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Critiques de Nicolas Santolaria (29)
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Le syndrome de la chouquette

"Le syndrome de la chouquette ou la tyrannie sucrée de la vie de bureau" est un recueil des chroniques "bureau-tics" de Nicolas Santolaria qui paraissent chaque semaine dans les pages « l'Epoque » du journal le Monde.

Au départ je pensais picorer quelques textes mais finalement j'ai tout lu dans le métro, en allant au travail, histoire de me mettre dans l'ambiance. Et j'ai bien rigolé. Comme quoi on peut aussi avoir le moral quand on travaille.

Bon, c'est plus du journalisme que de la sociologie mais l'observation et l'écriture de l'auteur donne un ton qui met de bonne humeur. Il y a beaucoup de vérités concernant la déshumanisation que je suis en train de vivre actuellement au boulot, avec l'application de recettes RH pour montrer que l'administration est "moderne". Je travaille dans une grande collectivité locale qui a des missions de service publique mais ça c'est une autre histoire. On préfère réduire le personnel et l'espace de travail et nous ensuquer (métaphore de la chouquette) avec des canapés colorés et un babyfoot. Tout ça fait un peu peur pour l'avenir.

Je m'y suis donc retrouvé dans ce livre même si le profil du salarié glandeur est un peu galvaudé.

Il faut ajouter que les illustrations dessinées par Mathieu Chiara sont vraiment drôles et vues les dégradations des conditions de notre écosystème de travail (malgré le design biophilique), il vaut mieux en rire qu'en pleurer pour éviter un burn-out voire un bore-out ou encore un Brown out.



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Le syndrome de la chouquette

69 chroniques qui décortiquent la vie professionnelle de bureau actuelle : comme un état des lieux avant d'aborder la question du rapport au travail dans la société contemporaine. Avec humour, regard caustique, L'auteur livre ici une foule de connaissances scientifiques, sociologiques et psychologiques sur ce qui se joue entre humains dans le monde de l'entreprise. Comme le titre loufoque l'annonce, ce titre ce lit rapidement avec plaisir tout en permettant au passage de développer son bagage de culture générale.
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Comment j'ai sous-traité ma vie

J'essaye tant bien que mal de résister au tout numérique et de limiter mon utilisation des applis au strict minimum (exception faite de Babelio !).

Aussi, c'est avec beaucoup de curiosité que j'ai emprunté cette enquête consacrée au tout-numérique.



Un peu à la manière de A. J. Jacobs (et de son "Journal d'un cobaye"), le journaliste pousse à l'extrême limite sa démarche, entraînant sa famille dans sa démarche.

Certains chapitres sont extrêmement drôles, d'autres font réfléchir, et quelques uns m'ont semblé inutiles.



L'ensemble - c'est j'espère le but de l'opération - interroge sur notre rapport au temps, au numérique et aux "petites mains" qui s'agitent pour nous épargner les petits (ou gros) tracas du quotidien.

Le bilan carbone de chacune de ces expériences est tout simplement hallucinant, et l'on se demande si les utilisateurs ont conscience des conséquences de leur flemme sur l'environnement.



En refermant ce livre, l'amusement s'est envolé au profit d'un profond dépit. Car je ne suis pas certaine que l'humanité est prête à renoncer à son petit confort pour protéger la planète. Et me prend l'envie d'assister à une discussion entre Nicolas Santolaria et Sylvain Tesson.
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Dis Siri

Un étude – ou enquête (comme énoncé dans le titre) – assez intéressante sur l'application « Dis Siri » (c'est-à-dire l'application humanoïde permettant de gérer son téléphone (par exemple) sans les mains ; rien qu'avec la voix). Sur le fond, je dirai que l'étude est intéressante, bien que longue, sur certains passages et les sources citées sont amusantes. L'auteur écrit bien ; décrit bien ce qu'il veut dire et par où il veut que le lecteur passe. Ce n'est quand même pas le genre de livre que j'aime lire dans mon lit, le soir, avant de me coucher, par contre :p



Sur la forme, en revanche, j'ai adoré ! Cette nouvelle édition (8 livres parus uniquement, si je me rappelle bien) donne un livre en forme d'une sorte de boîte (on peut replier la couverture pour avoir un livre comme les autres, mais ça enlève de son originalité). La couverture est très jolie également !



