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Citations de Niklas Natt och Dag (152)


Une pluie matinale a transformé les rues en bourbier. Des mendiants, des miséreux et des squelettes filent au coin des rues, courbés pour échapper à la moisson prochaine de la Faucheuse. Des marins et des soldats en uniformes sales viennent grossir leurs hordes.
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Le monde ne serait pas un endroit aussi étrange s’il ne s’y produisait pas sans cesse des choses étranges.
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"...Aujourd'hui, à Paris, les rues ruissellent de sang. La lame de la guillotine doit être aiguisée plusieurs fois par jour pour venir à bout de sa tâche. Je veux la même chose à Stockholm. Le rouge coulera sur les pavés. Moins il y aura de survivants, mieux ce sera. Que les cadavres bloquent la ville entre les ponts. Que les cimetières débordent. Qu'il ne reste plus que des corbeaux. »
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C'est amusant de voir comme tout un chacun est disposé à aider celui qui ne semble pas avoir besoin d'aide, mais fait des détours pour éviter la détresse qui saute aux yeux. ( p 158 )
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Cecil Winge lui sourit en réponse, un sourire plein de chagrin mais sans regrets, où gains et pertes ont également leur part, et voilà que la nuit tombe sur Stockholm, une des dernières de l’année. Elle se lève au-dessus des murailles du Kastellet, grimpe le long de la façade du château et continue vers les flèches de l’église. La nuit s’étend au-dessus de la Baltique vers Skeppsbron et la ville entre les ponts, passe l’écluse de Polhem et continue au-dessus de la baie de Riddarefjärden. Surgies des ruelles de la ville, les ombres lui répondent. À chaque heure qui passe, la toux de Cecil Winge revient de plus en plus souvent. Il ne parvient plus à la retenir, et ne voit pas non plus pourquoi le faire. Et, quand il sourit à Mickel Cardell à la lueur des flammes, ses dents sont toutes rouges.
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Dans ma tête un orage fait rage et ma poitrine ne contient que du vide.
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La guerre a enseigné à Cardell qu'il n'y avait aucun honneur au combat.
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Haut les cœurs, que diable!
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Bon Dieu, Cardell, ils n’ont peut-être pas beaucoup de qui se vanter, par ici, mais baiser, ça, oui, ils savent faire, et si on n’en peut plus de sa femme, on prend celle du voisin.
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Les morts sont peut- être sans voix, mais ils ont d'autres façons de s'exprimer. Celui qui gît là, il est en colère. Je n'ai jamais rien ressenti de semblable.
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Ici, à la taverne Hambourg, les condamnés à mort font une halte sur le chemin de la charrette qui les conduit au gibet de Skanstull, et se voient offrir leur dernier verre qui est ensuite soigneusement recueilli, gravé avec leur nom et la date avant de rejoindre la collection .
Boire dans l'un d'eux s'effectue sous surveillance, et à un tarif dépendant de la célébrité du supplicié. Ce verre est censé porter chance.
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Nous nous frayons un passage dans le désordre de l'existence avec les moyens dont nous disposons. Nous dressons autour de nous des symboles que nous chargeons de valeur pour mettre de l'ordre dans la confusion, arbitrairement. Nous les élevons au rang de principes pour ensuite nous y soumettre volontairement. Notre espèce semble née pour l'esclavage. Les mensonges dont nous nous berçons en guise de consolation attisent le feu où nous forgeons nos propres chaînes.
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La vie lui a enseigné que les émotions appartiennent autant au corps qu’à l’esprit, et que le temps est la meilleure consolation.
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Les morts sont peut-être sans voix, mais ils ont d'autres façons de s'exprimer. Celui qui gît là, il est en colère. Je n'ai jamais rien ressenti de semblable. C'est comme si le mortier autour des pierres de ces murs s'effritait.
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Où irait le monde si même nous autres qui allons bientôt mourir ne nous serrions pas les coudes ?
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Ici, tout est si sombre. La lumière ? Des feux follets, rien d’autre. Tycho Ceton m’a proposé une issue. Peut-être. Que peut m’importer de ne plus être le même après, étant qui je suis aujourd’hui ? Des larmes de gratitude coulaient déjà sur mes joues quand je lui ai donné ma réponse. « Oui. Mille fois oui. »
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Seule une plaie nouvelle peut cacher les cicatrices d’hier.
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La peur de la révolution et de la trahison est une maladie qui contamine tous ceux qui approchent un trône de trop près.
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Les partisans de Satan ont peut-être une belle voix, mais leur langue est bifide, ils ont raffiné leur art de feindre et de flatter sur les meilleures scènes de théâtre.
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Il faut être deux pour un bon mensonge : un qui ment, et un autre prêt à l’écouter.
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