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Critiques de Paula McLain (140)
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L'aviatrice

Très belle évocation de la vie des colons britanniques dans le Kenya du début du XXe siècle, on y rencontre Beryl Markham qui y grandit avec un père entraîneur de chevaux ce qui la poussera à vouloir devenir entraîneuse elle-même dans un monde où ce métier comme bien d'autres est réservé aux hommes. Elle y parviendra et deviendra ainsi la première femme entraîneuse de chevaux de course après moult embûches et difficultés dont un mariage calamiteux. Vers la fin elle deviendra la première femme aviatrice d'où le titre du livre.



L'évocation des paysages et des moeurs britanniques de cette époque en ce pays est très réussie, on s'y croit vraiment et ça nous donne envie de visiter ce pays que je connais très mal. Le rythme de l'écriture est volontairement assez lent pour nous laisser le temps de savourer les différentes scènes d'action et les paysages. On sent par ailleurs dans l'écriture une certaine nostalgie comme si l'autrice revivait une époque et des situations de son passé. Le tout est assez bien réussi et j'ai atteint la fin de l'auditon de ce livre audio avec une envie de visiter ce pays.
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L'aviatrice

Présenté au bookclub pour le thème "femmes d'exception", ce roman avait rejoint ma PAL après l'appréciation enthousiaste d'une des membres.

Grand bien m'en a pris, car j'ai profité d'un temps d'arrêt pour m'y plonger !

ce roman m'a fait voyager depuis mon lit dans le temps (le début du XX°s) et surtout dans l'espace vers le Kenya, pays que je ne connais que de nom, de réputation, avec des images de savanes, de montagnes et d'animaux sauvages.

Il y a beaucoup de choses dans ce roman à l'écriture fluide et ciselée :

- le portrait d'une femme qui voulait simplement "être" (elle-même), au-delà des conventions, au parcours atypique, non sans être semé de ratés, de dures leçons mais aussi d'une résilience et d'une énergie extraordinaires

- une étude des moeurs de la société coloniale britannique au début du XX°s, entre traditions et adaptations, alliance de "civilisation" et de faux-semblants, confrontés à la dure réalité, au labeur ...

-l'Afrique, avec ses habitants (pas assez évoqués à mon goût), ses animaux, son climat ... qui est un "personnage" à part entière du roman

en bref : Paula McLain a réussi une très belle fresque qui vous embarquera dans un voyage rude mais beau.
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L'aviatrice

Un roman biographique bien écrit. Les descriptions sont efficaces, elles nous transportent véritablement au Kenya du début du 20e siècle et dans l’aristocratie anglaise. Une rigidité sociale que certaines femmes cherchent à assouplir. Les chapitres sont courts et se succèdent agréablement, passant de l’enfance à l’âge adulte de l’héroïne sans jamais de heurts. Que cettte femme ait réellement vécu mais que ses exploits soient restés inconnus illustre bien le peu de cas que l’on faisait des ambitions des femmes à une époque pas si lointaine. A lire 9/10
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L'aviatrice

Que j'aime la façon de Paula McLain de nous raconter le destin de femmes hors du commun. Encore une fois avec ce personnage incroyable, kenyanne de cœur, entraîneuse de chevaux dans un monde d'hommes avant de prendre plaisir à battre des records à bord de son avion. On suit pas à pas son destin amoureux et amical ainsi que son combat pour la liberté. C'est bien écrit et agréable, petit bémol cependant sur le titre car sa vie d'aviatrice est finalement très peu abordé ce qui a un peu été une déception de mon côté.
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L'aviatrice

Œuvre de fiction mettant en scène des personnages célèbres, l’aviatrice, c’est Beryl, dont l’ambition depuis toujours est de marquer le ciel en le parcourant. Ah, mais oui, Beryl, qui cite Denys et son accident au-dessus de Voï.

Voilà, nous savons, pour avoir lu La ferme africaine et vu Out of Africa qu’il est question du Kenya dans les années 1920, de la « vallée heureuse » du Rift où les couples s’échangeaient allègrement, et où, pourtant, les ragots et les médisances pouvaient les détruire.

