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Critiques de P. Djèlí Clark (216)
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Maître des djinns

Après plusieurs nouvelles et novellas, Phenderson Djèli Clark a décidé de s’essayer à la forme longue avec Maître des Djinns qui est ainsi son premier roman. Il est publié par les éditions L’Atalante qui pour l’occasion proposent deux déclinaisons de la version papier : une brochée et une reliée collector ( couverture cartonnée et tirage limité ) qui est vraiment un bel objet livre. Maître des Djinns se déroule dans le même univers uchronique que la nouvelle L’étrange affaire du Djinn du Caire et Le mystère du tramway hanté. Toutefois, les trois sont des récits indépendants qui peuvent être lus séparément. On retrouve dans Maître des Djinns Fatma el-Sha’arawi qui était présente dans L’étrange affaire du Djinn du Caire et quelques allusions à cette histoire, sans qu’il soit nécessaire de suivre cet ordre de lecture. La traduction est à nouveau signée avec brio par Mathilde Montier.



L’univers développé par l’auteur méritait bien qu’on y retourne tellement il est foisonnant et passionnant. Nous sommes en Égypte en 1912. Cependant, un événement a totalement bouleversé l’histoire du pays, les créatures surnaturelles sont connues de tous. Un nommé Al-Jahiz (littéralement « celui qui a la cornée saillante ») a permis aux Djinns et autres créatures magiques inspirées du folklore du Moyen Orient de passer dans notre monde. Cela a permis à l’Égypte de se libérer de la tutelle des Anglais et de beaucoup progresser techniquement. Le Caire est ainsi devenue une ville qui peut rivaliser avec les grandes capitales européennes. P. Djèlí Clark décrit d’aillers avec beaucoup de soin la ville qui prend ainsi vie sous nos yeux grâce à des anecdotes, des descriptions très visuelles, notamment concernant des bâtiments extraordinaires. On s’imagine très bien déambuler dans les rues de ce Caire uchronique et découvrir toutes ces beautés et cette technologie.



Pour répondre à tous ces changements entrainés par la venue des créatures surnaturelles, le ministère de l’Alchimie, des Enchantements et des Entités surnaturelles a été créé. Ses missions sont de résoudre les affaires étranges. Fatma el-Sha’arawi est une agente de ce ministère. Elle a une sacrée réputation au sein du ministère, autant pour ses réussites que pour le fait qu’elle préfère travailler seule ou encore pour son style bien à elle et ses costumes trois pièces. Pourtant, pour la dernière affaire qui lui est confiée, elle va devoir changer ses habitudes et accepter de travailler avec une partenaire, Hadia. Les deux femmes vont enquêter sur plusieurs meurtres dont ont été victimes les membres de la fraternité d’Al-Jahiz. Surtout que Al-Jahiz lui-même se prétend de retour et qu’il proclame être l’assassin.



Avec ce roman, P. Djèlí Clark développe plusieurs points de son univers ainsi que ses personnages. Fatma est très réussie, c’est une femme libre et très douée, au fort tempérament, qui prend beaucoup de soins à choisir ses tenues, apprécie tout ce qui est beau et connait beaucoup de choses sur les créatures surnaturelles. C’est un personnage fascinant à suivre et sur lequel repose l’histoire. Les autres protagonistes sont tous intéressants et bien construits, et on retrouve avec plaisir les deux héros aperçus dans Le mystère du tramway hanté.



L’intrigue est prenante, efficace avec des rebondissements et de l’action très spectaculaire, sans temps mort. P. Djèlí Clark a enrichi sa trame principale de sous intrigues riches qui font vivre ses personnages et découvrir la ville et ses habitants. Cependant, l’histoire a un côté classique et quelques éléments sont un peu prévisibles et déjà vus. On sent également que l’auteur a voulu rendre hommage à un classique de la Fantasy (où on trouve un anneau) au travers de certains objets et répliques.



Maître des Djinns permet ainsi à P. Djèlí Clark de passer avec succès au format roman, après des nouvelles et novellas très réussies. La grande réussite de ce roman est sans conteste cette Égypte pleine de vie et de magie ainsi que ses personnages éclatants. L’édition collector à la très belle couverture de Stephan Martinière offre un bien bel écrin à ce très bon roman.
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Ring shout

En conclusion, cette novella possède une univers très complexe qui s’inspire des évènements réels issus de l’Amérique ségrégationniste des Année 20 et des manifestations de violence du Ku Klux Klan à l’encontre de la population afro-américaine. Un contexte auquel P. Djéli Clark parvient très finement à insuffler des éléments d’horreur empruntés à H. P. Lovecraft mais aussi à la Fantasy classique. Toutefois, n’étant pas très fan de l’univers lovacraftien ni le surréalisme, je dois dire que je n’ai pas véritablement accroché à cette novella. Toutefois, j’ai grand hâte à découvrir son nouvel opus qui paraîtra le mois prochain chez l’Atalante : Maître des Djinns.



