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Critiques de Pankaj Mishra (14)
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21 penseurs pour 2021

Un an déjà....

Comme ça passe quand on y repense. C'était même pas hier et ça fait pourtant un an.

Un an déjà, qu'une certaine série philo des années 2020 a vu le jour avec sa première saison : « 20 penseurs pour 2020 ». le principe en est simple, une anthologie des meilleurs articles parus dans la presse internationale l'année d'avant.

L'an dernier, j'émettais l'idée pour la première que l'originalité des concepts les éloignait d'un recueil de brèves de comptoir, bien qu'une forme de philosophie pouvait aussi s'entendre dans les bistros. Je confirme le truc pour cette année encore.

Oui je sais, tous les bistros ont fermé entre-temps.

Voici donc pour cette deuxième, « 21 penseurs pour 2021 », une liste non exhaustive, de résumés (très succincts) d'articles aux concepts philo bien tournés et développés (dans le livre), que vous n'avez pas entendus dans les bistros :

- la possibilité d'une décélération initiée par le politique démontrée par la pandémie

- la limite des systèmes ultralibéraux des USA ou de la Grande-Bretagne pendant la pandémie

- inégalité de la vulnérabilité face à la propagation d'une maladie aux USA

- le télétravail comme vecteur d'évolution de la géographie des centre-villes

- un état mondial ? « Comme si ce minuscule être vivant était venu en messager pour défier notre humanité mondialisée et révéler son impuissance, lui offrant une dernière chance pour prendre conscience d'une communauté de destin »

- le capitalisme favoriserait la zoonose (transmission des maladies d'animaux vers humains)

- débat d'idées autour du dilemme des soins à conditions égales impossibles pour deux patients : l'âge doit-il être le critère sélectif ?

Bon tout ça pour dire, on se doute, il est question de ce que vous savez, comment pourrait-il en être autrement. Ça fait un an que l'on ne parle que de ça. Et de météo peut-être aussi un peu, au creux d'une vague certainement. Ou alors du réchauffement climatique, comme dans l'article de Bruno Latour qui se demande si on ne devrait pas passer d'une lutte des classes sociales à une lutte des classes géosociales  (Ou comment en finir avec le partage des richesses pour préserver l'environnement). On aurait parlé de Trump aussi. le recueil ne l'ignore pas, en interrogeant la survie du trumpisme après le règne de son créateur, mais aussi dans un autre article qui décrypte la révolte de certains dirigeants dont Trump, Bolsonaro ou Erdogan, empruntant à la population la haine des élites en place et dénigrant la démocratie, alors qu'ils proviennent eux-mêmes des élites.

A-t-on réellement parlé de cancel culture dans les foyers ? Peu importe, car le papier d'Helen Lewis se révèle bien intéressant, en mettant en regard la génération des milenials qui coupent le cordon avec Harry Potter et son autrice, sujette à polémique sur la question des transgenres.

Intéressant et surtout accessible, comme tous les articles ou presque d'ailleurs, à picorer au gré des envies et des humeurs.

Néanmoins, le recueil dans son ensemble m'a paru moins passionnant que l'an dernier, sûrement que la répétition de l'axe Covid/économie/politique n'y est pas étrangère.



Un grand merci à Babélio et Philomag pour l'envoi de ce recueil d'articles, dans le cadre de masse critique.

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L'âge de la colère : Une histoire du présent

