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Critiques de Noël Simsolo (223)
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Docteur Radar, tome 1 : Tueur de savants

♫Un jour, j'irai sur la lune, un jour, j'irai

Et si j'disais que j'en étais sûr, j'te mentirais

Et je sais qu'elle me voit

Parce que je la vois aussi

Alors je la montre du doigt

Et ça devient possible

Un jour, je serai fou

J'aurai fait le tour de la Terre

J'aurai rayé chaque ligne de la grande liste de mes rêves♫

-BigFlo et Oli - 2018 -

---♪---♫---🌓---🧐---🌗---♫---♪---



1920-Conquérir l'espace-La grande Idée ou balivernes !?

Quelques exaltés croient aux délires de Jules Verne.

"Le premier à marcher sur la lune, ce sera moi ! Docteur Radar !! Et de là-haut, je bombarderai la Terre ! Je détruirai les villes et les pays jusqu'à ce qu'on me nomme 𝓓𝓲𝓬𝓽𝓪𝓽𝓮𝓾𝓻 𝓤𝓷𝓲𝓿𝓮𝓻𝓼𝓮𝓵 !!"

Milord, tu m'aimes parce que je suis belle !?

Nan, t'as le cul rare, t'es la plus cruelle !

Bande de rastaquouères vs Grand Seigneur

Le patron ne fait jamais d'erreur

Crimes rocambolesques, scorpion chez Maxim's,

S'envoyer des dry, au Gordon et des Pimm's

Number one, horribeul , accent anglophone

Simsolo s'applique quand Bézian griffonne

Je cherche en qui croire

J'arrive, j'arrive, une suite pour le Docteur Radar ...
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1789, tome 1 : La mort d'un monde



Composition en deux tomes sur l'acte fondateur de la «France moderne».



Alors évidemment tout ce n'est pas fait en un jour et dans cet album, les auteurs tentent de nous décrire la révolution du côté des nobles.



Mais la confusion règne, (comme elle devait régner à l'époque). Trop de personnages que l'on ne reconnaît pas toujours, trop de situations décrites en un seul album, dommage car l'idée séduisante de faire deux albums comptant la même histoire vue du côté noble et révolutionnaire était originale.



Ne sachant pas choisir entre vulgarisations et élitismes, ou ne sachant pas allier les deux, les auteurs se sont pris les pieds dans le tapis...



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Paris Chaos : Libération, 1944

"Paris! Paris outragé! Paris brisé! Paris martyrisé! Mais Paris libéré ! »…

A Paris, c'est le chaos, et Noël Simsolo va s'attacher à nous dépeindre l'atmosphère qui règne dans la capitale du 05 juin au 20 août 44. L'ouvrage m'a beaucoup fait penser au Corps noir de Dominique Manotti, car il dépeint lui aussi l'impact du Débarquement en Normandie sur les Parisiens. Le D Day fait l'effet d'un violent coup de pied dans la fourmilière. Tout le monde s'agite, et pas pour les mêmes raisons. C'est la débandade générale, pour les collaborateurs « light » comme pour les plus enragés, pour les truands pour qui l'Occupation fut une véritable vache à lait, pour les Allemands qui sentent que la guerre est perdue…

Paris Chaos s'ouvre sur l'assassinat de l'officier Friedrich Wrang au sortir d'un cabaret de Pigalle, devant Jean Leblanc, un illusionniste magouilleur qui espérait lui faire les poches. Mais l'officier n'était pas un simple pigeon. Dans ses affaires subtilisées sous le regard incrédule du demi-sel par un voleur plus rapide que lui, il y avait une liste codée convoitée par la Gestapo, et la photo d'un tableau de Velazquez qui fait baver d'envie Goebbels et Himmler.

Le meurtre de l'officier, qui a lieu la veille du 06 juin, va bouleverser le microcosme faisandé du cabaret le Cramoisi, où Wrang avait ses habitudes.

Simsolo nous offre un voyage au bout de la nuit parisienne dans laquelle les voyous, les collaborateurs, les chanteuses de seconde classe, les entraîneuses, les amuseurs, les officiers allemands, les membres de la Cagoule, les résistants, les agents doubles, les opportunistes, les anonymes comme les célébrités (Céline, Camus…) tentent de survivre ou luttent pour que Paris se soulève. La multiplicité des personnages et la multiplicité des points de vue rend bien compte de cette effervescence. Les protagonistes sont à un tournant de leur existence, les décisions des uns ont des conséquences sur les vies des autres.

