Padraig Kenny

J'ai eu un véritable coup de cœur pour cette couverture. L'histoire était prometteuse et a rempli beaucoup de cases. Je pense que si je l'avais lu en octobre, j'aurais été plus emballée. Mais je dois le rendre rapidement car il s'agit d'une nouveauté dans ma médiathèque.

De plus, je crois qu'en ce moment j'ai besoin de one shot, j'en ai un peu marre de devoir attendre la sortie ou l'achat des tomes suivants. Une belle lecture tout de même avec des personnages vraiment très bien construits. J'avais la chanson de la famille Adams tout du long dans la tête :) et un sourire horrible au coin des lèvres !!

Dans cette histoire, on suit plusieurs personnages : Mirabelle habite avec sa famille dans un mystérieux manoir au fond de la forêt. Cette famille est certes un peu particulière, comme vont vite le comprendre Jem et Tom, les deux orphelins qui tombent par hasard sur cette demeure. Dans cette famille, ont est pas humain mais des monstres et ainsi on se transforme en ours, on est constitué d’araignées, ou même couvert d’écailles ce qui a conduit les humains à les pourchassé pendant des siècle, jusqu’à ce qu’un pacte est lieu. L’arrivée des orphelins va mettre à mal cette paix et la tranquillité des environs, car le monstre n’est pas toujours celui qu’on croit.





J’avoue, j’ai hésité avant de me prendre ce livre… mais je sais que je peux faire confiance à cette maison d’édition, j’ai rarement été déçu par leurs publications. Je me suis donc lancé et je ne regrette pas, c’est vraiment une très chouette lecture. Clairement ce roman est à destination d’un public jeunesse mais le message de cette histoire est vraiment pour tous. J’ai bien aimé l’objet livre en lui-même, il est vraiment très beau et le travail éditoriale est juste ding. J’ai adoré les illustration, elle sont clairement un plus.

En ce qui concerne l’histoire, j’ai vraiment passé un chouette moment, ça se lit vraiment bien. J’ai beaucoup aimé les personnages, ils sont attachants et touchants même si ce sont des « monstres ». Mas ce que j’ai le plus aimé dans cette histoire, c’est le message et les questionnements qu’il propose. Tout au long de la lecture une question nous reste en tête : qui est le plus monstrueux, qui sont réellement les monstre ? Que signifie être un monstre ?

c’est un très bon roman que je vous conseille. Même en tant qu’adulte, les thèmes abordés restent d’actualité, et le roman ne fait pas trop enfantin, si bien qu’on peut s’attacher aux personnages à n’importe quel âge. La plume est fluide, le roman se lit bien, l’idée est intéressante. J’ai beaucoup aimé les personnages de Mirabelle et de Jem, ainsi que le lien qui se forme entre elle. Le personnage du méchant est aussi très intéressant, et j’ai trouvé cela glaçant comment il manipule les autres, jusqu’au drame. C’est un bon roman jeunesse, qui est à découvrir. Une suite semble au programme, j’ai hâte de la lire.
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J'ai beaucoup aimé les Monstres de Rookhaven. Déjà, le livre est un bel objet et son côté conte aux allures gothiques, qui en dit bien plus que ça, m'a plu. J'ai pensé au film Freaks ou à l'univers de Tim Burton. C'est un livre qui reste très anglo-saxon, voire nordique sur ses inspirations. Ce roman parle de la différence, mais également de la famille que l'on choisit ou pas, de solidariré face au Mal incarné et d'amitié. L'alternance des points de vue permet de faire vivre ce récit qui se lit comme on regarde un vieux film d'horreur en noir et blanc. Mais c'est un vrai conte moderne.

Mirabelle habite un mystérieux manoir en pleine forêt avec sa famille. Mais ils ne sont pas une famille comme les autres. Par exemple son oncle Bertram, est capable de se transformer en grizzly, ou sa tante Eliza, dont le corps entier est composé de centaines d'araignées. Autrefois chasseurs et chassés, ils ont conclu un pacte avec le village humain le plus proche, il y a quelques siècles : sa famille de monstres reste en paix dans leur manoir magiquement protégé et en échange le village leurs fournit de la viande.