Pour une chronique plus complète, rendez-vous sur mon blog :
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Ring shout

Un livre qui me tentait énormément, surtout après avoir lu d'excellents avis sur les blogs anglais !

Nous sommes à Macon, en 1922. Depuis quelques années, la diffusion d'un film nommé « Naissance d'une nation » a aggravé le racisme et la suprématie du Ku Klux Klan, agrémentant le rang non seulement d'êtres humains mais aussi de créatures surnaturelles. C'est l'enfer sur Terre pour toutes personnes qui ne sont pas blanches. Heureusement, tout espoir n'est pas complètement perdu : Maryse Boudreaux, Sadie et Chef sont bien déterminées à aller jusqu'au bout pour débarrasser le monde du Ku Klux Klan, avec l'aide de toutes les personnes qu'elles peuvent rassembler. Et avec une tireuse d'élite, une Harlem Hellfighter (nom d'une unité militaire américaine) et une femme qui manie une épée magique, on peut dire que le trio de tête a déjà d'excellents arguments de combat !

J'avoue n'avoir jamais lu de roman de P. Djèli Clark, donc j'étais très curieuse de commencer Ring Shout. Et ce fut une excellente lecture !

Phenderson Djèli Clark a fait de Ring Shout un roman mélangeant habilement l'histoire avec le fantastique et une pointe d'horreur un peu lovecraftienne, notamment à la fin. Cette plongée dans le Sud des États-Unis à l'époque de l'ascension du KKK est réussie en tout point, et légèrement différente de la réalité avec cette apparition du fantastique. Cela transforme Ring Shout en une uchronie réussie en tout point, et cela a beau être un roman très court, il est très complet, sans temps mort, et décrit à merveille tout les personnages.

Le fait de mélanger l'histoire et le fantastique n'atténue pas l'horreur subit par les personnes victimes de l'esclavage/racisme/discrimination. Au contraire ! La figure monstrueuse que combat Maryse et ses alliés décrit parfaitement les personnes coupables de ces crimes. Car un raciste, esclavagiste ou tout autre personne participant à ce genre de chose est un monstre, bien à l'abri dans ses privilèges et sa violence.

Avec Ring Shout, P. Djèli Clark écrit un récit engagé, fort et à lire absolument ! Il y a de l'action, de l'aventure, de la violence, mais aussi de belles histoires d'amitié et de soutien, des réflexions sur la justice et la vengeance, la tristesse, le deuil et la colère des survivants.

Ring Shout est un roman que je conseille à 100 %, foncez dessus sans hésiter ! Maintenant, je suis très curieuse de lire les autres livres de P. Djèli Clark.
Lien : http://chezlechatducheshire...
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Les tambours du dieu noir

En conclusion, j’ai apprécié le recueil des Tambours du dieu noir de P. Djéli Clark : les deux textes se déroulent dans un contexte géographique original, possèdent un univers très travaillé et complexe tandis que les personnages féminins sont charismatiques et ont une personnalité très affirmée. Seul petit bémol pour la première novella, j’ai mis un peu de temps à rentrer dedans ; quant à la seconde, j’ai été moins réceptive à la référence lovecratienne mais il s’agit d’une pure question de goût. Bref, il y a fort à parier que je m’intéresse dans un avenir proche à la sortie d’une autre novella de l’auteur : Le mystère du tramway hanté à paraître également chez l’Atalante.



Pour une chronique plus complète, rendez-vous sur mon blog :
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Les tambours du dieu noir

J’ai beaucoup apprécié l’univers de la première nouvelle, La Nouvelle Orléans comme endroit neutre dans une guerre de sécession qui n’en finit pas, les anciens dieux africains qui se manifestent chez des personnes.

On est tout de suite plongé dans cette ville. Mais les accents des différentes nationalités ont beaucoup cassé mon rythme de lecture.



Pour la deuxième nouvelle, j’ai moins apprécié l’univers, peut être parce que la nouvelle est plus courte donc on a moins le temps de découvrir la ville du Caire, les actions s’enchaînent sans que l’on est vraiment le temps de s’attacher aux personnages.

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Le mystère du tramway hanté

Le mystère du tramway hanté est une novella réussie qui nous permet d’approfondir notre découverte de cette Egypte uchronique fantastique fascinante. Sur fond de messages féministes et de multiculturalisme, l’enquête proposée pêche un peu à propos de son côté immersif mais reste néanmoins palpitante. Il me tarde, néanmoins, de retrouver l’agente Fatma.



Critique complète sur yuyine.be!
Lien : https://yuyine.be/review/boo..
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Ring shout

Nouveau, excitant, terrible et merveilleux. Un coup de maître.



