P. M. Freestone

Rakel est ce qu'on appelle un nez. Elle est capable de sentir et décomposer toutes les fragrances qui l'entourent. À tel point que vivre en ville est un calvaire pour elle. Mais elle a décidé d'y aller, pour participer au grand concours afin de devenir parfumeuse officielle, gagner mieux sa vie et ainsi pouvoir acheter les médicaments nécessaires pour soigner son père atteint de gangrène, appelée Pourriture.

Rakel a tenté de mettre toutes les chances de son côté en, disons le, soudoyant un membre du jury... Mais les choses ne se passent pas comme prévues et Rakel se retrouve à devoir dix ans de sa vie au temple, au service de la Gardienne des Senteurs, à Aphoraï.



Ash est le Bouclier du prince Nisaï. Il ne vit que pour et par le prince, à qui il voue sa vie depuis que ce dernier l'a récupéré dans les bas-fonds de la capitale. Mais que se cache-t'il sous tous ses tatouages ? Un secret partagé entre eux deux qui jamais ne filtre... Tous deux, encadrés par l'élite des rangers de l'empire dirigé par le demi-frère de Nisaï sont en route pour une mission diplomatique vers Aphoraï.



Alors que le prince est victime d'un empoisonnement dans les jardins du temple, Rakel présente sur les lieux est accusée à tort et emprisonnée. Pour prouver son innocence, elle va devoir trouver l'antidote au poison qui a plongé le prince dans un coma profond. Et Ash, prêt à tout pour sauver son prince, va lui coller aux basques car elle est la meilleure piste qu'il ait. C'est donc ensemble qu'ils vont parcourir les différentes provinces de l'empire en déchiffrant les dernières paroles sibyllines de la Gardienne des Senteurs.

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Un univers mystérieux, une aventure passionnante et une plume simple mais très efficace qui donne l'impression d'être gardienne des senteurs aux côtés de Rakel au fil des pages : le premier tome de Shadowscent m'a surprise et ravie.



Pour commencer, j'ai vraiment aimé la couverture de ce tome, ces reflets cuivrés sont superbes et le graphisme est à la fois épuré et accrocheur. J'ai (pour une fois) lu le résumé et me suis donc laissée tenter par l'intrigue qui me semblait passionnante : un monde de parfums, deux protagonistes que tout oppose, du mystère... le voyage me semblait fascinant !



Alors certes, le début est un peu long quand on a lu le résumé mais finalement nécessaire tant l'univers est développé : les différentes populations, les lieux et coutumes du royaume, la spiritualité, l'historique et les relations des personnages principaux... Mais une fois que le cadre est posé, tout s'enchaîne de manière fluide et palpitante, on s'attache au duo Rakel-Ash, on veut résoudre l'enquête et surtout, il est difficile d'arrêter sa lecture avant la fin tant l'intrigue atteint son paroxysme au fur et à mesure des pages !



En résumé, une très jolie découverte dans un univers fait de senteurs et de mystères qui a su me séduire, j'ai hâte de me plonger dans la suite !

P.M. Freestone ne tarde pas à nous mettre dans un bain d'images et de senteurs.



Inévitablement et vraiment d'emblée, l'histoire s'enveloppe d'un voile délicat et précieux grâce aux nombreux mots qui viendront décrire ce monde imaginaire. Flacon d'argent, jasmin, safran, iris, clou de girofle, nous inspirent, nous respirons l'Orient comme si nos sens s'y trouvaient.



Cela créera un contraste voulu nous le supposons par l'auteur, puisque la couche de fragance et d'élégance masque des réalités à plusieurs niveaux d'urgence, la sueur, la chaleur, la dureté de cette société pour des catégories de personnages et surtout, une infection qui gagne du terrain, nommée " Pourriture" ou " infliction".



Il y a un virus.







L'héroïne Rakel est née avec un "nez" exceptionnel, douée pour les senteurs, ceci la prédispose facilement à des postes importants de cette société où le parfum est omniprésent à plusieurs niveaux de symboliques d'opulence et de puissance, commerce, religion, soins, le parfum est partout .







Pourquoi n'a t-elle pas déja fait sa fortune?



Son statut modeste ne lui donne pas accès à toutes ses positions prifessionnelles et sociales.



Le personnage est aussi plus sensible au sens de la famille que celui de la richesse.



Elle trouvera son juste besoin dans un petit marché noir s'adaptant aux plus démunis.



Pourtant, avec la maladie allant croissante de pourriture sur son père, il faudra revoir la copie et se lancer autrement pour obtenir plus de moyens, quitte à user encore de passe-droit pour s'ouvrir l'accès aux tests des grandes parfumeuses de culte.







Non, il n'est pas forcément simple pour quelqu'un de sa simple condition d'accéder à un tel poste et leur existence ne semble pas valoir ici grand chose.



Il n'y a qu'à constater les épreuves de qualification un peu fatales pour accéder au poste de parfumeur du temple, de quoi séparer le bon grain de l'ivraie, pour trouver le meilleur personnel.



Les tests sont mortellement piégés. Encore un autre détail qui en dira long sur ce nouveau monde de beauté et d'orgueil.