L'idée que les populismes, suprémacismes raciaux, nationaux ou religieux et autres mouvements politiques xénophobes contemporains soient une réaction contre le néolibéralisme mondialisé est presque banale. L'affirmation que l'islamisme et les autres extrémismes religieux en soient fondamentalement consubstantiels est déjà plus ambitieuse. Mais cet essai se pousse beaucoup plus loin : il profile un « âge de la colère » caractérisé par le Brexit et l'élection de Donald Trump aux États-Unis, de Bolsonaro au Brésil, de Modi en Inde, d'Erdoǧan en Turquie, de Poutine en Russie, par l'extrémisme de droite et les reculs démocratiques en Israël, en Thaïlande, dans les Philippines, en Pologne et en Hongrie, ainsi que par l'incitation à la haine contre les immigrés et diverses catégories de « minorités », par les attentats des multiples tueurs de masse et ceux des terroristes ; tous des phénomènes étant conçus comme des illustrations d'un 'ressentiment' (en français dans le texte anglais d'origine) contre une certaine forme de modernité, caractérisée par l'individualisme et le 'mimétisme appropriatif'. Or cette modernité rationaliste, individualiste, positiviste et téléologique, surtout libérale mais aussi plus tard marxiste-collectiviste, tire son origine des Lumières, elle a chez Voltaire son premier thuriféraire, chez Rousseau son premier critique. Son rayonnement dans le monde est presque immédiat : de Frédéric de Prusse à Catherine II de Russie, mais en raison de la violence avec laquelle elle est imposée, par des souverains « réformateurs » et très vite par les guerres coloniales puis par la « communauté internationale », en raison des inégalités qu'elle provoque, et surtout des laissés-pour-compte que produit le développement différentiel, les réactions anti-modernes sont aussi presque instantanées, qui se nomment : le Romantisme, le nationalisme, différentes formes de messianisme politique, le nihilisme décliné en divers anarchismes...

Le mérite de l'essai, on l'aura compris, réside dans l'amplitude de l'analyse de la critique de la modernité. Dans un seul théorème d'une grande puissance herméneutique, cette analyse rassemble des doctrines politiques sur une grande étendue de temps et en créant de surprenants parallèles entre des phénomènes de contestation et des mouvements de révolte plus ou moins violents d'horizons géographiques très divers, télescopés parfois de manière tout à fait inattendue (comme l'admiration que Hitler vouait à Atatürk). Certaines figures sont mises en exergue de façon inhabituelle dans la réflexion politique française : par ex. Gabriele D'Annunzio, Giuseppe Mazzini – et l'Italie en général, suite à l'Allemagne et à la Russie – Georges Sorel, l'Indien Damodar Savarkar, Herbert Spencer, Theodor Herzl et beaucoup Tocqueville [qui à mon avis n'a jamais été suffisamment étudié en France, contrairement à Heidegger qui l'est trop!].

Par contre, le lecteur francophone est toujours frustré par le manque de structuration : le plan n'est ni chronologique ni géographique ; le terrorisme islamiste, notamment, est traité à de nombreuses reprises dans des contextes assez différents ; les télescopages entre tel événement présent ou passé et telle théorie, penseur ou personnalité politique, s'ils font l'intérêt et le charme érudit de la lecture, provoquent des redites et font parfois douter de la solidité de l'argumentation. Les notions-clés de « ressentiment » et de « mimétisme appropriatif » ne font jamais l'objet d'un paragraphe de définition à part. De plus, aucune note bibliographique n'est insérée dans le texte, même pour identifier l'origine des citations : à la place, un Essai bibliographique de 30 p, en fin d'ouvrage, liste les références chapitre par chapitre sans même les aligner, de façon absolument illisible. L'index est lui aussi difficile à consulter, unissant les noms propres à des entrées généralissimes comme « France » ou « islam » ou « Lumières »...
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L'âge de la colère : Une histoire du présent

Le publiciste Pankaj Mishra traite de citations accrocheuses qui décrivent avec justesse le malaise dans lequel notre monde est tombé au cours de la deuxième décennie du 21e siècle. Avec une certaine exagération rhétorique, il expose ce qui ne va pas : « Les massacres de routine dans les métropoles occidentales accompagnent les guerres en spirale en Asie et en Afrique, et les libertés civiles sont consumées par une guerre perpétuelle contre des ennemis réels et imaginaires. » Il en cherche l'explication dans la mondialisation de la modernité occidentale, née des Lumières du XVIIIe siècle, une mondialisation qui promettait à tous la prospérité, la liberté et l'égalité, mais n'y parvint pas du tout, et qui elle-même s'accompagna d'une violence extrêmement brutale et à grande échelle ( impérialisme, racisme, génocide, etc.).



