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Critiques de Neil Strauss (31)
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Mémoires de l'Enfer, Marilyn Manson et Neil S..

En mars 1999 sortait The Long Hard Road Out of Hell de Marilyn Manson. Si à l'époque je n'aimais que quelques titres de lui, j'ai voulu savoir qui se cachait derrière ce personnage si décrié et diabolisé, montré du doigt comme responsable de tous les maux du monde ou presque. J'avais vu par exemple des épisodes de séries où des jeunes se transformaient en montres inhumains et bien entendu quand la police investissait leur chambre, un poster de Marilyn Manson figurait en bonne place sur l'un des murs.

Bien sûr il était à fond dans la provocation et tous les bien-pensants le montraient du doigt. L'Amérique pudibonde avait besoin d'un coupable, il était tout trouvé. L'antéchrist autoproclamé était forcément un monstre. Ça sentait l'injustice à plein nez et j'ai donc fait venir ce livre des États-Unis parce que de ce fait, le personnage m'intéressait. Je n'ai jamais supporté l'acharnement, à plus forte raison quand il ne repose sur aucune base solide, à savoir autre que sur une poignée de chansons et un comportement volontairement provocateur dans le cas présent.

Et j'ai donc découvert Brian Warner dans cette auto-biographie. Un homme intelligent, sensible. Je n'ai pas dit parfait, mais bien loin de l'image du personnage public qu'il s'est certes forgée lui-même, mais sans ce masque, il n'aurait jamais percé dans la musique.

Il nous parle sans tabous, sans filtres aussi, de son enfance, de ses traumatismes. Il nous parle aussi de la difficulté d'être star, ce paradis artificiel. Il nous parle de drogues et de descente en enfer. Il nous explique comment on peut très vite trébucher et tomber dans la déchéance. Mais Brian ne manque pas d'humour et j'ai ri très souvent, à la lecture de ce livre où le chanteur se livre avec franchise et simplicité.

Le livre est émaillé de photos et dessins, pas tous de très bon goût, j'en conviens, mais bon, c'est Marilyn Manson, pas Dorothée et les Musclés.

En tout cas j'ai beaucoup aimé ma lecture à l'époque et c'est avec un grand plaisir que je l'ai reparcouru pour pouvoir en parler.
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Mémoires de l'Enfer, Marilyn Manson et Neil S..

Moi, Ma Vie, Mon Oeuvre... ou encore Me, I and Myself. Mais certainement pas les Mémoires de l'Enfer.

Quel enfer d'abord ? Brian Warner ? L'enfer de la Société ?

À part le fait d'avoir hérité d'une identité pur jus américain, je ne vois pas. Non pas que je lui cherche un enfer à nous conter, je fais juste référence à la traduction validée par ses soins, dont le titre américain me parle davantage "The Long Hard Road Out Of Hell"

Ne l'aurait-il pas écrit à 33 ans comme symbole ? Possible, j'ai oublié.



J'ai lu ce livre il y a plus de 10 ans. Aujourd'hui, j'ai parcouru quelques pages car impossible de me souvenir de mon ressenti en détails. C'est plutôt mauvais signe.



Brian Warner, bambin blond aux tâches de rousseur, est né dans une famille américaine classique. Avec un père absent, une mère protectrice. Des grands parents qui semblent assumer un rôle de nourrice.

Honteux ? de quoi ? de ne pas avoir été violé pour exprimer son désarroi et ses souffrances ?

Mais grand bien lui fasse au garçon, de ne pas avoir été choqué au point de ne jamais se remettre sur une voie sociale et intime.



Alors quoi ? Il s'invente des histoires pour noircir le tableau ? C'est gros comme le nez au milieu de la figure. Je lui accorde très peu de crédits.

Du coup c'est Papy qui prend. En partie. Peut-être que Papy Jack était un pervers pépère qui se tirait la nouille dans la cave. Possible. Brian Warner en rajoute et fait de lui un être gluant et puant.

Je la fais courte. La mise en scène est longue. Brian Warner n'a pas l'esprit synthétique. C'est assez ennuyeux et crasse.



Et puis pour l'adolescence, je comprends encore qu'un jeune de moins de 15 ans ait peu de respect pour les filles, mais là c'est l'homme qui s'exprime ! C'est d'un mauvais goût.

Rien d'anormal non plus pour un ado d'éjaculer avant une pénétration. le sexe fait sa maturité au fil du temps. Rares sont ceux qui peuvent s'enorgueillir d'une première fois glorieuse. Même tard.