J'adore les histoires égyptiennes de Phenderson Djèli Clark. Mais quand il s'attaque à l'histoire des USA, ça devient carrément grandiose.



Après la nouvelle "Les Tambours du dieu noir", qui se situait à la Nouvelle-Orléans, voici donc "Ring Shout", en direct de Macon, Géorgie, en 1922.



L'auteur prend au mot les titres des fondateurs réels du Klan : sorcier, cyclope, etc. Et en tire le point de départ de son histoire. Il ajoute comme point fondateur, la diffusion de film "Naissance d'une nation", présenté comme un catalyseur à haine cosmique. Un vaisseau pour des entités se nourrissant de haine.



Face à ce Ku Klux Klan, stricto sensu monstrueux, nous suivons les aventures d'une équipée de femmes, au premier rang desquelles Maryse, armée d'une épée magique, pleine, en quelque sorte, des "âmes des peuples noirs".

S'amusant des codes de la fantasy, l'auteur signe un texte protéiforme : réécriture d'une heroïc fantasy canonique, transposée dans le Deep South ; lovecrafterie tendance horreur cosmique mais cuisinée à la sauce gullah ; mordante analyse de l'histoire africaine-américaine.

C'est magistral. Tout simplement.



Gavé de références, incarnant avec finesse et intelligence des questionnements toujours actuels, P. Djèli Clark impressionne.



S'appuyant sur les travaux des Lomax ou de Zora Neale Hurston, il dresse un vibrant hommage aux cultures africaines-américaines sudistes, gullah en premier lieu.

La musique, le rythme, le chant sont omniprésents. Au cœur même de la narration et de l'histoire elle-même.



Saluons le supperbe travail de la traductrice Mathilde Montier pour rendre le travail de l'auteur sur les différentes langues utilisées - comme précédemment dans "Les Tambours du dieu noir".

À ce titre, l'avant-propos de Djèli Clark, spécialement rédigé pour le lectorat francophone, apporte un vrai plus à son histoire.

Seul bémol concernant la traduction : dans l'avant-propos, l'utilisation de l'expression "afro-américain" plutôt que "africain-américain" - sauf si en VO l'auteur fait de même, mais j'en doute.



Merci aux éditions de l'Atalante de permettre au lectorat francophone d'avoir accès à un tel auteur. Le travail éditorial est remarquable et, à ce que j'ai compris, pas terminé !

La couverture originale est superbe, mais celle choisie pour la version française est incroyable. Parfaitement à la hauteur du texte.



Rage, douleur et terreur ponctuent ces pages, proposant un plaidoyer contre la haine, mais ne cherchant nullement à étouffer la colère. Phenderson Djèli Clark souhaitait nous proposer avec son texte un monde "nouveau, excitant, terrible et merveilleux". La mission est accomplie, avec brio.
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Les tambours du dieu noir

Phenderson Djèlí Clark nouveau venu dans le domaine du fantastique, est un historien et professeur américain qui débute en littérature en 2011, publiant sa première nouvelle majeure, « L’étrange affaire du djinn du Caire » en 2016. On la retrouve dans ce recueil qui se compose également d’une novella, « les tambours du dieu noir ».

« Les tambours du dieu noir » se situe à la Nouvelle-Orléans, peu avant les célébrations du Mardi Gras, dans une Amérique dévastée par une guerre de Sécession interminable. La Nouvelle-Orléans, devenu territoire libre, abrite une arme magique mystérieuse, les fameux tambours divins, qui attisent les convoitisent de nombreux malandrins. La jeune voleuse adolescente Jacqueline LaVrille, aidée d’une capitaine pirate lesbienne, tentent de découvrir l’arme en question et se plongent dans une suite de complots et trahisons tandis qu’une apocalypse menace de détruire la cité. Voici un court roman enlevé et bien rythmé, dont on regrettera simplement une conclusion un rien hâtive. L’auteur aurait facilement pu développer sur quelques dizaines de pages supplémentaires son univers sans donner l’impression de tirer à la ligne. Quoiqu’il en soit, ce mélange de fantasy urbaine, de fantastique classique et d’uchronie dans un esprit steampunk reste très agréable à lire. On mettra quand même une réserve sur la traduction très « petit nègre » du parler créole, laquelle se montre parfois un peu pénible.