Jusqu'au jour où deux orphelins, Jem et Tom, réussissent à venir au manoir grâce à une brèche s'étant formée dans la barrière magique. Pendant que Mirabelle se lie d'amitié avec Jem, sa famille essaie de reboucher cette brèche afin de pouvoir conserver la paix relative qu'ils ont avec les humains du village. Malheureusement Tom, pickpocket ne peut s'empêcher de roder dans le manoir et il libère Goret, le membre de la famille le plus puissant mais aussi le plus dangereux. Ils le retrouvent mais trop tard. Car maintenant un monstre bien pire qu'eux rôde. Et s'il les trouve, ils n'en réchapperont pas.



J'ai été surprise car au final, il y a assez peu d'action. Mais ce n'est pas le but de ce roman qui est surtout une histoire de tolérance et donne la leçon qu'il ne faut pas se fier aux apparences. Non seulement les membres de la famille de Mirabelle ont une apparence monstrueuse mais ils mangent aussi de la viande crue. Par compassion, ils ont arrêté la viande humaine et veulent vivre en paix. J'ai beaucoup aimé Goret. Les illustrations sont très réussies (j'ai encore la chair de poule en pensant aux dessins des araignées 😱). C'est un petit coup de cœur pour cette belle histoire d'amitié et de tolérance.

Un roman délicieusement sombre, à la couverture mystérieuse, et dont le résumé nous parle d’un manoir caché habité par des êtres aux capacités particulières. Le tout sublimé par des illustrations d’Edward Bettison toutes aussi intrigantes, qui renforcent l’atmosphère si spéciale de ce roman.



Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, mais j’ai très vite été captivée, puis enchantée par ce que j’ai découvert. Il faut dire que, dès les premières pages, le lecteur est plongé dans l’univers assez spécial mis en avant ici. Et j’en ai aimé toutes les spécificités.



Ce livre est un conte fantastique à l’ambiance assez gothique, un brin glaçante, dans la lignée de la série de Miss Peregrine et les enfants particuliers, où deux mondes rentrent en collision alors qu’ils n’auraient jamais dû se rencontrer. En fuyant un quotidien éprouvant, et un oncle maltraitant, les orphelins Jem et Tom vont traverser la barrière magique qui isolait le manoir de Rookhaven du reste du monde, et y découvrir un univers qu’ils n’avaient jamais imaginé. Et des monstres.



Les illustrations apportent un vrai plus à l’ambiance, avec ce style en noir et blanc assez tranchant, sans fioriture, et qui fait froid dans le dos. Sincèrement, c’est juste parfaitement adapté à l’environnement, à l’atmosphère que transmet l’auteur, et le mélange forme un tout des plus saisissant.



Mais, même si l’ambiance cherche à faire frissonner le lecteur, ça reste très poétique, et il n’y aura pas de violence ou d’horreur non plus étant donné le rating de l’histoire. Personnellement, je trouve que c’est parfaitement bien équilibré, pour permettre au lectorat ciblé de faire ses premiers pas dans un genre assez différent, un univers fantastique spécifique et légèrement horrifique, tout en prônant de très belles valeurs, comme le deuil, la tolérance, l’acceptation de la différence, et le vivre ensemble.



Sans oublier que les personnages sont tous très touchants, que ce soit Mirabelle, altruiste, avec un cœur gros comme ça, Jem, qui est prête à tout pour aider son frère Tom, malade, ou encore Goret, si spécial, si mystérieux (mon chouchou !)… Ils sont tous plus attachants les uns que les autres et apportent tellement à l’histoire !



En définitive, après Les orphelins de métal, Padraig Kenny nous livre une histoire à l’atmosphère différente mais toute aussi originale, atypique et unique. L’ambiance, l’environnement, les personnages, le mystère… Tout est parfaitement ben construit, dans une histoire à la fois sombre et lumineuse, possédant de très belles valeurs malgré l’omniprésence des monstres, et la fin est toute aussi bien trouvée que le reste de l’histoire. Car, ne l’oublions pas : les vrais monstres ne sont jamais ceux que l’on croit…
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J'ai beaucoup vu passer ce livre sur les réseaux sociaux et je suis ravie d'avoir pu le lire.

Ce qui attire d'abord c'est la couverture, aux tons marine et rouge, un peu dans l'esprit de l'univers de Tim Burton. Elle est mystérieuse et montre le ton, comme le titre : on va parler de monstres, de vieux manoirs... Mais pas que !