Ce n'est pas vraiment nouveau en soi, mais Mishra creuse dans ce qu'il croit être l'essence de la raison pour laquelle la modernité occidentale a mal tourné. Il en arrive ainsi à Jean-Jacques Rousseau, Johann Gottfried von Herder et Michail Bakounine, qui, selon lui, ont déjà exposé les contradictions internes et le côté obscur de la modernité aux XVIIIe et XIXe siècles, et qui ont ensuite également nourri idéologiquement au ressentiment qui accompagne depuis l'avancée de la modernité. Ce ressentiment est un concept central pour Mishra, qui le relie également à des mouvements tels que le nationalisme fanatique, le populisme et le terrorisme pur et simple.



Comme mentionné, l'analyse de Mishra n'est peut-être pas vraiment nouvelle. Mais il dit le tout très sèchement (parfois un peu trop, à mon goût) et accrocheur. J'ai également trouvé la description du nationalisme hindou radical intéressante, car elle m'est moins connue, même s'il est clair que l'auteur a certainement aussi du ressentiment personnel (le premier ministre indien Modi est présenté comme un diable incarné). Bien sûr, le radicalisme du terrorisme islamique est également discuté, mais de nombreux autres terroristes anti-occidentaux restent hors de propos. Aussi frappant: le lien évident entre modernité et capitalisme a beaucoup moins de poids dans l'analyse de Mishra ; le mot néolibéralisme, un mantra dans la critique de la mondialisation, n'est même mentionné nulle part. Encore un autre point de critique : il s'agit d'abord d'une histoire intellectuelle, car Mishra, comme je l'ai dit, traite remarquablement abondamment de l'œuvre des penseurs occidentaux (comme Rousseau). De ce fait, le lien organisationnel avec les mouvements terroristes et radicaux d'aujourd'hui n'est pas vraiment apparent.



Cependant, la grande faiblesse de ce livre est sa structure : Mishra se livre à des répétitions sans fin (par exemple, Rousseau est longuement discuté au moins trois fois), saute constamment d'un sujet à l'autre, et sort à maintes reprises ses dadas, alors qu'en fait tout ce qu'il a à dire est déjà inclus dans le prologue. Son traitement des périodes historiques, comme celles des XVIIIe et XIXe siècles, n'est pas non plus toujours précis. Plus d'informations à ce sujet dans mon compte Historique sur Goodreads : https://www.goodreads.com/review/show/5101775070
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Une terrasse sur le Gange

C'est lors de l'hiver de 1989 que Samar arrive à Bénarès pour se préparer à ses examens. Il est étudiant à l'Université d'Allahabad et à décider de s'offrir une coupure car les tensions qui y règnent sont pesantes. De plus, il a besoin de se ressourcer et faire le point sur sa vie, une vie morne avec une mère décédée et un père s'étant retiré dans un ashram.

A Bénarès, Samar passe ses journées entre lire des livres sur son lit de sa pension au bord du Gange et la bibliothèque de l'Université de Bénarès.

Mais il aura une distraction. En effet, sa voisine de chambrée est une anglaise d'âge mûre qui vit depuis des années en Inde. Avec elle, il découvrira un nouveau monde, les Occidentaux venus en Inde à la recherche d'exotisme, de mysticisme et d'aventures.

Pour Samar cela sera un véritable choc des cultures. Il sera subjugué par Catherine, une française qui fréquente un indien.



Les premiers chapitres, même s'ils posent le décor et nous fait découvrir les personnages, s'avèrent ennuyant et exaspérant avec la mentalité de ces occidentaux. Mais heureusement, le livre évolue et devient plus intéressant. On y découvre le réel message de l'auteur en y grattant la couche brut du livre. Un bon livre où l'introspection est mise à l'honneur tout comme l'interaction entre Orient et Occident. Un livre subtile et perspicace.
Lien : http://atasi.over-blog.com/2..
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L'âge de la colère : Une histoire du présent

Un essai qualifié de meilleur de l’année 2017 par le New Tork Times

Bientôt traduit en français

l auteur ,un intellectuel d origine indienne vivant aux États Unis prend comme point de départ le terrorisme islamique aveugle et les tentatives d explications données par l intelligentsia occidentale

Pourquoi tant de haine?