Mais il n'y a pas d'autres choix et peut-être Rakel a t-elle la solution au bout de son nez en définitive.







En progressant dans la lecture, le malaise social se fera sentir, si l'on peut dire, et même le futur héritier du grand empire, Nissaï, flairera un vrai déséquilibre lors de sa 1ère tournée de reconnaissance vers les provinces assujetties.







Il y aura donc deux axes de progression à l'histoire pour en arriver à une véritable intrigue, du côté de Rakel et aussi du côté de Nissaï.



C'est en fait son garde du corps et ami Ash qui prendra le soin de narrer à sa place. Une astuce où nous gagnerons un triple point de vue.



Celui de Rakel sera plus odorant, ces sens se montrant autant en activité que la vue elle-même.



Tout ce qui l'entoure à une identité olfactive, plaisante ou désagréable, les chapitres alternant là-dessus seront très contrastés suivant Ash ou Rakel.







Et où tout cela nous mène?



Tandis que nous faisons connaissance avec les héros, le virus gagne du terrain, personnage après personnage.



L'empereur lui même succombe petit à petit à la " nouvelle peste " et cherche le remède miracle, sans pour autant adhérer aux cultes des parfumeuses de la province de sa première épouse, la ville de Rakel.



Quel sera le recours face à la "pourriture" fatale?



Un autre danger ajoutera de la tension, une machination et des empoisonnements de la main de l'homme.



Qu'y aura t'il à gouverner si il ne reste rien à gouverner, se dit-on?







Un mystère semble se poser sur les origines de Rakel, de quoi nous titiller et elle finira rapidement par croiser Nissaï.



Bien plus que cela d'ailleurs puisque la 4ème de couverture nous évente déja un coup dur et un coup fourré. Rakel sera accusée d'avoir tenté d'empoisonner le fils de l'empereur. Cela suffira t-il à nous accrocher encore plus férocement à l'intrigue?



C'est possible et les personnages ont de fort caractère qui dynamisent les dialogues.







Y aura t-il de la romance avec Nissaï ou avec Ash le garde?



Certains l'attendront.







Le destin de Rakel changera t-il celui de son peuple voire surtout le sien?



Découvrira t-elle le remède à la pourriture comme une nouvelle spécialiste des sciences médicinales?



Nous l'espérons, nous nous attachons à ce personnage, cette dure à cuire, qui brille par sa compétence des odeurs.







Ce roman se lit d'une façon très agréablement fluide.



L'univers se reconstitue au fil des chapitres, il faut être patient, comme un puzzle, grâce aux retours sur les souvenirs des personnages.



Il faut laisser monter et se laisser emporter par le parfum de l'aventure.

Shadowscent est un roman qui porte bien son nom, encore plus en refermant le livre où le titre prend une portée encore plus vaste sur son sens. Mais aussi et surtout; parce que la parfumologie est décortiquée et que tout au long du récit, des odeurs décrites par le nez délicat de Rakel nous accompagnent.



Rakel est une jeune fille à fort tempérament comme je les aime. Elle est déterminée, obstinée et croit en elle. Elle a absorbé depuis de nombreux tours (années) la résilience. Je dirai même qu’elle en est une experte car même si la peur, l’angoisse, et tous autres sentiments défaitistes, naturels et humains néfastes l’étreigne, elle ne reste jamais longtemps dessus et ne se condamne pas avant d’avoir essayé. Et rien que pour cette force de caractère qu’elle a montré tout au long du livre, en plus de sa langue plutôt pendue et de son amour pour le sarcasme, j’ai trouvé que c’était un personnage bien construit et cohérent. Sans parler de son bon fond, malgré les crasses qu’elle subie de la vie.



Vivant à Aphoraï, elle sent la rose du désert et à connu bien des maux parmi ces dunes, notamment la Pourriture, un mal rongeant les membres et se transmettant par contact des peaux, menant à l’amputation puis à la mort. On lui préfère le terme moins violent d’Affliction mais le fait est là : il peut ronger aussi bien un pauvre, un soldat, qu’un empereur. Et il n’y a pas d’antidote. Tout au mieux, il est possible de ralentir la propagation et de rallonger la vie de la personne, mais les ingrédients : oliban et autres composants précieux sont justement précieux et hors d’atteinte de ses moyens. Elle ne peut pas soigner son père.



Elle va alors se lancer dans un plan scellant son destin, misant sur son nez pour travailler, surmonter des épreuves, et quand elle pense toucher à son but, il se dérobe et elle tombe dans quelque chose qui la dépasse, de bien trop grand pour elle. Tout comme il est plus grand que Ash et le prince héritier Nisaï.



L’autrice, en alternant les points du vue entre Ash et Rakel, permet de nous donner des indices que l’on ne voit pas forcément et qui se rassembleront comme un puzzle le moment venu au fil de l’histoire. Les deux points de vue sont utiles pour avancer dans la trame scénaristique et Ash est également un personnage fort intéressant, très loyal envers Nisaï pour lequel il est son Bouclier (littéralement).



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'auteur nous plonge immédiatement dans l'univers d'Aramtesh avec des descriptions très détaillées de l'environnement où évoluent Rakel et Ash.