Les illustrations dans le livre sont dans le même esprit, on se croirait vraiment dans un film de Burton. D'ailleurs, on est à la croisée entre le cinéaste et la famille Addams, l'héroïne, Mirabelle, m'a beaucoup fait pensé à la fille Adams, Mercredi. Même cheveux noirs, même esprit espiègle, tout y est, c'est une belle référence.

L'intrigue est bien pensée, j'ai aimé l'univers fantastique, un peu sombre voire gothique, avec des monstres en tous genres. Divers thèmes sont abordés, comme le deuil, la différence, l’acceptation de l'autre avec subtilité et émotion. Les personnages sont attachants, spécialement Goret, et j'ai moins accroché avec Tom.

J'ai parfois trouvé la plume de l'auteur un peu répétitive mais j'ai lu ce roman avec beaucoup de plaisir !

Je ne peux pas commencer mon avis sans parler des illustrations. En plus, d'une couverture a tomber, Lumen nous offre un bon paquet de dessins dedans, qui vont ravir les fans de Burton et co. Toujours un vrai plus dans les romans, j'ai totalement été conquise par ce choix éditorial.



Ce livre se dévore. J'ai eu du mal à le lâcher. Le seul petit point négatif est que certain passage sont un peu trop rapidement résolu mais ce n'est pas vraiment pénalisant. Les personnages sont tous plus originaux les uns que les autres, on apprend à les découvrir, ainsi que leur particularité tout du long. Beaucoup de rebondissements les concernant et j'ai adoré voir la part d'humanité entre eux, alors qu'ils sont clairement considérés comme des monstres. L'histoire s'écoule tranquillement et s'accélère à l'arrivée du méchant, charismatique et flippant comme il faut.



On alterne avec le point de vues de nombreux personnages, rendant le récit dynamique et permettant aux lecteurs d'en apprendre toujours plus sur l'univers et les créatures le peuplant. Une écriture avec laquelle j'ai rapidement accroché, des illustrations au top et on obtient un très bon roman, qui sait tenir en haleine et plonger dans cette ambiance sombre.

Chronique de Diana :



Entre la couverture et le résumé, je n’ai pas vraiment hésité à lire ce récit jeunesse à l’ambiance gothique. Cette histoire illustre parfaitement le conte qui derrière des images très parlantes éduquent et poussent à voir au delà des apparences.



Tom et Jem, deux orphelins qui errent sur les routes vont au hasard franchir une porte un peu particulière en pensant trouver un abris. Mais ils pénètrent dans un grand domaine, bordés de fleurs à l’allure peu accueillantes. C’est ainsi qu’ils vont rencontrer Mirabelle, une jeune fille de leur âge en train de nourrir ces mêmes fleurs.



Une amitié va naitre instantanément et Mirabelle va tout mettre en oeuvre pour que les deux orphelins trouvent une place dans la Famille.



Ce conte est vraiment spécial, déjà dans les images qu’ils utilisent pour aborder les thèmes, mais c’est un très beau message sur la différence, l’acceptation de soi et surtout ne pas juger sur les apparences.



La galerie des portraits est très marrantes, c’est une palette de tous les monstres qu’on peut imaginer et je ne doute pas que pour les jeunes lecteurs, l’imagination va prendre totalement le pas et qu’ils vont s’immerger dans cette belle histoire avec délice.



L’intrigue repose sur l’équilibre entre les humains et les monstres mais l’arrivée d’un étranger pourrait menacer ce dernier et faire que les choses dégénèrent.



La plume de l’auteur est vraiment très agréable, il vise parfaitement son public cible, entre les descriptions, l’action, les illustrations et les points alternés. Tout est vraiment fait pour que le lecteur prenne grand plaisir à avancer.



