Pascal Brissy

Le 08/03/21, la journée de la femme !

"Elle a un cou de cygne, des yeux de biche, des jambes de gazelle... Et un tempérament de lion." Louis Calafarte.





Malgré son travail, la charge mentale et les enfants, la femme reste gracieuse, belle et adorable, pour nous les hommes (qui ne partageont encore que 29% des tâches ménagères... On ne parlera pas de l'éducation des enfants ...)





-Mon frère, on parle de gazelle là ! "Saga Africa, ambiance de la brousse

Saga Africa attention les secousses." Yannick Noah.





"Dans la jungle, terrible jungle, un lion se lèche les babines". Une gazelle sur le point d'être attrapée par un prédateur (style magnat du cinéma, comme le lion "Harvey" de la MGM) lui parle de "la journée de la gazelle".





Alors, le lion va rester aux côtés de la gazelle et la défendre contre le léopard:

Apporter des fleurs à la gazelle, "et puis quoi encore?"

Contre les hyènes (Écrivain, philosophe, présentateur télé, de mâles prédateurs...) et même le caīman qui s'éloigne, en faisant semblant de pleurer (des larmes de...)





Mais, le lion ne reste-t-il pas aux côtés de la gazelle, en attendant la fin du jour, dans un seul but?





Je préfère croire que:

"Un grand lion d'Afrique était amoureux

D'une romantique gazelle aux yeux bleus

Ce lion au coeur tendre, qui l'eût dit, qui l'eût dit

Pleurait dans la lande, pleurait dans la nuit."

Hughes Aufray. le lion et la gazelle.

Après tout, certains carnivores peuvent devenir végétariens ou vegan...

L'idée n'est pas mauvaise. Voici un bel objet rigide qui, une fois ouvert, tient debout tout seul et qui présente, sous forme de calendrier de l'avent 24 petits albums narrant tous une histoire autour de la thématique de Noël ou du père Noël.

Les histoires et les types d'illustration sont diversifiés (chaque histoire ou presque est écrite et illustrée par une personne différente). Pas toujours captivantes, mais très correctes dans l'ensemble. Certaines parviennent à sortir du lot par leur originalité ou leurs illustrations.

Le seul petit hic provient du fait que les albums sont de très petite taille (10 x 7,5 cm) car quand le support est ouvert, chaque album représente une des fenêtres de la grande maison du père Noël. (Vous avez ainsi l'explication de la forme biseautée de la couverture.) De ce fait, les illustrations sont vraiment petites et ne reflètent apparemment pas le travail des illustrateurs

Je vois encore un autre petit problème pratique, c'est que les petits albums sont assez difficiles à mettre et à retirer de leurs petits emplacements.

En tout cas, une bonne idée et plutôt plus intéressante que les sempiternels chocolats de l'avent.

En outre, ce n'est là que mon avis, c'est-à-dire, bien peu de chose.

Je remercie chaleureusement Poulpe Fictions pour l'envoi, en service presse, du roman jeunesse : Chatapouf, espion du Maharadjah de Pascal Brissy.

Je m'appelle CHATAPOUF et je suis un chat précieux : on m'a offert au MAHARADJAH ! Moi qui pensais enfin mener une vie de pacha, je découvre que mon collier cache un micro. Me voilà ESPION du roi malgré moi ! Si je veux sauver ma peau et ma réputation, c'est à moi seul de coincer les malfrats !

Le résumé me tentait énormément et je n'ai pas du tout été déçue. Quel plaisir de découvrir ce chat vraiment très imbu de sa personne. Chatapouf a été offert au Maharadjah et il ne comprend pas que ce dernier ne le prenne pas pour ce qu'il est : un cadeau de luxe ! Il est vrai qu'en Inde les vaches sont sacrées... mais pas les chats lol Notre chat devient malgré lui un espion mais il n'a pas dit son dernier mot... évidemment. Il va se faire de nouveaux amis, dont Ricky le cochon d'inde. Car oui, un chat et un cochon d'inde peuvent s'entraider :)

Ce roman jeunesse est court mais captivant et très drôle, il y a énormément d'humour du début à la fin. J'ai rit plusieurs fois car les Chapapouf est un chat qui ne manque pas de réparties, et il lui arrive de sacrées aventures.

