Citations de Odile Weulersse (141)
Parce que tu crois que l'amour, c'est sourire, chanter, mettre des belles robes, sourire encore. Moi, je sais que l'amour, c'est être capable de vendre son âme au Diable.
L'ignorance est le plus grand des maux.
L'injustice sert à se faire des alliés. Elle crée des complicités plus sûres que l'équité.
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L'amour est bonheur et tourment à la fois.
- Dieu seul lit au fond des cœurs.L’œil de l'homme voit l'eau transparente mais n'aperçoit pas le crocodile qui se cache dans le limon de la rivière.
Ce n'est pas l'or qui fait les déesses.
Le mensonge fait pousser trois furoncles sur le visage : un rouge qui dévoile la honte, un vert qui prouve le mensonge, et un blanc qui indique la laideur du corps.
(croyance gauloise à propos des menteurs)
- (…) Si tu étais un génie, tu aurais des yeux qui jettent des éclairs et tu cracherais du feu et tu aurais sept langues, deux ailes grandes comme des nuages...
L'oiseau fait « pfffff... ttt » avec mépris.
- Pauvre ignorante ! Tu confonds les dragons et les génies. Que vous apprend-on de nos jours, à l'école ?
Mina, vexée, répond d'un ton sec :
- On nous apprend à bien raisonner et à nous méfier des paroles que les hommes et certains oiseaux disent à tort et à travers.
Gédémo est loin de penser au martyre des chrétiens de Lugdunum. Il est ébloui par la splendeur du forum romain. Partout des temples de marbre. Il en compte sept qui entourent le place en forme de trapèze, mais il y en a d'autres qui se dressent devant lui sur la colline du Capitole, et d'autre encore qui se dressent derrière lui, en direction du Colisée. Partout des statues au sommet des temples, sur les toits des basiliques, sur les arcs de triomphe, sur les colonnes, ou simplement posées au milieu de la place.
Le moineau ne peut lutter contre le faucon.
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Le sanglier ! Symbole de force et de courage. Admiré par tous les Gaulois. Animal mythique des druides. S'il revient avec la redoutable bête, plus personne ne se moquera de lui.
- Ce n'est pas la soif qui nous manque, constate Barnabé, c'est l'argent.
Ne cherche plus à obéir sans réfléchir. C'est à chacun de trouver comment il doit agir.
- Qu'a-t-elle dit ?
- Presque rien. Elle a vite disparu en disant que je lui faisais beaucoup de peine.
- Tu as été insolente, comme d'habitude.
- Mais non, je t'assure que je n'ai rien dit de désobligeant.
- Tu ne t'en rends même plus compte. C'est cela qui est grave !
(Mina et son frère Alphonse)
- On peut tout craindre d'un peuple idolâtre et crédule. Les pires folies. La pire violence.
Enfin un hennissement retentit non loin de là, et aussitôt Merlin se transforme en jeune homme aux cheveux bruns, les cheveux taillés sous l’oreille, vêtu d’une longue robe violette serrée à la taille par une ceinture de nacre. Son regard gai et bon balaie la clairière lorsque arrive la jeune cavalière. Elle porte une longue robe couleur safran, deux tresses couleur du temps, vert tendre en cette saison, des yeux gris dominateurs, des mains plus blanches que la neige, des doigts minces et longs.
« Dire que je vais l’aimer à la folie et qu’elle ne me connaît pas encore, songe Merlin. Je n’ai jamais vu une fille aussi belle. »
Ceux qui connaissent souvent la peur savent mieux que les autres vivre avec.
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- Tu les as vexés, suggère Alphonse.
- Mais non ! J'ai juste dit que je ne voulais pas être l'amie d'oiseaux incapables de voler. Ce n'est pas ma faute s'ils se promènent d'une manière ridicule. Ils doivent le savoir.
(dixit Mina, une petite fille très sympathique envers les autres...)
Rien n'est plus important que l'honneur et la gloire.
- Je t'ai eu, Gédémo ! Triple imbécile qui ne vaux pas ton urine ! Demain, tu seras la fable de toute la ville.