Citations de Norihiro Yagi (109)
Ne dit-on pas que la plupart des gens qui font bouger les choses sont tous de grands fous ?
- Nous sommes des serviteurs de Dieu. Mais nous ne pouvons rien face au démon et nous attendons bêtement de nous faire massacrer… Comment cela est-il possible ?
- Les démons sont impartiaux.
-Ah ?
- Les riches, les pauvres, les religieux, les athées, quels que soient leur statut social, le sexe, l’âge… Tous ces critères ne les intéressent guère. Il suffit qu’il y ait des entrailles dedans. Tout le monde est pareil.
Si on tourne le dos aux petits bonheurs, jamais on atteindra le grand.
Le monde n’est qu’une succession de problèmes.
Le serpent est un symbole de la méfiance à l’égard de l’inconnu. Un sentiment approprié. Dépourvu de préjugés… Sans condescendance ni peur : le simple sens commun face à la nouveauté.
Celui qui est têtu s’autodétruit, en ignorant ce que peuvent ressentir les vivants qu’il laisse derrière lui.
La vie n’est pas si simple, elle ne se contente pas d’un pur idéalisme.
Le miracle n’est une chose à laquelle on aspire mais que l’on doit provoquer.
Même une vérité absolue n’a pas le même poids selon le parcours de chacun.
Lorsque j'aurais accompli ma mission, quelqu'un viendra chercher notre dû. Tu le donneras à ce moment-là. Cela dit, si j'échoue et que je meurs, tu n'auras pas besoin de payer.
Des écailles dures comme le diamant, une haleine brûlante comme la lave, une queue qui rase les montagnes d’un battement et des ailes titanesques qui projettent les arbres dans les airs. C’est la plus formidable créature au monde. C’est un dragon.
La nature n’a jamais été là pour torturer les êtres vivants. Ses forces sont partout, elles nous englobent avec bienveillance.
- Si pour votre passé, vous êtes prêts à haïr des gens que vous n’avez jamais vus ni rencontrés… Alors mieux vaut encore l’ignorer.
Qu’on le veuille ou non, le chemin d’un être humain est en constante évolution… Et ce chemin dépend de ses rencontres avec d’autres humains.
A rester sur scène trop longtemps, on finit par gâcher le spectacle.
[Thérèse] J’étais fière de mes longs cheveux noirs. Mais le jour où j’ai tout perdu, mes proches m’ont vendue à l’Organisation. Soit je crevais dans la rue, soit je devenais leur jouet… Je n’avais pas le choix. Il n’a pas que moi, c’est pareil pour toutes les autres filles. Personne ne frappe à la porte d’Organisation de son plein gré. On m’a ensuite ouvert le corps. Et je suis devenue autre chose qu’humaine. Ni mes cheveux, ni mes yeux noirs ne gardèrent leur image initiale. Tout mon corps se décolora, tandis que mes yeux brillèrent d’un éclat argenté…
- Toutes ces émotions… Toute cette rancœur, toute cette bienveillance aussi… Tous ces sentiments entremêlés… L’amour… La passion… La rage… La nostalgie… La compassion… L’affection… Il n’y avait rien de spécial. Au contraire, c’était très simple. Accepter de tout commettre… Tout donner… Mais aussi tout recevoir de son adversaire. C’est cela la féralité.
Le combat prend autant qu’il donne.
Celle qui trône au sommet de sa génération porte à la fois une grande responsabilité et une grande solitude.
Même si nous sommes à moitié démones, notre cœur reste indéfectiblement humain.