Paris Chaos exige une lecture attentive, car en plus d'une intrigue complexe, il donne à voir une réalité historique bien éloignée de l'image d'Epinal du grand roman manichéen de la Libération. Qu'il s'agisse du complot contre Hitler qui a lieu le 20 juillet ou des manoeuvres des services anglais et américains pour contrer l'influence des résistants communistes (Rol-Tanguy…), des affaires juteuses réalisées d'abord sur le dos des commerçants juifs voulant quitter la France au début de la guerre puis sur le dos des collaborateurs pressés de rejoindre l'Espagne ou la Suisse, des derniers massacres exercés par les Allemands comme un baroud mortel, Simsolo n'omet aucun détail sur ces jours sombres. Les derniers règlements de compte sont sans doute les plus sanglants.

Paris Chaos est un roman riche et enlevé, émaillé de nombreux dialogues, bourré d'anecdotes historiques connues ou méconnues et même si certaines pistes ou certains personnages disparaissent des écrans radar, on adore se perdre dans ce chaos ambiant.
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François Truffaut BD

Pour moi, il y a biographie et biographie. Certaines sont intéressantes car originales et d'autres sont barbantes à souhait. Celle consacrée à l'illustre cinéaste français François Truffaut ferait plutôt partie de la seconde catégorie dans mon classement tout à fait personnel.



La façon dont sont amenées les choses ne m'ont pas paru très naturelle de même que les dialogues dans les différentes situations qui ne sont pas crédibles. Il y a un forçage que j'ai tout de suite senti et qui m'a un peu déstabilisé. La lecture n'a pas été très agréable et c'est plutôt long.



Sur le personnage lui-même, il y a toute une glorification qui est faite parce que c'était un homme à femme qui collectionnait les conquêtes les plus prestigieuses en n'étant pas très fidèle à son épouse. Je suis désolé mais je n'aime pas trop ce genre de personne sans vouloir porter un jugement sévère. Le pire, c'est cette espèce de glorification qui me fait penser à toutes ces malheureuses victimes de l'amour. Des gens de pouvoir utilisent parfois leur notoriété et se croît tout permis en la matière. Je n'adhère pas, désolé.



Certes, il y aura une insistance sur son apport au cinéma français à commencer par la nouvelle vague et sa rivalité légendaire avec Jean-Luc Godard. Il y aura également les rencontres assez intéressantes notamment avec Alfred Hitchcock ou encore Steven Spielberg où il aura un rôle dans « rencontre du troisième type ». Mais bon, son rôle de contributeur sera affirmé sans en faire la démonstration manifeste. Cela ne saute pas aux yeux.



Après, il y a tout de même un parcours très intéressant : enfant non désiré, décrochage scolaire et école buissonnière, misère et prison, asocial dans le milieu du cinéma puis reconstruction chez les Bazin avant de conquérir le cinéma français jusqu'à son ultime consécration avec le film « le dernier métro «  qui rafle tous les césars en 1981.



Son apport au cinéma est incontestable mais cette biographie n'est point à la hauteur.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 9 : Napoléon (2..

Ce nouveau tome de la série « Ils ont fait l’histoire », collection de bandes dessinées prenant la forme de biographies historiques à dimension pédagogique, à destination du grand public, et qui espère vraiment que le public scolaire se prêtera au jeu, est consacré pour la 2e fois au petit caporal qui faillit devenir le maître de l’Europe et du monde : Napoléon Bonaparte !

Cette série est celle que j’ai longtemps cherché, à savoir une épopée napoléonienne qui a su faire des choix pour apporter du style et du souffle, du coup je ne me suis pas penché sur le cas de toutes les bandes dessinées qui ont fleuri pour le bicentenaire de Waterloo (comme dirait l’autre, le temps triera le bon gain de l’ivraie)

Je ne vais pas vous mentir : ici une connaissance préalable de la geste napoléonienne, ses événements et ses personnages me parait nécessaire pour apprécier tout cela. Un dramatis personae en début/fin de volume n’aurait pas été de refus !





Les Français de la Révolution continuent d’imiter les Romains de l’Antiquité : coup d’Etat parlementaire, coup d’Etat militaire, triumvirat, et après avoir élu consul à vie Bonaparte devient empereur… Pour le reste l’histoire est connue : complots, attentats, réformes tous azimuts, affaires de cœurs, affaires de fesses, révolte d’Haïti, vente de la Louisiane, coalitions européennes ménées et fina, Trafla , Austrel, le bourbier espagnol, et la constante recherche d’un héritier pour stabiliser le nouveau régime.

Et tout cela, comme nous le montre la chouette planche consacrée au couronnement de Notre Dame, est racontée par Talleyrand (le maître à penser de cette merdre en bas de soie que fut François Mitterrand), le timoré Bernadotte, le bouillant Murat et Fouché (qui inaugure avec sa personne une longue série de Ministre de l’Intérieur féru d’espionnage intérieur : le savoir, c’est le pouvoir !)