Les illustrations sont très réussies et apportent un vrai plus à ce roman jeunesse

Chatapouf, espion du Maharadjah plaira à tous, petits comme grands car c'est un personnage avec lequel on ne s'ennuie pas, et qui mérite évidemment un énorme cinq étoiles :)

Tout d'abord je remercie les Editions Lito et l'opération Masse Critique de Babelio pour ce sympathique petit livre.

C'est bien la première que je dois critiquer un livre pour enfants d'ailleurs.



L'objectif premier est rempli, car mes deux enfants ont apprécié. Le grand de 2 ans et demi a été attentif jusqu'au bout et le petit de 1 an a détaillé chaque image. L'histoire est simple et bien trouvée. C'est ce qu'il faut, et la mise en scène d'animaux familiers plait toujours. La chambre d'enfants permet aussi de mettre en image des objets eux-aussi familiers, et donc de pouvoir jouer un peu le rôle d'imagier.



Par contre, et c'est sûrement mon côté vieux jeu, mais je conserve la nostalgie, et j'ai la même critique pour tous les dessins animés d'aujourd'hui, des dessins plus artisanaux, plus authentiques. Je trouve en effet que les productions, depuis des années, se facilitent grandement la tâche en ne proposant plus que des images produites intégralement par ordinateur. Et je trouve, du coup, que cela perd de son charme. Je préfèrerai retrouver le coup de patte, le coup de crayon d'un vrai dessinateur de métier.



Enfin voilà, je ne vais pas m'éterniser sur un coup de gueule de vieux briscard en mode "c'était mieux avant", surtout que nos enfants n'ayant pas ce point de comparaison s'en fichent éperdument.



Quoiqu'il en soit, le livre dont il est ici question remplit pleinement ses objectifs et c'est bien là le principal non !?

Mes enfants sont des amis des bêtes. C’est bien simple, ils sont incapables de résister au charme de la moindre bestiole à pattes, à écailles ou à plumes. À défaut d'accepter de céder à leurs pressions en prenant un animal domestique (dieu nous en garde !), je leur lis volontiers toutes les histoires de lapins, de chien, de renard ou de chat qui me tombent sous la main. Ces livres enchantent les enfants, tout en ayant l’avantage de perdre moins de poils et de faire moins de bêtises qu'un compagnon sur pattes…



Je n’ai donc pas hésité, lors de la dernière Masse Critique, en découvrant la bouille inspirée de Chatapouf en couverture de ce roman d’espionnage. Un félin un brin imbu de sa personne, dont la gouaille n’a d’égale que sa gourmandise et son goût de l’aventure !



Offert en cadeau au maharadjah, Chatapouf espérait mener une vie de pacha(t). La réalité sera toute autre : non seulement les jardins grouillent de molosses aussi abrutis qu’agressifs, mais voilà qu’on l’enlève pour placer un micro dans son collier. On a clairement sous-estimé les ressources de Chatapouf qui révèle dans l’adversité la part de fauve qui sommeillait (très profondément) en lui ! Quand il s’agit de déjouer un mystérieux complot, l’épatant matou n’a pas son pareil pour s’associer aux alliés les plus improbables et pour tirer la situation au clair...



Nous avons littéralement englouti ce roman, en deux soirs seulement (et à voix haute) : un moment de franche rigolade frisant l’hystérie ! Cascades et rebondissements s’enchaînent à un rythme vertigineux et font tourner les pages. L’exubérance de Chatapouf et de ses amis alimente un comique de situation qui se double de dialogues truffés de jeux de mots et de (beaucoup de) points d’exclamation. Tout cela n’est pas d’une subtilité folle, mais mes garçons ont ri de bon cœur. Et les aventures de Chatapouf permettent une petite incursion en Inde avec une première découverte du cinéma de Bollywood, des vaches sacrées, des délicieux nans, mais aussi des inégalités.



Une lecture plaisante, donc, qui peut être recommandée dans la catégorie des « premiers romans » idéaux pour les apprentis lecteurs souhaitant se lancer dans un texte plus long. Grâce à l'intrigue efficace, au chapitrage court, aux illustrations qui portent le texte imprimé avec une police de caractère assez grande et bien aérée, gageons qu'ils n'en feront qu'une bouchée !



Un grand merci à l'éditeur et à Babelio pour cette lecture !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..

Chatapouf, espion du Maharadjah , une histoire de Pascal Brissy illustrée par Coco Zool chez Poulpe fictions , octobre 2019.

