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Critiques de Patrick Prugne (286)
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Tomahawk

C’est toujours un plaisir de retrouver les aquarelles de Patrick Prugne. Il revient dans l’Amérique des indiens hurons et iroquois, retour dans les forêt du Nord Ouest du continent, avec les guerre franco-britannique, qu’il nous avait dépeintes déjà dans Canoë Bay et Iroquois que j’avais adoré. Je ne m’en lasse pas, j'ai adoré celui-ci aussi.

Jean Malavoy est à la poursuite d’un ours dans cette forêt mais les anglais et iroquois y sont en prospection pour préparer une offensive contre le camp français. L’intrigue est imprégnée de nature, de faune sauvage, et aussi de violence et de tensions. Le mélange prend, l’intrigue parvient à surprendre et le voyage est dépaysant, et chaque illustration est un moment de majesté, de lumière qui raconte cette aventure avec cette magie si particulière à Patrick Prugne.
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Canoë Bay

Comme toujours, chez Patrick Prugne, il y a un gros travail d'aquarelles, détaillées, précises, rendant hommage à la nature. Et l'histoire, ici, c'est une sorte d'Île au trésor, sauf que ce trésor se trouve sur le continent américain encore mal connu à l'époque. L'histoire se passe au milieu du XVIII siècle, Jack naît en Acadie, traversera les océans, sur le bateaux du commerce triangulaire, se retrouvera pirate, reviendra dans les Caraïbes puis retour par la Louisiane. C'est un voyage épique, magnifique mais plein d'embûches, de rencontres, avec les esclavagistes, les pirates, avec les indiens hurons alliés aux français, et les terribles iroquois, alliés aux anglais. Une belle aventure, dans l'esprit de l'île au trésor, mais où l'accent est porté sur l'image, la nature, la forêt, la mer. Cette aventure est surtout une ambiance pregnante, une atmosphère, servie par la qualité du dessin, élégant et documenté. Magnifique.
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Iroquois

Cette BD est composée de grandes aquarelles superbement détaillées, la représentation des paysages est profonde et intense, de plus, la BD est imprimée dans un grand format, sur un papier de qualité, épais. On traverse un superbe livre d'images, l'histoire n'est qu'un pretexte à nous faire voyager, a prendre un bol d'air dans cette région au sud de Québec, encore très sauvage en 1609, comme une ode à la nature... et une critique de la colonisation. Ici, on revit l'histoire véritable, la guerre entre Hurons et Iroquois où les colons français prennent un parti risqué en s'alliant aux uns contre les autres, armés de leurs terribles arquebuses. L'histoire n'est pas un haut fait d'actions militaires, de combats, mais plus une errance dans cette nature, reprenant les faits historiques, mais ne mettant personne en avant, sinon le peuple indien en entier, dans sa culture, ses craintes, son mode de vie, politique. Bref, j'ai adoré.
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Frenchman

1803, alors que la Louisiane est en passe de passer aux mains des Etats-Unis, de jeunes Normands étaient tirés au sort pour y partir dans l'armée. Cependant, moyennant quelques milliers de francs, les plus aisés pouvaient échanger leur malchance contre la chance d'un plus pauvre: c'est ainsi que le père de Louis se débrouille pour que ce soit Alban qui parte à sa place pour la Louisiane...

Louis, brave et honnête, en découvrant que sa permission est en fait le fruit du marchandage, repartira en Amérique à la recherche d'Alban.

Paysages grandioses, Indiens, trappeurs, cette bande dessinée esquisse un continent encore à moitié sauvage que plusieurs peuples se disputent.

Sans être ni novateur ni extraordinaire, elle est une bonne introduction à l'Histoire américaine du XIXème siècle, et les illustrations tout en couleur valent le coup d'oeil.



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Canoë Bay

Imaginez un peu le croisement du "Dernier des Mohicans", de Fenimore Cooper avec "l'île au Trésor", de Robert Louis Stevenson, et vous avez le scénario original de cette BD d'aventures extraordinaires.

C'est toute mon enfance dans un album !

Les dessins aquarellés sont absolument superbes, c'est d'ailleurs ce qui m'a fait choisir cette BD à la médiathèque de mon quartier.

Elle se situe en "Nouvelle France" au moment où les Acadiens sont déportés, car ils refusent de se battre contre les Français.

Les Français se battent contre les Anglais, et les Nations indiennes Algonquins, les Shawnees...... affrontent les Iroquois. C'est la naissance dans la douleur en Amérique, du Canada et des Etats-unis....