Graphiquement, on sent que Noël Simsolo a transmis sa passion e sa culture cinématographique au dessinateur italien Fabrizio Fiorentino : le découpage est toujours travaillé, calme quand il le faut, dynamique quand il le doit. Tout cela est bel et bien bon, surtout avec les couleurs d’Alessia Nocera qui m’ont encore une fois été très agréables, mais toujours un peu de mal avec les personnages féminins dont les couleurs de cheveux et les traits du visage changent un peu sans prévenir (est-ce qu’il y aurait un problème de mise en scène de la gent féminine ?). Sinon OK, Certes Napoléon Bonaparte prend forcément de l’âge au fil des ans, passant de Boney à Fleshy, mais j’ai quand même trouvé qu’il avait pris vachement de kilos entre 1803 et 1804… ^^

, on sent malheureusement qu’Alessio Cammardello l’a suppléé sur telle ou telle planche. A la limite ce n’est pas super grave où on reste dans le même style et que cela nous évite le syndrome de la BD finie à l’arrache bien trop inégale pour être honnête.

Comme pour le tome 2, les auteurs ont un message à la fin pour les pinailleurs fan de cosplay qui rouspètent contre le manque de réalisme des uniformes et des attirails des soldats, ou collectionneur de figurines en plomb qui rouspètent contre le mauvais nombre de servants des pièces d’artillerie… ^^





Pour ne rien gâcher, l’historien Jean Tulard, spécialiste du sujet qui est passé par la Sorbonne, l’Institut d’études politiques de Paris et l’Académie des sciences morales et politiques, supervise le tout et nous livre un dossier et un making-off passionnants autant pour le grand public que pour l’amateur d’histoire.

Le sentiment anti-français qui se développe un peu partout en Europe, les royalistes qui craignent une accélération des réformes révolutionnaires, les révolutionnaires qui craignent une évolution monarchique de l’empire… Alors que Bernadotte et Murat semblent hésiter, Talleyrand et Fouché préparent déjà l’après Napoléon… Qu’est-ce qu’on nous réserve pour le tome 3 ? La campagne de Russie, la révolte de l’Europe, la campagne de France, l’exil à l’Île d’Elbe, les Cents Jours et Waterloo…
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Il était une fois  Samuel Fuller





Histoire d'une épopée.



Samuel Fuller est un conteur formidable. Comme le disent les auteurs et le confirme Martin Scorsese dans la préface, il suffit de quelques questions et Fuller se montre intarissable, raconte une multitude de petites histoires, d'anecdotes sur sa vie.





Il faut dire que des histoires, Samuel Fuller en a quelques unes à partager.



Vendeur de journaux à 11 ans, employé en tant que coursier par un journal à 13, apprenti journaliste à 15, écrivain de nouvelles publiées dans plusieurs hebdomadaires, il est incorporé dans l’infanterie au sein de la célèbre « Big Red One » après avoir plusieurs fois refusé d’être reporter de guerre;

S’ensuit un premier débarquement en Afrique du Nord, un second en Italie puis un dernier en Normandie à Omaha Beach, excusez du peu !

Après avoir combattu à Bastogne, son unité sera affectée en Tchécoslovaquie où ils libéreront un camp de concentration.

De retour aux Etats-Unis, il reprend la plume pour devenir écrivain, scénariste, réalisateur et même acteur notamment pour Godard, Spielberg ou encore Vim Wenders.



Une « petite vie », donc, de quoi alimenter des heures d’entretiens, plus de soixante, parmi lesquelles les auteurs vont trouver matière à cet ouvrage.



A travers ses petites histoires, Samuel Fuller nous raconte sa vie, bien sûr, celle des personnes qu’il a croisées tout au long de ses activités mais aussi un portrait de l’Amérique. De cette Amérique de la grande Dépression, celle de la guerre, celle aussi du maccarthysme sans oublier le milieu du cinéma Hollywoodien.



Samuel Fuller a visiblement une mémoire phénoménale pour se souvenir de toutes les anecdotes dont il nous gratifie. Ses propos sont passionnants, instructifs, historiques également, souvent drôles, rarement vindicatifs sauf, peut être, lorsqu’il évoque la politique de Nixon et la période noire du maccarthysme . Cet homme a réussi à être respecté et écouté aussi bien pour son passé militaire que pour son travail littéraire et cinématographique.





Un ouvrage, impossible à résumer, dont la lecture se révèle captivante, enrichissante, proche d’un documentaire tant elle est foisonnante de multiples sujets à l’image de la vie de son personnage principal. Elle conjugue à la fois l’Histoire et la vie époustouflante d’un réalisateur, conteur de génie.
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Docteur Radar, tome 1 : Tueur de savants

Des savants se font assasiner et cela interpelle un gentleman détective qui décide de mener l'enquete.. le tout dans les bas fonds parisiens des années 20.



L'histoire en elle même n'est déjà pas très originale, mais elle n'est pas non plus égayée par des graphismes fantastiques loin de là. Mais il faut avouer que même si le coup de crayon est assez simplisite il correspond bien a l'athmophère de cette BD.

