Cette bande dessinée fait œuvre de mémoire. Non par "nippophobie", comme le souligne Tan Zhen en postface, mais par pacifisme. La pertinence de la démarche ne serait rien sans une mise en forme à la hauteur. Le récit des survivants, glaçant mais dénué d’affect, est illustré d’un trait acéré, renforcé de larges applats noirs et d’une bichromie où le rouge domine.
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