La jeune femme vit dans une oasis avec son père malade qui souffre de ce que l'on appelle la Pourriture. Elle décide de partir à la ville avec la complicité de son ami d'enfance pour devenir parfumeuse. En réalité, son objectif est de trouver un remède pour soigner son père.



Ash quant à lui est Bouclier, sa mission est de protéger l'héritier du trône qui s'appelle Nissaï. Le Conseil des Cinq autorise l'héritier à faire une tournée sur les terres de l'empire. La Lune de Floraison qui correspond à la floraison d'une fleur extrêmement rare à Aphoraï s'approche à grand pas.



Lorsque Nissai arrive dans la cité, Rakel est devenue servante au Palais de Senteurs. Le prince est empoisonné, elle se trouve alors sur la scène du crime. Elle entreprend un voyage initiatique pour trouver l'antitode qui guérira le prince et qui l'innocentera. Ash décide de la suivre et de l'aider pour sauver l'héritier.



J'ai beaucoup apprécié cet univers très original. Les personnages sont très attachants, il y a quelques touches d'humour dans le récit. Tout ce qu'Ash et Rakel découvrent est aussi une découverte pour le lecteur. C'est un roman d'initiation car Rakel va apprendre de ses erreurs. Elle va évoluer au fil des pages. Il est en de même pour Ash.



Le style est fluide, cela se lit avec beaucoup de plaisir. La construction du roman est aussi intéressante. En effet, l'auteur consacre un chapitre à Rakel et alterne avec un autre consacré à Ash. La couverture de l'ouvrage est sublime, très en lien avec l'univers d'Aramtesh. Ce premier tome est très prometteur, j'ai hâte de lire la suite.



Merci aux éditions La Martinière Jeunesse et à Babelio
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Shadowscent faisait partie de ma PAL depuis le jour de sa sortie et me faisait de l’œil depuis quelque temps. Après avoir été assez déçu de ma dernière lecture du catalogue de La Martinière, j’ai voulu retenter ma chance et cette fois-ci je suis totalement charmé.



Ce premier tome introduit un univers et une mythologie totalement inédits pour ma part. Après bon nombres de lectures dans lesquels les héros détiennent des dons surnaturels lus et relus, j’ai été surpris par ceux présentés par l’auteure. En effet, le sens de l’odorat est mis à l’honneur dans cette saga et j’ai trouvé l’idée totalement brillante et parfaitement réussie. J’irais jusqu’à dire que certains de ces arôme sont parvenus à se concrétiser pendant ma lecture. Je suis toujours émerveillé de pouvoir m’imaginer milles et unes contrées mais je l’ai été encore plus lorsque de doux parfums sont venus à moi et rien que pour ça, je ne peux que recommander ce premier chapitre pour son résultat atypique.



Bien entendu, tout n’est pas qu’odeur et effluve. En effet, P. M. Freestone dépeint un univers et une mythologie variés et denses que j’ai aimé découvrir. Quand bien même sa richesse est conséquente, je n’ai eu aucune difficulté à me plonger dans cette lecture du fait des nombreux détails apportés par l’auteure. Tout est fait pour que le lecteur aborde ce roman avec facilité et familiarité. Il faut dire que le style de cette dernière se dévoile simple et efficace ce qui permet un rythme et une facilité de lecture conséquents. Ainsi, je n’ai pas vu les pages défiler et la finalité de ce premier volet me laisse pantelant. L’auteure répond a beaucoup de nos questions mais nous laisse encore tant de réponses à découvrir.



En ce qui concerne les personnages peuplant Shadowscent, je les ai tout simplement adorés et bien qu’ils se dévoilent assez communs au genre littéraire, Rakel et Ash remplissent parfaitement leurs rôles. J’ai avant tout apprécié la dynamique de ce duo. Entre amitié et méfiance leurs cœurs et le mien balancent. Cette subtilité en ce qui concerne les sentiments est vraiment rafraîchissante et casse les codes. En effet, l’auteure ne suit pas les voies de la romance facile et déjà-vu. Ainsi les nombreuses interactions de nos deux compères sont d’une délicieuse justesse et d’une extrême délicatesse.



Concrètement, ce premier tome a tout pour séduire les amateurs de Fantasy. En tous cas cela a fonctionné avec moi. Je ressors enchanté de cette lecture et il me tarde de découvrir la suite et conclusion de cette duologie qui transpire de fraîcheur.
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Le résumé (et la couverture plus que magnifique, il faut le dire) m'avait tout de suite attiré.



Grâce à une alternance des points de vue, nous suivons Ash, le garde du corps du prince Nisaï, héritier de l’empire d’Armatesh ; Ainsi que Rakel, une jeune femme dotée d’un odorat extraordinaire et qui espère devenir parfumeuse afin de gagner suffisamment d’argent pour acheter des médicaments pour son père malade. Au début, on les découvre chacun de leur côté, puis ces deux personnages vont alors unir leur force pour trouver un remède et sauver Nisaï. Ils sont intéressants à suivre car diamétralement opposés. Ils vont alors former un joli duo et viennent parfaitement se compléter. La vie ne leur a pas forcément fait de cadeau et cette aventure va les aider à apprendre à faire confiance, à briser leurs carapaces respectives.



