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Citations de Paul Verlaine (930)


O civilisés que civilise
l'Ordre obéi, le Respect sacré !
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Paul Verlaine
Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches
Et puis voici mon cœur, qui ne bat que pour vous.
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Paul Verlaine
C'est l'un des meilleurs amis de RImbaud, Louis Pierquin, qui appris à Verlaine la mort de Rimbaud.
Il fit également le trait d'union entre Verlaine et l'éditeur Vanier pour l'édition de ses poèmes. Très choqué, très affecté, Verlaine écrivit ces deux sonnets déchirants :

À Arthur RIMBAUD - 1

Toi mort, mort, mort ! Mais mort du moins tel que tu veux,
En nègre blanc, en sauvage splendidement
Civilisé, civilisant négligemment…
Ah, mort ! Vivant plutôt en moi de mille feux

D’admiration sainte et de souvenirs feux
Mieux que tous les aspects vivants même comment
Grandioses ! de mille feux brûlant vraiment
De bonne foi dans l’amour chaste aux fiers aveux.

Poète qui mourus comme tu le voulais,
En dehors de ces Paris-Londres moins que laids,
Je t’admire en ces traits naïfs de ce croquis,

Don précieux à l’ultime postérité
Par une main dont l’art naïf nous est acquis,
Rimbaud ! pax tecum sit, Dominus sit cum te !


À Arthur RIMBAUD - 2

Mortel, ange ET démon, autant dire Rimbaud,
Tu mérites la prime place en ce mien livre
Bien que tel sot grimaud t’ait traité de ribaud
Imberbe et de monstre en herbe et de potache ivre.

Les spirales d’encens et les accords de luth
Signalent ton entrée au temple de mémoire
Et ton nom radieux chantera dans la gloire,
Parce que tu m’aimas ainsi qu’il le fallut.

Les femmes te verront grand jeune homme très fort,
Très beau d’une beauté paysanne et rusée,
Très désirable d’une indolence qu’osée !

L’histoire t’a sculpté triomphant de la mort
Et jusqu’aux purs excès jouissant de la vie,
Tes pieds blancs posés sur la tête de l’Envie !
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C'est l'extase langoureuse,
C'est la fatigue amoureuse,
C'est tous les frissons des bois
Parmi l'étreinte des brises,
C'est ,vers les ramures grises,
Le choeur des petites voix.

Ô le frêle et frais murmure!
Cela gazouille et susurre,
Cela ressemble au cri doux
Que l'herbe agitée expire...
Tu dirais, sous l'eau qui vire,
Le roulis sourd des cailloux.

( " Ariettes oubliées", extrait)
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Le piano que baise une main frêle
Luit dans le soir rose et gris vaguement,
Tandis qu'avec un très léger bruit d'aile
Un air bien vieux, bien faible et bien charmant
Rôde discret, épeuré quasiment,
Par le boudoir longtemps parfumé d' Elle. (...)
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CHANSON D'AUTOMNE

Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon cœur
D'une langueur
Monotone
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Mélancholia, L'Angoisse VIII :
"Nature, rien de toi ne m'émeut" (v.1)
"Je ne crois pas en Dieu" (v.9)
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Je te donne ces vers afin que si mon nom
Aborde heureusement aux époques lointaines,
Et fait rêver un soir les cervelles humaines,
Vaisseau favorisé par un grand aquilon,


Ta mémoire, pareille aux fables incertaines,
Fatigue le lecteur ainsi qu'un tympanon,
Et par un fraternel et mystique chainon
Reste comme pendue à mes rimes hautaines ;

Être maudit à qui de l'abime profond
Jusqu'au plus haut du ciel, rien, hors moi, ne répond !
- Ô toi qui, comme une ombre à la trace éphémère,

Foules d'un pied léger et d'un regard serein
Les stupides mortels qui t'ont jugée amère,
Statue aux yeux de jais, grand ange au front d'airain !
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Il flotte dans mes bottes
Comme il pleut sur la ville
Au diable cette flotte
Qui pénètre mes bottes !

Ô vain tout parapluie
Fût-il grand comme un toit,
Pour de mauvais ribouis,
Ô le vain parapluie

Je n'eus pas la raison
D'aller à - Walk over -
Là,, point de trahison !...
Je n'eus point de raison !...

C'est bien le pire empeigne
Qu'on vend hors de chez toi
- Walk over - , noble enseigne,
Mes pieds ont tant de peine !
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Avez-vous oublié, Madame Mère,
Non, n'est-ce pas, même en vos bêtes fêtes,
Mes fautes de goût, mais non de grammaire,
Au rebours de tes chers lettres bêtes ?
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Nevermore

Souvenir, souvenir, que me veux-tu ? L'automne
Faisait voler la grive à travers l'air atone,
Et le soleil dardait un rayon monotone
Sur le bois jaunissant où la bise détone.