Beryl Markham, au début de sa vie, est une sauvageonne, elle court la campagne en compagnie des futurs moranes (les guerriers masaïs qui doivent tuer un lion pour être considérés comme des hommes), elle apprend à parler le swahili, elle se passionne pour les histoires de la création du monde, elle apprend à se garder des périls (damans, ou marmottes, éléphants, serpents). Dans ce monde fait pour elle, son seul véritable univers, le paradis sur mesure, elle nait véritablement, et s’efforce d’oublier que sa mère l’a abandonnée sans un mot, repartant en Angleterre avec son frère.

Elle rencontre Lord Delamere et sa femme Florence, eux aussi mis en scène dans livre et film. Et commence à élever des chevaux, sans oublier, puisqu’elle veut continuer à le faire, de déposer un mamba noir, mortel et heureusement mort, dans le lit des gouvernantes supposées l’éduquer.

Exit, les gouvernantes.

Très jeune, elle se trouve obligée par les circonstances de se marier, et comprend vite le désastre de l’entreprise. Les différents maris s’enchainent, avec aventures entre temps.

Et la rencontre avec Karen Blixen, qui devient son amie, et Denys Finch Hatton, son amour frustré, puisque Karen veut toujours plus que lui ne veut.

Bien que basé sur la trahison vis-à-vis de son amie, Beryl tombe elle aussi amoureuse de Denys. Ils ne vivront jamais ensemble, cependant, peut-être parce que l’un et l’autre sont trop sauvages, ou indépendants, pour se fixer.

Elle fait partie du monde des nantis anglais, mais son père, comme peu après Karen Blixen, fait faillite et doit s’exiler.

Ce roman racontant les malheurs de la jeune Beryl est malheureusement un peu longuet. Le titre aurait pu être « Première entraineuse de chevaux », car ses prouesses- réelles- d’aviatrice sont juste évoquées. Même doutant d’elle, et recevant plein d’avanies, elle fut la première femme dans les deux disciplines.

Grâce à l’ambiance dégagée dans le livre, son principal mérite est de nous donner envie de relire La ferme africaine et Lettres d’Afrique de la grande Karen Blixen

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Madame Hemingway

Dans cette biographie partielle et romancée de la première femme d'Hemingway , on plonge à la fois dans la culture des années 1920 et dans les affres de la création littéraire, à travers le regard de la compagne de l'auteur. Ce livre m'a beaucoup plu et m'a donné envie de lire "du Hemingway".
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L'aviatrice

Un roman que je qualifierais d'historique et qui m'a fait voyager dans le temps et dans l'espace.

Grâce à des descriptions précises et complètes, j'ai fait la connaissance du Kenya. Ses paysages, son climat, sa faune, sa flore, sa culture sont évoquées de long en large et sans aucune difficulté, j'ai pu m'imaginer les détails décrits. C'est aussi le portrait de la société d'une époque et les attitudes de certaines personnes m'ont choquée notamment par le manque de respect envers les Kenyans, la désinvolture à l'égard de la survie des animaux sauvages et surtout leurs attitudes superficielles, intolérantes, hypocrites. Parmi ces personnes se détache l'héroïne. Une petite fille, une jeune femme au caractère affirmé.

Au cours de ma lecture, j'ai souvent éprouvé de la compassion envers elle. Elle a payé son indépendance, cher, très cher. Néanmoins, elle est réellement une pionnière à différents niveaux et son parcours est exceptionnel. Son attitude témoigne d'un avant-gardisme féministe et nous pouvons, nous les femmes, être fières des combat qu'elle a menés.

J'ai juste parfois regretté quelques longueurs et un manque d'émotions. Même si je peux comprendre que cela reflète le caractère de l'héroïne qui parvient à surmonter obstacles et épreuves.

