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Critiques de Olaf Candau (16)
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Un an de cabane

Sylvain Tesson a été inspiré par le récit et l’expérience de Olaf Candau pour son roman ‘Dans les forêts de Sibérie’ dixit les Editions Guérin. Ce n’est pas de la grande littérature mais c’est plaisant et comme dit l’auteur : ‘Ce livre, j’ai voulu le mener seul, comme cette expérience.’ Cet ancien compétiteur sportif nous emmène au pays des trappeurs, à savoir le Canada dans une cabane qu’il construit de ses mains avec, pour seuls compagnons des ours, loups et martres. Une année avec seulement quelques visites d’humains. On peut comprendre pourquoi son choix au travers de ses points de vue. Quelques photos, qui auraient pu être meilleurs et en couleur, illustrent le roman. J’ai aimé l’authenticité qui s'en dégage.
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Rupture

Crise d’adulescence ? Un homme, en apprenant la mort de son meilleur ami avec qui il partageait les sports de montagne, part pendant plusieurs mois sans vêtements ni argent, laissant sa femme et sa fille. D’après le roman, à pieds de la vallée de l’Oisans jusqu’en Himalaya. Bon c’est là où le bas blesse et qui fait la trame de l’histoire limite. J’ai tout de même apprécié les rencontres et surtout le sportif et l’alpiniste. D’autant que l’auteur sait de quoi il parle, puisque voici comment les éditions Guérin le présente : Olaf Candau est un ancien compétiteur de ski alpin, de ski de fond et de VTT. Voyageur, cordiste, il est actuellement alpiniste et constructeur de maisons. Il vit en Savoie, dans le massif des Bauges.







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Rupture

Combien de fois cette envie de tout quitter sur un coup de folie m'a saisie ?

La fonte des fusibles qui nous maintiennent dans le "carcan" des illusions de la bonne conscience.

Pourquoi l'auteur a t-il, lui, franchi le pas ?

J'ai beaucoup aimé cette fuite en avant incontrôlable au début puis ce retour progressif à la "normalité".

La brutale révélation quasi divine au seuil du grand saut ramène le personnage à l'essentiel !

Excellent.
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Rupture

La vie de notre narrateur était sans doute trop calme et trop rangée depuis quelques temps pour cet aficionado de la montagne, des glaciers et des arêtes pour en arriver à cette "rupture".

Belle maison à Grenoble, belle femme, belle petite fille, belle voiture, belle situation, de quoi filer sa vie sans grandes encombres.

Sauf que chez lui, le cerveau et tout l'intérieur de son corps étaient prêts à exploser. Il ne lui en fallait pas plus quand il apprit qu'un de ses potes venait de décéder suite à "un piton qui avait lâché".

Ce fut tout à coup le néant, le vide qui poussèrent cet homme à marcher vers l'est, abandonnant femme, enfant, amis, vêtements. De cadre dynamique, il devenait vagabond, errant à travers l'Europe puis l'Asie.

De renfermé, il se transformait en sauvage, évitant tout contact avec les populations locales.

"Avouer que fuir est une façon d'échapper à ses tourments, de ne pas les affronter de peur d'y trouver ce qui fait mal, de se révéler tel qu'on est".

Voilà ce qu'il était. La mort aurait presque été une facilité pour ne pas avoir à justifier ses actes.

Mais, il continuait à marcher inlassablement vers des lieux qui l'hypnotisaient: les montagnes de l'Himalaya.



Ce récit, plutôt court, est simple dans la lecture. Il s'avale vite. On est loin de Nicolas Bouvier, même de Sylvain Tesson, mais il reste très agréable.

Olaf Candau est édité chez Guérin, et j'ai un profond respect sur la ligne éditoriale de cette maison.

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Narcisse

Un livre qui relate la vie de Narcisse Candau, célèbre guide français, écrit par son fils Olaf Candau. On y découvre un montagnard tout entier tourné vers ses passions (la montagne, la chasse et le ski), un homme tout en excés dans ses passion, dans son langage… Le portrait n’encense pas le personnage pour autant et ces maques sont aussi mis en avant, je dirai que le portrait nous donne une image complète de Narcisse. Pour ma part, j’aurai aimé plus de récit de ces exploits en montagne, plus de narration sur l’escalade des nombreuses voies qu’il a ouverte, mais, je l’ai bien compris, le personnage n’est pas bavard et il est difficile, même pour son fils, de livrer ces détails…

Un livre intéressant pour qui aime la montagne, bien écrit dans une forme narrative originale entre les souvenirs du passé et le présent…

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Rupture

La Feuille Volante n° 1174

Rupture – Olaf Candau – Éditions Paulsen.