Je m'attendais franchement a quelque chose de plus passionnant mais l'intrigue se tient quand même tout au long de la lecture.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 13 : Napoléon (..

Ce nouveau tome de la série « Ils ont fait l'histoire », collection de bandes dessinées prenant la forme de biographies historiques à dimension pédagogique, à destination du grand public, et qui espère vraiment que le public scolaire se prêtera au jeu, est consacré pour la 3e fois au petit caporal qui faillit devenir le maître de l'Europe et du monde : Napoléon Bonaparte !

Cette série est celle que j'ai longtemps cherché, à savoir une épopée napoléonienne qui a su faire des choix pour apporter du style et du souffle, mais il me reste à me pencher sur quelques bons titres édités pour le bicentenaire de Waterloo, mais je ne vais pas vous mentir : ici une connaissance préalable de la geste napoléonienne, ses événements et ses personnages me parait nécessaire pour apprécier tout cela. Un dramatis personae n'aurait pas été de refus !





Dans ce tome 3, l'Empire napoléonien qui est à son apogée avec la naissance de héritier supposé va s'effondrer en 2 années…

Les auteurs font d'abord le parallèle entre la sinistre Guerre d'Espagne et la terrible campagne de Russie, puis c'est la curée avec le harcèlement des troupes russes, la déclaration de guerre de la Prusse et le retournement de veste de l'Autriche… La révolte des nations s'achève avec la Bataille de Leipzig pour débuter par la méconnue mais stratégiquement fabuleuse campagne de France avec Brienne, Champaubert, Montmirail, Montereau et Reims !

NB abdique, et les Alliés ne respectent ni les conditions de sa reddition ni ses conditions de détention… du coup, c'est le baroud d'honneur avec les Cent Jours et Waterloo ! Mais roulé une deuxième fois dans la farine avec la Perfide Albion, NB ne finira ses jours ni en Amérique ni en Angleterre mais aux antipodes dans les confins méridionaux de l'Océan Atlantique.



NB épouse jusqu'au bout la destinée de Jules César, tyran tout puissant certes sans légitimité donc constamment au bord du gouffre… On joue sur la différence entre NB qui droit ses bottes va jusqu'au bout de idées et de ses résolutions (mais qui est condamné à répéter ses erreurs car ne pouvant apprendre d'elle, puisque comme tous les animaux politiques il préférerait se bouffer un bras plutôt que de reconnaître qu'un jour il s'est trompé), et Bernadotte, Murat, Talleyrand et Fouché qui entre hésitations, parfois calculées, et ambitions, parfois rondement menées, changent constamment d'avis voire d'allégeance. Toutefois la boucle est bien bouclée, les tomes précédent montrant Bonaparte devenant Napoléon puis Boney, alors que ce tome-ci nous montre Boney redevenir Napoléon puis Bonaparte, les Rosbifs ayant effectivement réussi l'incroyable exploit de transformer le despote en martyr : pour lui l'histoire est finie, mais la légende commence…

On notera également la manière dont les uns et les autres envoient froidement des milliers d'hommes à la mort pour avancer leurs pions dans leurs games of thrones est assez flippant et annonce les boucheries du XXe siècle, mais après tout il existe une belle bibliographie anglophone qui fait de cette période la véritable première guerre mondiale !



Graphiquement, on sent que Noël Simsolo a transmis sa passion e sa culture cinématographique au dessinateur italien Fabrizio Fiorentino : le découpage est toujours travaillé, calme quand il le faut, dynamique quand le il doit. Tout cela est bel et bien bon, surtout avec les couleurs d'Alessia Nocera qui m'ont encore une fois été très agréables. On sent parfois qu'Alessio Cammardello l'a suppléé sur telle ou telle planche mais rien de bien grave puisque les deux dessinateurs ont amélioré leur duo.



Pour ne rien gâcher, l'historien Jean Tulard, spécialiste du sujet qui est passé par la Sorbonne, l'Institut d'études politiques de Paris et l'Académie des sciences morales et politiques, supervise le tout et nous livre un dossier et un making-off intéressants autant pour le grand public que pour l'amateur d'histoire.





Napoléon :

« J'aurais mieux fait de rester en Egypte : je serais à présent empereur de tout l'orient »

Que de réjouissantes uchronies en perspective… Je vous parlerai bientôt de la série BD "Empire", un réjouissant Wild Wild West napoléon sur fond d'uchronie steampunk ! ^^
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Ils ont fait l'Histoire, tome 13 : Napoléon (..

Voici le troisième et dernier tome de cette série de bande dessinées consacrées à Napoléon. Ce volume va de 1811 jusqu'au retour de ses cendres de l'île de Sainte-Hélène.

Dessins comme textes sont toujours aussi intéressants et précis. Dossier historique en fin d'ouvrage. C'est un bon ouvrage, dans une collection de qualité, et qui a sa place aussi bien dans les bibliothèques que dans les collèges et lycées.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 5 : Napoléon (1..