Alors c'est sûr que pour une icône dite du sexe, qui se proclame God Fucker, ça pollue un peu le mythe !

Tout God Fucker qu'il souhaite être, il est avant tout un être humain, avant même d'être un homme.



Ensuite, l'artiste nous propose quelques-unes de ses nouvelles écrites bien avant Marilyn Manson. C'est généreux. Certes, mais c'est mauvais. Ça se veut trash mais c'est juste poisseux, immonde et/ou super chiant. Necrophilie, une mère digne de Kathy Bates dans Misery et j'en passe...

Il a tenté une édition pour un magazine de SF. On l'a gentiment remercié, d'autant que ce n'est certainement pas fantastique ! Depuis il ne les a pas publiées. Peut-être s'est-il rendu compte de la mauvaise qualité.



J'en retiens quoi de positif finalement ?

Car MM je le suis depuis de nombreuses années. En tous les cas je l'écoute malgré le temps qui passe. Car sa voix rocailleuse et ses murmures outre-tombe m'ennivrent. Il fait partie de ses personnes qui font de l'art une matière première très intime pour aboutir à une finalité de marque.

De ceux qui bandent en exprimant leur passion. De ceux qui peuvent vous faire perdre la notion du temps à leur écoute. MM baise avec sa musique.

Le rendu est délicieux.



L'exercice est difficile pour moi. Descendre le livre d'un auteur, dont la musique et les références me fascinent, ça me pousse dans mes retranchements.



J'ai découvert MM en vidéo alors que j'étais clouée au lit pour quelques semaines. J'ai failli me décoller une vertèbre à son apparition sur scène sur échasses ! La longueur de son corps prenait toute sa démesure. Des kilomètres de peau.

Fascinée par le son dérangeant et complexe ainsi que l'inharmonie veillant sur l'ensemble, je me procure l'intégrale de l'artiste. Depuis, il ne quitte plus ma médiathèque.



De ce livre, je retiens que Brian n'a pas été suffisamment entendu et qu'il a voulu devenir un culte qu'on adule. Lui qui prône la liberté d'expression est finalement parfois pire que tout ce qu'il combat. MM est un paradoxe ambulant.

Il a choisi son nom de scène en référence à tout ce que l'Amérique est de plus glamour (Marilyn Monroe) et de plus sordide et cruel (Charles Manson).

Il s'insurge contre les femmes qui écrivent des lettres sucrées aux pires meurtriers. Il fera à son tour de ses fans des objets sexuels qui se tatoueront MM sur les seins.

Il sera atteint au plus profond par les événements dramatiques de Colombine. Pointé comme bouc émissaire facile, il devra s'exprimer devant la justice américaine, sans fards ni paillettes.

Vulnérable.

De cet épisode catastrophique, il sortira un album de taille qui est aussi celui que j'ai le plus écouté. HOLY WOOD. Un opus chargé de colère. Cette saveur lui va si bien. Il arrive à la matérialiser. C'est fort et puissant.

En homme d'affaires, il se languit de récupérer ses fans qui l'ont délaissé depuis un album électrique et glam où le mistral gagnant vous acidule les papilles. Ce dernier m'avait séduite, une oeuvre colorée et disco qui n'est pas sans rappeler David Bowie. MECHANICAL ANIMALS.

Ses admirateurs lui avaient nettement préféré l'oeuvre précédente en co-prodution et co-ecriture avec Trent Reznor (Nine Inch Nails), qui a chouchouté ce travail en commun pour le traiter comme une de ses créations personnelles. ANTICHRIST SUPERSTAR. Un univers élaboré de mains de maître. Sombre, angoissant, recherché et percutant. Ça sera la réalisation la plus aboutie des deux artistes.



Trent Reznor trop intelligent aurait fini par faire de l'ombre a celui qui se fait tour à tour appeler Antichrist, le Révérend, Oméga, Mercure et j'en passe... MM le remercie.

MM veut être le seul maître à bord. Il se sépare de tout ce qui prend de l'importance, après s'être grassement servi. Cependant, MM ne peut agir seul. Sans l'alchimie d'une équipe, le charme n'opère pas. Ses talents de musiciens restent à prouver et surtout il a vraiment besoin d'être entouré pour exercer son pouvoir. MM comme aiMe Moi.