A côté de ça, j'ai beaucoup aimé l'univers fantasy. Il est complexe mais reste accessible. Il se dégage une certaine originalité car il est centré sur l’odorat avec les sensations et odeurs que nous découvrons grâce à ce sens très développé que possède Rakel. C'est une expérience peu commune que nous suivons avec elle.

Cependant, quelques scènes d'action manquent de crédibilités car elles se résolvent trop facilement, tandis que certains passages sont au contraires plutôt lents. Cela amène un déséquilibre qui m'a gêné.



En bref, l'univers m'a conquise même si cela n'a pas été complètement le cas des personnages ! Il y a également quelques défauts de rythmes. Pourtant, la fin m'a retourné et terriblement donné envie de découvrir ce qui va se passer par la suite ! Alors vivement le tome 2 !
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Shadowscent, un nom aux milles senteurs et un roman qui nous entraîne dans un voyage sensuel à Aramtesh, un empire où l’odeur est reine des cinq sens et où le parfum fait partie intégrante de la vie, du commerce, de la religion et de la langue.



Comme l’encens qui délivre un parfum entêtant, l’intrigue brûle lentement, il y a certaines longueurs, mais dans l’ensemble, c’est une histoire qu’il faut savourer, un voyage sensoriel dans un monde sorti tout droit de l’imagination de son créateur, P.M Freestone, et qui prend forme au fil des chapitres. Ce qui m’a fascinée dans son œuvre, c’est que son intrigue ne tourne qu’autour de l’odorat, de la texture et des couleurs, cela change des romans que j’ai l’habitude de lire.





En conclusion, ce roman est un savant mélange de suspense, politique et lutte de pouvoirs, avec un magnifique fond de romance et une quête de vérité qui m’a plongée dans une intrigue époustouflante. Je ne peux que recommander ce roman aux fans d’écriture sensorielle. Ne me reste qu’à attendre la suite après une fin qui se termine sur un pesant cliffhanger.


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Voici un livre original que j'ai apprécié découvrir mais qui m'a laissée sur ma faim.



J'ai aimé les personnages surtout Rakel et Ash que je trouve intéressants et courageux. Ils se complètent bien. Au départ, leur duo ne m'a pas convaincu mais au fur et à mesure de l'histoire, j'ai trouvé qu'ils formaient une bonne équipe et j'ai adoré leurs échanges. Ils sont très intelligents et ont un bon sens de l'humour. Tout cela donne des répliques bien sympathiques.



Pour l'histoire, j'ai bien aimé mais personnellement, j'ai eu du mal à entrer dans l'intrigue. J'ai trouvé que le rythme était un peu lent. J'aurais aimé qu'il se passe plus de choses et plus rapidement. Cela m'a fait décrocher. Maintenant, l'idée de l'histoire est originale et le fait de suivre les événements au travers des deux personnages est bien choisi.



Pour l'écriture de l'auteur, j'ai apprécié. A part le fait que la lecture tire un peu en longueur, j'ai aimé découvrir les aventures des héros. La fin laisse planer encore beaucoup de questions et je dois dire que je suis curieuse de connaître la suite.



En résumé, c'est une histoire bien imaginée et assez intrigante même si j'ai trouvé le rythme un peu lent.



Je remercie les éditions de la Martinière Jeunesse et Babelio pour cette découverte.

Je suis bien désolée mais je dois le dire je n'ai pas été emballée par cette lecture.

Le fait que j'ai une quarantaine d'années est peut-être une partie de l'explication. En lisant ce genre de roman je recherche l'effet que m'avais provoqué harry potter ou la Passe-miroir (que j'ai lu adulte). Mais n'est pas Harry Potter qui veut.

Le début de l'histoire est très long. Trop descriptif trop haché. Pourtant les deux personnages de Rakel et Ash sont plutôt prometteurs et les descriptions olfactives sont absolument envoûtantes.

Le système politique imaginé est aussi très intéressant. Mais on part ensuite dans une course poursuite qui ne m'a pas vraiment passionnée et plus j'avancais dans le roman, plus je m'eloignais des personnages.

Ils devenaient sans odeurs(ah ah !) et sans saveurs.



Pour être tout à fait honnête si ce livre n'avait pas été lu dans le cadre de masse critique je ne l'aurais pas terminé.



Je ne suis peut-être pas le bon public et le roman n'est peut-être pas tout à fait abouti. Bref la rencontre n'a pas eu lieu



Une déception pour un roman très prometteur.



Merci quand même à babelio et à la Martinière pour cette nouvelle découverte.

Pour moi cette lecture n’a pas fonctionné. Ce qui m’envoyait du rêve sur la 4ème de couverture je ne l’ai pas retrouvé dans le récit. Alors soit le young adult et moi c’est compliqué car les codes qui se sont imposés ne me conviennent pas mais j’y retourne régulièrement dans l’espoir de tomber sur une pépite qui ne respectera pas ces codes. Pas de chance ici si tous les codes ne sont pas présents, ce roman respecte tous les codes que je n’apprécie pas et passe outre celui qui me convient à savoir une lecture où les pages défilent.