Ce nouveau tome de la série « Ils ont fait l’histoire », collection de bandes dessinées prenant la forme de biographies historiques à dimension pédagogique, à destination du grand public, et qui espère vraiment que le public scolaire se prêtera au jeu, est consacré au petit caporal qui faillit devenir le maître de l’Europe et du monde : Napoléon Bonarparte !

J’avais pensé que la série avait trouvé son rythme de croisière mainstream, et après un bon Gengis Khan, paf un très bon Napoléon Bonaparte… C’est cool !



Et bien, vous savez quoi ? C’est meilleure bande dessinée sur l’époque napoléonienne que j’ai lue (mis à part peut-être le survival horrifique de Zhang Xioyu dans "Les Chroniques de légion") !

L’enfant de Corse, l’élève de Brienne, le brillant tacticien, l’incroyable meneur d’hommes, l’impitoyable animal politique, l’amant passionné voire romantique, le dirigeant visionnaire habité par un destin… Tout est là dans l’entremêlement des joutes amoureuses, politiques et militaires…

Ce biopic en bande dessinée est découpé en 3 parties, et la partie présente couvre les événements qui courent du siège de Toulon au coup d’Etat du 18 Brumaire de l’An VIII. Il est donc largement consacré à la campagne d’Italie et à la campagne d’Egypte…

La narration de Noël Simsolo est plus ambitieuse que ne l’aurai cru de prime abord car l’histoire de Bonaparte est largement contée au travers des yeux de ceux qui l’ont côtoyé : Barras, Carnot et Talleyrand, Junot, Bourrienne et Murrat, Masséna et Augereau, Bernadotte et Klébert, Monge et Berthelet, Joséphine Beauharnais évidemment mais l’Amiral Nelson également… C’est toute une comédie humaine qui s’amine autour de la légende napoléonienne en gestation ! (Et les auteurs nous indiquent qu’il faudra bien surveiller dans la suite du triptyque 3 personnages clés : Bernadotte, Murat et Talleyrand.)

Si une bonne connaissance préalable de l’Histoire de Napoléon est peut-être nécessaire pour une lecture approfondie de cette bande dessinée et pour profiter de toute ses finesses, force est de reconnaître que c’est suffisamment bien construit et bien raconté pour que tout le monde puisse la découvrir ou la redécouvrir avec un récit qui progresse de scènes en scènes, d’événements en événements.



J’ai vraiment été séduit par les graphismes du dessinateur italien Fabrizio Fiorentino (décidément le réservoir de bons dessinateurs italiens semble sans fin !). Le charadesign est soigné : les personnages sont tous immédiatement reconnaissables tellement on s’est inspiré des portraits d’époque, et mine de rien ils sont bien caractérisés car ils disposent tous d’une belle palette d’émotions, à commencer par notre ambigu et ambivalent officier corse :

- Est-il cet homme de principes, en délicatesse avec une figure paternelle qui est passé de la résistance à la collaboration (élément joliment développé en analepse), qui défend l’indépendance de la Corse par rapport à la France avant de défendre l’indépendance de la France républicaine face à l’Europe monarchique en ralliant les idéaux et les discours de la Révolution ?

- Est-il ce vil manipulateur prêt à tout et au reste et qui ne croit à rien sinon à son propre destin ?

La trajectoire Napoléon Bonaparte semble étrangement suivre celle de Jules César (logique avec des Français qui se prennent pour des Romains, nous diraient nos bons amis d’outre-manche… ^^) :

- Napoléon en était-il conscient ? En a-t-il joué ? C’est fort possible…

- Les auteurs en étaient-ils conscient ? En ont-ils joué ? C’est fort probable…

Mais visuellement, ce que j’ai le plus kiffé c’est la manière de condenser le récit en utilisant les scènes de batailles en lieu et place des inéluctables et traditionnelles ellipses… Et quelles scènes de bataille, le trait d’union parfait entre les tableaux de maître dédiés à la chose militaire et la fluidité et le dynamisme des graphismes modernes ! Et pas ou peu de phylactères pour en profiter au maximum : on savoure des scènes de combats âpres, violentes et sans concession… (tout cela m’a rappelé au bon du survival napoléon du réalisateur Daniel Benmayor : "Bruc")



Pour ne rien gâcher, l’historien Jean Tulard, spécialiste du sujet qui est passé par la Sorbonne, l’Institut d’études politiques de Paris et l’Académie des sciences morales et politiques, supervise le tout et nous livre un dossier et un making-off passionnants autant pour le grand public que pour l’amateur d’histoire.

