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Citations de Norman Mailer (159)


L’homme moyen se voit toujours par rapport à d’autres hommes en termes d’infériorité ou de supériorité. Les femmes n’y jouent aucun rôle. Elles ne sont qu’un index, une jauge parmi d’autres jauges pour servir de mesure à la supériorité.
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Ma force, elle réside quelque part, comme celle de Samson dans ses cheveux. Lire, écrire, c’est du Dalila pour moi. Je ne veux pas perdre la puissance magique que Dieu seul m’a donnée. Faut que je me batte pour mon poulain. Il est là pour lutter et je dois être avec lui.
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À première vue son aspect n’était guère différent de celui des autres généraux en chef. Il était d’une taille légèrement au-dessus de la moyenne, bien en chair, le visage plutôt beau, la peau hâlée, les cheveux grisonnants ; – mais il y avait des différences. Quand il souriait, il ressemblait beaucoup à nombre de sénateurs et d’hommes d’affaires américains, avec leur apparence dure, rougeaude, satisfaite d’elle-même. Mais, lui, il ne gardait pas toujours leur halo de braves types un peu costauds. Il y avait une certaine vacuité dans son visage, la vacuité qui se voit chez les acteurs américains qui jouent les rôles des sénateurs.
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Traite un cheval comme un moricaud et il marchera droit.
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"Mais avec une bande de gros trous-du-cul tels que nous, massacreurs de gibier, il nous offrit pour les sept jours de chasse qui restaient ce que chacun souhaitait secrètement : les délices de l'hélicoptère. Alors commença la guerre entre les animaux et nous." page 102
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Le travail d'un agent secret n'est-il pas après tout la lutte entre le code et le brouillage du code?
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Pendant ce temps, le gouverneur général de Moscou était tout sourires. Il s'amusait bien à ce bal. Le grand-duc Serge Alexandrovitch avait coutume de dire : "Peu importe si la journée a été horrible. On doit avoir assez de caractère et d'esprit pour être capable, quand la musique est bonne et que le vin vous inspire, de jouir pleinement de la soirée. D'ailleurs, c'est notre devoir."
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Les jours arrivaient où l'ouvrier serait payé moins et obligé de travailler davantage, et pour accomplir un tel miracle, il suffisait d'un gouvernement parlant au nom de l'ouvrier !
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En prison, quand on avait des histoires avec un autre détenu, et que la peur devenait aussi lourde que l'haleine de plomb de l'éternité elle-même, j'appris que le plus petit plaisir qui pouvait alors réchauffer le cœur était aussi précieux qu'une corde jetée au fond de l'abîme.
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Le cancer vient de la folie réprimée.

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Je pense à un soldat qui n'est pas particulièrement porté sur le casse-pipe, qui déteste ses officiers, et qui en a par dessus la tête de la guerre à laquelle il participe. Ça n'empêche qu'il tue quand il le faut, qu'il obéit à ses officiers et qu'il ne déserte pas. Ses idées vont dans un sens , et ses pieds, qui appartiennent à la Société, dans l'autre sens. Ce sont les actes des hommes et non leurs sentiments qui font l'Histoire.
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Je sais que mourir c’est juste changer de forme. Je ne m’attends pas à échapper à aucune de mes dettes, je les affronterai et je les paierai. Mais je veux cesser de traîner des dettes aussi lourdes ! (Lettre à Nicole, 27 septembre 1976)
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Décidément, ma personnalité n'est pas très classique.
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J’entrai en elle de nouveau, ce fut comme se plonger dans l’eau chaude un jour glacé d’hiver, et nos désirs s’étaient rejoints comme des yeux qui e se quittent plus du regard, nos désirs enfin unis dans l’égalité commencèrent à laisser couler leurs larmes, à s’attendrir dans cette lumière qu’étouffe la volonté pour ne pas pleurer, fer contre fer jusqu’à vibrer dans un brouillard de rosée, être essuyés puis mouillés à nouveau. Je traversais une grotte aux étranges lumières, sombres, comme des lanternes de couleur qui auraient brûlé sous la mer, frémissant reflet de flèches ornées de pierreries, la cité de rêve qui m’était apparue pendant que Deborah agonisait contre mon bras serré, et une voix me demanda si bas que j’entendis à peine, une voix comme un murmure d’enfant apporté par le vent : « Veux-tu d’elle ? Veux-tu vraiment d’elle, veux-tu enfin savoir ce qu’est l’amour ? »
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Tue te souviens le soir où on s'est rencontrés? J'avais besoin de t'avoir, pas juste physiquement mais de toutes les façons, pour toujours. Je t'aime plus que n'importe quoi: je crois que Dieu en sourirait. Dans une de tes premières lettres, tu parles de grimper dans ma bouche et de descendre dans ma gorge accrochée à une mèche de tes cheveux pour réparer le coin usé de mon estomac. Tu écris bien.

Lettre à Nicole de Gary Gilmore, condamné à mort
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Les hommes qui croupissent dans le désœuvrement finissent par s’agiter, par s’ennuyer, au point que la grise succession des jours leur injecte une nouvelle dose de courage. C’est une erreur de relever une compagnie qui n’avance pas. Laissez-la s’enfoncer dans la boue assez longtemps, et elle passera à l’attaque de son propre mouvement.
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La majorité des hommes doivent se soumettre à la machine, et ça n’est pas une chose dont ils jouissent instinctivement. » Et dans la zone marginale, dans le hiatus, se trouvaient les singulières tensions qui enfantaient le rêve.
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À quoi sert alors d’organiser des syndicats, si on ne fait pas grève ? Ou est-ce tout simplement pour faire entrer des cotisations sur la paie des ouvriers ?
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Celui qui n’est pas assez courageux pour prendre des risques n’accomplira rien dans sa vie. Voilà pourquoi j’aime l’Afrique. Parce que c’est le continent du risque et de… l’opiniâtreté. Ici les gens ont le respect des traditions mais ils sont courageux devant la nouveauté. Ils sont la force de l’avenir.
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Il y a le cœur de fer, qui doit passer par le feu avant de pouvoir subir la moindre transformation, et le cœur d’or, qui reflète la splendeur du soleil, puis l’attention de l’auditeur s’émousse et ne retient au passage que quelques-unes de toutes les catégories qui défilent devant lui, cœurs d’argent, et de cuivre, et de pierre, et de cire, ce poltron qui fond avant de s’embraser mais qui a tout de même l’avantage de pouvoir être aisément modelé par un dessein suprême…
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