En résumé, c'était une lecture enrichissante, l'édition est superbe mais ce n'est pas ce que j'aime lire quotidiennement :p
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Le syndrome de la chouquette

Je m'attendais à un essai mais ce sont en fait des chroniques issues du Monde ; elles n'ont pas de véritable enchaînement. C'est un livre à lire comme telles donc, pas d'une traite. Je les ai appréciées à raison de 3/4 chroniques par jour.

Côté style, je m'attendais à plus drôle, plus piquant mais ce fut tout de même bien sympa, et plusieurs situations m'ont bien fait rire !



Ne travaillant pas dans le privé, encore moins dans un open-space, certaines situations n'ont pas du tout fait écho.

Au passage, justement, j'ai trouvé ces chroniques très focalisées "open-space" ; est-ce que toutes les entreprises ont adopté cette forme ? Pas sûre. Un peu trop polarisé.



En revanche, beaucoup d'aspects étaient intéressants et des découvertes pour moi (non-salariée du privé) :

- des analyses d'expressions : l'expression "En marche ! " au bureau

- des analyses de comportements / habitudes

- des analyses des nouvelles méthodes au travail : autoconcurrence, l'exemple du "buffet à volonté" (choisir son salaire, ses vacances), etc.

Les chroniques les plus réussies : la guerre autour de la clim, le parler en "ing", la lettre de motivation pour un poste de caviste, travailler plus pour glander plus, Rolland Garros.



Pour résumer, beaucoup de bons moments ! Relire quelques chroniques à l'occasion sera un vrai plaisir ! Merci à la Masse Critique et aux éditions Anamosa !



~ Challenge multidéfis 18 : titre avec aliment
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Le syndrome de la chouquette

C’est la vie de bureau et c’est drôle. Mais c’est vrai aussi, et du coup, c’est pas toujours aussi drôle que ça.



Mais, avec un brin d’autodérision, un poil de détachement et un peu de cynisme, c’est drôle quand même.



Parce que la vie du bureau, c’est quand même rigolo
Lien : http://noid.ch/le-syndrome-d..
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Le syndrome de la chouquette

Tout va toujours dans l'innovation. Les salaires stagnent avec le temps afin de rester compétitif avec l'ouverture au monde. Alors des entreprises proposent à ces employés de dire le salaire qu'il mérite et il doit en débattre devant ces collègues. Netflix propose lui de ne pas limiter les congés. Mais au final, les gens en prennent moins que ceux accordés. Des espaces détentes avec des babyfoot fleurissent favorisant le nivellement de l'espace travail de l'espace détente. Mais n'oublions pas aussi l'imagination pour la déshumanisation de l'être. Alors après le burn-out (dépassement par excès de charge de travail), le bore-out (dépassement par l'ennui), le brown-out (perte de sens du travail) voici le tako tsubo, qui vient du Japon qui signifie "piège à poulpe". Un mal plus discret qui fragile le coeur et donne l'impression d'un infarctus.



Le journaliste n'oublie pas d'aborder également le comportement de certains salariés. On trouve celui qui arrive toujours en retard ou qui ne vient pas et qui a toujours une bonne excuse. Faut-il vraiment aborder ceux qui sentent mauvais ou qui prennent plaisir à faire chauffer dans le micro-ondes des produits malodorants? Il y a bien entendu ceux qui font semblant de travailler et qui en profite pour organiser leurs vacances. Mais un stagiaire arrive et doit vous aider, c'est la panique. Quelqu'un va finir par se rendre compte que vous n'êtes pas si chargé de travail. Pour donner une image à tout cela, l'illustrateur Matthieu Chiara donne vie à ces thématiques comme on peut le voir en couverture. 