Intéressé ? Calculateur ? Déloyal ? Démesurément Égocentrique et Orgueilleux ? Affabulateur ?

Une lichette ...



Viendront ensuite des albums non moins intéressants comme The Golden Age of Grotesque où il revêt une tenue de Dandy. Épris de la superbe Dita van Teese, Blanche Neige remasterisée en pin-up, les morceaux sentent le sexe et la passion. Ils forment, à eux deux, un excellent produit marketing.

Puis d'autres comme EAT ME DRINK ME, BORN VILAIN, ou THE PALE EMPEROR où il arbore un costume blanc. La classe lui sied à ravir.

Depuis, HEAVEN UPSIDE DOWN ne démérite pas non plus.



MM, j'aurais juste souhaité de la sincérité de cette autobiographie. Je n'attendais rien d'extraordinaire. Uniquement une vérité racontée avec intérêt et animation. Une émotion qui sorte de vos tripes, peu importe le vécu.

Willy Wonka et Bowie ne vous accompagnent-ils pas ?

Le schéma semblait pourtant porteur : "quand j'étais un ver, déformographie, comment mes ailes ont poussé".

En dépit de quelques photos et visuels séduisants, l'interieur est creux et la magie ne peut pas opérer pour moi. J'attendais d'autres épices. Peu d'intérêt.

Quel gâchis.



Lu en février 2005

Parcouru en août 2019.
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The dirt

The Dirt est un livre passionnant, racontant l'épopée d'un groupe de rock mythique : Motley Crue.

Mais là, ou l'on peut s'attendre à un simple biopic, l'auteur nous assène d'entrée, une ambiance rock rollesque d'anthologie. Plongeant immédiatement, le lecteur dans des scènes d'ébats sexuels détaillés, d'hystérie collective de fans chauffés à blanc, surtout les filles pour leurs idoles au look androgyne seventies, mélange d'Iggy Pop, Jim Morrison ou Robert Plant.

Au lieu d'égrener fadement et académiquement la vie de ces artistes, l'auteur s'immerge au milieu de ces stars planétaires et telles des petites nouvelles croustillantes, nous livre des croquis instantanés de tranches de vie voluptueuses.

Hôtels mis à sac, chahut nocturne infernal dans les couloirs d'un palace, bœufs musicaux alcoolisés dans les chambres ou dans les bars, liaisons tapageuses avec des stars du cinéma.

Comme un journal de bord, carnet de voyage, au fil des pages, on découvre leurs débuts, leur profonde amitié qui les unit dans la folie rock n'roll, leur créativité talentueuse, leurs concerts inoubliables qui les feront monter au firmament.

Néanmoins, le biographe avec une retenue particulière, saura faire retomber ce road trip bouillonnant, en évoquant avec pudeur les tragédies qui les toucheront tour à tour. A ce moment, les vedettes redevenant de simples mortels avec les soucis du quotidien. Destin terrible avec la perte d'une enfant de maladie, d'un accident de voiture lui aussi fatidique ou la chute dans le drame de l'héroïne.

The Dirt, c'est un peu l'enfer de Dante, le paradis perdu de Milton en version

moderne et rock'n roll.

Alors bon voyage au pays du sexe, de la drogue et du rock...











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Mémoires de l'Enfer, Marilyn Manson et Neil S..

PARENTAL ADVISORY EXPLICIT CONTENT…



…Vous voila donc prévenus



Non, il ne s’agit pas d’une version revisitée religioso-scato-sexo-trash des Monty Python…Le Brian en question est plus connu sous son nom de cène de Marilyn Manson.

Messie, vous le connaissez, le grand sketé habillé en noir et maquillé comme une geisha défoncée avec ses yeux cataractes parfois revolvers…maintenant, l’aimez vous ou aimez vous sa musique (ou bruit selon votre degré de réceptivité), c’est une autre histoire.



Notre ami Warner nous brosse son parcours jusqu’à grosso modo mi 97 ( entre l’album Antichrist Superstar et Mechanical Animals)…de l’eau a coulé sous les ponts depuis…on peut y rajouter sueur, sang et larmes dans la foulée.



De la genèse du petit Brian innocent qui découvre la vie et la société jusqu’à la Bête apocalyptique qu’il est (était) devenu, en passant par les galères, les anecdotes (humoristiques dans le meilleur des cas, sordides dans le pire avec le panel intermédiaire, notez de 1 à 666) la misanthropie et la fameuse trinité (hard) Sex, drugs and rock’n’roll exposant dix. ce livre me laisse mitigé.



