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Citations de Patrick Isabelle (44)


Eux. Ils se tiennent en gang, parce que cela leur donne de la force, de l'impact. Ils n'ont pas peur de toi, ni de rien par ce qu'ensemble, ils savent qu'ils ne risquent rien. Ils peuvent te dire les pires conneries, les pires insultes, personne ne va leur dire qu'ils sont cons. Parce qu'ensemble, ils sont forts et ils peuvent te faire mal.
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Au début j'ai parlé. "Défends-toi." Qu'on m'a dit... "On passe tous par là." Qu'on m'a dit. Mais on ne m'a pas écouté. Je suis celui qui se plaint. Je suis faible. Je joue à la victime pour avoir de l'attention.
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Si je marche la tête basse, ce n'est pas par gêne. C'est que je ne veux pas qu'on voie mes yeux. Non seulement les autres pourraient peut-être se rendre compte que je les ai maquillés pour dissimuler l'endroit où il m'a frappée, mais ils pourraient aussi voir plus loin à l'intérieur de moi. Ils pourraient voir ma tristesse. Ma solitude. Ma peur.
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Mes rêves étaient teintés de cette violence à laquelle je m'étais abandonné et je finissais par me réveiller, prisonnier d'image horribles qui ne me laissaient aucun répit.
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Ça sert à quoi Noël si on n'est pas heureux?
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Ma mère a écouté, elle m'a fait un air triste et n'a rien dit. Elle s'est contenté de me regarder avec ses yeux remplis de pitié
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- Si on tuait tous les imbéciles, y resterait pu grand monde.
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Si je m’étais retourné, j’aurais peut-être remarqué la silhouette sombre, de l’autre côté de la rue, qui m’épiait
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— J’ai fait des choses que j’aurais pas dû faire. J’ai joué avec le feu et j’ai tellement aimé ça qu’à un moment donné, je me suis perdue là-dedans… Je pense que c’est ça qui m’a coûté mon père. Je l’ai peut-être pas fait exprès, mais les trucs que j’ai faits, ça a fini par me revenir en pleine face. Ce jour-là, je me suis promis de plus jamais toucher à ça. De plus jamais y penser, même pas un peu. Rien de bon peut en ressortir, crois-moi! Y a des forces qu’il vaut mieux pas réveiller…
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Pendant des années, il n'avait fait qu'accuser les autres. C'était plus facile ainsi. Moins engageant. Or, pour la première fois depuis longtemps, il se retrouve seul face à lui-même. Il est dorénavant le seul responsable de ses actions. De sa vie. Seul sur le bord du précipice. Un ravin sombre dans lequel il doit s'élancer à l'aveugle. Un saut dans le vide vers sa métamorphose. Après deux ans de chrysalide. Il devient cet autre.
Lui. Celui qui n'appartient à personne. À nulle part. Un papillon errant qui avance contre le vent, qui ne se doute pas que le battement de ses ailes fait naître une tempête.
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Nous sommes ce que vous avez fait de nous. Nous passerons à travers la vie en portant nos cicatrices invisibles, notre passé, et vous n'en saurez rien. Parce que toute cette violence n'existe que si nous la cultivons. Cette haine n'est réelle que si nous nous y abandonnons. Pour tout le reste, nous avons le choix. Moi, j'ai choisi de vivre quand même. Malgré tout.
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Eux.
Elles.
Ils ne se doutaient pas de ce qui les attendaient, du monstre qu'ils avaient créé.
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Il y a des gens qui dérangent, malgré eux. Marianne Roberts en fait partie. Avant son retour à Saint-Hector, notre petite ville semblait bien tranquille. Pourtant, j’ai l’impression qu’à partir du moment où elle a posé le pied sur le terrain du collège Anna Caritas au printemps dernier, tout s’est mis à mal aller.

Personne ne l’avait vue dans les parages depuis le décès de son père, la rock star John Roberts, et de sa belle-mère, Dakota. Si les circonstances entourant leur mort sont restées mystérieuses, la disparition de Marianne a semé le doute chez les Hectoriens, élevant celle-ci au rang de légende. Aux yeux de tous, son départ ne faisait que confirmer son implication dans le meurtre de la vedette du rock et de sa femme.

Je n’y ai jamais cru. Marianne gardait souvent mes petites sœurs avant les événements, et malgré son apparence étrange et les rumeurs qui circulaient à propos des Roberts, ma mère disait toujours que la jeune fille était une perle rare. Moi, du haut de mes onze ans, j’étais secrètement amoureux d’elle.

Son retour a créé une onde de choc. Personne ne s’y attendait. Personne n’en a compris la raison. Après deux ans et demi, Marianne Roberts est revenue au collège pour poursuivre ses études, comme si rien ne s’était passé, dans la consternation générale.

C’est à ce moment que tout s’est enclenché.
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: C'est la grosse Valois qui vous oblige à le lire ?
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Il y a eu un autre son de cloche suivi d’une vibration. Gab a activé son écran et je me suis approché d’elle pour voir.
C ENCORE DANS MAISON ! J’AI
Il n’y avait rien d’autre sur l’écran, juste ces mots écrits avec empressement qui finissaient abruptement. Mon cœur s’est emballé. Peu importe ce qu’elle pouvait bien insinuer, plus que jamais, je refusais de retourner là-bas. Mais le regard apeuré de Gabrielle m’a jeté par terre. Elle s’est mise à trembler. Un autre son de cloche.
AIDE-MOI
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J’ai regardé autour de moi, médusé. Les deux lampes du salon avaient été pulvérisées et leurs morceaux s’étaient éparpillés sur le plancher. Idem pour les bibelots de porcelaine. Par terre, à côté de la télévision bousillée, la planchette rouge gisait à l’envers, immobile. Comment était-ce possible? Je n’avais pas pu inventer cela. C’était comme si l’objet avait été propulsé par un retour d’élastique… une force invisible. Ni Sabrina ni Maddox n’auraient pu faire ça. Ça dépassait tout entendement.
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Cette histoire est triste car personne l'aide le personnage principal . Celui-ci n'a aucun ami(e) et tout se bouscule/change cette histoire est réaliste mais triste.




Bily Lafontaine
:)
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Malgré son jeune âge, elle maquillait le contour de ses yeux au crayon noir, ne faisant qu’accentuer les cernes qui assombrissaient déjà son regard. Ses vêtements avaient l’air délabrés, mais elle les portait fièrement, avec une nonchalance peu commune chez les filles de son âge.
Les commères de la ville racontent que les chats crachaient sur son passage, qu’il valait mieux ne pas la regarder droit dans les yeux ni même l’effleurer. On parlait d’elle comme on aurait parlé d’une bestiole. C’était le mouton noir de Saint-Hector.
Celle dont on ne doit prononcer le nom qu’à voix basse, en serrant les dents.Mes amis et moi, nous ne fréquentions pas encore le collège,dans ce temps-là. Mais nous savions tous qui était Marianne.
Elle représentait une espèce de modèle inatteignable. L’image parfaite de la rébellion. Elle était ce que nous aurions voulu être. Tous diront le contraire, évidemment. Moi, je sais que c’est vrai.
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La vérité prend souvent bien des détours dans la bouche de ceux qui la disent. Page 111
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La lumière m'a aveuglé.
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