« L’étrange affaire du djinn du Caire » se révèle au moins aussi réussi avec son mélange d’enquête surnaturelle, de fantasy, d’uchronie et de fantastique oriental. Nous sommes en 1912, au Caire. Des êtres surnaturels se sont imposés, chassant l’Anglais et vivant en compagnie des humains. Djinn, Efrit, Anges,… Une jeune femme, membre du Ministère de l’Alchimie, des Enchantements et des Entités surnaturelles, mène une investigation suite à la mort d’un Djinn, être normalement immortel qui se serait peut-être suicidé. Exploration d’un univers uchronique avec quelques touches Hellboy / Lovecraft dans cette confrontation entre des spécialistes du surnaturel et des créatures extra-dimensionnelles, le récit est conduit par une jeune femme habillée à l’occidentale devant faire face à l’hostilité des hommes musulmans qui doutent de ses compétences.

Deux textes efficaces, classiques dans leur thème mais originaux de part la nature de leurs protagoniste principaux et l’univers développé, en particulier dans la seconde novella qui explore un merveilleux très « mille et une nuits » convaincant. Conseillé !


Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Les tambours du dieu noir

Auteur finaliste et/ou lauréat des prix les plus prestigieux consacrés à la Science-fiction (Hugo, Locus et Nebula notamment), j'avais très envie de découvrir la plume de P. Djèli Clark : quel régal !



Les éditions L'Atalante nous proposent ici de découvrir deux nouvelles de l'auteur, deux intrigues très différentes mais passionnantes l'une comme l'autre. Deux histoires qui démontrent déjà le talent de conteur de cet auteur, deux histoires qui nous immergent immédiatement dans un autre univers et dont on ressort avec admiration. En effet le genre de la nouvelle est difficile à maitriser: il faut réussir à capter l'attention du lecteur dès les premières lignes et il faut aussi qu'il ressorte convaincu et satisfait de sa lecture alors que nous sommes en présence d'un format court. Avec ces deux nouvelles, l'écrivain P. Djèli Clark s'inscrit dans la lignée des grands noms de la Science-fiction !



Dans la première nouvelle, "Les Tambours du dieu noir", le lecteur plonge au cœur de La Nouvelle-Orléans. Ici l'Histoire a bifurqué, nous sommes dans une uchronie, j'ai été impressionnée par le tour de force de l'auteur qui a réussi à nous dépeindre son nouvel univers tout en faisant avancer son intrigue de façon rythmée.



La grande qualité de cette nouvelle repose sur sa narration très originale. L'histoire est conté du point de vue de la jeune Jacqueline (dite "LaVrille"), une jeune fille courageuse et qui fait tout pour survivre. Sa voix est réellement unique et je salue donc d'autant plus le travail de traduction de Mathilde Montier qui a retranscrit avec talent les pensées de l'héroïne.



Entre magie ancestrale et avancées industrielles, cette intrigue offre de nombreuses péripéties autour du danger que représente l'arme prénommée "Les Tambours du dieu noir". Je peux vous dire qu'en moins de 100 pages, l'auteur arrive parfaitement à mettre en place le cadre spatio-temporel, tout en approfondissant la personnalité de ses personnages et nous offre un très beau dénouement.



Ensuite il y a la seconde nouvelle de ce recueil "L'Étrange Affaire du djinn du Caire" (ma nouvelle préférée).



Ici nous sommes au Caire, encore une fois l'Histoire a changé et les hommes vivent au milieu de créatures fantastiques. L'auteur nous présente une histoire plus resserrée, plus addictive avec une enquête qui tourne autour de la mort suspecte d'un djinn. Ce n'est pas tant l'intrigue policière que j'ai aimé mais plutôt le contexte, le cadre proposé par l'auteur. Il y a un petit côté à la Adèle Blanc-Sec mais avec plus d'originalité et la construction d'un monde réellement fascinant.



J'ai trouvé que cette nouvelle était une pépite aussi en raison du personnage principal. Fatma est l'agente du ministère en charge de l'enquête, c'est une femme indépendante, intrépide et très intelligente. J'ai eu réellement un coup de cœur pour ce personnage !

Je suis d'autant plus heureuse de voir que cette première enquête ne sera pas la dernière puisque le Ministère égyptien de l'Alchimie, des Enchantements et des Entités surnaturelles a encore de nombreux secrets à nous dévoiler. On voit tout de suite que cet univers a énormément de potentiel et pourrait faire l'objet de nombreux recueils et romans si l'auteur le souhaite.



En définitive, j'ai adoré ces deux nouvelles, la première est complète, riche et très originale dans la narration et la seconde est addictive, fascinante et met en lumière un personnage central très charismatique.
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Le mystère du tramway hanté

Une novella vraiment très intéressante dans un monde coloré et plein d'imagination.



Hamed al-Nasr est un agent du Ministère de l'Alchemie, des Enchantements et des entités surnaturelles. Accompagné du bleu Onsi il doit diriger une affaire concernant une voiture de tram hantée. Mais malheureusement son service n'a pas le budget pour utiliser la solution la plus évidente pour résoudre l'affaire. Il se retrouve donc à devoir utiliser des méthodes alternatives bien plus risquées ...