Nous étions seul à seule et marchions en rêvant,
Elle et moi, les cheveux et la pensée au vent.
Soudain, tournant vers moi son regard émouvant
" Quel fut ton plus beau jour ? " fit sa voix d'or vivant,

Sa voix douce et sonore, au frais timbre angélique.
Un sourire discret lui donna la réplique,
Et je baisai sa main blanche, dévotement.

- Ah ! les premières fleurs, qu'elles sont parfumées !
Et qu'il bruit avec un murmure charmant
Le premier oui qui sort de lèvres bien-aimées !
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Eau printanière, pluie harmonieuse et douce
Autant qu'une rigole à travers le verger
Et plus que l'arrosoir balancé sur la mousse,
Comme tu prends mon cœur dans ton réseau léger !

Àma fenêtre, ou bien sous le hangar des routes
Où je cherche mon abri, de quel bonheur secret
Viens-tu mêler ma peine, et dans tes belles gouttes
Quel est ce souvenir et cet ancien regret ?
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Il flotte dans mes bottes
Comme il pleut sur la ville
Au diable cette flotte
Qui pénètre mes bottes !

Ô vain tout parapluie
Fût-il grand comme un toit,
Pour de mauvais ribouis,
Ô le vilain parapluie

Je n'eus pas la raison
D'aller à - Walk over -
Là, point de trahison !...
Je n'eus point de raison !...

C'est bien la pire empeigne
Qu'on vend hors de chez toi
- Walk over -, noble enseigne,
Mes pieds ont tant de peine !
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Eau printanière, pluie harmonieuse et douce
Autant qu'une rigole à travers le vergers
Et plus que l'arrosoir balancé sur la mousse,
Comme tu prends mon cœur dans ton réseau léger !

À ma fenêtre, ou bien sous le hangar des routes
Où je cherche un abri, de quel bonheur secret
Viens-tu mêler ma peine, et dans tes belles gouttes
Quel est ce souvenir et cet ancien regret ?
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Les roses étaient toutes rouges
Et les lierres étaient tout noirs.

Chère, pour peu que tu bouges,
Renaissent tous mes désespoirs.

Le ciel était trop bleu, trop tendre,
La mer trop verte et l'air trop doux.

Je crains toujours, - ce qu'est d'attendre ! -
Quelque fuite atroce de vous.

Du houx à la feuille vernie
Et du luisant buis je suis las,

Et de la campagne infinie
Et de tout, fors de vous, hélas !
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- De la musique encore et toujours. -
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Un pavillon à claires-voies
Abrite doucement nos joies
Qu'éventent des rosiers amis ;

L'odeur des roses, faible, grâce
Au vent léger d'été qui passe,
Se mêle aux parfums qu'elle a mis ;

Comme ses yeux l'avaient promis,
Son courage est grand et sa lèvre
Communique une exquise fièvre ;

Et l'Amour comblant tout, hormis
La faim, sorbets et confitures
Nous préservent des courbatures.
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Scaramouche et Pulcinella
Qu'un mauvais dessein rassembla
Gesticulent, noirs sur la lune.

Cependant l'excellent docteur
Bolonais cueille avec lenteur
Des simples parmi l'herbe brune.

Lors sa fille, piquant minois,
Sous la charmille, en tapinois,
Se glisse, demi-nue, en quête

De son beau pirate espagnol,
Dont un langoureux rossignol
Clame la détresse à tue-tête.
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Chaque coquillage incrusté
Dans la grotte où noud nous aimâmes
A sa particularité.

L'un a la pourpre de nos âmes
Dérobée ai sang de nos cœurs
Quand je brule et que tu t'enflammes ;

Cet autre affecte tes langueurs
Et tes pâleurs alors que, lasse,
Tu m'en veux de mes yeux moqueurs ;

Celui-ci contrefait la grâce
De ton oreille, et celui-là
Ta nuque rose, courte et grasse ;

Mais un, entre autres, me troubla.
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FÊTES GALANTES - LES COQUILLAGES

Chaque coquillage incrusté
Dans la grotte où nous nous aimâmes
A sa particularité

L’un a la pourpre de nos âmes
Dérobée au sang de nos cœurs
Quand je brûle et que tu t’enflammes ;

Cet autre affecte tes langueurs
Et tes pâleurs alors que, lasse
Tu m’en veux de mes yeux moqueurs ;

Celui-ci contrefait la grâce
De ton oreille, et celui-là
Ta nuque rose, courte et grasse ;

Mais un, entre autres, me troubla.
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