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Citations de Olivier Germain-Thomas (59)


Incontestable prouesse de l'hôtel Marina Bay Sands formé de trois tours surmontées de la forme effilée d'un bateau où les "élites" goûtent, face à la baie, les délices d'aujourd'hui : piscines, bars, restaurants, solariums...
Cet ensemble, qui dépasse en audace la modernité européenne à la remorque après vingt-cinq siècles de créativité, pourrait être la tour de guet d'où voir arriver les hordes de gueux abandonnés à leur misère dans les banlieues et les campagnes. Le Marina Bay Sands sera mis à feu lors d'une révolte animée par deux moteurs explosifs de l'histoire : le sentiment d'humiliation et la jalousie, moteurs alimentés par ceux-là mêmes qui en seront les victimes.
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Se hissant sur des talonnettes jusqu'à Prométhée (tout en refusant la souffrance attachée à qui dérobe le feu), le créateur s'est ensuite voulu exempt de modèles. Telle une plante privée d'eau, l'art s'est affaissé.
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L'étranger est ici l'inattendu auquel on sourit.
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Le volume rond et lisse du monument sous les étoiles de ce soir acquiert la générosité d'un sein nourriicer. Mais les seins tarissent, comme les amours, la puissance ou le rire; comme le plaisir du chocolat.
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Comment le voyageur qui a visité quarante pays peut-il retrouver une virginité ? Les femmes qui connaissent un nouvel amour affirment qu'elles y arrivent neuves. La réponse est dans la manière de respirer.
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Bali a gardé une partie du prestige qui l'associe au bonheur et à la beauté. Peu de paysages en Asie proposent de telles assonances entre les embrasements d'argres de la forêt équatoriale, les rizières en camaïeu de verts dessinant des demi-cercles superposés, et les relfets de l'eau sur lesquels se penchent des sortes de déesses aux jambes nues, têtes coiffées d'n léger volcan de paille.
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L'avenir ne se trouve sur aucune tablette, il est parfois suggéré par les rayons du moment.
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le plaisir l'emporte quand on "mange le vent" pieds nus à l'équateur devant une mer vivante.
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Au réveil à Borobudur l'espace est devenu nuage.
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Enveloppé de brume, le monument devient un vaisseau fantôme échoué sur une prairie.
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l'imagination est le salut de l'absence quand elle n'est pas son bourreau
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Répandre des concepts sur les jardins secs, essayer d'y apprivoiser des symboles, les traiter de métaphysiques ou de je-ne-sais-quoi est une façon de les tuer. Poison des mots.
Ils sont.
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Nous y voilà soyez prudents (p 32) j'aime beaucoup cette citation car il vont attaquer des personnes avec un roi
Bal Bunyamin 5E3
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Devant une autre culture, on est soumis au risque de l'à-priori: la saisir en fonction d'idées toutes faites qui masquent la réalité. C'est sournois, courant, récurrent. Autre méfait: l'éclairage à posteriori qui décrypte hier sous la lumière d'aujourd'hui.
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Sélectionner sur terre des paysages pour les ériger en paradis est la preuve d'un manque d'imagination, autrement dit, de sens métaphysique.
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Qui cherche l'universel le trouve devant l'océan.
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En indonésien, marcher se dit "makan angin", littéralement manger le vent. Réflexions, contemplations et découvertes culturelles sont au rendez-vous. Si ce récit de voyage nous invite à découvrir Java et le temple de Borobudur, l'auteur nous livre aussi ses questionnements au gré des rencontres.
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La femme au bébé était à nouveau assise comme au premier jour sur la terrasse de sa maison. Nos regards se sont croisés. Trois secondes, une ouverture, une chute... J'ai repris mon souffle. (Folio - p.107)
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... je me dirige vers les bâtiments administratifs qui servent de frontière, cette ligne dont l'existence possède des vertus, sauf quand elle s'érige dans notre esprit. (Folio - p.85)
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Quiz des sommets

"– Non, pour te le dire franchement, je ne trouve pas que ce soit si formidable, dit Hans Castorp. Où sont donc les glaciers et les cimes blanches et les géants de la montagne ? Ces machins ne sont tout de même pas bien haut, il me semble. – Si, ils sont haut, répondit Joachim. Tu vois presque partout la limite des arbres. Elle est même marquée avec une netteté particulièrement frappante, les pins s’arrêtent, et puis tout s’arrête, il n’y a plus rien, rien que des rochers, comme tu peux t’en rendre compte. De l’autre côté, là-bas, à droite de la Dent Noire, de cette corne là-haut, tu as même un glacier. Vois-tu encore le bleu ? Il n’est pas grand, mais c’est un glacier authentique, le glacier de la Scaletta. Piz Michel et le Tinzenhorn, dans le creux, tu ne peux pas les voir d’ici, restent également toute l’année sous la neige. – Sous la neige éternelle, dit Hans Castorp. – Oui, éternelle, si tu veux. Oui, tout ça est déjà assez haut, mais nous-mêmes, nous sommes affreusement haut. Songes-y. Seize cents mètres au-dessus du niveau de la mer. De sorte que les altitudes n’apparaissent plus beaucoup."

Thomas Mann/La Montagne magique
Hermann Hesse/Voyage à Nuremberg

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Thèmes : peinture , montagnes , ascension , alpinisme , paysages , littérature , symbolisme , nature , romantismeCréer un quiz sur cet auteur

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