L'univers de cette novella est le même que dans l'autre novella de l'auteur A Dead Djinn in Cairo que je n'ai pas encore lue mais qui sera sortie bientôt.



Le Caire, Egypte, 1912. Suite à un événement des années 1860, la porte vers le monde des Djinns a été ouverte. Depuis les humains ont appris à faire avec et à collaborer avec ses être surnaturels très puissants. Ils sont vraiment partout et leurs pouvoirs font de l'Egypte indépendante un des pays en avance sur son temps, parmi les plus développés et puissants du monde.



Je le dit tout de suite, l’intérêt de cette novella pour moi est qu'elle réuni trois qualités essentielles : une bonne intrigue consistante malgré le peu de pages, des personnages crédibles et attachants, un univers magique qui fait vraiment rêver et qui apporte un plus dans la diversité de la SFFF actuelle et le tout dans un style bien à lui qui implique bien le lecteur.



De toutes celles que j'ai lu c'est surement une des meilleures novellas de Tor.com depuis que j'ai commencé à les découvrir régulièrement.



Dans ce monde alternatif on retrouve les problèmes de son époque, on voit notamment des suffragettes qui luttent pour obtenir le droit de vote dans ce monde qui finalement n'est pas aussi machiste qu'on pourrait imaginer. Les femmes ont un bon rôle qui va bien dans l'époque sans être exagéré.



Du moins dans le cadre du traitement de la novella car les personnages sont bien traités, notamment Hamed qui est très réaliste sur la question. J'ai beaucoup aimé sa façon de penser. Il fait très "vieux sage" finalement, sans qu'il se prenne pour un expert. Il s'y connait en négociations et fini toujours par trouver un moyen de se sortir d'une situation difficile.



J'ai aussi beaucoup apprécié le coté policier et enquête de l'intrigue. C'est vrai que je suis assez difficile concernant ce point et il arrive très souvent que les textes courts dans le registre du policier tombent à plat car il est difficile de vraiment développer et trouver de bonnes idées suffisamment complexes en peu de pages. Difficile mais pas impossible et cette novella ci le prouve.



On peut vraiment dire que ce texte fait voyager. Le livre est rempli de concepts intéressants et différents.

La couverture est d'ailleurs vraiment bien représentative du monde et j'avoue que mon imagination a vraiment été sollicitée pour imaginer les différentes parties de la ville décrites. C'est vraiment magique et on a une vrai féérie qui se dégage de l'ensemble.



17/20
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Le mystère du tramway hanté

Une novella d’à peine 100 pages qui fait exactement le boulot : en apporter « plus » dans l’univers steampunk égyptien initié avec « L’Étrange Affaire du djinn du Caire ».

Phenderson Djèli Clark met ici en scène un autre agent du Ministère égyptien de l’Alchimie, des Enchantements et des Entités surnaturelles, Hamed Nasr qui, même s’il est moins atypique que Fatma el-Sha’arawi, reste un personnage attachant, lui aussi déboussolé dans ses fonctions pour le moins étrange.

Entre culture ancestrale, mythes et mythologie, romanesque et dépaysement, l’auteur offre aux lecteurs une véritable cerise sur le gâteau.

Avec ce court roman, P. Djèli Clark montre qu’il en a sous le capot et laisse présager beaucoup de nouvelles aventures à venir, pour Fatma mais aussi pour Hamed - jusqu’à une enquête commune ?

Un titre et un univers à conseiller les yeux fermés, pour l’exotisme et la créativité dont l’auteur fait preuve.

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Ring shout

Années 20 aux États-Unis, le Ku Klux Klan s'agrandit mais c'est sans compté sur Maryse et son groupe qui ne se laissera pas faire.



Magie, Sorcellerie, démons, monstres, c'est à la fois glauque et plein d'espoir. J'ai un peu pensé au Fléau de Stephen King mais intégré dans une partie réelle de l'Histoire.



Le mélange avec le fantastique est très bien amené. Et même si je préfère l'auteur en fantasy avec Le maître des Djinns, j'ai apprécié le re-découvrir dans cet autre registre qu'est l'horreur.



J'ai parfois eu du mal à appréhender le langage de Maryse car nous sommes dans sa tête, le récit est donc écrit comme elle parle. Un choix judicieux pour s'immerger dans l'époque des faits.



Je précise que l'auteur a voulu rester fidèle à l'époque et que certains mots en "N" sont utilisés, il précise ce choix en début de livre et à travailler avec la traductrice dans ce sens. C'est d'ailleurs un très beau travail de Mathilde Montier et de l'équipe L'Atalante.