#ChatapoufEspionDuMaharadjah #NetGalleyFrance



Je vous présente Chatapouf, un chartreux offert par l'ambassadeur de France au Marahadjah « Janaï Plein-Lespoches » Alors respect s'il vous plait. Ce chat n'est pas n'importe quel chat et comme à tous nos amis félins il ne lui manque la parole! Quel dommage! Parce que là il y a urgence , le Maharadjah est l'objet d'un complot et Chapatouf est"catnappé" , équipé d'un micro et transformé en espion... Heureusement il y a son nouvel ami Ricky le cochon d'inde , à eux deux les idées fusent..

Alors Chatapouf va t'il sortir de ce guêpier? L'espoir fait vivre et comme tous les chats il peut se transformer en tigre..

Une aventure peu commune attend nos jeunes lecteurs. Que du plaisir en perspective cela ne peut être autrement .

Un grand merci aux éditions Poulpe fictions pour ce partage

Très jolie collection que je découvre, ce qui m'a attirée tout d'abord, c'est le prénom du lapin...😉



J'ai cru comprendre que chaque livre illustre un défaut ou une émotion. Ici, c'est l'impatience qui est mise en jeu. Et c'est la fable du "Lièvre et de la tortue" qui est revisitée. Evidemment en rapport avec la fête de Pâques.



Des images attractives, très colorées, à même de plaire à un petit enfant, des phrases vivantes, au vocabulaire simple, avec d'amusantes interjections comme " Saperlicarotte!" ou " Quel rififi!" , une fin positive, voila un album charmant et peu cher qu'il me tarde de lire à mon petit- garçon , il faudra attendre encore un peu...

Excellent.

Découvert encore une fois grâce au prix des incorruptibles pour les classes de CP.

Alors qu' elle est sur le point de se faire dévorer par un lion, une gazelle très maligne , interdit au fauve de la manger pour respecter le jour de la gazelle. Le lion qui est le roi des animaux mais pas le premier de la classe à coup sûr avale le bobard et se pose en protecteur de la gazelle.

J ai adoré cette parodie des journées de...

Ma fille a également bien aimé.

Les textes sont drôles. Les dessins très simplifiés sont très efficaces.

Une histoire répétitive idéale pour les CP.

Je me demandais s il y avait un jour pour les maîtresses et un pour les élèves.

Je suis très contente d’avoir eu accès à ce livre pour jeunes lecteurs grâce à l’opération Masse Critique et aux éditions Hatier jeunesse que je remercie. Un petit livre magnifique, dans la collection premières lectures, pour donner, assurément, le goût de lire seul.



La prise en main du livre est apaisante, pas trop épais, une couverture résistante, il pourra être lu et relu à volonté et glissé dans un petit sac de voyage. Hatier va jusqu’à y inclure le marque page assorti à l’histoire, moyennant un petit exercice de découpage qui ravira les lecteurs bricoleurs.

Présentation des personnages au début, petit lexique des mots et des expressions en fin d’ouvrage, rien ne manque pour initier un apprentissage intelligent de la lecture. En ajoutant des petits jeux de différences et de recherche d’ombres, ce petit livre incite à l’observation et aux questionnements.



Nous voici plongés dans la capitale, découvrant les monuments qui bordent la Seine. Le livre est interactif, il questionne le lecteur au fur et à mesure de l’enquête car le grand détective aime orienter vers tel ou tel indice et c’est très appréciable.

Une large part est laissée aux illustrations, un joyeux groupe d’animaux est joliment croqué. Une sensation de douceur colorée, comme une confiserie à lire.



Hercule Carotte est une magnifique transposition d’un autre célèbre grand détective potager à la moustache recourbée. Et son fidèle adjoint, Eusèbe Télégraf, n’est pas sans évoquer un certain capitaine H. L’auteur, Pascal Brissy, serait-il tombé dans le chaudron de la Reine du Crime ?



En conclusion, j’envie les enfants qui ont accès à cette belle collection car c’est une invitation à passer dans quelques années aux romans policiers d’une certaine Agatha C., quelle chance d’avoir toute cette œuvre à découvrir !

Maëlle ment, c'est un peu sa façon de sortir de sa condition car elle a une vie bien étriquée auprès de sa grand-mère. Sans faste, sans parent mais avec beaucoup de non-dits. Ce roman est un échange de points de vue entre Maëlle, 13 ans et Mathilde, l'étrange femme qui revient dans sa belle propriété 10 ans après. Les chapitres assez courts donnent la parole à l'une et à l'autre. L'histoire se lit facilement, les secrets se dévoilent peu à peu. Amitié, dispute, réseaux sociaux et drames passés font la trame de ce roman aux dialogues nombreux.

