

- Plus vite ! Plus vite ! exhorta le garçon.

L'ouzgouch répondit à l'invective du rigmuffin. La fréquence de ses battements s'accéléra lentement mais surement. Et enfin, ils s'élevèrent avec puissance vers l'azur parfait du ciel de Roslend. Pendant les premières secondes, Lucan cessa de respirer. Après la terreur qu'il venait de vivre, des émotions incroyables, provoquées par le vol puissant de l'ouzgouch, le submergeaient. Il aurait bien été en peine de décrire ce qu'il ressentait à cet instant. Il n'était plus un homme, il n'était plus de ce monde, ni d'aucun autre. Il était la flèche qui fendait l'air, l'éclair qui zébrait les cieux... le maître de l'Univers !
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- Tout ! Elle a tout gobé ! Mon plan était trop génial ! tout s'est déroulé comme sur des boulettes !
- On dit "comme des roulettes" corrigea Lucille.
- Ouais, si tu veux... roulettes, boulettes, c'est pareil ! Du moment que ça roule...
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- Je peux te croire, dis-tu? Quelle bonne blague! Tu n'as fait que mentir depuis que je t'ai rencontré !
Mais son accusation, loin de l'offenser, sembla le flatter. Penchant la tête sur le côté, il répliqua:
- Voyons très chère, dans la ville des masques, mentir, ce n'est pas mentir. C'est juste travestir la vérité...
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"Mais ça, c'était avant. Avant qu'il comprenne que la lecture était le meilleur moyen d'évasion que l'on ait jamais inventé."
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Ce que vous ne savez peut-être pas, c'est que, pour atteindre son objectif, le duc a besoin de beaucoup plus de navires. Et qui dit navires dit arbres coupés. Vous avez pu le constater vous-mêmes en chemin, des espaces entiers ont été déforestés. Et quand il n'y a plus de forêt, ce sont aussi une flore et une faune qui disparaissent. Les plantes des sous-bois meurent, les animaux n'ont plus ni habitat ni nourriture. Et nous, peuple des bois, subissons le même sort.
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Quand la raison ne promet d'autre avenir que la fin de notre monde, n'est-il pas raisonnable de devenir fou ?
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"_Ce n'est vraiment pas juste ! s'exclame-t-il. Après tout ce que tu as fait, après tout ce que j'ai surmonté...
Quelle poisse!
_On a aussi de la chance, modère Jian d'une voix douce, on est encore là. Toujours en vie."
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"Matt s'assoit en pensant que ces derniers temps, sa vie a pris un drôle de tournant. En moins de quelques heures, il a dû se réjouir qu'une balle lui ait "juste" arraché un fragment de peau du crâne, puis qu'un couteau soit resté planté dans son épaule. A ce rythme-là, il redoute déjà ce que lui réserve sa bonne étoile !"
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Effectivement, je venais d'ouvrir les yeux. Juste en face de l'horloge qui était accrochée au mur. Elle indiquait sept zéro zéro PM. Là, je me suis dit que j'avais le sens du timing. Même si au fond de moi, une fibre secrète aurait préféré zéro zéro sept. Ça aurait eu plus de gueule.
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Ses amies l’avaient houspillée en disant que c’était plutôt une chance. Chiara avait même prétendu qu’il était le seul vaccin efficace contre la « lycéole », une maladie terrible selon elle qui pouvait aller jusqu’à provoquer la mort cérébrale des gens qui en étaient atteints (« à cause des hautes doses d’ennui mortel auquel ils étaient soumis », avait-elle expliqué très sérieusement à Lily et à Maëlle, hilares). Mais la jeune fille les avait regardées avec un petit air de martyre et avait soupiré une nouvelle fois.
Bien consciente qu’elle ne pourrait changer en rien la composition des classes, elle s’était donc préparée à l’inéluctable rencontre en dressant mentalement une petite liste de survie pour faire face dignement à cet impertinent.
1. Penser à le reprendre vertement quand il allait la saluer par son habituel et irrévérencieux : « Salut, Mél ! »
2. Affûter sa critique pour avoir osé lui raccrocher au nez1 lors de son dernier coup de fil.
3. Afficher son air le plus indifférent et le plus agaçant possible.
Puis elle avait attendu qu’il vienne lui dire bonjour.
Puis elle avait attendu qu’il vienne.
Puis elle avait attendu…
Et puis zut ! Elle en avait assez d’attendre ! Que fichait-il donc ?
Venir la saluer était pourtant la moindre des politesses ! Il aurait au moins pu lui faire un signe, se manifester, oser un regard !
Mais il n’avait rien fait. Alors, ce matin, presque à son corps défendant, ses grands yeux vert émeraude s’étaient mis à le chercher parmi la foule d’élèves qui déambulaient dans la grande cour de Balzac. Elle l’avait bien vite aperçu. Il lui tournait le dos et, toujours aussi nonchalant, parlait avec une fille qui lui ressemblait étrangement.
Nom d’un chien ! C’était Pauline, sa petite sœur ! Dire que cette chipie l’avait suppliée de se rendre avec elle au lycée ce matin car elle ne voulait pas se retrouver toute seule dans la cour ! Mais Mélisande lui avait rétorqué qu’il était temps, maintenant qu’elle entrait en seconde, de se prendre en charge. Et puis, avait-elle prétexté, elle devait retrouver ses trois amies : c’était une tradition pour elles de faire leur rentrée à Balzac ensemble.
– Tradition, mon œil ! avait répliqué la cadette, ça ne vous est arrivé qu’une fois !
– C’est comme ça que commencent les traditions, espèce de nouille ! lui avait-elle asséné avant de s’échapper très vite.
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Avec Sherlock, c’était une tout autre affaire. À six ans, c’était un vrai pot de colle qui posait incessamment des questions plus étranges les unes que les autres. Il écoutait tout (surtout ce qu’on voulait garder secret), voyait tout (surtout ce que l’on voulait cacher) et se mêlait de tout (et surtout de ce qui ne le regardait pas). Une plaie ambulante.
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– Voyons, Honorius, il n’y a aucun risque : la grande roue va même être inaugurée par la princesse Alberta ! Si la reine l’y autorise, c’est que ce n’est pas dangereux !
– La reine Victoria peut se permettre de perdre un de ses enfants, répliquai-je, elle en a onze ! Moi, je n’ai qu’une vie et j’y tiens.
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André ferma les yeux, et la suite du texte défila dans sa tête.
« Hommage à la communauté protestante de cette terre cévenole, et à tous ceux, entraînés par son exemple, croyants de toutes confessions et non-croyants, qui, pendant la guerre 1939-1945, faisant bloc contre les crimes nazis, au péril de leur vie, sous l’occupation, caché, protégé, sauvé, par milliers tous les persécutés. »
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