Bref, une novella qui prend aux tripes et qui fait tout aussi bien son effet sur le devoir de mémoire. À quand le prochain roman 😁
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Ring shout

Entre fantasy et horreur, on trouve Ring Shout. Un ovni dans le monde de la fantasy puisqu'on sort de façon absolue du cadre habituel de ce genre littéraire. Personnellement, je suis sorti quelque peu secoué de ce livre. Parce qu'il a pour base une réalité, celle du Ku Klux Klan et de ses exactions. Mais aussi parce qu'il nous montre que le pire n'est pas forcément ce que l'on voit. Le pire peut se cacher dans l'ombre des émotions, dans le magma de la douleur qu'on veut surpasser, ou dans l'aberration d'un sentiment de supériorité et de haine envers une partie de la population.

Avec un phrasé qui nous emporte loin, et dont la complexité de compréhension ajoute à l'immersion, on suit Maryse et ses amies au plus profond de l'horreur. Une mention particulière pour la traductrice, Mathilde Montier dont le travail m'a permis justement de quitter ma zone de confort pour entrer dans l'esprit des Ring Shout.
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Ring shout

J’ai lu Ring Shout : Cantique Rituel de P. Djèli Clark et malheureusement ce n’est pas un coup de cœur, je suis un peu passé à côté, j’aurai aimé pouvoir rejoindre les avis dithyrambiques que j'ai pu lire mais honnêtement je n’y suis pas trop.



Il y a des choses intéressantes, en premier lieu le concept même du livre, on débarque en 1922 aux États Unis dans un état du sud, la Géorgie, qui est bien ségrégationniste, bien raciste. Le Ku Klux Klan fait des ravages et invoquent des sortes de créatures monstrueuses. L’héroïne c’est Maryse, qui combat ces monstres avec une épée magique.



Sur le concept j’adhère complètement, c’est une réécriture intelligente. Il y a des références à Lovecraft, les grosses créatures, mais c’est forcément mieux : il n’y a pas de racisme. Cela m’a du coup fait penser à Lovecraft country (que j’ai regardé mais pas encore lu).



Malheureusement c’est trop court, 140 pages c’est pas assez pour vraiment rentrer dans l’histoire mais m’investir émotionnellement, on ne connaît pas assez les personnages et j’ai eu du mal à rentrer à 100% dans l’histoire. Je suis déçu de n’avoir pas vraiment accroché.
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Maître des djinns

Encore une fois c'est un coup de coeur !



Décidément cet auteur a su me harponner dès le début, dès la première novella.



Dans ce format plus dense, P. Djèlí Clark a eu la place pour étendre son univers et l'approfondir. Dans un style que je trouve très adapté au cinéma, dans le sens où j'avais l'impression de voir chaque scène en la lisant, il nous dépeint une ville, une mythologie, nous livre un polar fantasy de qualité porté par des personnages humains et puissants, attachants.



Alors qu'arrivée à la moitié je commençais à voir s'amollir mon entrain, ne voyant pas l'enquête avancer, le récit a redécollé en trombe et ne m'a plus laissé le lâcher.



Et encore une fois le petit plus de l'auteur est qu'il distille une lutte contre le racisme, le sexisme et l'homophobie dans son roman, sans que cela ne vienne amoindrir l'intrigue et l'univers qui restent au centre du récit.



Bon dieu, quelle plume !!



PS: petit bémol, n'étant pas bilingue j'aurais aimé que les mots et expressions arabes aient été traduites pour ne pas avoir à chercher sur Google trad...j'apprécie apprendre de nouveaux mots, mais je préfère ne pas être sortie de ma lecture pour ce faire.
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Les tambours du dieu noir

J’ai découvert cet auteur avec Ring Shout, qui m’avait profondément touchée. Dans ses premières publications, P. Djèli Clark use également des idées qu’il sait si bien mettre en valeur : des uchronies, empruntes de mythes populaires et du folkore, le tout sur une toile d’Urban Fantasy. Si j’ai eu du mal avec la première nouvelle, j’ai été transportée par la seconde.



Les Tambours du Dieu Noir

Dans ce premier texte, le récit est situé dans la ville de la Nouvelle-Orléans, libérée de la guerre de Sécession qui divise les États-Unis et de l’esclavagisme, omniprésent hors des murs de la ville. Nous allons y rencontrer Jacqueline « LaVrille » une enfant qui survit dans les rues grâce à sa filouterie, et Ann-Marie, capitaine d’un dirigeable de contrebande qui fait halte dans la ville, et dont les particularités sont intimement liées à celle de notre jeune héroïne. Comme dans Ring Shout, P. Djèli Clark montre sont talent pour les personnages féminins forts mais crédibles, dans leurs sensibilités, leurs fragilités et leurs combat.

Ces deux-là vont s’allier afin de sauver la ville de la menace du Tonnè de Shango, une arme légendaire et mystique qui a le pouvoir d’engloutir sous les torrents et tempêtes destructeurs, tout ce qui traine sous son passage.