C'est à la fois moderne et désuet, ce qui donne une saveur spéciale à ce roman. En tout cas Maëlle a toute la fougue de l'adolescence et ne se laissera pas avoir par les deux " vieilles" dames...

Noté pat l'éditeur en quatrième de couverture par ce terme " mixte" je pense qu'il touchera plus le cœur des filles à partir de 12/13 ans..

Joli couverture avec ce titre qui claque... Mytho !



Merci à masse critique pour cet envoi et aux éditions Auzou.

Les éditions Hatier célèbrent les Jeux olympiques à Paris avec ce petit roman premières lectures… mais non, que dis-je !

S’il y a bien un marathon, c’est bien celui auquel va se livrer un groupe de dinosaures venu visiter les ponts de Paris !



Ponts Alexandre III, de l’Alma, Austerlitz, Arcole, Bir Hakeim… autant de ponts (il y en a 37 à Paris !) présentés chacun avec une petite anecdote drôle et/ou vraie. Les dessins colorés et vivants de Mélodie Denturck viennent illustrer parfaitement cette visite excentrique.



Je me suis plu à lire à mon petit fan de dinosaures, qui ne sait pas encore lire, ce petit livre destiné aux 5-6 ans, qui découvrent la lecture. Il a aimé les aventures de ces dinosaures pas comme les autres, et on a appris tous les deux des choses sur Paris. Toutefois, je me suis étonnée qu’un livre présenté pour les enfants abordant la lecture soit si ardu : il y a beaucoup de texte et des mots les plus difficiles sont seulement soulignés, sans explication, laissant la charge à l’enfant d’aller chercher leur sens par lui-même (ou au parent qui lit l’ouvrage de les expliquer, ce qui déjà est plus simple). Je réserverais ce livre aux enfants ayant déjà une certaine aise avec le déchiffrage.



Merci aux éditions Hatier et à Babelio pour ce livre reçu dans le cadre de la masse critique jeunesse de novembre 2023.

Une première lecture qui débute par quelques jeux autour de l'écriture ( bon il faut écrire sur le livre... ) L'histoire est plutôt amusante avec un vocabulaire assez riche. On la complète avec quelques autocollants proposés.

Révolte chez les animaux, les crocos veulent supprimer la lettre O. Mais les animaux ne sont pas d'accord pour le remplacement de cette lettre par une autre. Voici la savane un peu en effervescence.

Un livre original qui joue avec les lettres et les sons et qui plait bien aux 6/7 ans. L'occasion de s'amuser ensuite en détournant un peu l'histoire et transformer son prénom et autres mots, comme les crocos qui sont devenus des cricis et ne veulent pas être des cracas.

Une chouette idée que ce court roman pour découvrir la lecture. Et l'illustration? Toute en arrondi et douceur avec des couleurs pastel.

Oh j'ai tout simplement adoré cette histoire, ce chat tout particulièrement, les dialogues, bref tout, un enchantement de lecture pour la jeunesse. C'est drôle et ça se lit à merveille.



Donc Chatapouf est le chat du Maharadjah, tout va au mieux dans sa nouvelle vie de pacha, quand tout à coup il est capturé et que lui est mis à son insu, un micro dans dans son collier afin d'espionner son maître. Mais qui sont ces espions qui mettent sous écoute le Maharadjah ?



Avec ses nouveaux amis, Ricky, le cochon d'Inde (ben oui !!) et King Léon le gros babouin aux fesses rouges et bien sûr le taureau Jeanine ! ils vont mener une enquête du tonnerre de chat pour trouver ces individus. Seulement parviendront-ils à les arrêter avant que ces derniers atteignent leur objectif final ?



Une aventure haletante au cœur d'un palais rempli d'espions.



J'espère que Chatapouf va voyager loin de son Palais et faire le bonheur de nombreux enfants !



Je remercie la plateforme Netgalley et les éditions Poulpe fictions pour leur confiance.