Par contre, j'ai beaucoup apprécié le travail de reconstitution de l'auteure qui est rigoureux et qui, à mon avis, est très proche et très respectueux de la vérité.
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Madame Hemingway

Le Paris des années folles, les brumes d'alcool et le crissement du crayon à papier d'Hemingway dans ses carnets, dans le but d'écrire le prochain chef d'oeuvre. Et derrière tout cela,Hadley, la première épouse du célèbre écrivain. J'ai aimé découvrir la femme derrière l'homme, aimé le rythme du roman, aimé suivre les difficultés de l'écriture et de la vie de couple au rythme d'une Europe renaissant de ses cendres. Une bonne lecture que je recommande.
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L'aviatrice

Envolez-vous pour le Kenya !



L'aviatrice nous raconte la vie de Beryl Markham, (1902–1986), aventurière, courageuse, elle est la première femme à obtenir une licence pour entraîner des chevaux de courses d’abord, et surtout la première femme à traverser en solo l’Atlantique d’Est en Ouest en avion. Elle a tenté de vivre libre et en a payé parfois le prix, trop moderne pour son temps.

D’origine britannique, elle arrive au Kenya à l’âge de 5 ans : on y retrouve les paysages majestueux et toute l’atmosphère de l’époque coloniale du début du XXè siècle, et c’est avec beaucoup de plaisir et de nostalgie que l’on y croise, sous un angle différent, les personnages réels du merveilleux film Out of Africa : Karen Blixen et le beau Denys Finch Hatton, et aussi Lord Delamere et le distingué Berkeley Cole.



Beryl Markham est représentée dans le film Out of Africa par le personnage de Felicity



Ce livre est en partie inspiré de ses mémoires, West with the Night (Vers l'Ouest avec la nuit), datant de 1942.
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L'aviatrice

L'Aviatrice de Paula MacLain









Partez au Kénya retrouver OUT OF AFRICA.



Paula MacLain nous raconte la vie extraordinaire de Beryl Markham à une époque où une femme ne pouvait avoir de liberté sans un mari.



Première femme à entrainer des chevaux de courses, à traverser en avion en solitaire d'est en ouest l'atlantique.



Beryl est abandonnée par sa mère qui rentre en Angleterre avec son fils. Son père lui donne une éducation chaotique.



Son enfance se passe avec les chevaux, la tribu Kipsigi.



Le titre peut vous tromper sur le sujet du roman car peu de pages parlent de l'aviation.



Nous retrouvons Karen Blixen et les colons du Kénya, leurs vies, leurs amours durant les années 1904 à 1930 environ.



Une biographie passionnante et évidemment romancée.



Je vous recommande ce superbe roman qui va vous dépayser.



Marie Reine
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L'aviatrice

Agréable a lire mais ne vaut pas La ferme africaine de la Baronne Blixen ! il est toutefois très amusant de revoir les mêmes personnages dans ce livre.
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L'aviatrice

J’ai accroché immédiatement à cette biographie romancée d’une femme formidable, dont je n’avais jamais entendu parler, Beryl Markham.



Elevée par son père dans la ferme familiale au Kenya, Beryl aura une enfance très libre au contact de la nature et des habitants du petit village tout proche, les Kikkuyu.



Son père, après avoir créé de toute pièce leur ferme, se lance dans l’élevage et l’entraînement de purs-sangs.



Arrivée à l’adolescence, Beryl sera contrainte de se conformer peu ou prou aux convenances d’une jeune fille anglaise. Toutefois, passionnée par les chevaux, elle sera la première femme à obtenir une licence d’entraîneur.



Sa vie d’adulte et de femme mariée loin d’être une sinécure sera toutefois extraordinaire.



Cette biographie est aussi une peinture de la société anglaise au Kenya, l’oisiveté, les fêtes bien arrosées, les rapports avec la nature et les animaux sauvages.



Beryl, qui était une amie de Karen Blixen, portera toujours en elle le défi de faire ce qu’elle a en tête. C’est ainsi qu’elle va apprendre à piloter un avion en 1931.



En 1936, elle sera la première aviatrice à traverser d’est en ouest l’océan atlantique.



Une femme vraiment hors du commun, un destin passionnant à découvrir.