Il y a de très bonnes choses mais quand on regarde l’ensemble ça ne fonctionne pas. L’univers est très prometteur. On est dans une sorte de désert, avec une structure politique géniale, très bien trouvée et avec laquelle on aurait pu jouer. La politique est annoncée mais après elle disparait pour se focaliser sur la cavale de nos 2 personnages principaux. J’avais envie de me plonger dans ce système politique original avec un roi marié avec une femme de chaque province, avec l’héritier du royaume qui change de province d’origine à chaque génération et surtout avec l’ensemble des femmes du roi formant un conseil politique important. L’idée que la tête du royaume tourne entre les provinces entraine une certaine équité me plaisait énormément. Le fait que la peur des représailles permette un équilibre car une province lésée arrivera forcément au pouvoir au fil des rotations est une très bonne idée. Autant je n’aime pas l’idée d’un énième harem avec le chef suprême qui possèdent x femmes, autant l’idée du conseil des femmes et de faire tourner les héritiers était une idée originale. Ca avait un gros potentiel mais ce n’est pas exploité, on oublie ça pour tomber dans une quête qui semble apolitique.

Tout ce qui est parfum et odeur est très bien fait mais sa présence n’est pas si centrale qu’annoncée. Les descriptions sont bonnes mais finalement elles sont peu présentes. Encore une fois, l’idée est intéressante mais n’est pas aboutie, la course poursuite prend le dessus et les odeurs qui pourraient aider sont négligées. Se concentrer sur la course poursuite n’est pas rédhibitoire en soit mais pour cela il faudrait que les personnages soient attachants ou horripilants. Ce duo m’a laissée de marbre, ils n’ont aucun sentiment, des robots en auraient plus.

L’héroïne se fait trahir sans arrêt mais elle accepte et n’en veut pas à la personne qui la trahit sans cesse. Le héros qui est le garde du corps du prince est mou. On attend d’un garde du corps (qui a failli) de la colère, de la spontanéité, de la réaction vive et on a une sorte de lamentation molle sur le fait que les autres n’ont pas l’air de faire grand chose pour régler la situation (mais bouge-toi). Tout est lissé, ils ne sont ni détestables ni agréables, il sont plats, mous et peu crédibles. Ca manque de sentiments, de réactions à des situations-types. Il y a une telle bonhomie que c’est agaçant et qu’on finit par ne plus s’intéresser à leur destin.

Mais le plus gros soucis pour moi est la définition de la cible. Le roman est entre de l’adulte et du young adult. Le rythme n’est ni l’un, ni l’autre. D’un côté on a un début très très lent qui pose lentement l’univers mais d’un autre on a une succession d’actions qui se résolvent en un claquement de doigts. On a donc un début plutôt adulte mais qui bascule dans du young adult. Du coup selon son attente on subit une partie lentre trop développé ou on est frustré de l’accélération et de la résolution trop facile du problème. Il faut attendre la page 155 sur 463 pour arriver à la seconde phrase de la 4ème de couverture et elle n’en dit pas trop c’est juste que pendant 155p il ne se passe rien. Ce n’est pas gênant pour un roman adulte, mais il n’est pas classé en adulte.

Pour résumer, ce roman a un gros potentiel et introduit de bonnes choses mais l’ensemble laisse un sentiment de récit en dents de scie. Les choix de développements/non développements ne paraissent pas pertinents. Alors oui, les 80 dernières pages sont bien meilleures niveaux rythme et personnages mais ça ne rattrape pas les 3/4 du roman qui sont soit trop lent soit trop rapide selon les cas.

Le livre à peine terminé que je regrette déjà de devoir quitter cet univers que j’ai apprivoisé ces derniers jours. Ce ne fut pas de tout repos au début et puis je me suis laissée emporter par ce premier tome de Shadowscent, Le parfum de l’ombre, de P.M. Freestone. J’ai beaucoup aimé !



Dès les premières pages, j’ai été assaillie d’informations, de senteurs, de noms de villes, de personnages, et j’avoue que j’ai pris un peu peur, me demandant si j’allais savoir m’y retrouver par la suite. C’est avec un peu d’appréhension que j’ai lu les premières pages mais ça m’est vite passé lorsque les deux intrigues se rejoignent. J’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cet univers plutôt complexe mais qui devient rapidement très intéressant.



Les personnages y sont pour beaucoup. Rakel avec son nez délicat et ingénieux d’un côté, et Ash, le guerrier tatoué de l’autre. Le duo se forme très vite pour sauver le prince Nisaï, plongé dans le coma, et pour se disculper eux-même. J’ai aimé le personnage de Rakel qui n’a pas sa langue dans sa poche, elle est très intelligente et s’adapte vite pour se sortir des différentes péripéties qui vont leur arriver. Ash n’est pas en reste non plus. J’ai aimé voir un certain équilibre s’installer entre eux petit à petit. Leurs taquineries viennent pimenter le récit et c’était plutôt chouette à lire.



J’ai également apprécié les personnages secondaires. Malgré la situation, le prince Nisaï n’est pas laissé de côté, on apprend à le connaitre un peu. J’ai aussi beaucoup aimé Kip. Je pense qu’ils auront plus de place dans la suite.



