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Citations de Paul Duncan (36)


Mais tout ce qui est du domaine affectif réclame de l'absolu. L'enfant veut sa mère pour la vie ; les amoureux veulent s'aimer pour la vie ; tout en nous appelle le définitif - alors que la vie nous enseigne le provisoire. Je me demande si ce qu'il y a de plus important au monde n'est pas ce moment où l'on bascule, où l'on considère, par exemple, que nos enfants comptent plus, pour nous, que nos parents...

François Truffaut
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Kubrick montre mais ne dit rien. C'est là une caractéristique constante de son travail [...].
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Consciemment ou non, Kubrick n'a cessé d'explorer la dualité et les contradictions qui existent en chacun de nous.
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Comme Baecque et Toubiana le souligne dans leur biographie extrêmement détaillée, "infidèle, François Truffaut l'a toujours été, davantage par besoin de séduire et d'être aimé que par donjuanisme". En d'autres termes, il passe sa vie à quêter l'amour que sa mère lui a refusé, cherchant inlassablement à se montrer digne d'être aimé.
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L'une des ironies de Shining est que certains des personnages ont la faculté de voir le passé, l'avenir et de communiquer par télépathie, alors que le téléphone et la radio ne fonctionne pas et que les routes sont coupées par la neige. L'échec de la communication est un thème récurrent dans bon nombre de mes films.

Stanley Kubrick
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A une époque où la taille du matériel de prise de son et le bruit des machines clouent les machines au sol, Meurtres (Murder !, 1930) s'avère riche en expériences cinématographiques. Dès les premiers plans, un travelling balaye la foule immobile qui regarde une femme assassinée sur le sol. La caméra passe lentement et péniblement d'un visage ou d'un corps à l'autre, puis redescend le long du bras de la meurtrière jusqu'au tisonnier et au corps sans vie. Hitchcock invente là une manière de filmer dont l'écho se fera ressentir jusque dans l’œuvre de Martin Scorsese et de David Lynch.
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Selon Robin Wood, "la morale complexe et déconcertante d'Hitchcock, dans laquelle le bien et le mal semble imbriqués au point d'être presque inséparables,...insiste sur l'existence d'instincts malfaisants en chacun de nous", Hitchcock nous faisant "sentir, peut-être pas à un niveau tout à fait conscient (cela dépend du spectateur), l'impureté de nos propres désirs". Nous ne nous contentons pas de regarder ses films, nous y prenons part.
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J'ai trouvé en partie le courage de faire du cinéma à force de voir de mauvais films.
Tout en les regardant, je me disais: "Je n'y connais strictement rien, mais je suis sûr que je peux faire mieux que ça."

Stanley Kubrick
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Paul Duncan

Stanley Kubrick a peaufiné son art de la réalisation pendant près de cinq décennies . Il a offert au public des spectacles satisfaisant à toutes les exigences commerciales et pyrotechniques de l'industrie ( des films de guerre , avec de l'action , dans des décors dépaysants ) , tout en proposant en arrière-plan une réflexion profonde laissant à chaque spectateur toute liberté pour formuler ses propres interprétations . Bien qu'étant une forme de divertissement s'adressant à un public de masse , le cinéma peut parfois devenir un art à part entière .
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A sa sortie , " Les sentiers de la gloire " fit scandale partout dans le monde . Il fut interdit en France jusqu'en 1974 et fut retiré de la sélection du festival du film de Berlin . Il fut censuré par l'armée suisse jusqu'en 1970 . L'armée américaine le bannit de ses bases en Europe . Les critiques furent plus enthousiastes . Bosley Crowther du " New York Times " écrivit : " Le regard intense et froid de la caméra de Monsieur Kubrick transperce l'esprit calculateur des officiers , ainsi que le cœur de soldats résignés et terrifiés qui doivent accepter l'ordre de mourir "
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Très jeune , Stanley Kubrick l'avait compris : " Nous sommes capables du meilleur comme du pire , le problème étant souvent que , quand cela nous arrange , nous ne savons plus distinguer le bien du mal ; C'était l'un de ses thèmes principaux , un leitmotiv tout au long de son œuvre . Le bien et le mal . L'amour et la haine . Le sexe et la violence . Le désir et la peur . La loyauté et la trahison . Tous ses héros sont déchirés par ces forces contradictoires , le contexte ( Une guerre , une liaison amoureuse , un meurtre ) permettant de canaliser ce conflit interne afin de l'exposer au spectateur .