J’ai vraiment hâte de voir comment les auteurs vont mettre en scène les autres moments forts de l’épopée napoléonienne !!!
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Sergio Leone

C’est la biographie d’un Colosse, pas de Rhodes mais du cinéma italien. Pour une poignée de dollars (200 000 exactement et du coup Henry Fonda, James Coburn sont trop chers) un certain Clint Eastwood, acteur de série B états-unien (Rawhide on TV) est choisi parce qu’il sait monter à cheval. La critique européenne (ex : cahiers du cinéma au début) dénigre ce réalisateur à lunette (ah quels serpents !). Alors pour quelques dollars de plus (il ne peut toujours pas se payer Lee Marvin ou Robert Ryan) il remet cela avec Lee Van Cleef qui a pourtant peur des chevaux. Le Bon Eastwood (La Brute Sentenza n’a pas d’âme) a peur et pense que le Truand Wallach va lui voler la vedette : « Dans le premier film j'étais seul, dans le deuxième nous étions deux, ici nous sommes trois. Dans le prochain, je me retrouverai au milieu d'un détachement de cavalerie ». C’est la trilogie du dollar qui s’arrête. Même si une suite était écrite, Leone s’opposera à sa réalisation par un tiers, c’est ça quand on est un réalisateur et pas une machine à fric. Il était pourtant difficile une fois dans l’Ouest (on the other side of the Atlantic) de faire accepter la longueur de ses films... Il était pourtant nécessaire une fois tourné de faire accepter la révolution que représentent ces westerns venus après les westerns. Qui les réalise ? Son nom ? Personne bien sûr. Un génie. Avec deux associés bien sûr, et sans doute une cloche qui attendra longtemps, longtemps (3h 41 au minimum en Europe) la réalisation de son projet final. Il était seulement de 2h 19 une fois en Amérique.

Cette BD m’a inspiré ce modeste hommage.

Quelques longueurs dans les textes, simplement pour passer en revue la galerie de stars croisés par ce fils de cinéaste, des moments émouvants (lorsqu’il verse une larme au cinéma en pensant à son père qui ne verra pas sa consécration), et des passages magiques lorsqu’il échange avec son alter ego musical, Ennio Morricone. C’est une partie de notre culture cinématographique.

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Sergio Leone

IL ETAIT UNE FOIS SERGIO LEONE

«Silence, moteur, ça tourne, action ! »

Difficile de résister et d’introduire autrement la mise en scène imagée de la vie de Sergio Leone.

Cette rencontre entre le Neuvième et le Septième art est digne de celle de Sergio Leone avec les partitions d’Ennio Morricone.

Du coup, J’ai ressorti mon vieil harmonica rouillé duquel hélas il ne s’est jamais échappé que de pauvres postillons souffreteux et j’ai dévoré le storyboard de la vie et la carrière de celui dont les affiches tapissaient les murs de ma chambre d’adolescent.

J’ai deux façons de lire une BD. Soit je m’émerveille devant la qualité du dessin et je traverse les bulles comme un visiteur de musée, soit je me passionne pour l’histoire et les pages se tournent si vite que les images s’animent comme un dessin animé.

Ici, la seconde option s'imposa tant les auteurs (Noel Simsolo et Philan) s’effacent pour laisser la place à ce personnage gargantuesque. Le trait est fin, sans artifice ni effets spéciaux. Ils ont privilégié le noir et blanc au Technicolor, laissant avec modestie les couleurs aux pellicules du réalisateur.

De sa jeunesse dans l’Italie fasciste, auprès d’un père cinéaste aux amitiés communistes et à la carrière ruinée par Mussolini, à son adolescence, marquée par la seconde guerre mondiale et sa passion inaltérable pour le cinéma, on assiste à l’éclosion d’un homme charismatique au caractère affirmé qu’aucun obstacle ne peut détourner de ses rêves.

Comme ses personnages, Sergio Leone n'a jamais perdu un duel !

Il apprend son métier avec des réalisateurs plus ou moins talentueux, pilotant des scènes de figuration puis en enchaînant les fonctions d’assistants et nous nous retrouvons ainsi avec lui sur les tournages de Quo Vadis ou de Ben Hur (avec sa fabuleuse course de chars).

Fasciné par les films néoréalistes de son ami Pasolini, jaloux de la folie de Fellini, obsédé par le désir de rendre son père fier de son travail et dévoré par ses ambitions artistiques, il étouffe dans les films des autres. Il ne veut pas se retrouver statufier dans le film antique et il abandonne le Péplum romain à l'Unesco et au patrimoine italien.

Ciao Maciste ! Hello Clint !

Reconnu, il parvint à réaliser son premier western « Pour une poignée de dollars » et révolutionna le genre. Fini les grands espaces, place aux gros plans sur des visages burinés, terminé les indiens peinturlurés, vive les cowboys mal rasés et dégoulinant d’une sueur qui arrosait les déserts.

Les auteurs parviennent à mettre en image les sources d’inspiration de Sergio Leone, notamment l’origine du titre extraordinaire « Mon nom est personne »(mon film de chevet), qu’il fit plus que produire.

