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Critiques de Patrick Eudeline (44)
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Anoushka 79

Simon, fils rebelle d’un acteur célèbre, traîne sa punkitude et ses vingt ans dans ce Paris de 1979. Il y rencontre Anoushka qui, très vite, va disparaître. Simon se lance alors à sa recherche. Entre drogue, prostitution, violence, Simon erre dans une ville en plein changement, dans une époque où l’Opéra Bastille n’était encore qu’un projet, où Mesrine défiait la police et où le premier McDonad’s ouvrait ses portes en France.



On sent dans ce livre assez sombre à la fois la nostalgie de l’auteur pour une époque révolue et toute la mélancolie attachée à la fin d’un monde.



Pour Simon, cette année 1979 semble être une année de transition avant de basculer vers autre chose.



On le suit dans cet improbable jeu de piste, la recherche d’Anoushka (personnage à la fois absent et terriblement présent) servant de prétexte à la description de cette décennie qui s’achève.



Patrick Eudeline excelle dans la recréation de l’atmosphère de cette période, sans doute parce qu’il l’a lui-même vécu. Résolument anti-romantique, ce roman sur la recherche d’une jeune fille disparue est crépusculaire, à l’image de l’époque qu’il décrit.



Il me manque certainement quelques clés pour totalement appréhender toutes les subtilités de ce roman mais j’ai malgré tout beaucoup apprécié l’histoire et le style concis et ciselé de l’auteur.

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Anoushka 79

Que l'on aime ou pas Patrick Eudeline force est de reconnaitre que c'est un conteur extraordinaire . J'aime son écriture toujours réaliste mais jamais vulgaire , j'aime sa vision des seventies parce qu’à 99 % c'est mes souvenirs qui resurgissent sous sa plume et "Anoushka 79" est une pure merveille . À sa lecture je me suis revu jeune punk totalement incontrôlable battant les pavés à Bruxelles , Barbès ou Amsterdam parce qu’à l'époque , sans internet , on voyageait beaucoup . Je me suis reconnu dans quelques traits de caractère de ses personnages et leurs pratiques avec l'alcool coulant à flot mais heureusement pour moi beaucoup moins de dope et une pensée pour les amis qui sont restés en chemin .L'intrigue policière n'est qu'un prétexte pour dresser un chant d'amour à une époque et surtout un Paris à jamais disparu . Un grand cru que je vais m'empresser de relire pour bien en saisir toutes les subtilités et revivre par procuration mes années folles .
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Anoushka 79

Je remercie Babelio et les éditions Le Passage pour ce livre reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique.

J'ai volontairement choisi ce livre pour des raisons personnelles. Raisons qui sont bousculées et bousculantes. Parce qu'a priori sans cet attrait idiosyncratique (si je peux dire), ce livre ne m'aurait sans doute pas motivé plus que ça, et serait sans doute resté sur l'étagère de la bibliothèque...

C'est une histoire de jeunesse, pleine d'idéal, pleine de déceptions, de rêves brisés, de mollesses et de faiblesses. Un jeune privilégié, des jeunes pour certains privilégiés qui n'ont aucun combat à mener, et vivent au final n'importe comment...

Description d'un Paris Punk-désabusé de la fin des 70's probablement assez juste, décrite par l'auteur qui parle de son vécu, on sent qu'il connaît. Plutôt un bon point.

L'histoire par contre n'est pas extraordinairement fine, il y a quelques rebondissements qui font page-turner, mais au final ça ne me semble pas décoller. Je suis resté sur place, à quai.

Je ne vais pas en dire plus parce que sinon vous risquez de perdre le côté suspens qui a quand même son importance. Même si, selon moi, le point fort de ce livre est la part sociologique et culturelle du récit.

Et si celui-ci se veut être un angle particulier et spécifique, le livre parvient quand même à atteindre une forme d'universalité. Et ceci le sauve.