Du côté de l’intrigue et du déroulement de l’histoire, j’ai trouvé que parfois ça allait un peu vite mais ça ne m’a nullement dérangée, l’autrice n’a pas cédé à la facilité pour autant, rendant son récit fluide et entrainant en alternant les points de vue. Franchement, c’était vraiment bien sympa à lire. La fin laisse ses lecteurs dans l’attente et la misère, j’aurais adoré avoir la suite sous la main !



Bref, Le parfum de l’ombre, premier tome de la duologie Shadowscent de P.M. Freestone est une lecture qui m’a beaucoup plue ! J’ai adoré arpenter l’empire d’Aramtesh à la recherche d’un antidote pour le prince. Avec leur caractère bien trempé, Rakel et Ash forment un duo que j’ai suivi avec grand plaisir. Entre intrigue de cour, senteurs et poison d’ombre, je ne me suis pas ennuyée et j’ai adoré !
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Rakel est une jeune femme passionnée par les parfums, maniant avec brio les distillations et les compositions. Alors que son père se voit atteint d’un terrible mal qui ronge son corps, elle décide de se rendre en Aphoraï, la vile où se trouve le temple d’Eraz, afin de devenir parfumeuse et pouvoir gagner l’argent nécessaire au traitement qui guérira son père. Arrivée à la ville, elle voit son destin et les fantômes du passé refaire surface. Sa rencontre avec Ash, le bouclier de l’héritier de la couronne d’Eraz, va bouleverser sa quête et ils vont ensemble parcourir les contrées qui entourent le royaume, en vue de sauver Nisaï, futur gouverneur d’Aramtesh.



L’univers créé par l’autrice P.M Freestone est frais et dynamique. Je découvre au travers de Shadowscent un univers qui se meut autour de divers éléments tels que les odeurs, la faune et la flore, et qui, une fois liés les uns aux autres, se révèlent un combo ayant un impact autant positif que négatif sur l’Homme. Adepte des romans qui mêlent culture, mythologie et magie, je dois dire que ce premier tome m’a agréablement surprise. J’ai par ailleurs été intriguée par le personnage d’Ash que j’ai trouvé complexe et très bien construit. Il renferme un mystère, une part d’ombre et de lumière qui font de lui un héros attachant et empathique.  



L’environnement du roman se construit autour d’un schéma type propre au Royaume : un Roi, des traîtres, des contrées régies par des règles strictes ou encore des dieux vénérés qui permettent à chacun d’en faire un outil de manipulation. Par extension, le roman fait donc référence à de nombreux lieux qui m’ont parfois été difficile de cibler géographiquement les uns par rapport aux autres (mais peut-être qu’une carte viendra illustrer le deuxième tome ;)).       



Le Parfum de l’Ombre étant le premier volume, j’ai pu ressentir les hésitations de l’auteur, je pense qu’elle ne nous montre pas encore toute l’étendue de son talent et reste pudique dans son écriture. Elle pose les fondations de son récit en nous présentant l’histoire de chaque personnage, mettant en exergue leurs points forts et leurs points faibles, maniant le mystère et les énigmes efficacement et ne manque pas de saupoudrer son récit d’indices sur la suite des aventures de Rakel, Ashradinoran et Nisaï. J’imagine (j’espère ?) davantage de combats, de puissance dans les descriptions et me dessine une Rakel qui montera en compétences et se révélera encore plus talentueuse dans le maniement des essences.



En définitive, en faisant de son roman une (quasi) ode aux odeurs, P.M Freestone permet au lecteur de voyager grâce aux descriptions olfactives qui composent son récit. J’ai pris plaisir à m’imaginer le jasmin, le thym ou encore l’odeur moins agréable de la « pourriture », chaque chapitre rassemblant des fragrances qui identifient l’environnement ambiant. Aventure, politique, complots, amour, tout est là pour faire de ce roman un presque coup de cœur. J’ose espérer que le deuxième volume sera le papillon qui sort de sa chrysalide, et qu’il volera aussi haut que possible ;)

Un empire ou les parfums sont sacrés et font l’objet de toutes les convoitises.

Un empire ou un terrible mal touche le peuple et pour lequel il n’y a aucun remède.



Rakel possède un nez affuté, son père est malade et pour pouvoir gagner de quoi le soigner, il n’y a qu’une seule solution, devenir parfumeuse!

Elle va se retrouver dans une posture difficile quand le prince Nisaï va être empoisonné, elle va être la coupable idéale !

Forcé de fuir elle va se lancer dans une quête, elle part à la recherche de l’antidote.

Pour cela elle va s’allier à Ash, le Bouclier du Prince, son plus proche soldat.



L’univers à son charme, mais il est tellement complexe que je n’ai pas vraiment réussi à apprécier ma lecture.

J’aurai apprécié un lexique avec le nom des personnages, des dieux et compagnie, mais je crois que ce qu’il m’a le plus manqué, c’est une carte ! Surtout durant le trajet de Rakel et Ash.



Honnêtement je suis vraiment passé à coté de l’histoire, j’ai été trop perdue tout le long de l’histoire.