On retrouve dans cette nouvelle les thématiques sociales qui semblent être chères au cœur de l’auteur, notamment par son vécu d’afro-américain, lui-aussi victime « d’erreurs d’identité ». De même, j’ai également retrouvé la scénographie exaltante qui m’avait séduite dans Ring Shout.

Cependant, je n’ai pas réussi à totalement accrocher. Peut-être était-ce la vitesse à laquelle s’est déroulée l’intrigue ? Peut-être était-ce cette force présence du créole, qui ajoute une dimension et une crédibilité non-négligeable au propos de l’auteur, mais qui ralentit considérablement ma lecture, à mes yeux d’Eurasienne. Cela reste tout de même un texte que j’ai apprécié.



L’étrange affaire du Djinn du Caire

Autre thème, autre ville, autre époque, autre continent. Cette fois-ci, P. Djèli Clark nous plonge dans une ville du Caire en essor, luxuriante, à l’esthétique Steampunk. Le du Ministère égyptien de l’alchimie, des enchantements et des entités surnaturelles fait face à une « étrange affaire », comme l’indique la citation ci-dessus, entrée en matière de sa nouvelle. Encore une fois, nous retrouvons une héroïne, Fatma, une femme plutôt libérée si on la compare aux standards de l’époque et dont le caractère fait une part belle à l’impertinence.

Elle est accompagnée d’Aasim Sharif, membre de la police du Caire avec qui elle va tenter de résoudre l’enquête, et tenter de déjouer une sordide orchestration. L’auteur nous catapulte, au même rythme que ses personnages, dans les différents quartiers de la ville, à la recherche de réponse. La nouvelle est courte et engageante, mais surtout une prémices pour nous plonger dans l’univers mystique du folkore de la mythologie arabique de ses œuvres suivantes : Le mystère du Tramway Hanté et Maître des Djinns.

Encore une fois, l’auteur reprend ses mécaniques favorites : ce jeu du folklore et des croyances populaires, dans un univers uchronies et urban fantasy. Et il a raison, car il excelle à cet exercice.

Si je n’ai pas grand-chose à dire de plus concernant cette nouvelle, je trouve qu’elle donne l’eau à la bouche. Je suis intriguée, et ai hâte de me replonger dans cette représentation du Caire qui m’a séduite. Le Mystère du Tramway Hanté et Maître des Djinns sont déjà dans ma PAL, et mon instinct me dit qu’ils n’y seront plus en fin d’année. Affaire « étrange » à suivre…




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Les tambours du dieu noir

Les éditions L'Atalante nous offrent avec ce petit livre de P. Djèlí Clark non pas une mais deux novellas d'excellente qualité et à la traduction élégante. L'une comme l'autre se déroule dans une ville dont le nom seul excite l'imagination, La Nouvelle Orléans dans un cas, le Caire dans l'autre. Mais l'action prend sa place dans un univers qui à chaque fois emprunte au steampunk mais aussi au fantastique, ou du moins à une forme de fantasy moderne, d'inspiration africaine, vaudou d'un côté, djinns de l'autre. Les intrigues sont bien ficelées, les décors sont soignés, et pour couronner le tout, les deux textes ont des héroines féminines fort sympathiques au côté rebelle assez prononcé. Ne boudez pas votre plaisir, pour ma part je vais me jeter sur le mystère du tramway hanté, du même P. Djèli Clark, qui orne le sommet de ma pile à lire.
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Les tambours du dieu noir

Les éditions l’Atalante ont fait une entrée réussie dans la publication de format court avec la série de novellas : Journal d’un AssaSynth de Martha Wells, puis le magnifique Apprendre, si par bonheur de Becky chambers et continue sur cette belle lancée avec un nouveau titre percutant : Les tambours du dieu noir de P.Djèli Clark qui sera suivi quelques mois plus tard par Le mystère du tramway hanté du même auteur.



Ce recueil est composé de deux nouvelles : Les tambours du dieu noir et L’étrange affaire du djinn du Caire. Dans un style uchonique et steampunk voire urban fantasy, les deux nouvelles pourraient se dérouler dans le même univers, ou pas… chaque lecteur pouvant se faire sa propre opinion.



La nouvelle éponyme du recueil se déroule à la Nouvelle-Orléans à la fin du XIXe siècle où la ville entourée de murs gigantesques pour la protéger des ouragans est indépendante alors que la guerre de sécession n’a pas pris fin et que Napoléon a tenté de traverser l’Atlantique pour prendre pied en Amérique. C’est dans une Nouvelle-Orléans cosmopolite que nous rencontrons LaVrille, ado débrouillarde et rêvant d’arpenter le monde. Alors que la magie ancestrale des dieux africains parcourt les rues de la ville, LaVrille va se retrouver liée à un complot visant à voler une arme effroyable : les tambours du dieu noir.



