Nicole Dupont-Pierrart

👑Claire de Gonzague, italienne et fille d'un Condottiere se retrouve propulsée loin de sa famille.⚖️





À 17 ans, Claire de Gonzague est mariée à Gilbert de Montpensier, dauphin d'Auvergne et cousin du roi de France. Pour la famille Gonzague, cette alliance est prestigieuse et incroyable en raison de leur lignée de Condottiere, autrement dit "chef de guerre". Voilà que Claire leur permet d'atteindre le summum dans les sphères de la royauté.

Claire, jeune femme fort belle part rejoindre son époux en France et se retrouve plongée dans les affres du pouvoir et des jeux de cour où sa beauté, son côté pétillant créé de l'envie.

Quand le roi Charles VIII entraîne son armée avec à sa tête Gilbert de Montpensier dans une invasion de l'Italie, Claire se retrouve face à un dilemme difficile : trahir sa famille ou bien rester fidèle aux engagements de son époux.





Tout d'abord, un grand merci à l'éditeur L'Harmattan pour cette découverte et merci également à Nicole Dupont-Pierrart pour ce roman historique.





La princesse d'Aigueperse est présentée comme un "roman historique". Certes des scènes historiques et des dialogues sont inventés pour apporter un rendu réaliste au roman, mais le contexte reste historique. Lors de ma lecture, je n'ai pas eu un seul moment où je me disais que c'était romancé. L'auteur nous relate la vie de Claire de Gonzague, jeune femme qui se retrouve à devoir choisir entre deux camps : son frère qu'elle n'a cessé de vénérer et son mari. Les hommes de sa vie (son frère François, son ancien amant Ludovic Sforza)profitent de sa candeur et de sa fierté d'être née Gonzague pour obtenir des informations vitales à leur duché. Alors, même que cette trahison conduit à la mort lente de son mari en Italie dans d'horribles conditions sans que son frère ne tente quoique ce soit pour l'aider au risque de perdre sa position, Claire continue à les aduler.





Le gros point négatif concerne le contexte historique et les personnages. Certes, l'auteur connait son sujet, mais le lecteur lambda a du mal par moment à se situer dans l'histoire. La multiplicité des personnages et leurs liens familiaux sont parfois si nombreux, qu'un petit arbre généalogique aurait été utile. La lectrice que je suis a été contrainte de prendre une feuille et de noter qui était qui, par rapport à qui afin de suivre le fil de l'histoire.





Au final, un excellent roman historique permettant aux connaisseurs et non connaisseurs de faire la connaissance d'une comtesse pas comme les autres ; une comtesse au grand coeur qui s'éteignit à l'âge de 39 ans.

Un roman écrit par une historienne, spécialiste du sujet en plus, promettait beaucoup. Las! Si je ne remets pas en cause l’aspect historique de l’ouvrage, c’est plutôt le côté roman que je cherche. On peut être irréprochable sur la matière historique mais ne pas savoir la mettre en scène. Je pense que j’aurais été plus intéressée par sa thèse que par ce livre.



Ce qui m’a gêné dès le début c’est l’usage de l’indicatif présent. Ça donne une impression de story board, accentué par le découpage de l’histoire. L’auteure nous explique des scènes, décrit des tenues, plus qu’il n’en faut. Mais quand on arrive à des actions, elle élude. Je me retrouve avec des bribes d’histoires, d’anecdotes sans intérêt, qui ne sont pas toujours bien marquées dans le temps.

Claire, dont on nous raconte le destin, n’est pas un personnage particulièrement attachant. Ce n’est pas ce que j’attends d’un roman biographique, mais je n’ai jamais réussi à comprendre son comportement. C’est plus gênant. A la fin du livre, on ne sait toujours pas qui était Claire, on ne sait pas ce qu’elle a vraiment fait à la cours ni les secrets qu’elle a dévoilé. Je termine ma lecture en restant sur ma faim, certaine qu’il y avait mieux à raconter.

Très bon roman historique , la finesse des descriptions nous permets de faire une véritable plongée dans l 'univers de la cour d' Anne de Bretagne.

Mais ce livre ne vaut pas uniquement par la richesse de ces recherches historiques.

L' intrigue n 'est pas en reste et on suit avec passion le sort de cette princesse qui suite à la décision de Charles VIII

d 'envahir l 'Italie se retrouvera tiraillée entre ses nouvelles obligations envers la cour de France et la fidélité à sa famille .

Ce roman nous permet de suivre l'intégration délicate d'une princesse italienne à la cour de France. Cette plongée fascinante au coeur de la renaissance est facilitée par les nombreuses descriptions (vêtements, décoration) élaborées à l'aide d'un style très soigné ainsi que par la force de l'intrigue qui permet d'aborder de multiples problématiques: place de la femme au 15ème siècle, manipulations amoureuses et politiques, puissance de la dévotion face aux épreuves de la vie...

merci à Masse critique pour l'envoi de ce roman historique.

Bon livre mais qui aurait nécessite au début, d'un arbre généalogique parce qu'il est difficile de s'y retrouver quand on connait peu la période et les lieux.