La jacquette entourant le livre est certes "originale" mais, elle non plus, ne m'a pas fait rêver. Le demi-ton sur le demi-ton...

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Anoushka 79

Aussitôt acheté, aussitôt dévoré. Ayant déjà entendu parler de Patrick Eudeline, frère d'un célèbre critique de rock, il me tardait de découvrir cet ouvrage éminemment punk. On le croise d'ailleurs en filigrane, parmi les bandes de potes mentionnées... Sympa !



Fan de cette époque, cherchant à la retrouver à travers les livres à défaut de l'avoir vécue, ce livre est un petit bijou. Entre tranche de vie d'un jeune punk et roman policier, l'auteur témoigne des errances d'une société en mal de vivre, en recherche d'identité et de sens.



Qui dit punk dit drogues et déboires. Notre héro, Simon, fils de... n'y manque pas. Doté néanmoins d'un bon fond, il s'éprend de la téméraire et inatteignable Anoushka, en l'illustre année 1979. C'est aussi cette années-là qu'elle disparaît et qu'il se lance à sa poursuite, sans savoir que ce qui l'attend le dépassera bien vite.



La fin m'a laissée cependant sur ma faim, avec un léger goût amer de précipité, d'inachevé. Je n'ai pas eu toutes les réponses que j'aurais souhaité, me laissant alors penser : "Tout ça pour ça" ?



Je vous recommande néanmoins ce livre, témoin d'une époque révolue, qui nous montre ce qu'a été le "punks not dead", porté par une plume efficace et percutante.
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Anoushka 79

Avec Anoushka 79 publié aux éditions Le Passage, Patrick Eudeline, auteur, chanteur punk et critique chez Rock & Folk nous emmène à la fin des années 70 dans un Paris en pleine métamorphose, à la recherche d'Anoushka, jeune punkette destroy disparue. Si ce court roman m'a tout de suite tapé dans l’œil c'est parce que je souhaitais y retrouver une histoire d'écorchés, de jeunes punks désabusés et la subversivité d'un bouquin de Virginie Despentes que j'affectionne tant.

Paris, 1979. Simon est le fils d'un acteur célèbre, on le reconnait à sa gueule. À seulement 20 ans, il a déjà perdu gout à tout, il passe ses journées à trouver un moyen d'avoir son fix du jour et à chercher Anoushka, une jeune femme avec qui il passe du temps parfois mais qu'il ne connait pas si bien. La punkette a disparu et Simon remonte le jeu de piste à travers la capitale pour la retrouver et savoir ce qui lui est arrivé. Une enquête désorganisée, troublée par des rencontres peu recommandables et une plongée dans un quotidien de violences et de drogues.



Si l'histoire est fictive, elle reste ancrée dans un passé réel qu'arrive à nous retranscrire l'auteur grâce à ses propres souvenirs de cette époque. À travers son écriture soignée, qui diffère de celle de Virginie Despentes plus trash et crue, il arrive à nous faire ressentir l'atmosphère de cette époque de la fin des années 70. Eudeline ayant été leader du groupe de punk français Asphalt Jungle, il a vécu cette vie, fréquenté les lieux cités et connus certains personnages de l'histoire. D'ailleurs, Eudeline lui-même est un des personnages de l'histoire, on l'entraperçois dans quelques scènes de même que le controversé Roman Polanski qui a droit à sa scène en compagnie d'une ado de 16 ans. (Cette inclusion me laisse personnellement perplexe. Eudeline nous balance deux trois phrases sur Polanski et ses prétendus "regrets" vis à vis d'actes qu'il aurait commis sous l'influence des drogues. Des phrases sans approfondissement ni incidence dans l'histoire et qui donnent une impression de gratuité inutile agaçante. Mais c'est le seul détail qui m'a dérangée.) La présence d'Eudeline lui-même donne une autre saveur au roman, comme s'il racontait finalement la vie de quelqu'un qu'il aurait pu connaitre à cette époque, inscrivant le récit fictif dans une réalité passée. Ainsi, on a une sensation d'authenticité et d'honnêteté puisque l'auteur n'en fait pas trop. Pas question de rajouter du dramatique car la réalité à cette époque chez les jeunes punks c'était juste ça, un shoot, un concert par ci par là, et rien de bien méchant pour révolutionner la société. Juste des jeunes qui zonaient.



