AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Nicolas Remin (83)


- Se pourrait-il que son pere ait caché quelqu'un ?
- Vous voulez dire : qu'il ait fait partie de la résistance ?
Le curé esquissa un petit sourire. Ses sourcils voletèrent comme des ailes d'angelots.
- Les gens de Gambarare ne s'intéressent pas à la politique, docteur. Ils s'intéressent à leur maïs et à leurs légumes. Et quand ils refléchissent, c'est pour se demander comment ils vont bien pouvoir passer l'hiver.
Commenter  J’apprécie          150
Nicolas Remin
l
Les courses ne sont pas publiques. Les parieurs préfèrent rester entre eux.
Commenter  J’apprécie          130
les Vénitiens ne se laissaient guère impressionner par les apparences extérieures.
Commenter  J’apprécie          100
C’est donc un prêtre masqué. Un prêtre qui met un loup, mais n’hésite pas à commettre un crime en soutane !
Commenter  J’apprécie          70
On lui reprochait de passer trop de temps dans les cafés de la place Saint-Marc où, tous les matins, il allait manger des pâtisseries au lieu de s’occuper de la criminalité vénitienne au commissariat central. Quelle bêtise ! Il faisait, en fin de compte, partie de ses devoirs de s’enquérir de l’humeur du peuple. Et où pouvait-on mesurer l’humeur du peuple mieux que dans les cafés de la place Saint-Marc ? Quoi qu’il en soit, aujourd’hui, il pouvait être fier de lui. Il avait retiré de la circulation ce fou dont les intentions criminelles ne faisaient aucun doute. En outre, poursuivit-il en pensée, le fait que sa botte eût défoncé le nez d’un Autrichien conférait à son geste une note patriotique. Un talon italien sur un nez autrichien ! Et en plus le nez autrichien avait saigné ! Pas étonnant que les gens aient autant applaudi.
Commenter  J’apprécie          60
Elle n'était pas repoussante - du moins aux yeux d'un passionné de chevaux. Elle avait de grandes incisives très saines, une bouche lippue et sensuelle ainsi qu'un nez bien formé, évoquant tout juste des naseaux. Aucune de ces caractéristiques - pas même son étonnante chevelure rousse - n'était laide en soi. Mais l'ensemble rappelait immanquablement un cheval. Quand elle s'apercevait dans un miroir, elle avait parfois l'impression qu'elle allait se mettre à hennir. Et le pire c'est qu'elle éprouvait de temps à autre le BESOIN de hennir
Commenter  J’apprécie          60
...les Vénitiens ne se laissaient guère impressionner par les apparences extérieures. Il ne pouvait compter que sur sa force de persuasion et la preuve de sa perspicacité – ce qui devait être possible.
Commenter  J’apprécie          60
Par principe, je m’interdis toute immixtion dans l’œuvre de mes auteurs, décréta Tron d’un ton sec. Ce n’est pas le genre de l’Emporio. Néanmoins, nous pourrions songer à modifier avec doigté les vers en question.
C’est-à-dire choisir des mots aux sonorités voisines. Ou recopier un autre poème.
Commenter  J’apprécie          60
On ne devait en aucun cas balancer les bras ou agiter les jambes. Quand on s’approchait d’une bande de pigeons occupés à picorer, il convenait de faire des pas minuscules, sans bouger le buste.
Tout faux mouvement semait la panique chez les animaux, ce qu’il fallait à tout prix éviter.
Commenter  J’apprécie          60
Ces imbéciles ne pouvaient pas deviner que chaque oiseau, chacun de ces rats des airs qui planaient au-dessus de leurs têtes, semait derrière lui une armée d’acariens.
Commenter  J’apprécie          60
— N’importe quel âne peut se vêtir d’une peau de tigre ! objecta Tron.