Sans m’attacher aux personnages et à leur quête…



Le système politique est assez particulier, et original, mais ce livre est vraiment centré sur la quête du remède, l’alternance des points de vue aide à comprendre Ash et Rakel mais vraiment j’ai eu trop de mal à cerner l’univers, quel dommage!



Je ne lirai pas la suite, j’ai trop bloqué avec celui-ci, je peux comprendre les avis positifs que j’ai pu recevoir, l’univers ne manque pas d’originalité, mais pour moi ça n’a pas fonctionné !

Dans ce récit, on découvre la vie de Rakel, qui voudrait devenir parfumeuse notamment pour pouvoir soigner son père très malade. Malheureusement, elle est issue d'une classe sociale basse qui ne lui permet pas de faire les études de "nez". Accusée à tort d'avoir empoisonné le prince Nisaï, elle est obligée de fuir et de trouver un antidote pour Nisaï, accompagnée par Ash, le mystérieux protecteur du prince. Un chouette roman de fantasy!

Pour sauver son père malade, Rakel veut utiliser son odorat exceptionnel pour devenir parfumeuse en ville. Mais à son arrivée, elle est accusée d'avoir empoisonnée le prince Nisaï.



Après un début un peu lent, j'ai adoré me plonger dans cet univers original dans lequel le parfum a une grande importance !



J'ai beaucoup apprécié les personnages principaux, Rakel et Ash. L'alternance de leurs points de vue donne plus de rythme à cette intrigue assez mystérieuse au début.



L'univers est vraiment intéressant et on le découvre très bien dans cette quête qui nous fait parcourir toutes les provinces. J'ai aussi apprécié le vocabulaire spécialisé qui était utilisé pour les parfums.



La fin, coupée nette, donne très envie de connaître la suite et de retrouver les 2 personnages principaux mais aussi de découvrir plus précisément certains autres comme Nisaï, Kip ou Luz.



Bref, une bonne lecture malgré le début qui pose un peu lentement les bases.

P.M. Freestone a crée un univers enchanteur et complexe, où politique et religion sont intimement liées et où les senteurs, les parfums ont un rôle clé dans la vie de chacun.

Les dirigeants, les divinités, les diverses provinces, les animaux hybrides qui peuplent ce monde orientale… Toutes ces informations sont disséminées au compte-gouttes, et données au moment approprié. C'est une merveille de voir tout cela s'épanouir, de comprendre que l'autrice nous laisse assembler les pièces du puzzle de nous-mêmes. J'aime quand on nous laisse vadrouiller sans nous prendre tout le temps par la main.



Les personnages maintenant. On a droit à un duo très intéressant et complémentaire.

Rakel est une héroïne que j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre. Ambitieuse, déterminée à ne pas laisser les hommes lui dicter son comportement, elle est le moteur de l'intrigue. Ash est attachant lui aussi mais beaucoup moins flamboyant que son acolyte féminin. le fait qu'il dissimule un sombre secret au lecteur mais aussi à Rakel pendant une bonne partie du roman le rend plus mystérieux et moins accessible que Rakel.

Comme on peut s'en douter, la romance est présente mais elle n'étouffe pas la quête de nos héros, elle l'embellit et la rend même drôle grâce aux dialogues savoureux qui émaillent le livre. J'espère juste que l'autrice évitera l'écueil du triangle amoureux dans le prochain volume mais j'ai quelques doutes à ce sujet.



Shadowscent est prévu être pour une duologie, à la manière de Six of crows.

Et de même que le premier volume de la série de Leigh Bardugo, j'ai fini ce premier volume avec un enthousiasme débordant et une frustration énorme. Quel début extraordinaire ! Et quelle fin terrible quand on n'a pas le prochain tome avec soi...

Rakel rêve de devenir parfumeuse pour gagner assez d’argent pour soigner son père. Malheureusement, sur sa route, elle va rencontrer le prince Nisaï qui est empoisonné. Accusée à tort, elle va s’enfuir pour trouver un antidote. Ash, le bouclier du roi, va la suivre et s’allier à elle. Trouveront-ils l’antidote et arriveront-ils à temps pour sauver Nisaï ?



Un roman bien écrit qui nous entraîne dans un univers où le parfum est sacré. Le monde créé par l’auteur est cohérent et mythologique. Il en devient presque réel tant la vraisemblance est palpable. Les personnages principaux se dévoilent progressivement. Ils sont à la fois courageux et attachants. Ils suivent la hiérarchie du monde dans lequel ils vivent. Ils traversent diverses aventures qui les plongent dans la magie des parfums.

Loin du scénario à l’eau de rose qui aurait pu gâcher l’histoire, l’auteur distille du suspense au goutte à goutte. Quelques longueurs font qu’on aimerait parfois que les choses aillent un peu plus vite pour savoir si nos héros vont accomplir leur tâche. Le début d’une série prometteuse pleine de mystères et de rebondissements.

Je tiens tout d'abord a remercier Babelio pour m'avoir envoyé ce livre lors de l'opération masse critique.



Bien que ce roman ait un ou deux petits défauts qui font que je ne pourrais pas le classer parmi mes livres préférés, il n'en est pas moins extrêmement bon.