Simon part donc enquêter pour retrouver Anoushka et pour cela, il va nous emmener à travers tout Paris, celui de la fin des années 70. Et finalement pour Simon, Paris est la seule chose qu'il aime vraiment, et ça se ressent. Il s'en rend compte au fil de ses déambulations et déplore les changements en train de survenir dans ce paysage urbain qui lui était familier. Car les années 80 annoncent de gros chamboulements, une volonté de moderniser la ville, de démolir ce passé pour construire autre chose. De nombreux bâtiments sont rasés, détruits, pour y construire à la place des ZAC et des parcs. C'est la fin d'une ère et le début d'une uniformisation des villes où on va perdre ces endroits qui faisaient le charme et la singularité de certains quartiers de Paris. Pour nous restituer l'ambiance parisienne post-punk on se balade alors dans des salles de concerts mythiques, le Gibus, le Rose Bonbon, dans les quartiers de Pigalle, Montparnasse ou encore Belleville. Pour qui vit loin de Paris, cette facette du roman peux à la fois toucher ou garder le lecteur à distance. Car même si l'auteur arrive parfaitement à retranscrire avec sa poésie punk, l'atmosphère authentique de ce Paris qui n'existe plus, on peux aussi se sentir aussi un peu perdu entre tous ces lieux, ces références musicales précises et ses mots d'argots.



À première vue, l'histoire d'Anoushka 79 pourrait être le point de départ d'une romance fleur bleue, pleine de de bons sentiments et on pourrait presque s'attendre à un message typique de l'amour qui survit à tout ou qui guérit ces punks paumés et désabusés d'une vie de décadence. Mais il n'en est rien, heureusement. L'auteur ne cherche pas à moraliser quoi que ce soit ni à faire passer un quelconque message, en dehors du fait qu'il pense que cette ère du punk est terminée. Simon ne connait pas vraiment Anoushka. Ils couchent ensemble, elle vient le voir pour se droguer mais elle n'a jamais parlé d'elle-même. Tout ce qu'il sait, c'est qu'elle se drogue, vole et se prostitue parfois. C'est une jeune femme libre qui n'a peur de rien et qui fait ce que bon lui semble, même si cela n'est pas sans danger. Simon va s'imaginer qui lui est arrivé les pires trucs et véritablement s'inquiéter pour elle, ce que personne d'autre ne semble faire et ce, sans parler d'amour. Anoushka n'apparait quasiment pas dans le roman, c'est Simon qui est au centre du récit. Simon qui malgré sa vie merdique essaie de faire quelque chose de bien pour une fois. Mais autour de lui, c'est le chaos. Les personnages ont la vie dure dans ce roman, ils sont entourés par la violence, les overdoses et la mort. Fidèle à elle-même, la police n'en a pas grand chose à cirer des marginaux et fait son travail n'importe comment, ce qui n'étonne personne. En résumé, pas de guimauve dans cette histoire, ni de happy ending, mais ce réalisme sale et brut tant appréciable qui permet au roman de sortir du lot et de marquer son lecteur.



Anoushka 79 est un court roman qui réussi à dépeindre la fin d'une époque, celle du Punk dans un Paris, lui aussi en pleine mutation. Avec ses personnages désabusés et ses références à la musique contestataire, Patrick Eudeline réussit à accrocher le lecteur dès le début pour une virée authentique dans ses souvenirs d'ancien leader de groupe punk.