Une belle découverte, parfait pour les jeunes lecteurs.
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« Les monstres de Rookhaven » de Pádraig Kenny lu en lecture commune organisée par @reveurs_et_mangeurs_de_papier avec un groupe trop chouette 🤗



Très joli jeunesse illustré, vraiment sombre (je ne m’y attendais pas !) avec de beaux messages d’amour et de tolérance 🥰👹



4,5/5

Dans un étrange manoir perdu au milieu de la forêt vit Mirabelle, une jeune fille à la famille très…particulière ! Son oncle Bertram se transforme en ours, sa tante Eliza a le corps composé d’araignées, Olibrius est lui capable de former des portails pour aller où il veut dans le monde…bref, tout ce monde a bien d’étranges pouvoirs. Car, en réalité, ce sont des monstres ! Il y a des années, ils ont conclu un Pacte avec le village de Rookhaven pour faire cesser la traque dans les deux sens : en échange d’un approvisionnement régulier, les monstres épargneront leurs voisins. Mais voilà que deux orphelins, Jem et Tom, arrivent soudainement au manoir…



Et les ennuis commencent ! Tout d’abord car, si deux jeunes humains sont arrivés au manoir, c’est que la barrière magique qui le protège est endommagée ! Ensuite parce que l’existence des monstres est censée être plutôt secrète. Et enfin car ces petits humains pourraient bien découvrir le membre le plus monstrueux – et le plus dangereux ! – de la famille. Mais ce n’est que le début de la menace qui pèse sur Mirabelle et sa drôle de famille dans ce premier tome d’une duologie qui s’annonce passionnante ! Dans une ambiance entre Miss Peregrine et les enfants particuliers (pour le côté intemporel, bulle hors du monde/du temps) et La famille Addams, Pádraig Kenny nous invite à voir les monstres sous un jour nouveau ! Et c’est surtout grâce à Mirabelle et sa sensibilité, les secrets dont elle est entourée, que va se révéler peu à peu la vraie nature des monstres, mais aussi celle des humains. Car vous commencez à le savoir, en littérature jeunesse, les monstres ne sont pas toujours ceux que l’on croit ! Et Pádraig Kenny le confirme dans cette histoire de tolérance et de famille aux très beaux personnages (je suis personnellement très touchée par Goret que je vous laisse le soin de découvrir…), magnifiquement et abondamment illustrée par Edward Bettison.



Une ambiance gothique, légèrement horrifique et un antagoniste particulièrement flippant font des Monstres de Rookhaven un roman diablement savoureux pour tous ceux qui aiment frissonner mais aussi s’attacher à des « outsiders ». Car le roman est également très émouvant, dans la dynamique des relations entre chaque membre de la Famille, dans ce sentiment de Mirabelle d’être différente des autres. Mais aussi du côté des humains où une guerre (qu’on imagine peut-être être l’une de celles qui ont marqué l’Europe au siècle dernier) a fait des ravages bien plus monstrueux que ceux que l’on affuble de ce nom et qui donne aux personnages humains de l’histoire (Jem et Tom en tête, mais d’autres également), une profondeur inattendue dans cette « histoire de monstres ». Un premier tome qui nous donne en tous cas très envie de découvrir la suite (même s’il peut se suffire à lui-même) et le fin de mot de l’histoire sur les origines de Mirabelle.
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Les monstres de Rookhaven est un livre qui m’attire depuis que j’ai vu les premières photos sur le compte insta de la maison d’édition.



En effet, ce livre est magnifique, à tout point de vue. L’objet en lui-même est très beau et l’histoire qu’il nous raconte est également très belle.



Je remercie donc #netgalleyfrance et les éditions Lumen pour m’avoir offert cette superbe lecture.



Je n’arrive pas trouvé les mots pour vous dire à quel point j’ai aimé ce livre. Tout m’a plu.

Tout d’abord l’ambiance, à la fois sombre, dangereuse, et gothique, avec un superbe manoir.

Mais aussi les personnages qui sont tous attachant à leur façon, monstres comme humains, en particulier Mirabelle et Jem, deux jeunes filles courageuses, bienveillantes, impulsives et tolérantes.

Et surtout, la très belle plume de l’auteur lui permet d’aborder avec finesse de nombreux thèmes très forts comme le deuil, les mensonges, la tolérance, et l’amitié.



Vous l’aurai compris, je recommande vivement cette lecture



Résumé :

Mirabelle a toujours su qu'elle était un monstre. Lorsque le glamour protégeant sa famille inhabituelle du monde humain est déchiré et qu'un frère et une sœur orphelins tombent sur Rookhaven, Mirabelle découvre bientôt que l'amitié peut être trouvée dans le monde extérieur.