Ne serait il pas temps que ces terroristes se réclamant d e l islam se reforment et connaissent leur révolution des lumières ? Etc ..tout cela à été maintes fois rebattu dans la presse.



Mishra nous démontre en partant de Rousseau et Voltaire ,et parcourant plusieurs siècles que ces terroristes ne sont que le nième avatar de la figure de l anarchiste et n a rien de propre à l islam .



Soit un homme jeune et éduqué ,se sentant exclus du système , se voyant dépouillé de toute perpective de réalisation ,cultivant un profond ressentiment envers la société et l ordre établi,développe un désir mimétique envers l oppresseur (René Girard nest pourtant pas cité en source)désir et ressentiment jusqu’à l implosion finale et le meurtre d une victime sacrificielle



Un résumé intéressant de l histoire de l éveil de la conscience sociale partout dans le monde ,de la révolution française aux luttes d indépendance ...

Par quoi, par qui qui remplacer Dieu qui est mort ?(là l auteur cite souvent Nietzsche )

Le terrorisme ,psychose de notre société ?



Finalement ,pas ou peu de réponse :est il certain que les pays présentant un bon contrat social comptent moins d actes terroristes ? Non! cfr la bande à Baader en Allemagne :les enfants des 30 glorieuses ,hypergâtés et voulant tout faire sauter au nom d idéaux assez obscurs



Il y aura toujours des -etres instables et influençables qui commettront des meurtres gratuits au nom d une idéologie quelconque , sans but précis si ce n est de tout casser ..et la satisfaction d une éphémère visibilité sociale

Comment les débusquer ,quelle prévention ?

La société à risque zéro est elle réalisable?

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L'âge de la colère : Une histoire du présent

L'âge de la colère. Voilà un titre fort! Un titre qui parle! Un titre qui met en avant cette émotion mal aimée dans nos sociétés, limite taboue... Et pourtant la colère gronde de plus en plus.... Pas un jour où dans nos JT elle fait la une... Alors qu'est ce que son auteur, Pankaj Mishra, avec un pareil titre a voulu nous partager?



Et bien un essai magistral selon mon point de vue! Un texte que je désespérais de lire tant le travail historique abbatu et la critique qui va avec est colossale!



Pankaj Mishra nous plonge dans les XXe et XXIe siecles, en retraçant l'histoire des idées. Partant du siècle des philosophes, il nous plonge dans les différentes racines philosophiques qui régissent notre monde aujourd'hui. Ce qui donne à notre actualité une autre perspective de compréhension.



On commencera par aller à la rencontre des philosophes français, leur apport mais aussi avec un focus particulier sur ce qui opposa Voltaire et Rousseau pour découvrir la riposte des philosophes allemands après le passage de Napoléon... Le milieu du XIXe siècle devenant un terreau fertile pour de nouvelles branches en réaction ou en continuité avec les deux précédentes, que nourriront des philosophes russes, polonais et italien... Des branches qui au XXe siècle inspireront Mao, Nehru et bien d'autres...



Je vous le fais très résumé... Mais même mes études en histoires ne m'avait donné une telle perspective voir même des liens entre la pensée de différents philosophes entre eux comme cela est fait ici! En plus avec une telle remise en contexte historique et aussi des liens avec des courants littéraires dont certains auteurs se sont faits les porte-voix! Dostoïevski et son œuvre entre autre, je vais les aborder avec un autre regard maintenant... Le tout porté par un style claire qui plus que jamais confirme l'expression: Ce qui ce conçoit clairement s'ennonce aisément!
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21 penseurs pour 2021

2020 aura été une année « sans précédent », entre l’effondrement écologique, la pandémie mondiale et même l’invasion du Capitole par des partisans de Trump, jusqu’ici impensables. Afin de mieux nous préparer à l’année 2021, de grands textes parus dans la presse internationale l’an dernier ont été sélectionnés par la rédaction de Philosophie magazine pour tenter de relier certains sujets entre eux et donner du sens au présent. L’objectif : (re)penser l’événement qui s’est produit. Ces textes, écrits par 21 philosophes, écrivains, sociologues et historiens, permettent à 21 penseurs de nous livrent leur vision du monde sur les sujets phares de 2020, probablement toujours d’actualité cette année et ainsi, de nourrir notre réflexion.