Une approche scientifique, sociologique, psychologique et impertinente du travail par Nicolas Santolaria qui nous pousse à sourire du malêtre professionnel. 
Lien : https://wp.me/p1F6Dp-6vj
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Le syndrome de la chouquette

Une bonne tranche de rigolade avec ce livre !

Sur les recommandations d'un collègue, j'ai décidé d'ouvrir un peu ce livre pour essayer de comprendre ce qui lui plaisait tant. Et ce fût évident : les chroniques sont intelligentes, sentent le vécu, les vraies infos et les belles pointes d'humour. Je me suis reconnue dans certaines situations, j'ai reconnu d'autres proches, certaines discussions entendues, vécues. Je me suis sentie comprise, moins seule.

Je me marrais toute seule dans le métro. J'ai reçu de timides sourires complices en retour. C'était bien.
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Le syndrome de la chouquette

Une lecture plutôt agréable.

Les propos de Nicolas Santolaria et la façon dont il exprime ses idées sur le monde de l'entreprise actuelle sont à la fois plein d'humour, mais en même temps on sent le sérieux de l'auteur au travers des nombreuses références d'ouvrages sur le travail ou les récents phénomènes sociaux liés au travail auxquels il fait référence.



Nicolas Santolaria a un bon sens de l'observation et l'on retrouve beaucoup de vérités sur les sociétés actuelles dans ses chroniques de 3 pages. Car oui, ce livre est une compilation de ses chroniques précédemment publiées dans les pages "l'Epoque" du journal Le Monde. Ce format court permet d'aborder beaucoup de thématiques différentes, sans s'enliser dans un seul et même sujet sur des pages.



Pour ceux qui ont envie de connaître tous les phénomènes récents du monde de l'entreprise, sans se prendre la tête et même en souriant de temps en temps.
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Le syndrome de la chouquette

« Dis Siri » : Enquête sur le génie à l’intérieur du smartphone paru en 2016, Comment j’ai sous-traité ma vie publié en 2017 chez Allary Editions… Nicolas Santolaria est de retour dans les étagères de nos librairies avec Le syndrome de la chouquette. Ou la tyrannie sucrée de la vie au bureau chez Anamosa. Un petit livre à la couverture chatoyante et qui en a sous le capot. Lettres it be vous dit tout !





Quatrième de couverture :

La machine à café, l'open-space, la disparition des frontières entre vie privée et vie professionnelle, les pots d'entreprise, le harcèlement olfactif, la pratique de la trottinette, les cafés envahis par les MacBook des indépendants...



En une cinquantaine de chroniques, Nicolas Santolaria, journaliste au regard affuté, explore l'univers que nous partageons tous, celui du travail tel qu'il se pratique aujourd'hui. Des situations cocasses ou embarrassantes aux « tics » contemporains dans les échanges relationnels, du langage mâtiné d'anglais aux nouvelles théories de management, farfelues ou proprement effrayantes, sans oublier les névroses plus ou moins sérieuses que cela génère, tout passe au crible de la plume alerte de l'auteur. Loin de n'être qu'humoristiques, ces chroniques, dans une démarche proche des mythologies de Barthes, sont également nourries de références, qui permettront au lecteur curieux d'aller plus loin sur certains sujets.





Organisé en cinq parties (Lieux et objets ; Pratiques ; Bien-être et névroses ; Langage ; Relations humaines), le livre est rythmé d'illustrations de Matthieu Chiara, également auteur de la couverture. Une lecture de détente... au bureau (ou pas) !





Ce collègue qui use et abuse des termes « in inegliche », cet autre camarade de corvée qui vous honore chaque midi des douces effluves de son sauté de bœuf aux oignons alors que votre île flottante de midi continue de flotter dans votre estomac… La vie de bureau est faite de nombreuses mésaventures que nous avons tous connues tôt ou tard. Nicolas Santolaria ne manque pas de nous le rappeler et en profite même pour se moquer un peu et faire de toutes ces tranches de vie au bureau de bons moments de rigolade littéraire. Mais la rigolade est en bonne compagnie dans ce Syndrome de la chouquette et elle côtoie des études scientifiques pointues et des travaux universitaires. Ainsi, voyez dans l’action de ce petit chef, qui gratifie tout votre service et ce chaque vendredi matin d’un sachet immaculé rempli de chouquettes, voyez là une volonté d’asservissement et d’affirmation de pouvoir. Si, si, Nicolas Santolaria vous le prouve !