L’objet en lui-même est sympa, les illustrations planches anatomiques genre générique Dr House me plaisent bien, le chapitrage est original, les rares photos sont de qualités.

Par contre, ai du mal par rapport à la « véracité » au vu de l’apôtre un peu mégalo et un brin manipulateur qu’il me semble être.



Bref, si ses « frasques » m’ont parfois rebuté, je reconnais les qualités artistiques de ce génial provocateur glam-rock qui donne un bon coup de pied dans la fourmilière, j’aime son visuel extrêmement soigné( tant dans ses clips que dans ses pochettes d’albums), ses références, son coté Freak, j’aime ses albums concepts et travaillés-même si il s’est parfois un peu « commercialisé » et ses reprises sont souvent excellentes( Sweet Dreams, Personal Jesus, You’re so vain, I put a spell on you…)





Alors, Marilyn Manson, chantre d’une certaine jeunesse rebelle ou chancre noir d’une certaine Amérique puritaine et conservatrice ? Pierre coincée dans les godillots trop étriqués des WASP prétendus bien pensants et garants d’une moralité sans reproches ? Détonateur ou soupape de sécurité ? Démagogue ? Bouffon ou démon ? Humain ou icône dévorée par ce qu’elle est devenue...par contre ,ceci dit, loin d’être con l’icône



Il est matière à discussion et à dissertations.( hum, en question du BAC pourquoi pas)…si il ne donne pas la réponse, ce livre permets de s’interroger…si toutefois vous voulez tenter l’expérience et y survivez…Pas sur, que, si vous n’êtes pas « fans », vous y arriviez…mais bon, là j’induis déjà un vice de forme niveau objectivité…faites vous donc votre avis ;-)





Fred-Fichetoux-Beg mode Always Look on the Bright Side of Life activé

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The game : Les secrets d'un Virtuose de la ..

Écrivain, Neil Strauss se voit chargé d’écrire un article sur une communauté de dragueurs sur internet. D’un naturel maladroit avec les femmes, il décide de jouer le jeu à fond, et s’inscrit en temps qu’élève pour profiter des précieux conseils des maîtres de la séduction ; et le timide qu’il était se transforme en quelques semaines en dieu que toutes les femmes s’arrachent.



On reste mi-figue mi-raisin en parcourant cette histoire, qui se veut une authentique autobiographie. Outre les invraisemblances du récit, on tourne rapidement en rond. On croise un maître qui séduit les femmes à l’aide de la psychologie, un autre avec la programmation neurolinguistique, un suivant avec l’hypnose, … après une cinquantaine de pages, on se lasse déjà de cette succession de personnages qui se ressemblent tous. Point de vue intrigue, on reste aussi dans du soap opera bas de gamme : X est jaloux de Y qui drague Z alors qu’il l’avait draguée en premier pour récupérer son ex… Peu passionnant, vous en conviendrez.



Tout était donc réuni pour un abandon rapide au bout de quelques chapitres. Et pourtant, l’auteur se distingue des autres personnes de son milieu (qui veulent à tout prix vous persuader que leur mode de vie est fabuleux et que vous devez par conséquent être mort de jalousie, même si vous ne le réalisez pas encore) en peignant des personnages avec plus de réalisme : les maîtres de la drague ont souvent un énorme besoin d’attention suite à des blessures dans leur jeunesse, ou un gros manque de confiance en eux. Les élèves se transforment parfois en robots incapable de vivre une seule situation sans avoir recours à leur « savoir-faire », d’autres plaquent tout subitement pour se plonger dans la spiritualité, … Ça donne assez de relief au livre pour qu’on se décide tout de même à en venir à bout, mais ça reste tout de même insuffisant pour se rappeler du livre plus d’une semaine après avoir tourné la dernière page.
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The dirt

Je n'ai pas lus toutes les biographies ni autobiographies de rock stars mais pour le peu que j'ai pût dévoré celle ci reste la plus irrévérencieuse, la plus dingue, la plus folle et la plus appétissante qui soit. Étant une fan du groupe je ne sais pas si je reste objective, pourtant c'est à lire sans rougir, la censure n'y compter pas trop...

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Mémoires de l'Enfer, Marilyn Manson et Neil S..