#ChatapoufEspionDuMaharadjah #NetGalleyFrance

Quatrième de couverture : « Boucle d'Ogre est une sorcière laide, très laide, et bête, très bête. (...) »

Comment représente-t-on une sorcière « très laide » ? Peau verte, embonpoint, boutons/verrues... et cheveux roux. Comme Fiona, dans 'Shrek', sauf que la rousse Fiona est d'abord très jolie, avant de devenir ogresse, par choix, par amour... Il me semble d'ailleurs que Fiona fut la première belle princesse rousse de dessins animés et films pour enfants ; Disney n'a longtemps présenté que des brunes et des blondes - mais je peux me tromper...

Dans ce 'Boucle d'Ogre', la couleur capillaire apparaît comme un des attributs du personnage de sorcière. Quand on sait que les personnes rousses font l'objet de moqueries dès l'enfance*, on peut trouver malvenu que les livres jeunesse affublent aussi souvent les sorcières de tignasses oranges - amalgame identique à celui de la 'chasse aux sorcières' pratiquée au Moyen-Age et au-delà... Voilà pour la parenthèse politiquement correcte...



L'histoire : réécriture sans grande imagination de 'Boucle d'Or et les 3 ours', j'ai vu beaucoup mieux dans les contes détournés, et dans cette très bonne collection 'Milan Poche Benjamin' pour les 6-7 ans. Seule la fin m'a fait vaguement sourire.



* cf. cet article parmi d'autres : http://www.lexpress.fr/actualite/societe/les-roux-sont-ils-des-boucs-emissaires_888316.html

Dans la savane africaine, un lion s’apprête à sauter sur une gazelle afin de la dévorer, mais la gazelle l’arrête en criant STOP !, ce qui surprend beaucoup le lion. Feignant la colère, la maligne lui explique que, aujourd’hui, c’est le jour de la gazelle et que, ce jour-là, tout le monde doit prendre soin des gazelles. Convaincu par ses arguments, le lion va se faire un devoir d’expliquer à tous les prédateurs tentés par un bon repas que, le jour de la gazelle, il est impossible de faire du mal à une gazelle. Mais tous les jours ont une fin et…

***

J’ai trouvé amusant l’album Le Jour de la gazelle de

Pascal Brissy et Sylvain Guez. Les illustrations sont vraiment réussies. Remarquez que l’histoire commence sur la garde de devant (on y voit une gazelle à l’air inquiet et la queue d’un lion dépassant des herbes) et se termine sur la garde postérieure (le lion complètement dépité). Sylvain Diez travaille avec des dessins très stylisés, simplifiés à l’extrême, et des à-plats de couleurs dans les tonalités chaudes de la savane. Il réussit à donner des expressions parfaitement lisibles aux animaux en utilisant seulement leur posture et surtout leur « regard ». Pour les yeux, il dessine deux traits verticaux, qui deviennent parfois de petits rectangles, surmontés de sourcils : un petit trait horizontal ou deux petits traits horizontaux droits, arrondis, en vague ; la disparition des sourcils crée une nouvelle expression. Cette économie de moyens me semble remarquable d’efficacité !

***

Quant au texte, il est simple et le vocabulaire facile à comprendre. L’auteur se moque de cette habitude que nous avons prise d’attribuer une journée spéciale à n’importe quoi. Il y a même un site qui répertorie les journées mondiales et qui en a relevé 497 ! Il y a des journées de la baleine et de l’ours polaire, mais je n’en ai pas trouvé pour la gazelle, ce qui est logique puisque qu’il ne s’agit pas d’une espèce menacée... Cependant, je ne suis pas sûre du tout que les enfants puissent capter tout l’humour de la parodie : s’ils savent sûrement qu’il y a des journées consacrées à de nobles causes, ça m’étonnerait qu’ils soient conscients des ridicules excès de cette pratique.

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Prix des Incorruptibles 2019, sélection pour le CP

Hercule Carotte et son ami Eusèbe Télégraf sont invités à assister au tournage d'un film de Miss Asperge. Mais sur le plateau, des machines tombent sur les acteurs. « C'est la troisième fois depuis ce matin que nos dinosaures n'en font qu'à leur tête ! À croire que mon décor est maudit ! » (p. 14) Voilà une nouvelle enquête pour le détective Hercule Carotte !



Il s'agit évidemment d'une réécriture des aventures d'Hercule Poirot, mais le détective ici n'est pas désagréable comme l'affreux petit Belge d'Agatha Christie ! Il a seulement une habitude assez tenace : « Hercule Carotte réfléchit toujours en grignotant une carotte. » le jeune lecteur est invité à percer tout seul l'énigme dont la solution n'est pas donnée. Mais s'il est attentif, il trouvera les indices disséminés dans les pages et identifiera le responsable des catastrophes qui surviennent sur le plateau ! le livre s'achève sur des jeux à énigmes pour apprendre aux enfants à être vraiment attentifs aux détails.