Parce que son meilleur ami est mort et qu'il en ressent une trop grande culpabilité, l'auteur choisit de tout quitter, sa femme, sa fille en bas âge, sa maison, son métier de guide alpin pour fuir à pied à travers l'Europe. Cela peut être considéré comme une désertion, une fuite de ses responsabilités familiales et professionnelles. Cette pérégrination un peu surréaliste l'amène de France au Tibet en passant par des pays comme le Kazakhstan, l’Ouzbékistan, sur la mer Caspienne sur laquelle il navigue quelques heures dangereusement. Il fait bien sûr des rencontres extraordinaires, celle d'un loup, celle d'hommes aussi paumés que lui ou simplement épris de liberté et désireux d'élargir leur horizon et de changer leur vie, celle de la police aussi. Il renoue avec la nature et la vie sauvage entre forêts, montagnes et grands espaces. Pas vraiment SDF, il est tour à tour fuyard parce que cette société ne lui convient plus, vagabond, routard, voyageur puis renoue avec la vie quand le Tibet et l'Himalaya lui offrent ses pentes à escalader. D'une certaine façon, la montagne qu'il avait quittée en France le rattrape, lui permettant, sinon de reprendre confiance, à tout le moins de mettre un point final à ses errements. Le séjour au Tibet, l'ascension du « toit du monde » est pour lui comme une thérapie . Face au défi de l'escalade, il ne songe plus à sa fuite en avant, comme si, en venant là, il avait atteint son but,. Il retrouve les gestes techniques du guide de haute montagne, son sens de l’organisation, de la logistique. Oublié ses vagabondage hasardeux avec des vêtements de récupération et une nourriture aléatoire, il redevient un professionnel de l'alpinisme avec l'envoi, depuis la France de son équipement et bénéficie même du concours d'un de ses amis, miraculeusement venu jusqu'au Tibet. Les dangers de l'ascension lui rappellent l'idée de la mort qui l'avait un peu abandonné lors de son long périple terrestre. Après tout, ce serait une « belle fin » pour un alpiniste ! Son séjour tibétain avec tout le contexte religieux et même mystique qui s'attache à cette région l'aide-t-il a se rapprocher de l'idée de Dieu ou de celle qu'il s'en fait ?



Je sais gré à l'auteur d'avoir, dans un post-scriptum, précisé qu'il s'agit d'une fiction. Pourtant le mot « roman » n'apparaît pas sur la page de garde comme c'est, je crois, l'habitude. A aucun moment je n'ai cru à cette histoire et surtout pas à cette crise de la quarantaine ou cette obsession du temps qui passe et de la jeunesse qui s'enfuit. Je peux comprendre qu'un bouleversement qui intervient dans la vie puisse déclencher une réaction, mais encore une fois, cette histoire ne m'a pas convaincu. Nos réflexes sont parfois imprévisibles, c'est vrai, quant à la culpabilisation dont il est question, tout cela me paraît trop artificiel, trop judéo-chrétien. Ici, Si on en croit cette histoire, c'est la vie qui a prévalu, avec, il faut le dire, une bonne dose de chance. Cela fait un peu trop figure de « happy-end ». !



Moi, j'ai un moment pensé à une recherche de la mort, peut-être pour rejoindre dans le néant cet ami décédé. La culpabilité qu'il ressentait face à cette mort, avait-elle besoin, pour s'éteindre, de passer par cette épreuve physique hors du commun ? Pourquoi pas ? Quant au voyage, nous savons qu'il ne guérit pas l'âme mais pour assumer son besoin de liberté, dans notre société standardisée et soumise à des contingences multiples, que l'auteur ait choisi cette forme d'action est recevable, surtout dans le contexte d'un roman ;



Je ne sais trop pourquoi, je suis allé au terme de ce roman, pas par intérêt en tout cas, pas non plus pour la langue, bien quelconque dans laquelle il est écrit. En réalité, je me suis un peu ennuyé.



© Hervé GAUTIER – Octobre 2017. [http://hervegautier.e-monsite.com]
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Un an de cabane

Poussé par un désir ou un besoin d’isolement, un homme va vivre pendant un an dans une cabane qu’il a construite de ses mains, sans pour autant rompre avec la civilisation. Cet homme n’est pas une sorte d’illuminé, ni un écologiste forcené, mais quelqu’un finalement proche de nous, qui se donne un but dans sa vie. Le dépaysement est réussi. Les rencontres touchantes. Malgré des photos de qualité médiocre ( !!), ce petit livre est une réussite.

Club de lecteurs de la Médiathèque des Chartreux
Lien : http://www.mediatheque-agglo..
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Rupture

Suite à un deuil brutal, qui remet en cause son engagement professionnel, le narrateur détruit ce qui le rattachait à sa vie d'avant, et se lance, nu, dans une aventure sans but précis.

Trop de douleur, il redevient sauvage, et survit comme il peut.

Je n'ai pas accroché avec ce héros qui est trop éloigné de mes préoccupations. Et je trouve l'écriture froide...
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Un an de cabane

Voilà, je ne suis pas partie dans ta cabane au Canada. L'expérience est passionnante mais les mots et les émotions trop flous. On aurait aimé de la technique illustrée ou des sensations plus humaines. Pauvres martres...
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Un an de cabane

Si vous aimez les grands espaces, la nature, un peu la solitude .....parfois , ce livre est écrit pour vous .