Démystifier la bête



Tout le monde connaît, de près ou de loin, la rock star Marilyn Manson, de son vrai nom Brian Warner. Par contre, peu connaissent l'humain derrière cet être rempli de mystères et de scandales qui parcourent les tabloïds depuis plus ou moins 15 ans. Cette autobiographie nous permet d'en savoir un peu plus. Où tout ça a débuté ? Pourquoi aime-t-il tant la provocation ? Et surtout, qui est-il vraiment ?



Tout d'abord, l'excellente qualité du bouquin donne un aspect glamour qu'on connait bien de Manson. Les images qui parcourent les textes, que ce soit de lui, attriqué de ses costumes de scènes, ou bien de photographies réelles de sa famille et amis, nous rapprochent déjà un peu de l'humain derrière la bête. Cette touche d'humanisme peut parfois être perçue de façon subtilement méchante également. Le voir écrire sur son grand-père, pervers sexuel, et affubler le texte de sa photo peut faire sautiller quelques yeux et l'on se demande alors si c'était vraiment nécessaire. Nous reconnaissons bien là l'auteur, qui n'a pas la langue dans sa poche.



Nous le suivons également à travers ses trips multiples: Acides, BDSM, champignons magiques, baises scatophiles et autres. Cet aspect nous démontre que la vie de rock star, et non pas celle de Manson seulement, n'est pas toujours aussi magique qu'on puisse le penser. La déchéance et le manque de contrôle parsème sa vie et il s'en rend bien compte. Il est également intéressant de le suivre dans la découverte de sa propre personne, son état psychologique au moment d'écrire ses premiers albums, et de son cheminement personnel en tant qu'humain.



L'écriture, parfois chronologique, parfois par les textes des autres, nous permet de suivre sa vie depuis sa jeunesse jusqu'à ses 27 ans. Ce livre se termine après la parution de l'album Antichrist Superstar. Aussi bien dire à l'apogée de son groupe, nommé au tout départ Marilyn Manson and the Spooky Kids.



L'une des particularités qui m'a le plus étonné est sa franchise. Retrouver dans ces pages quelques plaintes envoyées par divers organismes, ou par les pages de son propre journal intime lors de tournées, nous permet de voir qu'il ne tente pas de cacher quoi que ce soit. Son sens de l'humour nous donne quelques fous rires pendant la lecture, ce qui est très rafraichissant vu son style noir et sadique.



L'un des points négatifs réside dans le fait qu'il peut parfois être beaucoup trop cinglant pour le peu que ça puisse donner. On sent souvent une note d'égocentrisme malsaine dans ces écrits qui nous rend mal à l'aise, car déplacée.



Je recommande fortement la lecture de cet œuvre à toute personne qui aime ou n'aime pas l'artiste. Peut-être le verrez vous différemment ou le détesterez encore plus ? De toute façon, vous apprendrez énormément.



Ma note: 3.5 étoiles sur 5



James W. Pack
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The game : Les secrets d'un Virtuose de la ..

Un journaliste n’en peut plus de se faire refouler par les femmes. Avec les conseils d’un ami, il va devenir LE charmeur du monde...
Lien : https://miniehouselook.wordp..
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The game : Les secrets d'un Virtuose de la ..

Neil Strauss nous entraîne avec son livre dans l'univers des PUA (Pick Up Artist) devenu véritable phénomène de société aux Etats-Unis.

Les PUA ce sont des hommes, mettant en oeuvre de véritables méthodes de drague infaillibles qu'ils s'échangent à coups de forums et d'emails, quitte à devenir des gourous de la séduction. Psychologie féminines et dynamiques sociales et relationnelles sont passés au crible pour mieux aider ces messieurs. La séduction des femmes y est désacralisée.



On plonge littéralement en immersion dans le monde de l'auteur d'une trentaine d'années et on le suit dans sa métamorphose.

Franchise, spontanéité et simplicité sont les maîtres mots pour décrire le style de l'auteur, mais sous une apparente légèreté, il nous amène à des réflexions plus profondes sur les relations hommes-femmes et la manipulation psychologique en général.



Ne vous méprenez pas, cet ouvrage est loin d'être un guide de drague. On y parle surtout aussi beaucoup d'humain.



Sur le plan négatif, l'on peut déplorer le côté marketing qui ne s'efface pas totalement à la lecture du livre. N'oublions que sa publication a rapporté à l'auteur une jolie cagnotte et notoriété. Sans compter que le livre regorge de certaines invraisemblances et que certains passages sont atterrants.



