Octave Mirbeau

Dans les quatre nouvelles de ce petit recueil, Octave Mirbeau retrace les relations hommes-femmes dans un univers bourgeois ou l'ordre établi ne doit pas être effleuré, du moins en dehors du domicile. En dedans, tous est différent. Les quatre messieurs dépeints dans ces petits textes sont mariés ou amants de véritables harpies, autoritaires, avares, incultes, capricieuses. Seule, la dernière, Lucienne, est aimable mais le lecteur peut rapidement se douter qu'elle a sans doute tué son mari pour épouser le meilleur ami de celui-ci. Cette société, évoluant toujours théâtralement est parfaitement hypocrite et le destin des femmes, celui d'être soumises à leur mari et/ou totalement oisives les rend hystériques, au sens psychanalytique de cette époque. Ce recueil me donne envie de découvrir l'oeuvre d'Octave Mirbeau dont je ne connaissais jusqu'alors que Le Journal d'une femme de chambre.

Grand classique de la littérature, il faut se montrer patient avant d'en déguster toutes les promesses car le jardin des supplices ne se dévoile qu'au dernier tiers du livre. Il se laisse désirer, oui, mais n'en vaut pas moins le coup d'être lu.

1886, Octave Mirbeau termine le premier volet de sa trilogie « Le calvaire ». Avant que Paris ne devienne elle aussi un calvaire pour lui, il décide d’aller respirer l’iode vendéen. 29 juillet il se met en route pour l’île de Noirmoutier, coupée du continent aux heures de haute mer.

Malheureusement ces 45 pages ne sont pas assez riches et documentées pour nous faire aimer cet ilot de terre (que je connais comme ma poche). Il Faut dire pour sa défense que ce n’est là qu’un carnet de notes de voyage. Semble-t-il, il a beaucoup aimé Noirmoutier et « Le bois de la chaise », où il a séjourné.

Il y a rencontré Claude Monet qui séjournait dans l’île dYeu.

Voilà un petit livre qui n’apporte pas grand-chose.

Texte d'Octave Mirbeau à connaitre, même si à mon sens le propos est assez péremptoire et mande de démonstration et d'exemples.



Le texte de Mickaël Moazan est intéressant. Il propose une organisation fédérale. Des apports intéressants sur le pouvoir d'agir individuel, sur les limites de la représentation et les perspectives de la souveraineté régionale.

[Dans mon top 50]



C'est l'histoire d'une femme de chambre. Oui. Mais c'est aussi, et surtout, à travers ses yeux et son langage, l'histoire du monde auquel elle appartient.



C'est cru, c'est méchant parfois, c'est très bien écrit... Et un peu dérangeant sous certains aspects.

J'en parle dans le "dormir parler n°2 pour ceux que cela intéresse, et qui veulent creuser un peu le sujet !
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Belle critique des moeurs de la société bourgeoise du 19e. Je suis juste déçu qu'il n'ait pas été écrit par une femme ce qui aurait été une appréciation plus fidèle.

Je sors secouée de cette lecture. Jamais je n'ai lu un roman aussi violent de toute ma vie. Les descriptions des supplices, des tortures, de cette pourriture et de la folie de la colonisation. Tout ça m'a habitée pendant 270 pages.

Témoigne de la vie dans un collège de jésuites dans les années 1860 : injustement méconnu.

j ai surtout aimé la description des personnage à travers les yeux de l’héroïne, "" la femme de chambre" c'est interessant de lire ces description du point de vu de sa classe social (pauvre et au service des autre) . jolie livre qui décrit bien cet époque.

Les affres de l'amour selon Mirbeau, une véritable étude de mœurs qui prouve que "souvent femme varie..." en laissant leurs amants désemparés.

Un savoureux dialogue (bien que surréaliste) entre un voleur délicat de grande classe et sa victime, et aussi une satire de la société sur les financiers, les journalistes, les politiciens, et les aigrefins impliqués dans les scandales de l'époque dont l'affaire du canal de Panama.

Libro gratuito en la boutique kindle en francés, lo bajé sin una expectativa particular. Ahora que lo terminé puedo decir que fe una excelente idea bajarlo. Bajo el formato de un diario de una mucama, Mirbeau nos ofrece una deliciosa critica de su tiempo. Las situaciones descritas son extremas, rozando lo absurdo, lo que nos demuestra la época de tensiones, de rivalidades ideologicas y politicas que desencadenarian en las guerras que vendrian luego. Recomendadisimo a aquellos interesados en la vida de principios del siglo XX.

Ce livre d'Octave Mirbeau paru en 1900 m'a fait forte impression et si j'en parle aujourd'hui, c'est parce que je ne cesse de voir au cinéma la bande annonce d'une énième adaptation cinématographique et que je doute qu'il soit aussi novateur et impertinent que ne le fut le livre. Explications.



L'Histoire



A travers la lecture de son journal, le lecteur fait la connaissance de Célestine, une femme de chambre parisienne qui vient s'installer en Normandie, au Mesnil-Roy. A travers le regard et les mots sans concession de Célestine, Mirbeau peint le portrait de la petite société provinciale et parisienne de l'époque.



Un parler-vrai



Célestine ne mâche pas ses mots lorsqu'il s'agit de décrire les patrons et ces petits gens de Province. Le langage est familier. On se délecte du franc-parler de Célestine qui appelle un chat un chat, comme on dit. (voilà que je m'y mets.)



Célestine se moque, ragote, règle ses comptes sur papier et la gracieuse servante tombe le masque. Attention, Célestine a du caractère et ne compte pas se laisser mener par le bout du nez par qui que ce soit, encore moins par ses patrons.



Célestine est une femme d'instinct, elle aime passionnément ou déteste avec rage. Tour à tour mesquine, curieuse, impertinente, manipulatrice; Célestine n'est pas ...

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Ce Journal d’une femme de chambre est celui de Célestine, au Mesnil-Roy, en Normandie. Les événements ne manqueront pas pour colorier son quotidien.



Un quotidien qu’elle consigne avec « toute la franchise qui est en elle et, quand il le faut, toute la brutalité qui est dans la vie » : voilà le prétexte rêvé pour Mirbeau de brosser au scalpel une étonnante galerie de portraits, dans une violente satire des mœurs provinciales et parisiennes de la Belle Époque.



Le roman connut un vif succès à sa parution, il est aussi le plus célèbre de Mirbeau.



> Écouter un extrait : Chapitre 1.
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Magnifique chronique sociale.

Un texte qui m'a profondément agacée. Il se situe tout à fait à l'opposé de mes convictions. Un appel a ne pas voter qui repose sur des arguments qui m'ont semblé vaseux. Mais j'avoue, je ne suis pas objective.
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