L'histoire est simple, mais très plaisante, et les illustrations très colorées ne manqueront pas de plaire aux jeunes lecteurs.

Une bibliothécaire qui s'appelle Madame Chut, cela commence déjà bien mal cette histoire. Et elle s'étonne que personne ne vienne dans sa bibliothèque.

Une bibliothèque qui sort des murs c'est de plus en plus courant. Alors lorsque madame Chut décide d'emmener ses livres au bord de la mer, est-ce pour sortir les livres ou pour qu'ils rencontrent des lecteurs?

Entre véhicules différents, lieux divers et des rencontres peu à peu les livres s'échappent, se donnent, changent de main...Enfin trouvent des lecteurs .

Et la bibliothécaire n'oublie pas de parsemer sa route de CHUT, de plus en plus sympathiques qu'autoritaires... Mais tout de même....

Un premier roman sur les livres, le plaisir de lire et la rencontre avec une drôle de personne à chignon ! ( que de clichés ...)

La couverture est plutôt sympa et l'illustratrice a su donner un air guilleret à cette " petite dame" ( sic)

Nous remercions les éditions Hatier et la Masse Critique de Babelio grâce à qui nous avons pu découvrir ce septième tome des aventures d'Hercule Carotte le super lapin détective.

Il part enquêter à Versailles où un petit miroir appartenant au Roi Soleil a disparu. Son acolyte Eusèbe Télégraf est de la partie.

Hercule trouvera bien sûr le coupable mais peut-être le petit lecteur saura, lui aussi, mettre la main sur le voleur.



Ce petit livre de 32 pages est idéal pour une petite lecture rapide le soir. Pour un lecteur débutant. Les chapitres sont très courts et l'histoire rigolote comme ses personnages.

En début de livre, on trouve :

- un petit marque-page à découper,

- la présentation de l'auteur et de l'illustrateur,

- la présentation des personnages principaux.

En fin, quelques pages de jeux, la résolution de l'enquête à déchiffrer de manière très ludique, le petit dictionnaire des mots soulignés dans le texte et plus complexe à comprendre pour les enfants de CP et bien sûr, les différents titres de la série.



Relever les indices, tenter de découvrir le coupable et manger une carotte si la solution est découverte ! Car pourquoi ne pas joindre l'utile à l'agréable ?

Et si la prochaine fois, Hercule veut manger du choux et qu'il inspire mon enfant, alors là, je serai une mère comblée !

Hercule Carotte et son ami Eusèbe Télégraf sont invités à assister au tournage d'un film de Miss Asperge. Mais sur le plateau, des machines tombent sur les acteurs. « C'est la troisième fois depuis ce matin que nos dinosaures n'en font qu'à leur tête ! À croire que mon décor est maudit ! » (p. 14) Voilà une nouvelle enquête pour le détective Hercule Carotte !



Il s'agit évidemment d'une réécriture des aventures d'Hercule Poirot, mais le détective ici n'est pas désagréable comme l'affreux petit Belge d'Agatha Christie ! Il a seulement une habitude assez tenace : « Hercule Carotte réfléchit toujours en grignotant une carotte. » le jeune lecteur est invité à percer tout seul l'énigme dont la solution n'est pas donnée. Mais s'il est attentif, il trouvera les indices disséminés dans les pages et identifiera le responsable des catastrophes qui surviennent sur le plateau ! le livre s'achève sur des jeux à énigmes pour apprendre aux enfants à être vraiment attentifs aux détails.



L'histoire est simple, mais très plaisante, et les illustrations très colorées ne manqueront pas de plaire aux jeunes lecteurs.

Bienvenue dans la caverne préhistorique pour un cours de dessin, Tête de Lard amènera un peu d'animation, le tigre à dents de sabre s'invite une fois de plus dans l'histoire et tout se termine en chanson... Les enfants vont vite adopter ces héros courageux.

Une petite collection qui donne envie de découvrir la lecture.

L'histoire est sympathique avec du vocabulaire. C'est plutôt réussi.

Une série à adopter pour le plaisir des jeunes lecteurs qui débutent.