Mais alors que quelque chose de bien plus sinistre vient les menacer tous, il devient rapidement clair que les vrais monstres ne sont pas nécessairement ceux que vous pouvez voir.

Un roman stimulant, effrayant et magnifiquement écrit, Les monstres de Rookhhaven de Pádraig Kenny , magnifiquement illustré par Edward Bettison, explore la différence et l'empathie à travers les yeux de personnages que vous ne voudrez pas lâcher.

Je remercie infiniment les éditions LUMEN pour l’envoi de cette pépite.



Cette histoire a été un excellent moment de lecture. Je me suis tout simplement régalée. Déjà avant toute chose, et avant que je vous donne mon ressenti sur l’histoire, je voulais vous parler des illustrations de Edward Bettison, qui sont juste sublimes. Elles m’ont permis de m’imaginer encore plus ce qui est décrit au fil des pages et de m’immerger encore plus dans l’histoire. C’est gothique, prenant et puissant. Un petit air de la famille Adams, avec des monstres monstrueusement attachants.



Donc ici nous allons suivre Mirabelle, qui vit avec sa curieuse famille à Rookhaven un manoir isolé et protégé du reste du monde par une barrière magique. Depuis longtemps un pacte a été établit avec le village voisin, en échange de vivres réguliers, cette étrange famille ont juré de ne pas s’en prendre à eux.

Tout semble bien aller, jusqu’au jour où une faille va apparaître dans la barrière magique et que Jem et Tom, deux jeunes enfants vont pénétrer dans l’enceinte de Roockhaven…



Cette histoire a été tout simplement incroyable, ça parle de monstres, ceux que l’on imagine caché sous notre lit, ou dans notre placard, lorsque l’on est enfant. Mais dans cette histoire, ils ne sont pas que ça. L’auteur aborde des thèmes puissants dans une atmosphère gothique qui m’a particulièrement conquise. Maltraitance, chagrin, mensonges… tout est abordé avec une délicatesse et une sensibilité à fleur de peau qui m’a touché. Mais aussi l’espoir, l’amour et l’amitié… le tout est mené par la magnifique plume de Padraig Kenny.



J’ai adoré les monstres qui habitent Roockhaven, Mirabelle, Enoch, Goret, Eliza, Bertram et les jumelles… je me suis attachée à chacun d’entre eux. Je les ai trouvé sensibles, empathiques et touchants. Si ils sont des monstres, je les ai trouvé particulièrement humains. Mais j’avoue que j’aurais aimé en savoir un peu plus sur Goret que j’ai trouvé vraiment très intriguant. J’ai adoré l’amitié qui se tisse entre Mirabelle et les deux humains.



Pour ce qui est de l’intrigue, je l’ai trouvé très bien menée, petit bémol, j’ai trouvé que c’était un peu long à se mettre en place, mais en soi ce n’est pas gênant, car l’auteur présente ses personnage et son univers.



Cette histoire est une ode à la différence mais surtout à la tolérance, et que les apparences peuvent être trompeuses. Padraig Kenny a une plume envoûtante, sensible que j’ai particulièrement aimé.



Pour conclure, cette histoire horrifique a frôlé le coup de cœur, que je ne peux que vous conseiller ! Vivement la suite !

Par son côté "famille ayant des capacités hors du commun" et son ambiance gothique, ce roman m'a fait penser à Miss Peregrine et les enfants particuliers, au départ. Néanmoins, l'intrigue est différente et très plaisante, autant que l'univers ! On est dans un contexte d'après-guerre très difficile où sont intégrés des éléments fantastiques !



Par ailleurs, j'ai adoré ces personnages monstrueux aussi attachants les uns que les autres (hormis peut-être le jumelles qui sont de vrai pestes). Ils se cachent de l'humanité autant pour la sécurité de celle-ci que la leur. Ils vivent donc en marge de la société et leurs échanges avec les humains sont assez choux parce qu'ils ne savent pas comment faire. Parfois, je les trouvais même plus humains que certains humains. A travers eux, l'auteur aborde avec habileté les thèmes de la différence mais aussi de la tolérance.