Un beau petit recueil, tout en humour et en bons mots, qui ne manque pas d’apporter son lot de réflexions sur le territoire pourtant déjà bien exploité de la vie au bureau. A travers ses chroniques d’abord parues dans Le Monde au sein de sa rubrique « Bureau-tics », Nicolas Santolaria met toute sa verve journalistique plutôt enlevée et développée aussi du côté de GQ ou encore Technikart pour nous mettre face à nos propres contradictions, à tous ces paradoxes qui nous entourent. Même si par moment la psychologie de comptoir l’emporte avec humour sur l’étude managériale des relations au travail, le tout est bien ficelé et permet un agréable moment de lecture, un moment parfois même gênant quand se découvre au fil des pages des traits de caractère moqués et qui se rapprochent étrangement des vôtres…





Retrouvez la chronique en intégralité sur Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
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Le syndrome de la chouquette

A qui sera décerné le césar du meilleur acteur?

Plein d'anecdotes qui en feront sourire plus d'un.

Comparer la vie de bureau à Koh Lanta, un milieu hostile où il faut lutter pour survivre, où chacun ne peut compter finalement que sur lui même et peut être éliminé par les autres. Si on travaille trop vite, trop bien, c'est risqué!

Un livre agréable à lire avec de nombreuses références et beaucoup d'humour, à dévorer d'une seule traite et/ou à offrir aux employés des Open Space pour remonter leur moral!
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Touriste, regarde où tu poses tes tongs

Merci à Babelio et aux éditions Allary pour ce livre reçu dans le cadre de la Masse Critique de mai 2015.

Ce livre est un charmant guide de vacances où l'auteur passe en revue les sites pollués de France et met engarde les touristes susceptibles de s'y rendre.

Chaque site est présenté sous la forme d'une carte postale (photo à l'appui), l'auteur présente ensuite la région de manière touristique et parfois avec une légère pointe d'humour, après il explique en quoi ce site est pollué.

On peut ainsi découvrir que la plage de Biarritz est infestée d'Escherichia Coli, le Gave de Pau rempli de déchets... En plus de la France, l'auteur s'intéresse aussi aux territoires d'Outre-Mer (Tahiti, Guadeloupe, Martinique...).

Un guide qui nous fait comprendre et qui nous fait réfléchir que c'est tout notre écosystème qui est en danger ainsi que notre santé.

A la fin du livre, on peut découvrir les différents sites internet des associations pour les régions concernées.

Un livre que j'ai apprécié du début jusqu'à la fin. J'ai beaucoup aimé sa présentation sous forme de carte postale. N'étant pas française et ne vivant pas en France, il m'a fait comprendre que n'importe où on peut trouver des polluants qui mettent en danger notre planète, notre santé, notre écosystème et les générations futures, en bref l'équilibre devient vite instable par certaines erreurs commises.

Mais il ne faut pas avoir peur La France reste reste un pays très beau à visiter.
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Le syndrome de la chouquette

Ce journaliste qui se revendique nomade nous a compilé dans ce petit livre ces chroniques parues dans le Monde "Bureau-tics".

On ne peut pas parler de découvertes de la part de l'auteur mais d'instantanés de la vie de bureau. comme la jungle pour augmenter la productivité, le buffet à volonté, le Brown Out. Certains sont très bien croqués comme les SEA signes extérieurs d'activité. Par contre j'ai appris que le tako tsubo venait du monde de l'entreprise !

un court livre qui fait souvent sourire et, de rares fois, s'interroger sur nos pratiques professionnelles.
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Théorème de la couche-culotte

J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre qui est vraiment déculpabilisant .