Un pirate original, Jack Place, se mutine sur un navire anglais qui transporte des esclaves. il embarque dans son aventure le petit Jack, un orphelin acadien, Andrew, le mousse gallois, et il prend en otage Angela, la fille de Lord Silverston. Un autre enfant fait partie de l'aventure, il s'agit de Sitouh le petit esclave libéré.

Une chasse au trésor, des batailles, de l'amour dans la forêt, bref un cocktail passionnant. vous ajoutez à cela un carnet de croquis, qui montre les personnage en train de naître, les réflexions du dessinateur par rapport au scénario, et là si vous n'étiez pas déjà conquis.....



Un excellent moment de lecture....et comme en ce moment, on est en train de se rendre compte que lire est un acte de résistance, je vous le recommande vivement.

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Pocahontas

C’est toujours un plaisir de découvrir une nouvelle œuvre de Patrick Prugne, sa maîtrise de l’aquarelle est remarquable. Beaucoup de ses histoires se déroulent dans le cadre du début de la colonisation de l’Amérique du Nord, comme dans Pawnee, Canoë Bay, Tomahawk, Frenchman et Iroquois, mon préféré. Celui-ci est très beau, la délicatesse des couleurs sert le scénario, lui apportant une ambiance feutrée et intense. Mon enthousiasme est tout de même moindre que pour ses autres bandes dessinées sur ce thème, la faute sans doute à un récit déjà repris et trop ancré dans le mythe fondateur des Etats-Unis, Patrick Prugne raconte ici le récit de façon linéaire sans autre parti-pris que celui de son graphisme. C’est beau, élégant, mais je reste sur ma faim concernant l’appropriation de l’histoire qui reste un peu trop neutre, comme une novellisation du film de Terence Malick “Le nouveau monde” (2005), un résumé un peu trop bref et sans surprises.

Il y a toujours le dossiers de croquis à la fin, dessins préparatoires, techniques d’objet, recherches de personnages, plus quelques grandes illustrations en pleine page ou double page, à savourer.
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Iroquois

Sur le lac auquel il donnera son nom, Samuel de Champlain prend le sentier de la guerre avec ses alliés Hurons, Algonquins et Montagnais contre les Iroquois. Leur objectif : préserver par cette expédition punitive le monopole de traite des fourrures. Part belle est donnée ici aux peuples qui vivent le long du Saint Laurent, dont les eaux creusent une grande échancrure dans les territoires indiens du Nouveau Monde confrontés aux appétits voraces des français. Tribus et colons s’affrontent sur le grand fleuve à bord de leurs canoës, embarcations qui sont tout à la fois abri, couchette, moyen de transport et de déplacement. Les aquarelles traduisent la beauté ensorcelante de ces milieux vierges et de leurs habitants légitimes, mettant l’accent sur les paysages changeants et harmonieux de la rivière et de la forêt.
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L'auberge du bout du monde, tome 2 : Des pa..

Des personnages disparus au début du premier tome sont maintenant au cœur du récit, le retour incite les habitants à la méfiance, il est vrai que les phénomènes inexpliqués inquiètent, qu’ils soient dans le sens du bien ou celui du mal, les villageois ne parviennent pas à faire la distinction. L’aspect fantastique devient plus net, l’ambiance de légendes bretonnes est très réussie, l’écrivain et l’aubergiste passent un peu en retrait du récit au dépend du jeune couple d’amoureux des années antérieures. Leur aventure prend forme mais les mystères ne sont pas encore dévoilés, on sera tenu en haleine jusqu’au bout.
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Vanikoro

Ce « Vanikoro » est encore meilleur que « Frenchman », l’autre ouvrage de Patrick Prugne que j’ai lu jusqu’ici. Le scénario est plus réussi, plus abouti que celui de « Frenchman » et j’aime beaucoup le cadre du récit et le point de départ. Bonne idée d’imaginer ce qui a pu arriver à l’expédition de Lapérouse ! Quant au dessin, il est bien entendu sublime, comme toujours avec Prugne qui est décidément un maître de l’aquarelle.

Très jolie B.D.

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Frenchman

Normandie puis Louisiane, 1803.

Un jeune normand se retrouve embarqué dans une aventure qui le mènera jusqu'aux territoires indiens d'Amérique. C'est une longue fuite à travers des paysages grandioses, hostiles. Patrick Prugne l'a traité tout en aquarelles, cela apporte un aspect "carnet de route" et rend l'aventure plus réaliste, avec une touche de sincérité, de poésie qui contraste avec la dureté des hommes de cette époque. Quleques croquis et aquarelles sont présentés en postface, tel un carnet de voyage, c'est superbe.
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Frenchman

En France, en 1804, Napoléon a besoin de soldats et fait organiser des tirages au sort. Dans un village normand, un père vend le bon numéro de son fils à un aristocrate dont le fils malchanceux, a tiré lui, un mauvais numéro.

