Padraig Kenny

Attirée par la couverture et le résumé, ma lecture des Monstres de Rookhaven a été une jolie découverte. Dans le manoir de Rookhaven vivent des monstres qui ont signé un Pacte de bonne entente avec les humains. Mais un jour deux orphelins, Jem et Tom, réussissent à franchir la barrière magique qui isole le manoir du reste du pays. Or, s'ils ont réussi c'est qu'une faille s'est ouverte et le fragile équilibre en est perturbé. D'autant plus qu'une menace plus grande se profile. L'héroïne, Mirabelle est attachante et fait preuve de beaucoup de tolérance vis-à-vis des orphelins humains. Elle fait le lien entre les "monstres" et eux. Sa famille hors-normes (un oncle qui se transforme en animal, une tante faite de milliers d'araignées...) est attachante malgré leurs différences. Ce roman jeunesse est également superbement illustré et nous met dans une ambiance qui fait peur. Les chapitres qui alternent les points de vue se lisent rapidement et nous font ressentir leurs émotions. Il y a également beaucoup d'action, de batailles ou encore de secrets révélés même si la mise en place est un peu longue. La fin est finalement rapide et j'ai été un peu frustrée de quitter ces personnages si rapidement. #LesMonstresdeRookhaven #NetGalleyFrance

Un roman très intéressant qui nous invite pour une aventure hors du commun à travers un univers steampunk.

Les personnages robotiques sont presque plus attachants que ceux humains et les nombreuses bourdes qu'ils commettent ne les rendent justement que plus humanoïdes. Mais toute l'intrigue du roman est là : un objet peut-il avoir une conscience et si oui, quelles en sont les conséquences ?

L'écriture est parfois un peu brouillonne mais j'ai tout de même passé un bon moment de lecture.
Lien : http://boumabib.fr

--- Un beau cadeau d’anniversaire ---



En juin dernier, ma collègue – que je remercie au passage ! – a eu la gentillesse de m’offrir un cadeau pour mon anniversaire. Et devinez ce qu’elle a choisi ? Dans le mille, un livre ! Mais pas n’importe lequel, puisqu’elle a opté pour l’une des dernières parutions des éditions Lumen, qui me faisait très envie.



Maintenant que je l’ai terminé, je peux vous assurer qu’elle a eu du flair ; Les orphelins de métal est un one-shot jeunesse qui mélange habilement steampunk et uchronie. L’auteur a en effet revisité l’histoire d’Angleterre afin d’y intégrer la présence de robots pleins de charme…



--- Parlons-en de ces robots ! ---

Ce sont des personnages à part entière et les héros de cette histoire ! J’avoue avoir eu un peu de mal à retenir leurs particularités physiques, car Pàdraig Kenny nous les décrit tous à la suite en début de livre, ce qui fait beaucoup d’informations à assimiler. Heureusement, la couverture illustre à merveille cette joyeuse troupe, il me suffisait donc de la regarder pour me rappeler leur apparence.



J’ai ensuite appris à les connaître, à les apprécier surtout. Certes, ils sont naïfs, voire même un peu bêtes parfois – ce sont comme des enfants, après tout ! -, mais leur courage et la force de leur amitié en font des personnages terriblement attachants. J’ai adoré les suivre dans leurs péripéties, ressentir leurs peines et leurs joies.



Seul bémol : j’ai encore une fois trouvé l’antagoniste un peu trop machiavélique. Néanmoins, je remarque qu’il s’agit d’un phénomène récurrent en jeunesse. À croire que les ados aiment les savants fous !



--- Des rebondissements à point nommé ---



N’ayant pas lu l’entièreté du synopsis – ils sont toujours trop révélateurs chez les éditions Lumen, méfiez-vous ! -, j’ignorais la direction que l’intrigue allait emprunter. Et quelle surprise ! D’un côté, nous suivons les recherches de nos amis robots, déterminés à sauver Christopher, un Authentique garçon. Et de l’autre, nous retrouvons celui-ci alors qu’il est détenu par des ravisseurs peu communs. L’action est ainsi contrebalancée par des moments plus posés, mais riches en révélations !