Merci aux éditions Le Passage et à la masse critique Babélio pour cette belle découverte !
Lien : http://pugoscope.fr/4644-ano..
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Anoushka 79

En 79, à Paris, dans un monde de punks où la drogue coule, une fille disparaît. L’enquête commence.

En utilisant un langage parfois trash mais jamais injustifié, l’auteur crée une langue détonante où le vulgaire et la poésie se donnent la main pour engendrer la narration. Il faut bien sûr être attiré par l’univers un peu décalé pour s’intéresser à l’intrigue mais le ton donne envie de poursuivre la lecture. On ressort de cette aventure urbaine en ayant vécu une intense expérience par procuration ; voilà qui donne, peut-être, pour les amateurs du genre, envie de découvrir les autres titres de l’auteur.
Lien : https://chezmirabilia.wordpr..
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Anoushka 79

Désolé de décevoir, mais non. La pub parle de poésie punk, mais je n'ai pas trouvé de poésie (cela dit je ne suis pas allé au bout du conte, peut-être que ça arrive après). Mais je ne veux surtout pas empêcher les curieux de s'y plonger, c'est simplement que cette écriture très scolaire ne m'apporte rien. Cela dit, il y a moins de fautes de syntaxes, de phrases d'un seul mot, de rythme complètement haché et d'erreurs de concordance des temps que dans les articles de Rock and folk, donc ça passe mieux. L'intrigue n'a aucun intérêt, mais ce n'est pas le sujet.
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Anoushka 79

« Anoushka remonte sa manche, elle plie son bras. le sang remonte dans la pompe. Anoushka soupire à peine, et puis enlève vite la ceinture de son bras »

Puis parti, pouff…parti au septième ciel et disparue de la surface de Paris.

Après une période difficile, Simon prend son courage à deux mains et décide de chercher Anoushka dans tout Paris ; un Paris post punk.

Et Simon n'abandonne pas si facilement que ça. Il s'accroche.

Mais où es-tu Anoushka ? Dans une piquerie ? Montre-toi !

Sid Vicious, chanteur des Sex Pistols, venait de mourir. L'année 1979 sonne le glas de la musique punk...



Lire la suite sur le lien indiqué ci dessous


Lien : https://lajoiedeslivres.wixs..
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Bowie, l'autre histoire

Sans être un spécialiste, j'aime Bowie. Au-delà de sa musique, de ses looks, de ses manières, j'aime ce qu'il raconte de notre époque. Sans être un spécialiste, j'aime Eudeline. Au-delà de son look, de ses manières, de ce qu'il raconte de notre époque, j'aime sa plume. Surtout.

Lu d'une traite en une heure (en écoutant successivement les albums Low puis Earthling), on n'y apprend pas grand chose qu'on ne sache déjà sur l'artiste. Tout a déjà été dit, mais pas avec cette lucidité, cet à-propos, ce ton tranché. Les parties les plus intéressantes concernent les débuts et les fins (oui David Bowie a connu plusieurs fins, la première en 1984, la dernière en 2016). Sans doute le coeur de l'affaire est-il plus rabâché et, à l'écoute de tant de pépites discographiques, nécessairement panégyrique, donc moins palpitants d'un point de vue littéraire (même s'il l'est bien plus d'un point de vue musical).
Lien : https://www.tristan-pichard...
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Bowie, l'autre histoire

« Il y avait un Bowie en moi. Comme en tous ceux qui l'ont un jour aimé. Et c'était cela, dont la mort était inacceptable. » (p. 6) À l'instar de millions de fans, Patrick Eudeline a été bouleversé par le décès de David Bowie. Dans son texte, il revient sur l'histoire de ce monument du rock. La biographie est faite d'anecdotes et de références historiques et artistiques et elle mobilise une liste impressionnante de noms. L'auteur souligne les errements artistiques et privés de l'artiste, mais selon un parti pris qui me semble étrange, voire racoleur : il semble dire que Bowie est mort avant le 10 janvier 2016, en se perdant dans des albums commerciaux et en reniant ce qu'il était. Pour moi, David Bowie a passé son existence et sa carrière à réinventer l'essence de son art, parfois en s'engageant dans des voies tortueuses ou des impasses, mais sans jamais se renier. Il a fait feu de toutes ses expériences, jusqu'à son tout dernier album, pour créer une œuvre unique dont je ne méprise aucune production, musicale, théâtrale ou encore cinématographique. « On a tous un Bowie en nous. Ou plusieurs. » (p. 15)