La seule chose que je pourrais reprocher au roman est la complexité ainsi que le grand nombre de noms. Dès les premières pages, on est comme submergé par tous les noms qu'on rencontre. Il est même difficile de ne pas confondre prénom, nom, surnom, divinité, pays, province et ville. Ils sont d'autant plus difficile a retenir étant donné que ce ne sont pas des noms qu'on a l'habitude de croiser et les sonorités ne sont pas semblables à celles qu'on peut entendre couramment. Néanmoins, une fois passé un certain nombre de page et s'y être accoutumé, on ne perçoit plus ces noms comme une difficulté mais comme une diversité. L'auteur nous propose et ose des noms originaux, elle se démarque par ceux-ci, ce qui n'est pas plus mal. C'est vrai que ca nous change des noms qu'on croise sans cesse dans d'autre roman (après tout, est ce que ca dérange vraiment de ne pas croiser les habituels Chloé, Clara, Lola et autre ?). Il faut aussi noter que ce choix permet d'apporter plus de profondeur a l'univers créé par l'auteur.



L'univers, parlons-en ! Il est très original et les événements qui se passe dans le livre nous permettent de le voir de façon quasi complète. L'auteur a redoublé d'imagination pour nous offrir un monde rempli de senteur aussi diversifiées que possible (c'est le cas de la dire !). Des mots spécifiques ont été inventés spécialement afin de rendre l'univers plus complet, complexe et précis. Un nouveau système politique a aussi été imaginé par l'auteur. On peut aussi noter les détails apportés qui sont suffisant pour nous permettre d'imaginer l'histoire mais qui ne prennent pas trop de place pour laisser au lecteur la possibilité d'imaginer l'univers lui même.



Que dire d'autre... Le début est accrocheur il nous plonge directement dans l'histoire tout en nous fournissant les précisions qu'on a besoin pour comprendre.



L'auteur nous offre le point de vue de deux personnages ce qui apporte de l'énergie au roman mais permet aussi de créer du suspense. Si on aime l'un des personnages un peu moins que l'autre, on attend impatiemment le chapitre suivant poyr changer de point de vue. Ca permet aussi d'ouvrir l'histoire et de montrer comment chacun vit les événements mais aussi ca permet d'apporter de la diversité étant donné les milieux différents dans lesquels vivent les deux personnages et leur caractère différent.



Pour terminer, passons à la fin. L'auteur a extrême t bien géré son temps, la fin n'est pas précipitée. La fin réussit également à contenter tout le monde, l'auteur nous offre un dernier os à ronger avant l'arrivée du prochain roman afin quon ne meurt pas de faim en attendant la suite.



Bref, un roman qui frôle l'excellence et que je recommande vivement.

Embarquez dans une aventure olfactive hors du commun ! Les descriptions nous en mettent plein le nez : nectars, fleurs, épices, encens… Chaque endroit, chaque personnage a une odeur particulière à laquelle l’héroïne est particulièrement sensible. Cela nous offre une écriture et un cadre singuliers et très agréables. J’ai également aimé les décors. Les villes somptueuses et bondées laissent place aux déserts hostiles ponctués d’oasis où sont construits de modestes petits villages, dans une ambiance très orientale.



C’est dans ce contexte que sont incorporés une faune et une flore imaginaires, une religion polythéiste et une politique plutôt simple, bien que les différentes positions dans le gouvernement soient nommées par des termes également inventés. A ce stade, j’ai trouvé le contexte un peu plus complexe. Les héros vont entreprendre un long voyage, prévoir des trajets et finalement revenir sur leurs pas… Pour que tout soit limpide, je n’aurais pas été contre un lexique en fin de livre ainsi qu’une carte pour mieux se repérer.



Les personnages, quant à eux; sont plutôt sympas. Si j’ai eu du mal à m’attacher à Ash, j’ai adoré le côté têtu et irrévérencieux de Rakel. Elle a beau avoir de grandes connaissances en alchimie, elle fait pas mal de bourdes avec les êtres humains. Je suis en revanche déçue que les auteurs s’obligent systématiquement à introduire une romance dans ce genre de récits. Quand les protagonistes se correspondent, pourquoi pas; mais ici, je trouve que ça ne fonctionne pas du tout. Rakel et Ash font de bons alliés et d’excellents compagnons d’aventure, mais ça s’arrête là. C’est dommage et presque illogique d’avoir forcé les choses. De plus, certains personnages secondaires sont suffisamment travaillés pour qu’on les pousse dans une relation amoureuse avec l’un des deux protagonistes : Nisaï, Esarik, Iddo… J’exclus volontairement Barden, l’amie d’enfance de Rakel, de cette liste car c’est le seul membre complètement stéréotypé et son destin semble tout tracé (j’espère tout de même qu’on lui donnera une véritable importance par la suite et qu’il nous surprendra).



Dans l’ensemble, c’était une lecture plutôt cool. Les péripéties s’enchaînent vite et permettent aux héros de grandir et de se dévoiler. Si certains détails religieux et géographiques avaient été simplifiés, j’aurais certainement été d’avantage transportée, mais ce livre mérite tout de même d’être conseillé aux adeptes de fantasy et de voyages initiatiques.
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