Ils nous permettent aussi de découvrir ses intuitions extraordinaires dans le choix de ses acteurs. Il choisissait des "gueules", avares de mots, qui devinrent des monstres sacrés (Eastwood, Bronson, Lee Van Cleef…).

Les traits des acteurs qui sont représentés dans le livre sont très ressemblants mais l'oeil de Leone sur ses comédiens est souvent impitoyable. De Clint Eastwood, il dit qu'il n'avait que deux expressions: l'une avec un chapeau, l'autre, sans le chapeau !

Sergio leone fourmillait encore de projets à sa mort. Cette bande dessinée, qui lui rend un vrai hommage sans tomber dans la caricature, n’est pas réservée aux amateurs de westerns spaghetti.

Si cela n’avait pas été sa vie, il aurait surement tiré un beau film de ce scénario.

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Ils ont fait l'Histoire, tome 5 : Napoléon (1..

Voilà une superbe bande dessinée pour parler de Napoléon. Ce premier tome traite de la période 1793-1799. le récit est intéressant, et les dessins fort beaux. J'ai découvert avec plaisir cette collection de qualité. Un dossier historique en fin d'ouvrage, avec chronologie et bibliographie permet de préciser les connaissances. C'est un bon ouvrage, qui a sa place aussi bien dans les bibliothèques que dans les collèges et lycées.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 9 : Napoléon (2..

Voilà une superbe bande dessinée pour parler de Napoléon. Ce tome, 1800 à 1810, raconte l'histoire de l'Empereur à partir de son retour d'Égypte.

Le récit est toujours intéressant, et les dessins instructifs et agréables. Comme dans les autres tomes, on trouve un dossier historique en fin d'ouvrage, avec chronologie et bibliographie. C'est un bon ouvrage, une collection de qualité, qui a sa place aussi bien dans les bibliothèques que dans les collèges et lycées.
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Du côté de l'Enfer, tome 2

Suite des aventures de nos barbouzes sans foi ni loi dans la France des années cinquante soixante...

Le général est en passe de revenir aux manettes à la place de Pierre Pflimlin qui n'aura pas laissé une trace indélébile en tant que président du Conseil dans le contexte de la guerre d'Algérie et de la crise de la IVe République finissante...

Notre "Dan" défouraille à tout va, ses anciens amis, ses nouveaux ennemis, FLN, OAS (bien que pas écrit comme ça) bref tout ce qui bouge.

On a un peu l'impression qu'on est à un contrat par jour. C'est de la surexploitation de tueur à gages.

Graphiquement, c'est très travaillé, les plans généraux sont superbes, la Grand-Place de Bruxelles pleine de bagnoles fait sourire... On s'est un peu habitué aux trognes patibulaires des tontons flingueurs toujours aussi peu souriants. Normal vu leurs activités...

Une BD d'ambiance série noire à fond historique. A la fin je me suis demandé si DAN n'était pas un surnom d'emprunt pour BOB.
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Sergio Leone

On parlé la semaine passée de cette nouvelle collection des éditions Glénat, titrée " 9 ½ " – dont le nom évoque à la fois l’un des plus grands films traitant du cinéma (8 ½ de Federico Fellini) et le 9e Art. En ettet, on avait longuement présenté l'album consacré au grand comédien français Lino Ventura.



Voici l'heure , toujours un mercredi, puisque c'est le moment des Mercredi BD, de vous parler de celle consacrée au grand réalisateur Sergio Leone , un tome scénarisé par Noël Simsolo, grand spécialiste de cinéma et qui co-dirige cette nouvelle collection.



Le biopic, à la fois chronologique et plutôt classique (un peu plus que celle consacrée à Lino) est surtout centré autour de l'oeuvre "Pour une poignée de dollars ", pierre angulaire de son oeuvre .



Cet album rend un bien bel hommage à l’un des cinéastes les plus aimés par le public d'hier et d'aujourd'hui, vénéré par les réalisateurs contemporains, de Martin Scorsese à Steven Spielberg, de Francis Ford Coppola à Quentin Tarantino, de John Woo à Clint Eastwood.



Au milieu des années 1960, alors que le western se meurt, un jeune Italien, venu tenter le destin à Hollywood, va revivifier le genre, en misant sur un quasi-inconnu, Clint Eastwood, dont il étoffe la mince silhouette d'un poncho.



Sorti en 1964, Pour une poignée de dollars agace fortement la critique ( ah, la critique!) mais remporte un immense succès grâce au bouche-à-oreille. La carrière de Sergio Leone est lancée.



L'album nous montre bien à quel point Léone aura contribué à révolutionner totalement le mythe de l'Ouest, avec une révolution autant narrative que sonore ou visuelle: pour la première fois dans l'histoire du cinéma, l'Ouest américain apparait comme étant multi ethnique, violente et lyrique.