En bref, l’équilibre parfait pour ce genre de récits. Honnêtement, j’ai été étonnée de constater avec quelle frénésie je poursuivais ma lecture, allant de rebondissement en rebondissement.



--- Un livre tout public ? ---



Les orphelins de métal s’adresse en priorité à des enfants (à partir de 9 ans). Je m’attendais donc à une histoire toute mignonne, mais ce livre est bien plus que ça ! Des thématiques très sérieuses, comme la notion d’humanité, la conscience de soi-même ou encore la mort, sont abordées avec justesse et simplicité. Ainsi, Pàdraig Kenny ne prend pas ses jeunes lecteurs pour des idiots. Mieux encore, il propose différents niveaux de lecture selon la maturité de chacun. Personnellement, j’ai trouvé ce one-shot assez dur par certains côtés. Pourtant, les scènes qui m’ont interpellée, les actes qui m’ont paru difficiles ne choqueront personne, car ils sont traités avec intelligence et racontés avec finesse.



Alors, bien sûr, l’auteur se sert aussi de la technologie pour justifier certaines choses de façon à ne pas rentrer dans des explications trop complexes, mais cela n’enlève rien à l’authenticité du récit. Encore une fois, il est parvenu à trouver le juste milieu !
Lien : https://lesfantasydamanda.wo..

Quelle belle aventure littéraire et humaine que cette lecture ! (Et quel travail éditorial remarquable !)



Lapoigne, Rob, Jack, Manda, Estelle et Christopher : des personnages aussi drôles que touchants qui, tout au long du roman, donnent une véritable leçon d’humanité.



Étrange de parler d’humanité quand ceux qui en font preuve sont des robots créés de toutes pièces… Alors qu’ils sont supposés être incapables d’éprouver des émotions et des sentiments car ils ne sont pas des « authentiques », ce sont eux qui savent faire preuve d’amour, de compassion et d’amitié et qui mettent tout en œuvre, au péril de leurs vies, afin de sauver leur meilleur ami qui a été enlevé par deux hommes mystérieux : Christopher.



S’ils sont orphelins c’est parce qu’un robot n’a pas de parents mais au fil du texte, on se rend compte que, d’une manière ou d’une autre, chaque personnage du roman : robot ou humain, est orphelin.

Christopher est le jeune apprenti d’un inventeur. Alors qu’il pense être un véritable petit garçon, un « authentique », on découvre (en même temps que lui) dès les premiers chapitres qu’il est en réalité un robot lui aussi. Il se met sur les traces de son passé et ne comprend pas pourquoi il se souvient de certaines choses et notamment de sa mère. Il remet tout en question et ne parvient plus à démêler le vrai du faux car des « patchs » lui ont été appliqués afin de lui créer des souvenirs. Serait-il un robot auquel on a insufflé une âme ?



Trois figures d’inventeurs sont représentées :

Absalom : l’inventeur peu compétent qui assemble des pièces maladroitement afin de créer des robots dans le seul but de gagner de l’argent.

Blake : l’inventeur qui créé des robots-machines de guerre et qui cherche à rendre fier son père décédé et l’égaler dans son talent.

Cormier : l’inventeur désabusé qui créait des robots et les réparait avec passion mais qui, après avoir vécu la perte de son fils, sa belle-fille et son petit-fils, n’a plus goût à rien et se cloître dans une ville de robots au sein de laquelle aucun « authentique » ne peut pénétrer.

Ce qui est stupéfiant, c’est la capacité de l’auteur à nous présenter des personnages ni totalement bons, ni totalement mauvais. En effet, j’ai éprouvé à la fois de la compassion et de l’aversion envers un personnage au cours d’une même scène.