Peut-être n'ai-je pas compris le point de vue de Patrick Eudeline. Je reste en tout cas circonspecte devant l'aigreur qui semble sourdre de cette biographie qui se voudrait différente, mais que je trouve seulement vainement amère. Sans doute suis-je biaisée par que c'est la première biographie de David Bowier que j'ai lue, mais je préfère me référer au texte écrit par Jérôme Soligny.
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Bowie, l'autre histoire

Je suis un fan inconditionnel de David Bowie ... j’ai lu énormément de livres sur Bowie ... mais celui ci à directement volé à la poubelle. Ce me n’a rien compris etc’est Arrête aux années 70.

Honteux
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Bowie, l'autre histoire

Des noms, des noms, des noms, une avalanches de noms!!!
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Bowie, l'autre histoire

Bowie a écrit et compose des chefs d’œuvre et restera une étoile au firmament de la musique pop. Life on mars, heroes, space oddity et beaucoup d’autres. …

Pat Eudeline ne laissera pas grand chose à la culture du vingtième siècle, comme la plupart des rock critiques, même si certains ont du talent. On se fout un peu de son avis en fait, ce livre n’a donc pas d’intérêt 0n n’y apprend pas grand chose…































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Bowie, l'autre histoire

Grosse… énorme déception en lisant ce livre. Certes au début, j’étais plutôt contente et l’introduction d’Eudeline est bien écrite, j’ai apprécié. Mais la suite va de mal en pis et lorsque j’ai fermé le livre, j’étais dans un état d’énervement assez avancé. Pourquoi ?



Eudeline aime-t-il vraiment Bowie ? C’est à se demander. Alors je suis bien d’accord qu’être fan ne veut pas dire être aveugle (ou sourd), on a bien le droit de critiquer ce que font les gens (ce blog et tant d’autres n’auraient pas lieu d’être sinon), mais dire qu’un « costume » est « moche ». Désolée mais ça ne passe pas de mon côté. Une critique ne vaut que si elle est argumentée, encore plus si elle est mauvaise.

Critiques sur critiques. Non seulement de Bowie entre Ziggy et The Next Day. Mais également de tout un tas d’artistes et autres personnages qui ont contribué à l’oeuvre de Bowie (ou pas). Et je ne parle même pas des artistes pris pour comparaison. A ce niveau là, c’est même plus de la critique, c’est du music shaming à mes yeux et j’ai horreur de ça. On a bien le droit de ne pas être touché par la musique d’untel, dire qu’il fait de la merde c’est autre chose, c’est irrespectueux. Être humain, c’est aussi respecter les goûts des autres (couleur de peau, religion, orientation sexuelle, genre, tout ça aussi, c’est la MEME chose). Et même si on s’y connait en histoire du rock, pour moi un jugement personnel ne suffit pas à appuyer le fait que ce quelqu’un dit ou fait soit de la merde.