J'ai donc découvert Claire de Gonzague qui ne m'a jamais été sympathique, mais peu importe. Dans les années 1460, Elle est fille du marquis de Mantoue, l'Italie glorieuse. En se mariant au Comte Gilbert Bourbon -Montpensier, elle rejoint la très importante cour du Roi de France puisque Gilbert est le cousin de Louis XI. C'est en se rendant en France qu'elle va croiser la route de Ludovic Sforza duc de Milan et en tomber éperdument amoureuse. Pourtant, elle appréciera aussi la vie avec Gilbert, tombé amoureux de cette jeune fille de 15 ans, avec ses tenues de draps d'or, si loin de la cour austère de France. Elle va lui faire 6 enfants dont elle ne s'occupera absolument pas, trop absorbée par la vénération de la Vierge et paradoxalement, par être la maitresse du duc de Milan. Complots, rivalités, fastes et ferveurs catholique, tout est mélangé pour donner une peinture plutôt bien faite de ce Moyen-âge si peu connu. Et puis le contraste très marqué entre une Italie tournée vers les arts, une architecture ouverte, avec des jardins, la musique etc... et une cour de France encore refermée autour de son seigneur et maitre, bataillant continuellement pour garder le petit bout de territoir et confit en dévotion.

La Madone et la courtisane est un roman passionnant qui éclaire l’histoire complexe de l’Italie de la fin du XVème siècle jusqu’au début du XVIème.

Les nombreux personnages attachants ou pervers font revivre les jeux de pouvoir subtils par lesquels la mosaïque d’états constituant l’Italie de l’époque se décompose pour se recomposer différemment au gré des rivalités et des luttes de pouvoir.

Quelques figures héroïques occupent le devant de la scène telles que Elisabeth de Gonzague, Isabelle d’Este, sa belle-sœur, ou Lucrèce Borgia qui apparaît ici dans toute sa dimension humaine de jeune femme constamment utilisée comme instrument de conquête du pouvoir.

J’ai lu avec grand intérêt ce récit qui donne envie de découvrir - ou redécouvrir – des lieux tels que Urbino, Mantoue ou Ferrare où vécurent les personnages d’exception qui peuplent ce beau roman.

Je remercie Babélio et les éditions l’Harmattan qui m’ont donné l’opportunité de lire un livre historique et qui de plus se déroule en grande partie à Aigueperse non loin d’où je suis née.

Ce roman retrace la vie de Claire de Gonzague née à Mantoue en Italie qui épousa le comte Gilbert Bourbon de Montpensier cousin de roi Louis XI.

Claire fréquenta les cours d’Italie et de France très différentes, la cour d’Anne de Bretagne étant beaucoup plus austère.

Puis la guerre est déclarée entre le roi de France et François le frère de Claire.

Il lui faudra choisir entre ces 2 pays, ses deux familles et son attirance pour le duc de Milan.

Ce roman contient beaucoup de descriptions des multiples fêtes, des toilettes des dames de la noblesse, des richesses des deux pays offertes en cadeau.

Il a du nécessiter beaucoup de recherches historiques et malgré ces descriptions un peu longues je me suis bien prêtée au jeu de ce destin très peu connu.

Née en 1464 au château Saint Georges de Mantoue, Claire de Gonzague grandit au sein d’une cour raffinée, celle des marquis de Gonzague, condottières et mécènes, commanditaires de l’un des peintres les plus réputés de leur époque, Andrea Mantegna. Après son mariage en 1481 avec le comte Gilbert de Bourbon-Montpensier, elle devient dame d’honneur de la reine Anne de Bretagne et accueille à sa cour des artistes et des réfugiés italiens. À partir de 1493, la comtessesera amenée à jouer un rôle d’intermédiaire entre son frère François de Gonzague et le roi de France.

Lors de la première campagne d’Italie en septembre 1494, Gilbert de Montpensier accompagne Charles VIII qui le nomme vice-roi de Naples l’année suivante. C’est à Mantoue, où elle est l’hôte de sa belle-sœur Isabelle d’Este que Claire apprend la mort de son époux le 9 novembre 1496 à Pouzzoles.

Devenue veuve, elle bénéficie de la protection du roi et tente de jouer un rôle politique, incitant François à maintenir de bons rapports avec Louis XII qui, après le duché de Milan, envisage de conquérir (rêve d’accaparer) le petit marquisat. Tout au long de la crise politique de 1500, la comtesse met son talent de négociatrice au service de son frère pour sauver son état. Epuisée par la maladie qui la ronge depuis de nombreuses années, elle meurt très chrétiennement le 2 juin 1503 et, selon son désir, elle est inhumée dans la Chapelle Saint Louis d’Aigueperse auprès de son époux Gilbert de Bourbon-Montpensier.

J’ai lu avec grand plaisir ce roman historique écrit dans une très belle langue, riche et nuancée. J’ai beaucoup apprécié de voir prendre corps, au fil du récit, les personnages déjà présents dans la thèse précédemment écrite par Nicole Dupont-Pierrart à partir de la correspondance de Claire de Gonzague, princesse d’Aigueperse.

J’ai été particulièrement intéressée par le contexte historique authentique constamment présent dans la narration et qui m’a permis de découvrir un pan entier de l’histoire franco-italienne. Le récit de la vie de Claire de Gonzague fait renaître pour le lecteur le raffinement, la richesse et le goût artistique des cours de la Renaissance et lui permet de pénétrer au cœur d’un jeu diplomatique subtil où la princesse d’Aigueperse est amenée à servir des intérêts antagonistes.

Ce roman a été pour moi source de découvertes passionnantes dont je souhaite qu’elles puissent être partagées par de nombreux autres lecteurs.

Magnifique roman historique nous entraînant dans la période de la renaissance entre France et Italie avec le destin hors du commun d une princesse italienne.

Que de choses apprises sur l époque :descriptions merveilleuses des bijoux, des tissus, des costumes, des festivités, de la vie des nobles italiens et Français.

Travail de recherche exceptionnel cela ne s invente pas.

De plus, un livre très bien écrit au style maîtrisé, on apprend plein de choses, un régal.

Je guette le prochain.