Alors, oui, il s’agit bien d’un roman jeunesse mais pas seulement ! C’est une ode à la différence et à l’acceptation de l’autre dans sa différence. Je trouve donc ce roman tout à fait d’actualité.



Cette petite bande d’amis hétéroclite m’a tellement touchée que j’ai peiné à les quitter en tournant les dernières pages, espérant un ultime rebondissement qui me laisserait croire à un tome suivant. Il est des personnages qu’on est heureux de rencontrer et tristes de quitter : comme des amis.

Padraig Kenny prend le parti des monstres, des êtres horrifiques aux mille dents et aux doigts griffus, des créatures voraces dotées de pouvoirs et qui se nourrissent d'humains. Il est certain qu'on ne souhaiterait, en aucun cas, tomber sur de tels individus. Alors, quand deux orphelins un peu trop curieux tombent dans leur repère, on craint pour leur funeste destin.



Mais les monstres ne sont pas toujours ceux que l'on croit...



Les monstres de Rookhaven sont des créatures qui font famille, toutes plus différentes les unes que les autres. Elles sont étrangement le symbole de la tolérance. Emplis d'une dualité entre leur nature profonde et l'envie de coexister avec les humains, on suit le récit de ces êtres qui accueillent des orphelins humains malgré les difficultés que cela peut engendrer.



Ce livre est plein de bons sentiments. Touchant, il parle de la perte, du deuil, nous invite à prendre soin les uns des autres et nous met en garde contre les véritables monstres, ceux qui manipulent et attisent la haine.



Attention tout de même, ce livre est à destination d'un jeune public et cela se ressent pleinement. La narration est simpliste et le récit est prévisible, il n'apporte donc pas de grandes surprises et l'ennui peut pointer le bout de son nez. Cette saga est composée de deux tomes, mais je ne pense pas que je me laisserai tenter par le second volet.
Lien : https://www.instagram.com/p/..

Angleterre, post 1ère GM. Christopher est un petit garçon particulier, doté d'une âme sensible et complexe à la fois. Un jour d'hiver son destin bascule et tout ce qu'il pensait étre n'est plus. Accompagné de ses amis robots, il est bien décidé à affronter sa destiné



C'est un roman jeunesse agréable, qui mêle steampunk et fantastique, mais qui ne m'aura malheureusement pas charmée. Pourtant l'histoire est bien pensée, une belle bande d'ami(e)s qui offre de l'affection, du courage et de la loyauté à profusion. Un combo idéal pour la tranche d'âge à qui est destiné le roman (9-12 ans).

L'action est présente mais un peu lente à mon goût, je me suis ennuyée sur les trois quart du roman, seule la dernière partie a réussi à m'intriguer (et notamment le questionnement quant aux limites de la création). J'ai aimé l'univers fait de robots de métal et doté, ou non, d'émotions humaines. J'ai apprécié leurs singularité et leur quasi innocence qui en font des personnages attachants au milieu d'humains réputés pour leur penchant manichéen.

J'ai en revanche été moins sensible au personnage d'Estelle, cette humaine toujours sur la defensive, prête à mordre. Je ne lui ai pas trouvé une place très utile au cœur du roman, elle apportait même parfois un froid dans l'ambiance joviale du moment sans que j'en saisisse l'intérêt narratif.



En bref, un roman jeunesse avec de bons ingrédients mais qui manque de dynamisme et de profondeur pour moi.

Mirabelle vit avec sa "famille" dans un manoir très particulier, gardé par des plantes carnivores. Ambiance gothique, manoir hanté, avec une galerie de "monstres" assez classique: vampire, loup-garou... Mais heureusement ce roman est bien plus complexe. Les "monstres" ne sont pas toujours monstrueux, ils ont un cœur parfois, et gardent des secrets douloureux. On s'attache beaucoup à tous ces personnages si prisonniers de leur apparence. Les illustrations sont superbes.