Les deux jeunes hommes se retrouvent en Lousiane, l'un comme soldat, l'autre pour ramener le premier en France afin de récupérer l'estime de la belle Angèle, dont il est amoureux. La Louisane vient d'être vendue en 1803 à la jeune nation américaine.

En Amérique le fils vendu, s'illustre dans la défense d'un esclave noir et est sauvé de la pendaison par Toussaint Charbonneau, un "Frenchman", trappeur coureur des bois qui l'emmène avec lui à travers le pays. Le jeune aristocrate, lui, trouve deux guides pour tenter de rattraper celui qu'il a promis de ramener à sa soeur...

Cette BD d'aventures en Amérique au tout début du 19ème siècle, raconte avec de magnifiques aquarelles des histoires de courses dans des grands espaces, célèbre la nature, les Indiens et les animaux, qui vivent en harmonie. Toussaint Charbonneau, le "Frenchman" a réellement existé, il connaissait remarquablement bien les Indiens. Le carnet de croquis de Patrick Prugne, à la fin de l'album, témoigne de sa connaissance du sujet avec de nombreux costumes et objets du quotidien amérindien. On y voit évoluer la couverture de l'album, et ses nombreux commentaires au crayon nous font partager sa passion pour les personnages de cette histoire.

J'avais aimé "Canoë Bay", j'aime également Frenchman, qui nous dit à regret que les relations avec les Indiens auraient pu être meilleures, si les migrants européens et les Américains avaient, à l'instar des "coureurs des bois" davantage partagé leur économie et leur respect de la nature.
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L'auberge du bout du monde, tome 3 : Les re..

Enfin on connaît le dénouement. J’ai aimé cette série pour le graphisme aquarellé de Patrick Prugne et pour l’ambiance de légende bretonne créée par Tiburce Ogier. Maintenant, j’avoue préférer les récits réalistes de Patrick Prugne sur la colonisation de l’Amérique du Nord, comme Iroquois ou Canoë Bay. Ici, le côté rural breton est assez caricatural et stéréotypé, la présence des korrigans apparaît comme une solution de facilité pour se sortir de certaines situations. Ensuite, j’ai trouvé l’influence de François Bourgeon trop pesante, je ne suis pas spécialement fan de cet auteur. Enfin, je ne sais si c’est parce que je suis breton, mais le thème des légendes bretonnes a tendance à m’agacer, on est jamais à l’abri d’une dérive revendicative panthéïste, voire nationaliste. L’explication sur les vénètes (massacrés par les romains lors de la guerre des Gaules) est l’ingrédient en trop qui vient plomber le récit, comme s’il y avait toujours un évènement du passé de notre histoire à faire expier à d’autres. On peut écrire une œuvre en s’inspirant de la mythologie bretonne sans tomber dans la lourdeur militante. Ici, on n’était pas loin d’y parvenir, mais il y a quelques éléments en trop qui viennent tout gâcher. Dommage.
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Canoë Bay

Un petit rappel historique expliquant l'exil des acadiens, chassés par les anglais pour la Floride vers 1750. Après quelques aventures sur mer, celles ci continuent au Québec avec des combats entre français, anglais et indiens. L'histoire est destinée à la jeunesse avec des dialogues souvent enfantins mais par contre le graphisme avec des dessins en aquarelles vaut la lecture. La plupart des planches sont très belles, surtout les paysages et les navires. Le style très épuré offre plaisir à feuilleter cet album et à y revenir pour encore admirer les dessins.
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Iroquois

Canada. Début du XVIIe siècle. Samuel de Champlain est chargé d'administrer au nom du roi ce qu'on appelle à l'époque la « Nouvelle France » et en particulier la naissante mais déjà prospère ville de Québec. Certaines tribus autochtones se sont déjà habituées à la présence des Européens et ont même commencé à forger avec eux des alliances avantageuses. C'est notamment le cas des Hurons ou encore des Algonquins qui ont tous deux maille à partir depuis des années avec une redoutable tribu iroquoise, les Agniers. Afin de venir en aide à leurs alliés sur place (et surtout pour ne pas risquer de perdre le monopole du commerce des fourrures en Nouvelle-France), les Français commettent alors l'erreur de s'immiscer dans un conflit local. L'événement est resté dans les mémoires comme la « bataille du lac Champlain » et aura dans les années à venir de graves conséquences sur les relations entre les colons européens et une partie des tribus amérindiennes. C'est ce moment décisif de l'histoire de la colonisation du Canada qu'a choisi de nous relater Patrick Prugne qui n'en est pas à son premier essai sur le sujet puisqu'on lui doit également deux autres albums consacrés aux Amérindiens (« Canoë Bay », « Frenchman » et « Pawnee ») se déroulant respectivement aux XVIIIe et XIXe siècles.



