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Citations de Paul Morand (514)


Paul Morand
L'apéritif, c'est la prière du soir des Français.

LA FLEUR DOUBLE, Chapitre III.
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Paul Morand
Que de temps perdu à gagner du temps.
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Paul Morand
“Autrefois on cultivait les enfants, aujourd’hui on les force, et ce forçage porte uniquement sur le cerveau et même sur une seule faculté du cerveau, la mémoire ; pour sélectionner les élèves, on a choisi de surcharger les mémoires jusqu’à ce qu’elles craquent.”
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Paul Morand
La peur a détruit plus de choses en ce monde que la joie n’en a créé.
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À voir ce que l'école exige aujourd'hui de nos fils, je me demande combien de pères seraient capables d'êtres des enfants.
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"Il existe une technique du congé, mais nul ne nous l'a enseignée ; nous avons appris de nos parents à mesurer ce que l'oisiveté nous fait perdre, non ce qu'elle nous fait gagner. Aujourd'hui, il nous faut réapprendre le relâchement. C'est un métier comme un autre, c'est aussi une vocation."
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(Les femmes) obéissent à une horloge invisible ; la preuve, c'est qu'elles sont en retard avec régularité.
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Harlem, c’est la patrie du jazz. Le jazz, c’est la mélodie nègre du sud débarquant à la gare de Pennsylvanie, plaintive et languissante, soudain affolée par ce Manhattan adoré, où tout est bruit et lumière ; c’est le rêve du Mississipi, devenu cauchemar, entrecoupé de trompes d'autos, de sirènes ; comme à travers Wagner on pressent le tumulte des éléments, ce qu’on entend au fond du jazz, c’est la rumeur de Lenox Avenue. Le nègre est heureux à New-York. Ni durs travaux, ni Klu-Klux-Klan, ni wagons réservés ; en pleine ville, dans les restaurants populaires, un nègre peut maintenant se faire servir. Beaucoup d'écoles de Blancs l’admettent, sauf protestation des parents blancs. Les plus cultivés ont accès aux professions libérales ; ils forment un centre artistique agréable, une petite « intelligenzia » en contact avec les milieux analogues blancs ; elle compte des artistes comme le ténor Roland Hayes, Paul Robeson, l’acteur incomparable d’Emperor Jones et le beau baryton de Show-boat, Walter White, excellent Romancier noir.
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Paul Morand
La vieillesse, cette mort qui bouge.
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Paul Morand
L’amour n’est pas un sentiment, c’est un art.
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Paul Morand
Que j’en ai vus de cœurs intermittents, de géographies élastiques, de situations fluides, de fortunes fondantes, de mœurs chancelantes, de monnaies à éclipses, de vérités contradictoires, toutes définitives ! Notre âge est las des farces et attrapes du Destin ; il est blasé sur l’inattendu. Je m’habitue mal à des rapports humains de plus en plus inharmoniques et contentieux, à travers des dialogues qui ne sont plus que deux monologues, où la logique et l’irrationnel, où Descartes et Lautréamont, nous sollicitent en même temps ; on nous fait cadeau de la vitesse, laquelle engendre le sur-place ; les voitures deviennent des maisons, et les maisons, des caravanes ; le bout du monde n’existe pas plus que le bout de nos embarras ; le lendemain n’est jamais celui qu’on attendait.
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Paul Morand
Le chat n’a pas à se plaindre des écrivains. Comme l’antique Égypte, tous ou presque l’ont adoré à l’égal d’un dieu. Les écoles passent, mais le chat reste.
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Paul Morand
Le plus beau voyage, c'est celui qu'on fait l'un vers l'autre.
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Tous mes clients sont des pauvres abandonnés qui puent la malédiction. Pensez donc qu'il n'y a pas bien longtemps les hermaphrodites étaient mis à mort. Les Anciens les considéraient comme de mauvais présages, le Moyen Âge, comme des monstres envoyés par Dieu ; la société moderne ne leur est guère plus indulgente.
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Midi personne ne parle plus ; les Vénitiens ont des spaghetti plein la bouche ; ils y ajoutent tant de fruits de mer que les nouilles deviennent algues.
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Très loin, dans une maison du Bronx, habitait pendant la guerre un Juif russe à barbiche et à lunettes d’acier. Ce matamore passionné regardait par les fenêtres la ruelle où des marchands de cacahouettes grillées défendent leur marchandise contre les vauriens rapides, chaussés de patins à roulettes ; il hésitait... fonderait-il ici une famille ? s’enliserait-il dans l’égalité du bien-être américain ou rentrerait-il un jour à Pétrograd pour y prêcher un autre communisme ?,.. Vint la debacle de 1917. Il décida d’échapper à la surveillance interalliée et se mit en route pour l’histoire : c’était Léon Davidovich Bronstein, dit Trotsky.
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Consolez-vous, monsieur, et sachez qu'il n'y a pas deux sexes, fit Sant' Arona en reconduisant Lebecq. La nature, voyez-vous, ne travaille que sur un modèle, par économie. Oui, un seul, avec les mêmes organes. À un certain stade de notre développement, dans le sein de notre mère, nous nous différencions. Chez les uns, ces organes cessent de croître : tout se replie, s'entrouvre, s'entoure de protections et ce sont les femmes ; chez les autres, la croissance continue ; tout s'allonge, s'extériorise : ce sont les hommes.
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Il vaut mieux suivre la mode, même si elle est laide. S’en éloigner, c’est devenir aussitôt un personnage comique, ce qui est terrifiant. Personne n’est assez fort pour être plus fort que la mode.
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Une affaire : en 1626, Peter Minuit, d'origine française, achète aux Indiens leur île de Manhattan pour vingt-quatre dollars, payables en perles de verre.
Le fort, à l'extrémité du promontoire, reçoit quelques canons et devient Fort-Amsterdam. La ville prend le nom de Nouvelle-Amsterdam. Un mur de pieux traverse maintenant l'île de part en part, protégeant le bétail contre les incursions des ours et des loups. De ce mur (wall), il ne reste qu'un nom : Wall Street ; aujourd'hui le mur est démoli et les loups peuvent entrer.

I. LA VILLE BASSE.
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Venise n'a pas résisté à Attila, à Bonaparte, aux Habsbourg, à Eisenhower; elle avait mieux à faire : survivre; ils ont cru bâtir sur le roc; elle a pris le parti des poètes, elle a bâti sur l'eau.
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