2 jeunes humains viennent compléter ce tableau, en faisant irruption sur le seuil de la porte de cette famille atypique. Malgré leur passé difficile, Tom m'agaçait prodigieusement alors qu'il apparaissait peu au début. Heureusement, son comportement évolue ! Sa sœur, Jem m'a davantage plu. J'ai apprécié son ouverture d'esprit, sa gentillesse et la relation qui se tisse entre elle et Mirabelle.

On a également le point de vue de Freddy, un jeune villageois. Avec lui, l'auteur traite avec justesse de la solitude et du deuil.



Pour conclure, l'intrigue et l'ambiance gothique presque mélancolique parfois, ont su m'embarquer dans les aventures de Mirabelle et des siens ! La fin étant satisfaisante, on pourrait croire qu'il s'agit d'un one-shot alors que c'est une duologie ! Je suis donc très curieuse de découvrir ce qui va être abordé dans le prochain opus !
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Un magnifique roman, autant physiquement que par son contenu. J'ai eu un vrai coup de cœur pour la Famille vivant au manoir de Rookhaven. La famille c'est un ensemble de personnes pas comme les autres, de "monstres", ayant un accord avec les humains de leur village : ils resteront en sécurité dans leur manoir en échange de vivres.



Mirabella est une jeune fille positive et heureuse dans cette famille "pas comme les autres" mais alors que la bulle qui protège le manoir s'effrite, deux orphelins vont faire irruption dans sa vie. Tout en découvrant l'amitié, elle va aussi faire une découverte sur son passé et sa véritable identité de monstre... Tout cela pendant que les humains du village préparent une révolte menée par un monstre bien plus dangereux ? oui tout à fait.



J'ai adoré les habitants du manoir : Goreth, Enoch, Eliza, les jumelles, et Bertram. Ils ont tous leurs pouvoirs, originalités, tout en étant tous très empathiques les uns par rapport aux autres. J'ai aussi ri à certaines de leurs actions, de leurs échanges, vraiment une famille différente mais accueillante qui donne envie d'être rejoint !



C'est un vrai livre qui parle de la différence et de l'importance de la TOLÉRANCE des uns envers les autres.



J'ai trouvé les illustrations vraiment impactantes tout au long de ma lecture, je ne savais pas que j'allais absolument adorer ce format.



En bref, une lecture un peu sombre mais doudou, familiale et qui ne m'amène qu'à une question : A QUAND LA SUITE ?

Dès les premiers chapitres, Padraig Kenny pose le game : un univers délicieusement steampunk ultra cohérent, à base d’automates cabossés et de lois de la robotique maison. La régalade ultime, c’est que l’auteur a vraiment soigné ses personnages. Je me méfie toujours des bandeaux et autres macarons et autres religieuses-café sur les couv’, mais pour le coup, vous pouvez écouter Eoin Colfer, le papa d’Artemis Fowl, quand il dit que « Jamais robots et automates n’ont eu l’air aussi humains ! ».



J’ai aimé ce roman parce que c’est une vraie belle histoire d’amitié, vous l’aurez compris, mais aussi et surtout parce que l’auteur ne fait pas l’impasse sur des concepts philosophiques poussés, sur la condition humaine, la mort et les droits que s’octroient les hommes, en témoigne le traitement très subtil de ses personnages humains et robotiques. C’est un roman jeunesse qui ne s’interdit rien, qui joue sur plusieurs niveaux de lecture, sur les non-dits et les silences pesants lourds de sens, et ça j'achète.



Et puis y a du twist, de type haletant et imprévisible. Genre dès la première moitié du bouquin, moi j’me suis bien faite avoir.



Dans ce format one-shot, Padraig Kenny dose habilement aventure et réflexion et fait battre notre petit coeur comme jaja pour ses petits et grands robots rafistolés et débordants d’amour.
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Ce roman est une véritable petite pépite ! Oui, c’est jeunesse. Oui, l’écriture est très simple. Mais la thématique est bien plus complexe qu’elle n’y parait. Au début on pourrait croire qu’il ne s’agit que d’une histoire d’amitié entre robots alors qu’au fond... on parle d’humanité. Le livre nous questionne sur nos futurs possibles avec les robots humanisés. Est-il possible de vivre en compagnie des robots ? Peuvent-ils remplacer un enfant perdu ? Ne sont-ils que des bouts de métal sans sentiments que l’on met au travail ? Ou au final, ont-ils plus d’humanité et de cœur que nous ?