Le scénario nous entraîne au fil de l'eau, le long du Saint-Laurent et de ses affluents, vers des territoires encore inconnus des Français qui profiteront de l'expédition pour parfaire leur connaissance de la région et en renommer certains endroits (dont évidemment le lac Champlain). Si le voyage possède autant d'attraits pour le lecteur, c'est avant tout par la qualité des graphismes de Patrick Prugne qui nous fait partager sa vision du « Nouveau Monde » tel qu'on se l'imagine au moment des toutes premières expéditions européennes. Nous voici à notre tour subjugué par cette abondance de vert, de vie et surtout par ce silence qu'on perçoit très nettement tout au long de la traversée. Un calme qu'on trouverait d'ordinaire apaisant mais qui, dans le contexte présent, prend un aspect plus inquiétant et ajoute encore à la tension ambiante. Outre la beauté des paysages qui nous donne un aperçu intéressant de la diversité de la faune et de la flore locales, ce sont les représentations des différentes tribus autochtones qui permettent le complet dépaysement du lecteur. Le contraste entre les imposants guerriers décorés de plumes et peintures, vivant en harmonie avec leur environnement, et les Français, engoncés dans leur armure de métal et évoluant avec difficulté dans ce milieu hostile, est notamment saisissant.



Patrick Prugne nous donne avec ce nouvel album un magnifique aperçu de « l'Iroquoisie » du XVIIe siècle tout en mettant en lumière un épisode important et pourtant assez méconnu de l'histoire du Canada. Nous avons d'ailleurs eu la chance de rencontrer l'auteur lors d'une rencontre organisée par la librairie Bulles du Mans à l'occasion de laquelle nous avons pu repartir avec une petite dédicace...
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Frenchman

La Louisiane vient d'être cédée par la France à l'Amérique. Napoléon y envoie des soldats afin que la passation se déroule bien. Alban, fils de fermier, est par chance exempté mais Louis, le fils du Comte doit partir. Le destin des deux hommes va s'emmêler tragiquement... Contre toute attente c'est Alban qui se retrouve le premier à franchir la mer, suivit de près par Louis à sa recherche. Cette course-poursuite va être fortement teintée par le pays de la Louisiane et ses habitants, nouveaux américains mais aussi indiens. Aucun n'en ressortira indemne...



Un très beau conte à la fois historique et social, servit par des dessins de grandes qualités. A découvrir ...
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Pawnee

C’est le hasard le plus pur qui m’a fait prendre cette bédé, qui était plus épaisse, plus haute que les autres et qui se trouvait rangée avec d'autres, dans une bouquinerie.



L’inconvénient, c’est qu’apparemment, l’on retrouve dans ces pages les personnages de "Frenchman" et que je n’ai pas lu cet album.



Bon, ce n’était pas trop grave, avec le peu d’indications reçues dans le récit, j’ai tout de même compris l’essentiel.



Les dessins et les couleurs de cette bédé sont magnifiques, des vraies œuvres d’art à l’aquarelle qu’on aurait envie d’accrocher dans son salon.



Le récit se passe en 1811, dans l’ouest du Mississippi, où le jeune Alban, soldat de Napoléon, a déserté et vit chez les Minetarées. Lassé de ne pas avoir retrouvé la trace de son ami, Louis, il décide de retourner en Europe, sans savoir qu’Angèle, sa sœur, vient d’arriver sur le continent américain et fait route vers Philadelphie.



En Amérique, c’est le bordel ! Les soldats français et anglais se tapent sur la gueule, les Indiens ont compris qu’il fallait aussi se battre et ne pas se laisser marcher sur les pieds et des miliciens ont assassiné des Pawnees, juste pour le plaisir.



Mélangeant habillement le contexte historique et les errances d’Alban et de sa sœur, l’auteur développe dans son récit une histoire de vengeance, une histoire de miliciens qui se font dégommer, silencieusement, un par un. Mais qui les attaque ? Je ne dirai rien de plus.