Quel plaisir de lire ce roman ! Une très bonne lecture jeunesse, à la limite des lectures doudous.



Il suffit du premier chapitre pour être immergé dans l’univers. C‘est à la fois intriguant et prenant. Mirabelle nous fait découvrir le manoir et son étrange famille mais on sent très vite qu’il y a des mystères et des secrets. Tous les membres de cette famille sont particuliers et donnent envie d’être découverts. J’ai adoré les voir se dévoiler un par un et je suis sûr que le tome 2 nous réserve encore des surprises.



Tom et Jem viennent mettre le bazar dans la vie rangée du manoir. C’est l’inconnu, l’étrange, le bizarre, le différent mais qui se transforme vite en amitié, partage et bienveillance. J’ai apprécié découvrir les valeurs défendues par cette histoire. Par contre, le méchant fait vraiment peur !



Le livre est bourré d’illustrations, c’est juste génial de les découvrir et cela apporte un autre regard sur l’histoire. Il faudrait plus de romans comme cela.



J’ai hâte de découvrir ce que le deuxième et dernier tome nous réserve mais avec la fin du tome 1, on a pas besoin de sauter directement sur la suite. C’est agréable après toutes ses sagas avec des cliffhangers.

C’est un roman jeunesse sorti en début d’année et dont le tome 2 est sorti au début du mois de septembre : Les ombres de Rookhaven.

Dans le tome 1, on y suit l’histoire de deux orphelins qui se retrouvent par un concours de circonstances au Manoir de Rookhaven, un lieu protégé par un enchantement où vit une famille bien particulière composée de gens très particuliers, de véritables monstres de conte de fée. Et pendant que la jeune orpheline Jem se lie d’amitié avec Mirabelle, la benjamine de la famille, il semblerait qu’un grand danger en approche menace Rookhaven et ses habitants.

C’est de la littérature jeunesse, donc ça reste assez lisse, traversant les grands thèmes de l’amitié, la famille, les secrets… Mais de très jolie façon. Mention très spéciale à la maquette intérieure, parsemée d’illustrations sympathiques. On y retrouve quelques surprises et rebondissements, c’est rafraîchissant, j’ai même eu quelques frissons à l’apparition de la menace.

Je recommande la lecture pour les amateurs de romans jeunesse tel que Harry Potter (attention tout de même si vous l’offrez à des enfants, c’est plus L’ordre du Phénix que L’école des sorciers).

Suite à un Pacte entre eux et les humains, les habitants de Rookhaven sont cantonnés à vivre dans leur manoir.

Quand Jem et son frère Tom parviennent à franchir la barrière magique de la propriété pour trouver refuge, l'équilibre entre les monstres et les humains est fragilisé, apportant son lot de désastres.



Cette histoire est plutôt "Jeunesse" mais peut plaire à tout un chacun.

J'ai vite été conquise par l'ambiance gothique de ce conte, ainsi que ses illustrations, vraiment très chouettes, mise en valeur par leur mise en page, et qui m'ont fait penser à "Prospérine Virgule-Point" combiné à "La maison au milieu de la mer Céruléenne" pour son côté monstres au coeur tendre.



Entre secrets et famille et menace indéfinie, les thèmes abordés sont vraiment divers, allant de l'acceptation de l'autre au processus de deuil.

Je m'attendais à une aventure un peu plus rocambolesque à la "Famille Addams" mais au final l'histoire est plus mignonne que ce à quoi je m'attendais.



J'ai trouvé les personnages très attachants, tout comme l'amitié qui s'installe entre Mirabelle et Jem.

L'intrigue met du temps à se mettre en place c'est certain, mais une fois lancée j'ai été tenue en haleine jusqu'au bout.

Au final le mal ne se trouve pas là où on l'imagine et malgré cette lenteur et quelques détails qui auraient mérité davantage d'explications j'ai passé un excellent moment en compagnie de ce premier tome, qui distille tout en douceur la trame d'une histoire plus vaste.