Dommage de passer à coté de cette belle aventure qui peut-être vous donnera envie d'avoir la votre.

Un beau livre , simple mais tellement prenant !!



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Un an de cabane

Partir seul dans le Yukon pendant un an, trouver un lac au bord duquel construire sa cabane, vivre parmi les ours et les loups. Voici la vie qui a été celle d’Olaf Candau le temps d’une année, raconté dans ce livre. Ses efforts, ses rencontres animales ou humaines, ses difficultés, ses échecs, ses émerveillements nous transportent le temps de quelques heures dans une nature sauvage. Un récit très simple, parfois trop rapide dans lequel j’aurais aimé m’immerger un peu plus longtemps, mais une expérience évidemment fascinante.
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Rupture

Après deux histoires: un tour du monde et un séjour au bout du monde, le portrait de son père, Olaf Candau livre un roman très critiqué ici.

Pourtant je ne l'ai pas trouvé si mal que ça, moi.

Alors oui, il y a une happy end, oui le schéma de l'histoire est un peu gros, mais bon sang, c'est un roman, une fiction, et des comme ça il n'y en a pas tant dans le paysage littéraire qu'on crache autant sur celui-ci.



Un homme perd son meilleur ami. Il disjoncte et fuit. Il fuit longtemps et loin. Jusqu'à l'Everest en fait. A pied principalement, sans donner de nouvelles, ou presque. Départ égoïste, férocement individualiste, cela permet à l'auteur de décrire des situations extrêmes, un périple fou, une guérison lente et à grand coup de défi à relever au péril de sa vie, de son intégrité, une situation paroxystique qui questionne chacun d'entre nous au plus profond de son être.

Comment réagirions-nous face à un choc intense ? Comment l'amoureux de nature, le passionné de montagne peut il supporter les morts proches de lui, de plus en plus proches, injustes et terribles ?



La réaction est ici énorme et violente, elle n'est ni excusée ni vraiment expliquée, elle est. Telle quelle.

Ce n'est pas un récit initiatique, ni un roman résilient à proprement parler, mais un espèce de livre à moitié halluciné qui heurte tout de même en plein cœur le lecteur. Moi en tous cas, même si en lisant les autres avis je me sens un peu seul. Tant pis, ce récit est entré en résonance avec moi et j'en suis ravi.
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Un an de cabane

Un rêve réalisé, une aventure au bout de soi-même, une expérience au cœur de la nature. A lire si vous avez des besoin de solitude et des désirs de nature. Celle où évolue Olaf Candau est rude et merveilleuse.
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Un an de cabane

Olaf Candau nous livre au travers de son récit l'ensemble de son aventure pendant laquelle il est allé au Canada pendant 1 année, s'installer dans les grands espaces de forêt, afin de construire une cabane et d'y vivre une expérience de la solitude.



Un livre intéressant mais avec un style un peu particulier, dû probablement au sujet spécial du livre. Une découverte agréable mais qui parfois peut laisser le lecteur sur sa "faim" en manquant de profondeur.
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Un an de cabane

Le récit attachant et drôle d’un jeune Français qui s’isole volontairement au cœur de la forêt canadienne pendant un an : choix de l’emplacement, construction de la cabane, règles de survie…



Avis :

Un bel hymne à la Nature et à la simplicité.




Lien : https://delicesdelivres.go.y..
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Narcisse

Narcisse, père d'Olaf, né Candau.

Guide, chasseur, pêcheur, ouvreur de voies de caractère en Oisans.

Mutique, discret, fulguré, en bonnet.



Un fils qui raconte son père, c'est toujours un exercice périlleux. Il y a l’œdipe, la rivalité, l'admiration sans borne, le risque du panégyrique.



Ici non, c'est juste. Juste et beau. Tout en simplicité. Olaf Candau profite d'un séjour de pêche au brochet loin de chez eux pour raconter son père, ce grand guide très discret que l'on soupçonne d'avoir réalisé un grand nombre de première tout au long de sa vie sans les déclarer, à qui l'on doit des dièdre, des piliers, des arêtes en rocher pas toujours fameux, parfois réalisées en solo, toujours avec style, classe et dans des endroits pas faciles d'accès. Le coup d’œil du bonhomme est reconnu de tous, une voie Candau ça se reconnait vite même si rare sont ceux qui vont s'y frotter...



Olaf dit aussi les faiblesses de son père, son mutisme, son côté gros ours poussé à l’extrême, l'accident qui le fulgure sur une arête et qui manque de le tuer et le laisse quasi-invalide avant que sa ténacité ne lui permette de regrimper malgré tout !

Un très beau récit, sobre, derrière lequel on sent tout de même l'amour et l'admiration d'un fils pour son père. Ce livre est beau pour cela plus que pour les exploit alpins qui sont narrés à l'image du sujet: discrètement.
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