Le scénario est classique au possible. Rien de neuf sous le soleil. Malgré tout, on s’attache aux personnages d’Alban et d’Angèle, on se sent plus proche des guerriers Pawnee, luttant pour leur survie face à la nuée de sauterelles qu’est l’Homme Blanc et on suit le fil du récit avec plaisir, angoisse et on se laisse prendre dans les bras du suspense.



À noter qu’à la fin de l’album, il y a des crayonnés de l’auteur, des petites merveilles qu’on regarde avec beaucoup d’attention.



Une belle découverte ! Maintenant, je vais me mettre en chasse et tenter de trouver les autres albums de cet auteur, et surtout le premier !


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Vanikoro

Juin 1788, deux frégates font naufrages dans le Pacifique Sud. Ils s'agit de La Boussole et de L’Astrolabe, de l'expédition du comte de Lapérouse. Quelques rescapés pourront gagner l'ile de Vanikoro mais dans la jungle les dangers guettent.



Nous connaissions le talent de Prugne pour nous embarquer au nouveau monde, pour peindre les forêts peuplées d'amérindiens. Et bien l'on peut dire maintenant que ce talent s'étend aussi à la représentation de la jungle et des natifs du Pacifique.

A travers 86 pages d'aquarelles nous allons suivre les premiers jours des rescapés du naufrages de l'expédition de Lapérouse sur l'ile de Vanikoro : Leur installation sur la plage, leur expédition dans la jungle, leur rencontre avec les autochtones et leurs tentatives de fuite.

Terminé par un cahier graphique nous laissons notre imaginaire suivre le récit de Prugne pour nous expliquer le mystère de la disparation de l'expédition.
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Pawnee

En 1811, venue de France, Angèle débarque incognito en terre anglaise du Nouveau Monde pour partir à la recherche de ses deux frères disparus. L’un a trouvé refuge chez les Indiens Minetarees, l’autre chez les Pawnees. Entre temps, la situation entre Blancs et Peaux Rouges s’envenime lorsqu’ alliés à plusieurs autres nations indiennes, les Pawnees prennent le sentier de la guerre.

Voilà pour l’intrigue, illustrée, transcendée par des aquarelles fantastiques qui suscitent de réelles émotions : cieux tourmentés, forêt profonde où on se perd, où on sent le danger planer à chaque pas, immensité des grandes plaines où on n’est pas aussi seul qu’on peut le croire et où tout peut aussi arriver, porté par le vent et les orages. La BD se révèle ici œuvre d’art, et pour moi coup de cœur. En prime, l’auteur nous gratifie de superbes esquisses au crayon accompagnées de commentaires qui nous font partager quelques une de ses recherches graphiques, de ses intentions et des difficultés rencontrées, dans une démarche très intéressante et instructive.
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Pawnee

Suite de Frenchman, on retrouve nos normands émigrés en Amérique du Nord au début du XIXe siècle. Alban à pris un peu plus d’assurance, Louis vit parmi les indiens et Angèle arrive de France pour les y ramener. Il évoluent chacun de leur côté et tenteront de se retrouver, au coeur de ce monde sauvage. L’ambiance de cette aventure est un peu plus “Western”, et les aquarelles sont toujours aussi superbes, la nature est toujours gagnante. Un très bel ouvrage, une aventure sans doute classique, mais qui grâce à cette ambiance graphique d’une grande maîtrise, possède une atmosphère épique, réaliste et marquante.

Le carnet d’aquarelle à la fin de l’aventure est une pure merveille, comme dans chaque livre de Patrick Prugne, comme un carnet de voyage, exotique et historique.
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Poulbots

La butte Montmartre en cet été de 1905 est encore un lieu de campagne où la misère règne autant que les batraciens que les titis pourchassent pour six francs six sous. Pourtant un gros promotteur lorgne déjà sur ses terrains vagues, il a de grands projets pour la butte. Son fils, Jean, fera la connaissance d'un groupe d'enfant qui lutte contre la faim par l'amitié. Il s'attachera à eux, plus qu'à son père qui ne croit pas en lui contre lequel il se révolte.



Un magnifique ouvrage de Prugne qui rend hommage à Poulbot, à ses dessins de loupiots, à Monmartre dans cette ambiance si particulière du début du 20e siècle.

Si le scénario n'est pas très développé, pourrait-on dire même léger et naïf, le dessin lui est incroyable. Des aquarelles aux lumières douces et aux ambiances nostalgiques.



Une découverte très plaisante qui se voit complété par un carnet graphique toujours intéressant et quelques lignes biographique sur Poulbot, dont on rend hommage ici.
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