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L'aviatrice

Début XXème siècle, la jeune Beryl vit avec son père dans une ferme isolée du Kenya, loin de Monbassa. Lui est éleveur de chevaux de courses. D'une enfance à la fois coloniale et de brousse, auprès de la tribu Kipsigi, Beryl deviendra la 1ère femme éleveuse de chevaux puis aviatrice. Ce roman m'a passionnément replongée dans l'univers de "La ferme africaine", de Karen Blixen.
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La troisième Hemingway

Je ne dirais qu'un mot: Passionnant! Allez, j'en ajoute tout de même quelques uns pour vous convaincre de lire cet ouvrage.

C'est donc la biographie de Martha Gellhorn. Ca ne vous dit rien? Moi non plus je ne connaissais pas cette auteure. Bon, c'est vrai je ne connais pas grand chose à la littérature d'outre Atlantique. Mais Hemingway, tout de même cela doit faire tilt quelque part, non? Alors c'est l'histoire de la troisième femme de ce grand écrivain. Enfin surtout l'histoire de sa vie avec lui car la livre ce concentre surtout sur cette époque. Et quelle époque! Celle de l'entre deux guerres et la montée des extrémismes aussi bien de droite que de gauche. Ce livre s'achève avec la seconde guerre mondiale et aussi le mariage de ce couple d'écrivain.

Quelque part, pour cette femme qui a souffert de la comparaison avec son illustre mari, c'est tout de même dommage de s'intéresser quasi uniquement à cette période de sa vie. A mon sens, elle mériterait un vrai travail pour elle seule. N'est-ce pas un peu le lot de beaucoup trop de femme: n'exister qu'à travers l'homme?

Cette remarque, qui coûte donc une étoile, n'éclipse pas le magnifique travail de Paula McLain. Celui d'une conteuse hors pair, appuyée sur un solide travail de documentaliste. Cet ouvrage est un vrai régal.
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L'aviatrice

L'aviatrice retrace la vie de Beryl Merkham, anglaise fougueuse qui grandit avec les lions et fut éleveuse de chevaux. Egalement connue pour être la première femme à avoir traversé l'Atlantique en avion, la biographie romancée de cette héroïne moderne avait tout pour plaire. Je m'attendais à en apprendre davantage sur son exploit aéronautique. Je n'en sais désormais que sur sa force de tempérament et de ses moult péripéties amoureuses et familiales. Alors certes, Beryl est dépeinte comme une force de la nature. Néanmoins, je trouve que ce texte ne lui rend pas honneur en tombant dans les attendus d'une romance tarte à la crème.
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La troisième Hemingway

Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de ce roman est présente au lien suivant : http://www.lavisqteam.fr/?p=43632

J'ai mis la note de : 19/20



Mon avis : La troisième Hemingway est un roman palpitant, qui nous entraîne dans un passé tumultueux et plein de péripéties. Les pages s’enchaînent à un rythme effréné et les images que l’on retient sont dures, violentes, et pourront perturber certains lecteurs. En effet, Martha Gellhorn fut une journaliste de guerre reconnue et très active, jusqu’à ses derniers jours. Ce roman, nous racontant sa vie passionnante, est prenant et rend compte d’une période instable, ponctuée de nombreuses personnalités hautes en couleur que l’on souhaiterait parfois oublier : Hitler, Franco, Mussolini, Staline…



Martha Gellhorn, faisant fi de l’image de la femme de cette époque, n’a pas hésité à embarquer son stylo et sa force, pour dépeindre les plus grands conflits de l’Histoire et les vivre à bras le corps, en plein cœur de l’action, bravant la mort et les dangers. Martha Gellhorn est un portrait de femme forte comme on les aime et comme on les connaît peu. Auteure, comme son célèbre mari Ernest Hemingway, la jeune femme ne démérite pas non plus de ce côté-là et, malheureusement, tous ces livres n’ont pas été exportés en Europe, vite ombragés par ceux d’un époux impressionnant et, comme elle, journaliste de guerre à ses heures perdues.



Le roman nous entraîne dans une aventure plutôt inattendue, loin des histoires d’amour auxquelles on peut être habitués. Les trois quarts de l’intrigue tournent autour des travaux de journaliste de Martha et de ses voyages : la guerre civile espagnole à Madrid, l’annexion de Hong-Kong par les Japonais, le front de la Seconde Guerre Mondiale… Les scènes sont terribles, pleines du sang des victimes et des rescapés que la jeune femme interviewe pour la postérité, pour leur rendre hommage, pour les comprendre ou pour les aider.