Mon petit coeur d’historienne a subi un gros choc en ne voyant AUCUNE page répertoriant les sources (écrites ou orales) sur lesquelles Patrick Eudeline s’est appuyé pour écrire son texte. Voir l’histoire de Bowie autrement, je suis tout à fait d’accord. Mais, en tant que lectrice, j’ai le droit d’être informée que les informations ne sortent pas du cul d’une poule. Faut pas pousser mémé dans les orties aussi. Une étude, quelque soit le point de vue, doit présenter SES SOURCES. Et là, ajouté à ces critiques incessantes, désolée mais ce n’est pas possible....https://pauseearlgreyblog.wordpress.com/2016/06/22/bowie-lautre-histoire-patrick-eudeline-top-ou-flop/
Lien : https://pauseearlgreyblog.wo..
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Bowie, l'autre histoire

Un peu déçu. Si l'on a droit à de très belles pages consacrées à "Lazarus" et à "Pin ups" j'ai trouvé le livre un peu superficiel. Et puis quelques erreurs sont impardonnables ( "Reality" n'est pas le premier album sans "Reeve" (!) Gabrels, "Where are we now?" n'est PAS un inédit issu de la compile "nothing has changed"...) ce qui met sérieusement en doute la crédibilité du bouquin. Dommage j'attendais beaucoup mieux d'Eudeline.
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Bowie, l'autre histoire

J'apprécie grandement la carrière de David Bowie que j'ai découverte quand j'avais 20 ans avec l'album Outside qui m'a fait intéressée à cet artiste. La discographie de Bowie prise rétrospectivement, c'est un artiste aux multiples facettes qui a su se renouveler à chaque album, son œuvre est très appréciable.

Cet essai de Patrick Eudeline est très intéressant dans le sens que c'est son ressenti sur cet artiste qu'il a connu à la première heure dans le contexte musical de l'époque. Je comprend bien la déception sur la tournure des albums à la suite pour des personnes qui aimait le Bowie des Spiders from Mars et Eudeline nous fait vivre tout ça.

C'est une autre façon de revivre la carrière de Bowie ( que l'on connaît déjà et plusieurs fois lu et vu en reportage, sur ça ce livre n'apprend rien et je pense n'a pas été écrit pour çà)

De ce livre j'en tire que Bowie a touché plusieurs générations et que nous vivons pas de la même façon la carrière de l'artiste. Moi qui aime l'album Outside et Low particulièrement, ici dans ce livre sous-estimés par Eudeline. ça n'en reste pas moins un livre à lire pour ceux qui aime les contextes, qui s'intéressent à des point de vue différents. Voilà pourquoi ma note de 3.5 sur cette "autre histoire" ce livre porte bien son titre en fait.
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Bowie, l'autre histoire

Un intermède, une parenthèse, une recréation entre deux lectures plus ambitieuses (Jaenada et Céline en l’occurrence) telle était ma motivation pour entreprendre l’ouverture de ce court ouvrage consacré à Bowie (que j'adore) dont je me demandais, au titre, quelle pouvait bien être ‘l'autre histoire’.

C’est celle de l’auteur en fait, c’est la nécrologie qu'il rédige en apprenant la mort de l’icône du glam-rock, mêlant, ça et là, quelques jets de biographie succincte avec son propre ressenti de musicien examinant de l’œuvre du maître.



Libre à lui de préférer ‘Pin ups' à ‘Heroes’ (très généralement c'est l'inverse), de considérer ‘Aladdin sane' comme étant l’acmé de la production Bowienne (plutôt d'accord), d’estimer mort le rock dès la fin des seventies (exit Bono et U2) , tous les goûts sont dans la nature et les siens, on le sot, sont bien tranchés (dans l'art)



Plus que comme un livre à part entière (et à 100 000 années-lumière du travail de Jérôme Soligny qui, avec ‘Rainbow man’ éclaire de façon quasi définitive la vie et l'œuvre du créateur de Ziggy), cet ouvrage est à prendre comme un long article très personnel de feu ‘Best' ou de 'Rock&folk’, un instantané déclenché par une information primordiale pour un rock-critique à laquelle on veut participer en y mettant son propre grain de sel (de l’île de ré 🎵)



Ni incontournable (loin de là) ni à jeter aux gémonies (tout également), ces quelques pages peuvent permettre de s'approcher de Bowie pour s'en faire une idée quitte à approfondir la démarche si l’intérêt est au rendez-vous.