Retenons surtout cet ouvrage pour son ton décalé et hilarant, qui nous replonge dans l'univers kitsch des années 90.







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The game : Les secrets d'un Virtuose de la ..

livre assez instructif : pour moi femme, pauvre victime des manipulations séductrices de la gente masculine décadente....



par contre, je ne suis pas allez jusqu'au bout, pour cerner le mode opératoire des séducteurs, les premières pages suffisent, le reste n'est que fioriture, étalage d'exploits héroïques et répétitions barbantes.



a lire donc par curiosité, mais vite zappé, et vite oublié.
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The game : Les secrets d'un Virtuose de la ..

J’ai tenté pour la deuxième fois d’achever la lecture de The Game, le Best Seller de Neil Strauss. En vain. J’ai échoué car chaque page de ce livre m’exaspèrait par la généralité évidente, la banalité vulgaire et le cliché fatigué avec lesquels l’auteur y décrit les relations hommes-femmes. Pardonnez le ton tautologique, mais je trouve impressionnant qu’un ouvrage pareil se vende à des milliers d’exemplaires.



Vous n’avez qu’à lire la quatrième de couverture. Hilarante ! Cette bible du séducteur promet à n’importe quel nobody de devenir un pro de la gent féminine et offre la chance au pire amateur de se transformer en réel tombeur.



Les conseils à suivre pour être un parfait conquistador : Déstabilisez-la, faites-la courir et flirtez avec ses copines.



Pour une plus complète (drôle) 'histoire''/''essai'' cliquez sur le lien!
Lien : http://jelefaispourmoi.com/l..
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The Game

J’ai bien aimé ce bouquin. Les jeux de séductions/manipulation sont intéressants, assez drôles (et c’est assez pitoyable comme manœuvre, aussi) et impressionnants quand on sait que les anecdotes racontées ont sûrement été vécues. C’est vrai qu’il y a aussi des longueurs, dues au fait que ce roman est plus ou moins autobiographique. Mais peu à peu, l’euphorie de devenir un V2D (virtuose de la drague) se transforme en vie pathétique, à draguer et coucher la nuit et à vivre avec ses autres compagnons séducteurs le jour… Malgré tout, le réalisme (ou l’énormité) du roman m’a beaucoup plu. Et le thème est très actuel, à mon avis (à noter : il existe vraiment une communauté de séducteurs, qui s’échange des astuces, avec des coachs, des élèves… C’est assez dingue, quand on tape « PUA » ou artiste de la drague sur internet, de voir que l’on atterrit sur des sites où tout cela est réellement pris au sérieux).

Apparemment, un film serait en projet.



A lire, pour l'aspect psychologique du roman (la raison pour laquelle je l'ai lu, d'ailleurs).
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The game : Les secrets d'un Virtuose de la ..

The game pourrait être divisé en deux parties. Dans la première, nous découvrons avec Neil Strauss l’univers des PUA (pick-up artists) et leurs techniques les plus élaborées pour séduire la gent féminine. Il est fascinant de voir que dans la plupart des cas, la seule chose qui freine la séduction est la peur du rejet. Dans la majorité des cas évoqués il s'agit d'aborder de parfaites inconnues, dont l’avis a priori peu d’importance et qui auront de toutes façons bien vite oublié le séducteur. Pourtant l'homme en question peut vivre un non comme un échec personnel, voire une remise en question de lui même.

Lire la suite : http://www.bizzetmiel.com/2013/09/neil-strauss-game-les-secrets-dun.html
Lien : http://www.bizzetmiel.com/20..
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La vérité

"La Vérité" de Neil Strauss promettait une exploration des relations humaines, mais se révèle être une déception. Le livre est excessivement long et manque cruellement de réelle substance. Les anecdotes s'étirent en longueurs sans apporter de véritable valeur, nous laissant insatisfaits. De plus, le ton parfois vulgaire et sexiste de l'auteur dessert encore davantage le propos."La Vérité" déçoit ceux qui espéraient une lecture enrichissante.
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The dirt



Le groupe symbolisant le mieux : Sex, Drugs & Rock’N’Roll !



Tommy Lee, Nikki Sixx, Vince Neil, Mick Mars sont Mötley Crüe. Groupe phare des 80’s et véritable icône du Glam/Hair Metal.