C’était une jolie épopée, très fraîche avec des personnages plus adorables les uns que les autres. C’était tendre, c’était beau !

Je ne peux que le conseiller encore et encore tellement ce fut une jolie lecture !

Comment résister à une telle couverture ? Elle est juste somptueuse ! Tout comme le résumé qui donne très envie. J’avais hâte de me plonger dans cet univers aux allures de fiction steampunk, mais pour les plus jeunes. D’ailleurs, le roman s’adresse à des enfants et peut être lu à partir de 10 ans. Toutefois, les adultes y trouveront également leur compte s’ils ont encore une âme d’enfant 😉

Si j’ai eu un peu de mal au tout début, dès que l’action démarre, tout s’enchaîne et impossible de reposer ce livre ! La plume de Pádraig Kenny est entraînante, mais également très émouvante avec des personnages qui ont su me toucher. Bravo !
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Stitch n'est pas un garçon comme les autres. Il s'est réveillé il y a 585 jours dans un château isolé de tout, avec pour seule compagnie son créateur et Henry, un grand costaud bavard et maladroit qui n'est autre que la première créature du professeur. C'est seulement lorsque le neveu du professeur débarque sans crier gare, que Stitch apprend la mort de son créateur. Il ne sait pas bien ce que ça signifie, mais une chose est sûre, il n'apprécie pas du tout le nouveau venu et ses projets...



Il s'agit là d'une réécriture du mythe de Frankenstein destinée à la jeunesse et c'est l'occasion pour l'auteur d'explorer le thème de la différence et ce qui fait de nous des êtres humains. Stitch est un être différent, créé de toutes pièces à partir d'expériences scientifiques et il a un regard tout à fait innocent sur les autres et sur le monde. Quand la cruauté vient faire voler en éclats son quotidien, il reste fidèle à lui-même et nous touche en plein cœur.



Padraig Kenny a un vrai talent pour aborder les notions d'amitié, de solidarité, de tolérance et de gentillesse avec les jeunes lecteurs. On retrouve ces notions dans la plupart de ces romans et chaque fois je me laisse emporter par les messages bienveillants qui en ressortent. C'est bien agréable de suivre cette aventure menée par un personnage adorable, profondément gentil, et je ne peux que vous la recommander.
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Commençons par parler des dessins ! Ils sont magnifiques, je ne savais pas qu’ils y étaient jusqu’à ce que j’ouvre le roman.

Ils ajoutent une note mystérieuse, tout en saupoudrant l’histoire de détails graphiques.



Je n’ai pas été très convaincue au début du tome 1. Les personnages sont attachants et sont aussi soudés qu’une vraie famille.

Pourtant, quand la brèche s’ouvre, les protagonistes ne sont pas plus affolés que cela ; c’est à peine s’ils réagissent.

C’est pareil pour Jemina lorsqu’elle découvre la vérité sur Mirabelle et les siens. Elle s’interroge à peine et accorde sa confiance aveuglément.

Ce premier tome a soulevé beaucoup de questions autour la véritable histoire de la Famille, questions auxquelles on obtient des réponses rapidement.



Quant au second tome, même après lecture, je ne vois pas trop l’intérêt. Si ce n’est introduire des nouveaux personnages et une nouvelle problématique, qui se règle très facilement.

Il y a néanmoins plus d’action, plus de révélations et d’aventures.



Les nombreux points de vue de Goret, que ce soit dans le tome 1 & 2, m’ont ravi à chaque fois.

Ce non-personnage mais un peu quand même, avec son avis omniscient et sa découverte du monde m’ont fait rire. Goret est emprunt d’une curiosité à toute épreuve, qui l’emmène parfois vers un danger qu’il n’est pas sûr de pouvoir affronter seul.



J’aurais apprécié plus de profondeur pour la duologie ; mais après coup, en fait je trouve que c’est équilibré.

Ce livre est destiné à la jeunesse et je le trouve parfaitement adapté à la tranche d’âge visée

Bien sûr, vous êtes libres de le lire quand même !



Si vous aimez les familles particulières, visitez un étrange manoir où vous devrez prendre garde à ne pas toucher les fleurs ou ouvrir la mauvaise porte…