AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.38/5 (sur 25 notes)

Nationalité : Chine
Né(e) à : Kham, Tibet , 1808
Mort(e) : 1887
Biographie :

Patrül Rinpoché fut un maître de l'école de bouddhisme tibétain Nyingmapa.

Ayant choisi de vivre en ermite errant, Patrul Rinpoché consacra à la méditation de longues périodes dans des ermitages isolés et atteignit ainsi les plus hauts accomplissements, dont la plus haute réalisation de la « claire conscience semblable au ciel, intrinsèque et omnipénétrante ».

Il enseigna également dans de nombreux monastères, notamment sur les traités de Maitreya, sur le Madhyamika (la Voie du Milieu), sur l’Abidharma et surtout sur le Bodhicharyavatara (La marche vers l’Éveil), dont il contribua à faire un manuel de base pour de nombreux moines.

Il fit restaurer et agrandir le célèbre mur de plus d’un kilomètre de la vallée de Dzachou Kha, mur composé de cent mille pierres sur chacune desquelles était gravé un OM MANI PADMÉ HUM.

Il écrivit six volumes composés de traités sur la philosophie, la poésie, l’éthique, et d’enseignements ésotériques (tantras).
+ Voir plus
Source : http://www.editions-ganesha.qc.ca
Ajouter des informations
Bibliographie de Patrul Rinpoché   (4)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Il ne sert à rien de chercher hors de vous la nature ultime de l’esprit, car elle est en vous. Quand on parle d’esprit, il importe de savoir s’il s’agit de l’esprit ordinaire, cette chaîne ininterrompue de pensées qui crée et entretient l’ignorance, ou, comme ici, de la nature de l’esprit – la conscience éveillée, vide et lumineuse – qui est la source même des pensées.
Page 117
Commenter  J’apprécie          150
Imaginons-nous être le vieux yak, le dos chargé d’un fardeau trop lourd. On nous tire sur les naseaux avec une corde, on nous fouette le flanc, des étriers nous meurtrissent les côtes ; devant, derrière, sur les côtés, on nous inflige de cuisantes douleurs. Sans une seconde de répit, il faut grimper de longues côtes, descendre des pentes abruptes, traverser de larges rivières, de vastes plaines…. Pas le temps d’avaler une seule bouchée d’herbes et, sur la pointe du jour aux dernières lueurs du soleil, nous devons, contre notre gré, avancer.

Quelles sont les fatigues et les difficultés d’une telle vie ? Quel genre de douleur, de faim et de soif fait-elle éprouver ? Si nous prenons sur nous toutes ces souffrances, nous ne pourrons pas ne pas ressentir une compassion intense et insupportable.
Commenter  J’apprécie          140
Quand un rayon de soleil frappe un morceau de cristal, des lumières irisées en jaillissent, brillantes mais insubstantielles. De même, les pensées dans leur infinie variété, dévotion, compassion, méchanceté, désir, sont insaisissables, immatérielles, impalpables. Il n’en est pas une qui ne soit vide d’expérience propre. Si vous savez reconnaître la vacuité de vos pensées au moment même où elles surgissent, elles d’évanouiront. La haine et l’attachement ne pourront plus ébranler votre esprit, et les émotions perturbatrices cesseront d’elles-mêmes. Vous n’accumulerez plus d’actes néfastes et, de ce fait, vous ne causerez plus de souffrances. Voilà l’ultime pacification.
Commenter  J’apprécie          120
Vous ne trouverez pas l’esprit en le cherchant. L’esprit a toujours été vide. Nul besoin de le chercher. C’est celui-là même qui cherche. Reposez simplement, sans distraction, directement en celui qui cherche.
« Ai-je compris ou non ? » « Y a-t-il quelque chose à observer ou non ? » « Est-ce que c’est ça ou pas ? »
Peu importe ce qui survient dans l’esprit, restez simplement, sans rien altérer, en l’esprit-même qui pense.
Peu importent les pensées qui s’élèvent – bonnes ou mauvaises, positives ou négatives, heureuses ou tristes – ne les entretenez pas, ne les rejetez pas non plus, mais reposez, sans rien altérer, en l’esprit-même qui pense
Commenter  J’apprécie          90
Tous les êtres sont identiques dans leur désir d'être heureux et de ne pas souffrir. Ils ne diffèrent de moi que par leur nombre : je suis un, alors qu'eux sont innombrables. Mes joies et mes peines sont donc insignifiantes face aux bonheurs et aux malheurs des autres. Cette pensée est la base de l'esprit d'Éveil. Nous devrions souhaiter le bonheur d'autrui plus que le nôtre, en songeant particulièrement à nos ennemis et à ceux qui nous maltraitent. Sinon, à quoi servirait la compassion ?
Commenter  J’apprécie          90
Pour méditer la compassion, dans un premier temps donc, on envisage simplement cas par cas des êtres qui souffrent. Puis on s’entraîne progressivement jusqu’à ce que notre vision englobe tous les êtres. Si on ne procède pas de la sorte, la compassion risque de rester vague et intellectuelle, donc de ne pas être authentique.
Commenter  J’apprécie          70
En courant toute sa vie après des buts mondains, on gaspille son temps comme le pêcheur qui jetterait ses filets dans le lit d'une rivière à sec. N'oubliez pas cela, et veillez à ce que votre existence ne s'épuise pas en vaines poursuites !
Commenter  J’apprécie          70
Patrul Rinpoché
Récemment, est paru en langue anglaise, un ouvrage que j’ai eu la bonne fortune d’écrire sur la vie et les enseignements de Dza Patrul Rinpotché (« Enligthened Vagabond », Shambhala Publications), qui sera publié en Français l’an prochain par les Éditions Padmakara.