Dans cette œuvre sulfureuse et provocante le groupe se met à nu. Dévoilant des anecdotes croustillantes et tantôt drôle tantôt plutôt dramatique.



Néophyte ou aficionados, The Dirt est a ne pas louper
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The game : Les secrets d'un Virtuose de la ..

Ce livre que j'ai lu il y a déjà quelque temps, mêlant fiction et autobiographie reste pour moi un très bon moment. Bien que, le prétexte de départ de ce livre "Les secrets d'un virtuose de la drague" marketing oblige, semble un peu pompeux, ce livre ne se résume absolument pas à cela. En effet, à travers le récit de Neil Strauss nous découvrons des hommes ayant tous eu du retard à l'allumage pour ce qui est des relations avec les femmes pour diverse raisons. Et bien que le début du livre se tourne essentiellement vers les techniques de drague qui vont faire dans un premier temps le bonheur du narrateur, la suite est plus complexe que cela. S'en suis la formation via des enseignement très lucratif, un peu industrielle de jeune et motivé futur V2D (ou pas), comprendre virtuose de la drague.



Le bouquin contient un glossaire à la fin permettant de comprendre toutes ces abréviations souvent utilisées dans le livre.



En faite, ce bouquin à travers l'histoire de personnages réels nous permet en tant qu'homme de nous sentir un peu moins seul dans nos échecs face aux femmes, face à nos parents, face à nos amis (ou ceux que l'on aimerait avoir) tout simplement face à la vie.

Ce livre c'est tout ça, des personnes qui grâce à ce qu'ils apprendront sur la drague réussiront à s'épanouir dans leurs vie, à prendre de grande décisions pour leur futur, à prendre confiance en eux; comme c'est le cas pour les personnages présent dans cette autobiographie parfois fictionné (je l'espère un peu).





Le livre dans sa forme est très léger et drôle à lire, les sujets présent dans celui-ci sont tous absolument hors du commun, complétement fous. Les femmes ne sont absolument pas mal traitées au contraire, elles sont au centre du livre. Et leurs complexité (en tant qu'humaine) est bien démontré à la fin de cet ouvrage.



SYB







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The dirt

Une des meilleures biographies musicales que j'ai lue. C'est simple, on voyage dans un univers cru, sale, rempli de sexe, de situations ubuesques, de personnages qu'on jurerait inventés, et pourtant, ils ont bel et bien existé. Ce livre rassemble toutes les saveurs du rock & roll, ses dérives, ses peurs, ses nombreux excès. C'est à se demander comment ces 4 énergumènes peuvent encore être en vie !

Lecture hautement conseillée, mais pas pour tout public, tant c'est direct, parfois violent, souvent dérangeant, mais qui dégage, au final, une certaine forme de sincérité appréciable.
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The dirt

Je dois avouer que je voulais lire ce livre plus par curiosité qu'autre chose. Je savais que ces 4 gars-là étaient cinglés et pour ce qui est des anecdotes des choses débiles qu'ils ont fait: je n'ai pas été déçu. C'est très personnelle comme biographie. Chaque chapitre est consacré à l'un des membres et à sa version des faits. Aucune censure!!
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The Game

Livre lu en 2010. Ce livre inconnu dans les librairies à l’époque. Je me suis aperçu après avoir écouté des podcasts récemment sur les relations amoureuses que ce livre était devenu une référence pour des jeunes en difficulté dans la séduction. J’avoue que j’ai été surpris car à l’époque voici ma critique :



Rentrez dans l'univers de la drague !Bienvenue dans la speed séduction ! Style et Mystery vont vous apprendre draguer la plus belle fille de la soirée alors qu'a première vue vous n'avez aucune chance. Commencer par aborder le voisin ou la voisine de ta cible. Alors qu'elle a l'habitude d’avoir tous les regards sur elle, la beauté ne va pas comprendre pourquoi tu ne l'aborde pas. Ensuite la provoquer : « Pas mal la jupe, cela fait la troisième fille que je vois avec ! » La suite dans le bouquin. Un livre qui m'a fait rire , dommage qu'il soit si long (500p).

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The dirt

J ai trouvé la bio vraiment bien, beaucoup plus fourni et détaillé que le film, ça va beaucoup plus loin. J aime le fait que chaque membre du groupe prenne à tour de rôle la parole, reviennent sur certains événements perso ou du groupe. On en apprend vraiment beaucoup.

Fan ou pas du groupe les frasques de motley crue valent le coup de lire cette bio.
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