Les élégantes illustrations de Philan servent pleinement cette biographie illustrée, axé quasi exclusivement, sur sa vie professionnelle, afin de combler ceux qui découvriront Sergio Leone et même surprendre ceux qui pensaient déjà le connaître.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Docteur Radar, tome 1 : Tueur de savants

Le docteur Radar fait partie de ces personnages fictifs de génie du mal dont il faut aller chercher l'inspiration dans ces personnages d'un romantisme du début du XXe siècle. le docteur Radar se déguise, on ne connaît pas son visage, c'est une sorte de Fantômas, de tueur sans âme, de calculateur machiavélique et un peu savant fou par-dessus le marché.

Le trait de Bézain est sec, agressif, anguleux et vigoureux, les couleurs sont posées en aplats, avec une gamme primaire brute, des bleus, des jaunes, des rouges, des verts, en aplats géométriques posés à la manière d'un Mondrian énervé, cette artificialité brute des couleurs contraste avec la vivacité des mouvements, des postures. Les personnages ne sont pas toujours facile à reconnaître, mais cela apporte une ambiance inquiétante, toujours sous tension. Personnellement, j'aime beaucoup le style de Bézian, il confère une ambiance si particulière à ses histoires.

Ferdinand Straub, gentleman détective, est à la lutte contre ce Docteur Radar qu'il pourchasse inlassablement. le style du récit est dans le ton des aventures de Fantômas et autres personnages du même genre, travestissement, cannes épées, flics à chapeaux melons et grandes moustaches, les hommes de mains du méchant jouent du couteau et fréquentent les faubourgs malfamés, tous les ingrédients du récit de genre sont là, le charme rétro opère, le tout dans un rythme soutenu et un suspense intense.

Je lirai certainement la suite.

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Jean Gabin : L'homme aux yeux bleus

Un roman graphique biographique sur la vie extrêmement riche de l'un des plus grands acteurs français.

Nous apprenons énormément sur cette légende du cinéma grâce à de nombreuses anecdotes et en revenant sur son immense filmographie. Graphiquement, c'est un vrai plaisir et les jeux de couleurs nous aident à voyager dans le temps. Il manque cependant parfois quelques transitions ou l'album aurait dû être divisé en chapitres.

Dans tous les cas, après sa lecture, il nous donne envie de se replonger dans certains films
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François Truffaut BD

Une biographie de François Truffaut en BD : mission impossible ?

Le scénario de Simsolo reprend, à coup de flashbacks, les grandes dates de la carrière de Truffaut, ses principales réussites cinématographiques, son rôle de critique de cinéma aux célèbres Cahiers du cinéma, et son apport à la Nouvelle Vague.

Réalisateur, producteur et même acteur (y compris aux USA pour Spielberg sur Rencontres du troisième type), sa vie professionnelle s’est bâtie à coup de rencontres : Henri Langlois et la cinémathèque, André Bazin qui lui fait rencontrer des membres de l’intelligentsia de l’époque, puis bien évidemment tous ses amis des Cahiers du cinéma, les Chabrol, Rivette ou Godard, dont il produit les films ou accompagne les scénarios. Le récit de son enfance compliquée a sans doute nourri certains de ses films. Sa soif d’amour féminine était frénétique et l’a fait passer par des moments d’exaltation et de gros coups de déprime.

Les informations sont là, ainsi qu’un début de compréhension des ressorts du personnage, mais la BD pêche par ce qui fait le neuvième art : le dessin. Comment lier le cinéma et ses vedettes à ces personnages aux visages interchangeables, éloignés de leur image publique. On connaît tous les traits des intervenants, il est pourtant quasiment impossible de les reconnaître sortis du contexte. Quel dommage. D’autant que les cases qui se succèdent sont essentiellement basées sur des visages. A la limite, des caricatures auraient mieux fait l’affaire.

Cette collection, dans laquelle on trouve aussi un Hitchcock et un Ventura, ne rend pas hommage au cinéma en en maltraitant autant l’image.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 5 : Napoléon (1..

Une biographie de Napoléon, avec Jean Tulard grand historien spécialiste du premier empire et Fiorentino au dessin ça ne se refuse pas surtout que c'est un triptyque ce qui va permettre de rentrer (un peu plus) dans les détails et effectivement ce premier tome démarre fort.



Le « scénario » est connu donc pas la peine d'y revenir, d'autres s'en chargent magnifiquement bien, les dessins sont très beaux et surtout on reconnaît bien les personnages, ce qui n'est pas si courant que cela en bd.



Au final, j'ai passé un moment de qualité et toujours ce petit cahier en fin d'ouvrage avec un dossier historique et un « making of » ou les auteurs reviennent sur leurs méthodes de travail. Ce dossier de 6 pages est comme à chaque fois richement illustré et documenté.

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