— Certes, mais il faut en avoir l’idée. Nous, par exemple, nous expédions des bateaux complets de verres en Amérique. Nos produits ne sont pas meilleurs que ceux de Baltimore ou de Boston. Mais nous écrivons en grand sur les boîtes : VENEZIA. Nous ne vendons pas que le contenu, mais aussi l’emballage.
Commenter  J’apprécie          60
Il n’a pas apprécié la peau de tigre. Les Mexicains, eux, ont adoré. Le tigre est le roi de la jungle, l’animal qui domine tous les autres.
Commenter  J’apprécie          60
Il parait que ce commissaire est très vaniteux... Une décoration devrait suffire.
Commenter  J’apprécie          50
La tradition voulait que les Vénitiens de souche trouvent leur chemin même dans le brouillard ou l’obscurité la plus complète.
Commenter  J’apprécie          50
Si le faux est faux, il s'agit donc du vrai?
Commenter  J’apprécie          21
- Il vous a dit qu'il préférait une porter une robe du soir?
Commenter  J’apprécie          20
Le basset de la comtesse, un tuyau baveux de soixante centimètres de long, avait tant bien que mal réussis à se glisser dans l’entrebâillement de la porte et avait traversé en haletant la chambre de Tron.
Commenter  J’apprécie          20
— Peut-être puis-je voir la comtesse cet après-midi ? suggéra-t-il sans conviction.
La voix de son domestique trahit alors un soupçon d’impatience.
— La comtesse voudrait en parler maintenant.
— J’ai mal à la tête.
— Nous avons déjà prétendu cela dimanche.
— J’ai des vertiges.— C’était vendredi.
— Dis-lui que je dois m’absenter pour raisons professionnelles.
Commenter  J’apprécie          10
Aussi loin qu’il se souvienne, on avait toujours donné un bal masqué au palais Tron le troisième samedi de février – même pendant le terrible hiver de l’année 1849 au cours duquel les Autrichiens avaient assiégé la cité. Peut-être la régularité obstinée dont faisait preuve la comtesse expliquait-elle l’aura qui avait entouré cet événement au fil du temps. En tout cas, la liste des invités se faisait toujours plus mondaine – et les dépenses toujours plus considérables.
D’un autre côté, on ne pouvait nier qu’à cette occasion, leur hôtel particulier sortait de la léthargie dans laquelle il était plongé d’ordinaire. Des centaines de bougies ainsi que les masques et les robes à paniers créaient l’illusion que le siècle galant n’avait pas pris fin. Du moins jusqu’au moment où le dernier invité partait et que le palais retombait dans le sommeil – comme un vampire, pensa Tron.
Commenter  J’apprécie          10
— Le train en provenance de Vienne est arrivé à Trieste comme prévu à dix heures.
Le capitaine constata avec satisfaction qu’il avait recouvré la parfaite maîtrise de sa voix.
— Le conseiller disposait donc de deux heures pour faire sa connaissance et lui acheter un billet pour l’entrepont.
— J’ai du mal à croire, répliqua Moosbrugger, que le conseiller à la cour ait reçu une fille du port…
— Et pourtant, l’interrompit son supérieur, il l’a fait. Mais cela ne paraît pas avoir été du goût de tout le monde.
Il se tourna brusquement vers la porte.
— Faites bloquer la première classe, ajouta-t-il. Et fermez ce satané rideau !
Puis il s’adressa au matelot :
— Toi, rends-toi au poste de police de Saint-Marc. Dis-leur que nous avons deux morts à bord. Sans doute enverront-ils quelqu’un chercher le commissaire au palais Tron.
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Nicolas Remin (135)Voir plus

Quiz Voir plus

Auteur mystère ! 🦋 📱

Mon métier ? Policier. Je peux dire que j'en ai vu ! Mais je n'oublierai jamais ce ##❓## ! ....... (Lisez TOUT ci-dessus 👆🏻 ) .........

dossier 64
piège pour cendrillon

10 questions
15 lecteurs ont répondu
Thèmes : thriller , auteur contemporain , danois , adapté à la télévision , policier nordique , historiettes , baba yagaCréer un quiz sur cet auteur

{* *}