𝐄𝐧 𝐛𝐫𝐞𝐟: Une histoire de monstres toute douce, qui fait du bien au moral, un peu à la Frankenweenie de Tim Burton.

Les illustrations renforcent l'ambiance gothique du roman et en font un moment de lecture vraiment très plaisant, quel que soit l'âge du lecteur.

Je lirai le tome 2 car j'ai adoré l'ambiance de cette lecture et je suis pressée de la retrouver ainsi que de savoir quels autres mystères entourent Mirabelle.

J’ai passé un très chouette moment de lecture avec ce roman, il m’attirait depuis des années et je suis contente de l’avoir récemment sorti de ma PAL. La couverture est sublime, j’adore le style graphique et la maquette rend le livre très sympathique, quoi qu’un peu sommaire. Je pense que le livre aurait pu avoir une maquette encore plus fouillée vu les thèmes employés.



L’histoire est très sympathique à suivre, j’ai beaucoup aimé ces orphelins de métal que l’on va suivre à travers un périple aussi incroyable que dangereux. L’histoire nous propose un voyage physique et psychologique, je comprends parfaitement les allusions au Magicien d’Oz, notamment avec cette idée d’avoir des robots plus humains que certains humains ! Je me suis très vite attachée à ce groupe un poil naïf et totalement drôle, ce qui donne des situations très amusantes, des décalages que j’affectionne particulièrement. J’ai adoré chaque rebondissement, chaque trouvaille pour rythmer le récit qui m’a tenu en haleine du début jusqu’aux dernières lignes.



C’est un récit très intéressant d’un point de vue des messages abordés, on y retrouve la famille, l’amitié, le sens que l’on peut donner à sa vie, ce qui définit l’humain en général, les émotions ou encore les souvenirs. C’est très fort et l’auteur maîtrise très bien les émotions. D’une manière plus générale, le style de Padraig Kenny est très captivant, une belle part de sensibilité, des descriptions justes et fouillées, je ne me suis pas ennuyée et je n’ai pas trouvé de lourdeur. Je serais bien curieuse de découvrir de nouveaux récits par cet auteur.



Durant cette aventure, j’ai eu mes petits chouchous comme Rob et Jack, deux automates très différents. Le premier est très naïf et innocent tandis que le second s’avère plus malin et perspicace. Monsieur Cormier fut une belle surprise, sa personnalité et son histoire sont fascinantes, pareil pour Estelle, j’ai bien aimé sa personnalité ou encore Christopher qui possède une place de choix dans cette histoire.
Lien : https://la-citadelle-d-ewyly..

3.5



Voici un roman à classer dans la catégorie plus jeunesse que YA. Il est accessible dès la 6e et peut même s'inscrire dans le cadre du programme de français avec le thème du merveilleux.

L'auteur nous propose ici une version revisité du mythe du docteur Frankenstein et de sa célèbre créature.



Stitch est un jeune homme qui s'est éveillé il y a environ 500 jours. Son quotidien offre peu de surprise, mais il arrive à s'émerveiller des petites choses. Le docteur, qui lui a "donné la vie" ne lui demande pas grand chose.

Un jour pourtant, c'est le neveu du docteur qui débarque au chateau, accompagné d'une jeune fille. Stitch et son ami Henry, le "premier", vont alors apprendre que le docteur est mort. Mais en plus de devoir appréhender le concept de mort, les deux amis réalisent qu'ils n'ont plus vraiment d'objectif. Ils sont un peu livrés à eux-mêmes. Rapidement, le neveu du docteur veut reprendre les expériences de son oncle, sur Henry même. Ce dernier, refusant par peur, s'enfuit.

Stitch va alors décider de courageusement partir à sa recherche.



Comme dans l'autre série de l'auteur, Les Monstres de Rookhaven, nous allons ici nous pencher sur la figure du monstres, mais aussi et surtout sur ces personnes qui sont mis à l'écart et maltraitées parce que différentes.