Kubrick reprit cette idée lors d'un entretien à propos de " Shining " , son film d'horreur : " Il y a en l'homme quelque chose de foncièrement mauvais . Une facette maléfique . L'un des intérêts du film d'horreur est de nous permettre d'illustrer les archétypes de l'inconscient . On peut y observer le coté obscur sans s'y frotter directement . "

Pour John Baxter , auteur d'une biographie de Kubrick , cette conception de l'histoire et des personnages peut s'appliquer à tous ses films .
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Dans L'Interprétation des rêves, Sigmund Freud écrit : "Les rêves de chutes sont le plus souvent liés à l'anxiété." Hitchcock doit avoir un tempérament très anxieux, car comme le remarque James Walcott, "Parmi tous ses thèmes et ses traits caractéristiques (escaliers, clés, oiseaux), celui qui m'intrigue le plus est sa fascination pour la chute. Les chutes à pic constituent ses crescendo dramatiques."
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S Kubrick : " Les histoires de guerre ou policières ont l'avantage d'offrir une occasion quasi unique d'opposer un individu ou notre société moderne , à un cadre rigide de valeurs établies dont le public est pleinement conscient et que l'on peut utiliser comme contrepoint à une situation humaine , individuelle ou affective . En outre , la guerre est une sorte de laboratoire ou l'on peut étudier en accéléré les sentiments et les comportements
. Les mentalités se concrétisent et s'expriment ouvertement . Le conflit y est naturel alors que , dans une situation moins critique , il faudrait l'amener de manière détournée , le faisant paraître forcé ou , pire encore , artificiel . "
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La plupart des rôles féminins que j'ai écrits dans ma vie sont inspirés de ma mère et de ses voisines de La Manche mélangées avec Golighty, la Giulietta Massina de La Strada et la Shirly MacLaine de Comme un torrent... (p. 361)
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On dit souvent que Bollywood est l'un des Etats de l'Union indienne, le plus indépendant de tous, doté d'une langue, de costumes et de codes qui n'appartiennent qu'à lui. Cela n'a rien d'exagéré car Bollywood représente en effet une réalité d'une autre dimension, à des années-lumière du monde monotone dans lequel nous vivons. c'est un pays peuplé de héros aux atours criards, de méchants au regard concupiscent, de mères éplorées et d'héroïnes aux minauderies de vierges; un univers où règnent, bien d'avantage que dans le monde réel, la musique, le drame et le spectacle.
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"Quand un film a de la substance ou de la subtilité, on ne peut jamais en parler de manière complète. C'est souvent à côté de la plaque et forcément simpliste. La vérité a trop de facettes pour se résumer en cinq lignes. Généralement, si le travail est bon, rien de ce qu'on en dit n'est pertinent". Stanley Kubrick.
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“One of the ironies in The Shining is that you have people who can see the past and the future and have telepathic contact, but the telephone and the short-wave radio don’t work, and the snow-bound mountains roads are impassable. Failure of communication is a theme which runs through a number of my films.”
Stanley Kubrick
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... Karras finit par sauver Regan en acceptant d'être possédé à son tour par le démon qui le pousse à se suicider en se jetant par la fenêtre.
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Comme Psychose avant lui et Le Silence des agneaux des années plus tard, le film de Tobe Hooper Massacre à la tronçonneuse (The Texas chain saw massacre) est inspiré des crimes monstrueux d'Ed Gein. Mais à l'inverse de Psychose, il met l'accent sur le gore et le carnage, se situant ainsi dans la tradition des films à grande débauche d'hémoglobine de Herschell Gordon Lewis, dont les exemples les plus marquants sont Orgies sanglantes (Blood feast, 1963), Deux mille maniaques (2000 maniacs !, 1964) et The wizard of gore (1970).
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« Hitchcock adore jouer avec les conventions du thriller. Au lieu de situer les scènes de meurtres et de suspens dans des décors sombres et déserts, il préfère la lumière, la foule et les situations cocasses où le crime peut être perpétré au vu et au su de tous. Le méchant se doit d’être un bon père de famille. « Je pense que le meurtre doit se dérouler par une belle journée d’été au bord d’un ruisseau gazouillant », déclare Hitchcock qui ajoute : « Lors d’une fête, le convive le plus enjoué pourrait bien être un psychopathe. »
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