Avantage : se lit très (très) vite !

 

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Bowie, l'autre histoire

Je suis tombé sur cette biographie en janvier 2019, quelques mois après la réédition du concert de Glastonbury donné en 2000 et que je venais de m'offrir à la Fnac. Le récit des anecdotes et détails de sa vie rend l'artiste plus fragile et plus humain que je ne l'imaginais. Cela étant dit, j'ignorais tout de lui et ne connaissais que deux disques (Let's dance et Black Tie White Noise que j'adore) : un néophyte presque complet donc... Mais il m'a donné envie de ré-écouter Bowie et de découvrir d'autres albums, ce qui est déjà très bien !
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Ce siècle aura ta peau

Je tends l'autre veine !



C'est sans aucune prétention que je dis avoir lu une quantité incroyable de livres tout au long de ma vie.

Au final, peuvent être classés parmi plusieurs catégories.



Il y a ceux qui sont tombés dans l'oubli, reste le titre pour certains d'entre eux, voire un vague souvenir du sujet abordé, mais rien de plus.



Il y ceux dont on se souvient mieux, des pages qui collent à la mémoire et qui tiendront sans doute jusqu'au bout de la route, mais on ne les relira pas pour autant.



Il y en a d'autre qui vous ont marqué, sans doute avez-vous comme moi suivi certains auteurs grâce à un ouvrage. On retiendra parfois plusieurs titres, d'autres fois un seul ("Hygiène de l'Assassin", d'Amélie Nothomb, par exemple pourrait à mon sens définir à lui seul la carrière de l'auteure, avec "Les Catilinaires" tout de même, mais le reste est transparent.



Et puis il a les déferlantes, les œuvres qui restent gravées dans la tête, dont on parle, que l'on connaît presque par cœur à force de relectures fragmentaires ou totales, compulsives. On aime les offrir, juste pour partager ce qu'on y a trouvé. A chaque fois qu'on replonge dedans, on y trouve de nouvelles choses, le recul offre parfois des visions prophétique. On passe du rire au larme, de l'émotion à la terreur. Une fois qu'on en sort, on ne sait plus quoi lire d'autre, on a un moment de vide total.

Ces livres sont rares, des perles, des joyaux : "Ce Siècle aura ta peau" fait indéniablement partie de cette catégorie. Il est à classer avec "Flash ou le grand Voyage" de Charles Duchaussois, "Drugstore Cowboy" de James Fogle, "Tideland" de Mitch Cullin, "Confessions d'un mangeur d'opium" de Nick Toshes, "Le Festin nu" de William Burroughs, "Jours tranquilles à Clichy" d'Henry Miller, "Dynamique du Chaos" de Ghislain Gilberti, "La Faux soyeuse" d'Eric Maravellias, la trilogie "Vernon Subutex" de Virginie Despentes, L'Extension du domaine de la Lutte" de Michel Houellebeq...

Je pourrais en citer bien d'autre mais l'essentiel est dit : "Ce Siècle aura ta peau" de Patrick Eudeline, édité par Florent Massot en 1997 (quelle putain de belle époque !) trouve sa place en tête de liste parmi ces livres dont on parlera encore dans cent ans.

Parce que les écrivains actuels oublient une chose lorsqu'ils pensent graver leur nom dans le marbre de l'immortalité, même si leurs bouquins sont distrayant, voir très bon, on les oubliera. Ceux d'Eudeline, et celui-ci tout particulièrement, est un monument inébranlable.
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Ce siècle aura ta peau

Étant québécoise le langage employé par l'auteur m,est difficilement compréhensible. De l'argot?? Mais j,ai quand même saisi le sens profond du texte. Ce roman décrit très bien l'échec de notre société et le mur vers lequel certains individus se dirigent Gros problèmes de société.
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