On aborde le thème de l'identité, de l'unicité de chaque être mais aussi l'acceptation des autres.

Stitch est une version plus jeunesse, mais propose un héros principal terriblement attachant. Parfois naïf, il n'en demeure pas moins farouchement fidèle et déterminer à découvrir les choses sans déroger à ses principes. Il pense que nous sommes tous différents et que c'est cela qui rend le monde si beau. A travers ses yeux, on se prend à rêver d'un monde plus paisible.

Néanmoins, il reste assez craintif et se méfie des autres. C'est pourtant lui, lui avec son grand cœur et son idéal d'acceptation qui va faire avancer l'histoire et proposer aux différents protagonistes d'avancer dans leur histoire et de s'accepter tels qu'ils sont.



De part le choix de la catégorie, dès la 6e à mon sens, on a un roman relativement naïf, mais aussi un peu candide et rapide. Cela ne m'a pas vraiment dérangé tant j'ai trouvé l'ensemble touchant et cohérent. Si on est un peu éloigné de l'histoire d'origine, où l'on s'interroge moins sur la partie métaphysique/philosophique des expériences du docteur, cela n'empêche pas d'aborder de nombreux thèmes tout aussi importants. Une jolie découverte.
Lien : http://www.nyx-shadow.com/20..

J'ai eu un peu de mal au début à replonger dans l'univers de l'auteur mais heureusement que je me suis accroché car je n'ai pas été déçu. J'ai beaucoup aimé l'action qu'il y a tout au long de l'histoire qui nous tient en haleine. J'ai également apprécié le message de l'histoire, selon moi il a tout d'abord voulu nous montrer que la famille ce n'est pas que les liens de sang. On peut choisir sa famille et donc nos amis en font partie si on le souhaite. Je pense qu'il a aussi voulu nous montrer qu'il peut y avoir des hauts et des bas mais le plus important c'est le pardon car malgré tout on aime notre famille. On voit aussi le deuil dans ce tome là également. 👹



👹 Concernant les personnages, je suis une grande fan de Goret, il évolue tellement dans ce tome, c'est incroyable. J'ai eu un peu de mal avec Mirabelle dans ce tome, je l'a trouve toujours autant colérique et elle réagit trop sur des coups de tête. 👹



En bref, une belle histoire qui nous montre les différents liens d'une famille. Et c'est également une belle histoire d'action adapté à tout âge.

Voilà un joli roman où nous ne ne pouvons que nous attacher aux differents "monstres" au sein d'un univers sombre à la Tim Burton et d'une histoire bienveillante à la TJ Klune.



C'est en alternant les points de vue de Mirabelle et de Jem (parfois Freddie) que nous découvrons l'intrigue et les différents habitants du manoir. Le roman est aussi ponctué par de superbes illustrations qui complètent à merveille l'histoire.



Mais bien que happée aux premiers chapitres, j'ai ensuite trouvé l'intrigue un peu longue à se mettre en place et je ne comprenais pas vraiment où l'auteur nous emmenait. C'est au 3 quart du roman que des rebondissements arrivent. Certains personnages auraient aussi mérité à être plus approfondi.



En résumé, c'est une belle lecture malgré une longueur, dans un univers gothique et bienveillant avec des monstres attachants et d'autres plus effrayants 🙂

🦅 On suit les aventures de Mirabelle, une jeune fille qui vit dans un manoir isolé protégé du monde extérieur par une barrière magique. Cependant elle n’a rien d’ordinaire! Mirabelle et sa famille sont tous des monstres, pas du genre horriblement humain, mais du genre qui leur permet de changer de forme, de traverser les murs et d’avoir une envie particulière de viande crue. Tout se passe bien dans le meilleur des mondes pour cette famille de monstres jusqu’au jour où deux orphelins, Jem et Tom, réussissent à franchir la barrière magique qui isole le manoir du reste du pays. Leur arrivée apporte de nouvelles amitiés mais aussi de nombreux ennuis et une sinistre ennemi qui met tout le monde en danger.