Installez-vous, prenez un mojito et dégustez avec plaisir ce livre qui est vraiment amusant. Le sourire aux lèvres, j'ai découvert le monde de Nicolas Santolotia, l'auteur, qui nous peint avec humour les aléas de la vie de parents. J'ai aimé que ce soit quelque chose de crédible, sans prise de tête et déculpabilisant. Aucun parent n'est parfait et ici on nous le rappela avec un certain humour décapant.



L'écriture est très agréable, facile à lire, ce qui permet de lire vraiment très vite. J'ai adoré les petites BD que j'ai retrouvé après le grand titre des " chapitres ". Elles sont amusantes et vraiment je ne me suis pas lassée de les lire.



En bref: Un petit livre qui nous donne un regard nouveau sur la parentalité, les liens qui nous lient à nos enfants et tout ça sous humour et bienveillance.
Lien : http://mellysbook.kazeo.com/..
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Le syndrome de la chouquette

Ce livre de Nicolas Santolaria, je l’ai acheté le mois dernier à la librairie uniquement à cause de son titre, « Le syndrome de la chouquette ».

Comment un auteur pouvait-il associer cette douce pâtisserie délicieusement parsemée de grains de sucre au sérieux de la vie en entreprise ?



J’ai feuilleté l’ouvrage et j’ai découvert qu’il s’agissait d’un recueil de chroniques sur le monde du travail, écrites par le journaliste Nicolas Santolaria et parues dans les colonnes hebdomadaires du journal Le Monde.



Ma crainte en commençant ma lecture me venait d’un préjugé que je reconnais avoir : un article de journal, surtout Le Monde, ne pouvait qu’être difficile à lire et à comprendre. Aussi ai-je été agréablement surprise de découvrir un ton léger, humoristique à tendance gentiment sarcastique.

L’univers de l’entreprise moderne, avec ses bureaux en open space, son langage à base d’anglicisme et ses pratiques parfois édifiantes, est ici croqué avec acidité et réalisme. J’avoue que ça m’a amusée… ou inquiétée dans certains cas.



En résumé, « Le syndrome de la chouquette » de Nicolas Santolaria est une lecture agréable, distrayante.

Je vous recommande de piocher dans les articles au hasard, au gré de vos envies. C’est l’ouvrage idéal à conserver dans son sac ou dans sa voiture pour égayer les moments d’attente forcée sans vous prendre la tête.

Gardez quand même le smartphone à portée de main, il y a ici ou là des termes dont il vous faudra chercher le sens.
Lien : http://sylviebeillard.fr/202..
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Le syndrome de la chouquette

Recommandé par ma librairie préférée, c'est rare qu'ils se trompent mais là ! Ratage total. Je sais bien qu'on est à l'époque du recyclage, mais ce recueil n'est que le collage des chroniques passées de Nicolas Santolaria sur la vie de bureau dans le Monde. Tout y passe : les blagues des chefs, les mails, les plantes, les chouquettes, les expressions ("comme un lundi"). En bref : on s'en fout complètement. Soit on l'a déjà vécu, et ces chroniques n'apportent rien. Soit on ne connaît pas le sujet, et on n'est pas concerné. Soit on connaît le sujet, et on trouve le point de vue de l'auteur extrêmement ringard et ricanant. Oui, l'open space peut être source de stress. Et ? Une fois ce poncif ressorti : que diable peut-on en faire ? Ni franchement drôle, ni lumineux, ni intelligent, ce livré s'est révélé très pénible à lire pour moi.
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Théorème de la couche-culotte

Ce recueil de chroniques autour de la parentalité m'a été offert par ma mère. Non sans humour, les articles reviennent sur l'expérience parentale du narrateur autour de sujets variés comme les legos, les prénoms, le langage, les cris, les punitions, les trajets en voiture, la petite souris... autant de micro sujets qui émaillent l'éducation et la vie de nos chères têtes blondes et qui s'articulent sur des tendances sociétales actuelles.