Au fil des 35 dernières années, j’ai recueilli une centaine d’anecdotes transmises oralement par des maîtres dont certains ont rencontré des disciples directs de Patrul Rinpotché. Ces anecdotes ont été insérés dans une traduction de larges extraits des deux courtes biographies écrites de Patrul Rinpotché, qui était le modèle parfait d’un maître spirituel authentique. J’ai inclus dans cet ouvrage des photographies des lieux où Patrul Rinpotché avait vécu, enseigné ou était resté en retraite.

Il vivait la plupart du temps comme un ermite errant, donnant des enseignements au gré de ses vagabondages. Dans l’ouvrage figure aussi les photographies de deux maîtres qui furent reconnus comme des incarnations de Patrul Rinpoche. Il s’agit (au milieu) de Tseu Patrul (fin du XIXe au début du XXe siècle), un lama de la région de Tseu en Amdo, et (à droite) Patrul Namkha Jigmé (mort en 1961), fils du Tertön Dudjom Lingpa (1835-1903) et frère du 3ème Dodrupchen, Jigmé Tenpai Nyima.
Matthieu RICARD
Commenter  J’apprécie          50
Si vous passez votre temps à accomplir d'interminables tâches mineures, au moment de la mort vous serez envahi par l'angoisse et pleurerez de regret, comme un voleur jeté en prison se demande quel va être son sort. C'est pourquoi Milarépa déclara au chasseur Gonpo Dordjé : ‟ En cultivant une dévotion inébranlable envers ton maître et les Trois Joyaux, même si tu te retrouves démuni de tout, tu vivras et mourras rasséréné et le cœur plein de joie ”.
Commenter  J’apprécie          50
Il n'est donc absolument rien d'animé ou d'inanimé qui soit stable et permanent : tout ce qui est né est impertinent et meurt ; tout ce qu'on accumule est impermanent et s'épuise ; tout ce qui est uni est impermanent et se sépare ; tout ce qu'on construit est impermanent et s'écroule ; tout ce qui est élevé est impermanent et tombe... C'est ainsi que tout, ennemis et proches, plaisir et souffrance, bon et mauvais, pensées, tout est éphémère.
Commenter  J’apprécie          50

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Patrul Rinpoché (36)Voir plus

Quiz Voir plus

Cherchez l'intrus !

Trouvez l'intrus !

Victor Hugo
Gustave Flaubert
Prosper Mérimée
Denis Diderot

11 questions
263 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}