👾 Chaque membre de la famille a des capacités uniques qui sont à la fois vraiment cool et assez effrayantes: les jumelles peuvent changer d’apparence à volonté, l’oncle Bertram est capable de se transformer en féroce grizzly, la tante Eliza est plus araignée qu’humaine … Il y a une ambiance qui ressemble à celle de la très célèbre famille Adams que l’on retrouve à la fois dans les personnalités des personnages et la magie de leur manoir qui m’a charmée.



🦋 J’ai été épatée par la créativité et le caractère unique de chaque monstre. J’ai adoré les découvrir et ils m’ont tous touchée en plein coeur. J’ai quand même eu un énorme coup de coeur pour Porcinet. On ne peut que s’attacher au monstre enfermé malgré lui dans le manoir, dont même les autres monstres ont peur. De l’extérieur, il est terrifiant mais quand on apprend à le découvrir il est loin d’être un simple monstre effrayant!



💝 Le message de tolérance est délicatement amené, l’auteur nous rappelle que les apparences sont souvent trompeuses et qu’il faut savoir accepter la différence.



🎨 Enfin les illustrations d’Edward Bettison sont splendides, je suis admirative devant le si beau travail éditorial des éditions Lumen. Tout est fait de sorte que le lecteur plonge complètement dans l’univers!



En résumé je vous recommande vivement de découvrir cette histoire monstrueusement fascinante!
Lien : https://www.instagram.com/p/..

🍂 Monstrueusement attachant 🍂



C’est sur ce titre que j’ai jeté mon dévolu le week-end d’Halloween, un roman youngadult qui promettait des monstres, mais pas que.



Un manoir invisible du monde humain qui abrite une famille soudée de «monstres». Ces monstres sont nos héros et rien pour que ce détail, le roman mérite d’être lu. Autrefois ennemis des habitants du village de Rookhaven, tous s’étant chassés mutuellement et entre-tués, ils respectent aujourd’hui un Pacte d’entente cordiale afin d’éviter tous nouveaux conflits. Jusqu’à ce qu’une faille amène deux adolescents à découvrir par hasard le manoir et à menacer la sécurité retrouvée.



J’ai apprécié que l’auteur décrive ses monstres comme des êtres normaux avec des particularités, et auxquels on s’attache sans trop de problèmes. Il aborde le plus naturellement du monde des sujets comme l’acceptation de soi et des autres, le rejet de la différence, et la difficulté de se faire sa place dans une «famille».



Peut-être que certains aspects auraient pu être davantage exploités mais bon, il s’agit d’un tome 1 donc on peut espérer que la suite apporte d’autres explications ou réponses. Bref, un roman jeunesse que j’ai dévoré, qui prend le temps de se mettre en place et puis qui fait s’enchaîner les événements au point de ne plus pouvoir en décrocher. A découvrir !



Mention spéciale pour l’objet livre qui est absolument magnifique !

Ayant adoré l'idée du premier tome qui m'avait prise dans ses filets, j'attendais avec impatience le dernier et second tome. Dans l'ensemble j'ai bien aimé, même si par moment, j'ai trouvé le temps long.



Cependant, nous avons le droit à des révélations auxquelles je ne m'attendais pas, concernant l'héroïne et son passé. J'étais ravie de retrouver tous ces personnages et cet univers atypique. Cette fois, l'ambiance est encore plus sombre, avec de nouveaux personnages qui sont là pour détruire tout ce que Rookhaven a réussi à créer durant toutes ces années et surtout une importante : se cacher des humains.



Les illustrations du roman sont toujours aussi magnifiques (même si j'ai moins aimé celles avec les araignées. Haha coucou arachnophobie). Elles permettent de s'immerger encore plus dans l'histoire, de s'imaginer plus facilement certaines scènes.