Bien évidemment, la pandémie de la COVID-19 est au cœur de toutes ces réflexions. En effet, elle a été à la fois le révélateur et l’amplificateur de nos forces et de nos faiblesses, mais aussi de nos fractures et de nos interdépendances. Ainsi, on trouve des articles aussi divers qu’une invitation à ralentir dans nos sociétés, les inégalités soulevées par le télétravail, un hommage poignant à Samuel Paty, la cancel culture à travers Harry Potter… A titre d’exemple, un parallèle intéressant est dressé entre les mouvements Black Lives Matter et #Metoo, dans la mesure où ils évoquent la dévalorisation et la domination des corps et sont décryptés en ce sens. Cela nous permet d’avoir un autre regard sur ces événements, un regard d’expert mais aussi une interprétation différente pour voir le monde autrement. Un article un peu provocateur intitulé « Save the planet » nous interroge sur notre véritable volonté : souhaitons-nous réellement sauver la planète, qui perdure depuis des millénaires bien au-delà des espèces, ou l’environnement qui permet la survie de l’espèce humaine – et par extension, l’espèce humaine ? Il s’agit d’une panoplie d’articles que j’ai trouvé très intéressants et bien choisis pour mieux appréhender le monde qui nous attend en 2021, peut-être avec davantage de philosophie !

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21 penseurs pour 2021

Cet ouvrage publié chez Philosophie Magazine Éditeur regroupe 21 articles écrits par des philosophes, des écrivains, des sociologues ou encore des historiens et parus pendant l’année 2020. Avec la pandémie en cours, la plupart des articles disent un mot sur la Covid-19 et ce qu’elle change dans nos vies.

Ce que j’ai bien aimé, c’est que les articles sont sur des thèmes variés. De plus, ils ne sont pas trop longs ce qui permet de ne pas s’ennuyer, j’ai d’ailleurs préféré les articles où il y avait des interventions des journalistes, cela rend le texte plus dynamique. Je pense que l’article que j’ai préféré est celui sur le télétravail, je l’ai trouvé intéressant et relativement facile à lire. Au contraire, je n’ai pas aimé l’article sur Samuel Paty à cause du parti pris de la philosophe de tutoyer Samuel Paty et de l’apostropher par son prénom.

J’ai reçu ce livre dans le cadre de Masse Critique et j’ai trouvé intéressant d’avoir un résumé de grands articles de l’année passée.
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L'âge de la régression

Le désarroi et l’instabilité sont devenus les traits caractéristiques de notre époque. Cet ouvrage les prend à bras-le-corps pour repenser le monde social et politique.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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Une terrasse sur le Gange

"Le Flaubert des rives du Gange" selon Courrier International ! Un roman nostalgique où il fait bon flâner, c'est un de ces romans où, sans que l'histoire ne soit épique ou rocambolesque, le lecteur se plait à errer page après page dans un confort bien agréable...
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L'âge de la colère : Une histoire du présent

Dans un récit-miroir saisissant, l'essayiste indien Pankaj Mishra autopsie le ressentiment des peuples depuis le XVIIIe siècle et « l'aveuglement » des Lumières.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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21 penseurs pour 2021

Plus que jamais, l’année 2020 a été marquée par la pandémie de la Covid-19. Au-delà de la crise sanitaire, cette anthologie d’articles de presse a le mérite de nous interroger sur les événements sociétaux susceptibles de transformer durablement notre façon de vivre ou d’appréhender le monde. Terrorisme, racisme, sexisme, écologie, modèles économiques... Cette sélection philosophique est pertinente, facile à lire et propose un retour arrière éclairé sur l’actualité. Quand les penseurs analysent l’actualité, c’est avant tout notre futur qu’ils interrogent...
Lien : https://www.mediathequeouest..
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L'âge de la colère : Une histoire du présent

Un des penseurs majeurs du monde actuel
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L'âge de la régression

Une analyse du recul de la démocratie libérale et de ses valeurs par quinze intellectuels, qui n’esquisse guère de voies de sortie.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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