J'ai beaucoup ri en lisant certains passages truculents sur l'ambiance de cette vie familiale impactant la vie de couple, certaines remarques faisant écho à des choses vues , entendues ou projetées. D'autres étaient plus abstraites pour moi car touchant vraiment à une vie citadine de (très) grosses villes. La dernière partie sur un road trip en camping car m'a par contre laissé indifférente.

Bref, une lecture idéale d'été car cela se picore aisément.



Bonne lecture.
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Théorème de la couche-culotte

Nicolas Santolaria, journaliste au Monde et père de deux enfants à ses heures perdues, nous livre dans « Théorème de la couche-culotte » son retour d’expérience sur ce qu’être parent veut dire aujourd’hui. Entre injonctions au bien-manger, à l’éducation positive, au « pas d’écran avant 3 ans », l’auteur dresse le portrait de la parentalité moderne, au travers de chroniques très humoristiques. A la lecture de son livre, le jeune parent se sent décomplexé, rassuré et ravi de voir qu’être imparfait est normal et même recommandé.

Un livre à conseiller à tous les parents, en apprentissage ou plus expérimentés qui ont envie de rire un bon coup !

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Le syndrome de la chouquette

Compilation des chroniques de l'auteur dans les colonnes du Monde, ce livre croque le monde du travail dans ses nouvelles expressions, expansions et excentricités.

De pratiques manageriales saugrenues en novlangue horripilante, c'est un panorama varié qui est présenté sur un ton souvent sarcastique.

Si l'ensemble est plaisant, certaines chroniques sont plus édifiantes que les autres.

Divertissant.
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Le syndrome de la chouquette

Le journaliste Nicolas Santolaria a le don de saisir la réalité de la vie de bureau aujourd’hui. En 69 chroniques parues dans Le Monde et rassemblées ici dans cinq sections thématiques aux titres explicites :

- Mon ordi, mon ficus, mes emmerdes. Lieux et objets

- « Wording », ou les tourments de la novlangue de bureau. Langage

- L’enfer, c’est (presque toujours) les autres. Relations humaines

- L’inflation des névroses tertiarisées. Bien-être et pathologies

- Les manipulations douces de l’entreprise libérée. Pratiques managériales et techniques de résistance,

il dresse le tableau d’un monde qui a profondément changé en ce début de XXIe siècle, sous l’influence, notamment, du modèle américain (ah, l’« idéal » incarné par Google !). Quelques dessins très réussis de Matthieu Chiara agrémentent le volume ; on aurait aimé qu’ils soient plus nombreux.

Souvent pince-sans-rire, parfois franchement drôle, l’auteur passe en revue les usages managériaux, le design conçu pour optimiser la productivité du salarié, les théories innombrables mises en application avec des conséquences plus ou moins graves, les relations hiérarchiques ou entre collègues, etc. Tout l’intéresse, jusqu’à ces fameuses chouquettes apportées pour le café et dont on découvre ici le sens profond (si vous voulez en savoir plus sur ce « syndrome de la chouquette » qui donne son titre à l’ouvrage, lisez-le, je ne vais quand même pas tout vous dire).

C’est assez rare pour être souligné : en lisant ce livre, on est parfois saisi d’éclats de rire irrépressibles – évitez de le parcourir au travail, vous risquez d’être trahi par ces bouffées d’hilarité soudaines, surtout si vous faites partie des victimes de l’open space.

Le ton alerte et ironique sert une réflexion sérieuse, qui soulève des questions fondamentales et invite à poser un regard critique sur les usages professionnels contemporains. Blagues et jeux de mots faciles ou plus subtils parsèment le texte, qui rendent plaisante la lecture, mais on a parfois envie de rire jaune tant les faits et dérives saisis par l’auteur nous rappellent la triste réalité d’un univers où le licenciement devient une « libération » (selon les mots et la pensée de l’Allemand Sebastian Thrun), et les anglicismes ou plutôt « californismes » employés à tout va distillent un venin aux effets socio-économiques et culturels bien réels.

Plus que jamais, on se dit, en refermant ce volume : mieux vaut en rire…
Lien : https://litteraemeae.wordpre..
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