C'était pour moi une bonne duologie, même si je suis triste de ne pas avoir revu les 2 frère et sœur du premier tome. De même que j'ai été surprise de cette avance dans le temps de 5 ans. Néanmoins, la plume de l'autrice est telle qu'elle parvient à parfaitement décrire les situations pour le lecteur les imagine à son tour et soit pris dans ce cercle vicieux jusqu'à la dernière page.
Lien : https://www.instagram.com/p/..

Un bon récit fantastique jeunesse, qui plaira aux jeunes lecteurs (à partir de 10 ans), mais aussi aux moins jeunes (comme moi, ah ah!).

L'histoire est plaisante, douce, avec tout de même un peu d'horreur pour faire frissonner les plus jeunes et des personnages attachants.

Le postulat du roman est très intéressant : les vrais monstres ne sont pas ceux que l'on imagine, malgré les apparences.



Il m'a manqué un peu plus de tension et de frissons, mais n'oublions pas que le public visé est relativement jeune. Le récit est tout de même très plaisant, la plume de l'auteur fluide et j'ai passé un bon moment de lecture, ce qui est le plus important. J'ai bien envie de découvrir la suite et retrouver cette galerie de personnages tous plus attachants les uns que les autres.



Les illustrations présentes font de ce livre une oeuvre d'art à part entière et participent beaucoup à l'ambiance du récit qui m'a rappelée plusieurs fois celle de Miss Peregrine et les enfants particuliers.



Padraig Kenny va être un auteur à suivre...

Un immense merci aux éditions Lumen pour l’envoi de ce roman.



Et voilà ! Je suis de retour au Manoir de Rookhaven, et quelle joie de me plonger dans cette lecture et retrouver Mirabelle et sa famille pour vivre de nouvelles aventures. Aussitôt reçu, aussitôt lu ! Et je dois dire que j’ai beaucoup aimé ce second opus. Gros coup de cœur pour les illustrations de Edward Bettison qui m’ont accompagné tout au long de ma lecture, elles sont juste incroyables et magnifiques.



J’ai été enchantée de retrouver cette famille hors du commun, ce clan de monstres bien plus humain que certaines personnes. Je chéris toujours autant Mirabelle, mais surtout Goret qui m’avait particulièrement touché dans le premier tome. Mais nous avons aussi un nouveau personnage, Billy, que j’ai aussi beaucoup apprécié.



J’ai beaucoup aimé l’alternance de point de vue entre Mirabelle et lui, mais aussi ponctuellement celui de Goret, qui rend l’histoire et l’intrigue encore plus prenante. D’ailleurs l’intrigue m’a complètement happée ! Je l’ai trouvé extrêmement bien menée, et j’ai été tellement prise par l’histoire que les chapitres ont défilé à une vitesse folle.



Comme pour le premier tome, Padraig Kenny aborde des thèmes puissants comme la tolérance, et surtout la discrimination. Ces monstres si effrayants, si monstrueux sont bien plus humains et bons que beaucoup de personnes. Comme quoi, il ne faut jamais se fier aux apparences.



Je dois avouer en terminant « les ombres de Rookhaven » j’ai eu un petit pincement au cœur de dire au revoir à cet univers que j’ai beaucoup aimé.



Pour conclure, cette duologie est parfaite pour la saison, une histoire creepy, qui vous fera frissonner mais qui transmet de beaux messages ! Je ne peux que vous recommander cette lecture !

Une aventure pour les jeunes lecteurs qui ne craignent pas les monstres mais pour les plus grands également . C'est bien écrit et plein de bon sens , c'est surprenant et tous ses monstres sont décidément terriblement attachants ! Le tome 2 peut être lu indépendamment du tome 1 même si c'est toujours mieux de connaitre l'univers auparavant
Lien : http://www.unbrindelecture.c..