La Nouvelle-Orléans, vivante, séduisante et magique se découvre avec la plume de P. Djèli Clark. Libre et cosmopolite, elle est devenu un carrefour entre les caraïbes et ce qui aurait dû être les États-Unis. C’est une équipe hétéroclite de femmes déterminées qui va mener l’action jusqu’au dénouement final. Le format court est bien mené par l’auteur, l’utilisation du créole est une touche supplémentaire pour un récit immersif dans un univers que l’on a envie de voir approfondir. D’ailleurs, une mention particulière à la traductrice Mathilde Montier pour sa traduction des passages en créole. C’est déroutant au début mais cela apporte beaucoup au texte. Une nouvelle menée tambours battants (hum hum) dans un mélange des genres réussi et très intriguant. On en demande plus !



D’ailleurs cette édition nous propose une seconde nouvelle de l’auteur (peut être est-ce le même univers, ou pas…) et dont l’action se passe au Caire : L’étrange affaire du djinn du Caire. Toujours dans un mélange d’uchronie / urban fantasy / steampunk avec une touche de cape et d’épées, nous suivons Fatma El-Sha’arawi, agente spéciale du ministère égyptien de l’alchimie, des enchantements et des Entités surnaturelles dans une de ses enquêtes suite au décès d’un Ancien djinn. Encore une fois, des personnages riches, un récit plein d’action et de magie. J’ai trouvé l’ambiance du Caire encore plus inspirante que celle de La Nouvelle-Orléans. La plume de l’auteur réussie très bien à construire un univers foisonnant et très intriguant. Je suis très curieuse de lire d’autres récits de P. Djèli Clark au format court ou pas.Au final, un recueil construit idéalement pour découvrir un nouvel auteur de SFFF dont le(s) univers inclusif(s) sont terriblement attirants et intégrant(s) les composantes de plusieurs styles de SF de manière très imaginative. Bref, une belle découverte et un auteur que je vais continuer à lire.
Lien : https://chutmamanlit.fr/2021..
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Les tambours du dieu noir

Les Tambours du dieu noir est ainsi un recueil de deux nouvelles de P. Djèlí Clark se déroulant dans des mondes atypiques mais présentant des points communs. Les univers développés par l’auteur sont un savoureux mélange de magie, de surnaturel et de technologie. Les deux textes présentent des personnages féminins forts et indépendants offrant modernité à ces deux nouvelles. On a très envie de retourner dans ces deux univers et de retrouver ces protagonistes.
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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Maître des djinns

J’avais promis de reparler rapidement de P. Djèlí Clark après Les tambours du Dieu noir. C’est le cas à l’occasion de la sortie de son premier roman, A Master of Djinn. Situé dans sa version steampunk du Caire déjà vue dans The Haunting of Tram Car 015, ou encore The Angel of Khan el-Khalili, ce roman commence quelques mois après L’Étrange Affaire du djinn du Caire et met en scène l’agent Fatma el-Sha’arawi et la mystérieuse Siti, même si Hamed et Onsi, les enquêteurs du trolley hanté sont également de la partie. Dans A Master of Djinn, Fatma el-Sha’arawi se voit contrainte d’accepter une nouvelle partenaire alors même qu’elle doit enquêter sur la mort mystérieuse des membres d’une loge adoratrice d’al-Jahiz, l’homme qui changea la face du monde une quarantaine d’années plus tôt en ouvrant une brèche entre le monde des hommes et celui des entités magiques.

Au cours de son enquête, elle va se retrouver mêlée à la politique internationale (et j’avoue que retrouver Raymond Poincaré en personnage secondaire d’un roman steampunk américain m’a agréablement surprise) et à la politique intérieure de son pays. Si P. Djèlí Clark signe avant tout un roman d’action drôle et touchant, à la différence de ses nouvelles dans cet univers, il y aborde des thèmes qui lui tiennent à cœur comme le racisme ou l’inégalité dans la répartition des richesses. L’esclavagisme et le sexisme flagrant en Égypte comme en Europe seront même au cœur du mystère que doit résoudre Fatma.

Tout n’est pas parfait dans A Master of Djinn, notamment le fait que sans avoir lu certaines nouvelles précédentes, le lecteur risque d’être parfois perdu, mais c’est véritablement un excellent premier roman, avec une attention accordée aussi bien aux héroïnes principales qu’aux personnages secondaires. Avec une mention spéciale pour Ahmad et son sacrifice pour venger son aimée, malgré sa conception des relations humaines assez maladroite. Une fois fini, il donne juste envie de revenir une fois de plus dans ce Caire de légende.
Lien : https://www.outrelivres.fr/a..
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