Humaniste dans l’âme, Martha a aussi besoin de cette adrénaline, de rôder avec la mort et de ressentir tous les affres du danger, et c’est cet ensemble, en plus de son histoire d’amour et de ses talents d’écrivain, qui en font une femme riche et complexe, que l’on a plaisir à suivre dans sa vie quotidienne.



Indépendante, Martha diffère des femmes de cette époque, attachées à des règles strictes ou soumises à des maris envahissants. Son travail représente tout pour elle, et elle n’hésite pas à partir des mois loin de son mari pour mener à bien ses missions de journaliste de guerre, quitte à ne plus jamais revenir. Sa relation avec Hemingway est ainsi atypique et passionnante à suivre. Temps de guerre obligent, de nombreuses tensions existent en plus de leurs sentiments explosifs et du divorce d’Hemingway avec sa seconde femme, qui peine à se faire.



Comment supporter que la femme qu’on aime veuille sans cesse risquer sa vie sur des champs de bataille et s’éloigner de nous ? D’un autre côté, comment supporter au quotidien la vie mondaine d’un mari célèbre, qui préfère les soirées alcoolisées et pleines d’hypocrisie, à des moments simples en amoureux ou en famille ? Deux caractères forts qui s’affrontent et qui s’unissent, sous un fond de drames politiques et de combats épiques.



L’écriture rythmée est parfaite pour un tel roman, qui ne contient aucune longueur et qui nous tient en haleine jusqu’à la fin. L’Histoire associée à l’histoire plus modeste d’un couple haut en couleur, est bien retranscrite et fait réfléchir. Martha et Ernest nous font part de leurs visions des conflits, de leurs envies, de leurs douleurs, et on s’attache profondément à eux. Bien que la narration passe entièrement via Martha, quelques passages en italiques nous font part des pensées d’Ernest, un homme qu’il est difficile de cerner et de comprendre, tant son psychisme est troublé.



Il n’y a pas de gentils ou de méchants dans cette histoire, simplement un homme et une femme qui n’ont pas réussi à s’accorder et qui n’ont pas réussi à se comprendre, bien que nombre de leurs envies convergent. Ce sont de beaux messages de vie, d’amour et de paix que véhicule ce roman. On se rend finalement compte de la chance que l’on a de vivre dans un monde à peu près stable, dans lequel on peut se projeter et non pas, sans cesse, avoir peur du lendemain ou pour sa vie. Les climats européens décrits sont vrais et plein de vie.



Les métiers d’écrivain et de journaliste sont mis en avant dans ce roman. Le problème de la page blanche, celui de l’inspiration, ceux des publications, éditions et publicités, les critiques très bonnes ou, au contraire, odieuses, les commentaires sur les ressemblances dans l’écriture dans le couple (Martha a été vivement critiquée pour sa relation avec Hemingway), l’ombre d’un auteur plus célèbre que l’autre, l’un en tant que romancier, l’autre, en tant que journaliste (Martha ayant fait davantage qu’Ernest en tant que journaliste avant que ce dernier ne la décrédibilise par jalousie), … Tout y passe.



La troisième Hemingway est un portrait prenant d’une femme qui mérite d’être reconnue non comme la femme d’un célèbre écrivain, mais comme une artiste à part entière.
Lien : http://www.lavisqteam.fr/?p=..
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L'aviatrice

De façon inattendue, ce livre est le pendant de "La Ferme Africaine" (au cinéma "Out of Africa").

Il se passe à la même époque et l'on y rencontre les mêmes personnages, dont la Baronne BLIXEN et celui que toutes deux ont aimé : le fameux Denys, tragiquement disparu.

Vie en Afrique sans contrainte, élevage de chevaux de course, vie londonienne de contraintes, c'est vers la fin du film que nous rencontrons l'héroïne dans la peau d'une aviatrice.

Une héroïne féministe attachante, qui doit lutter contre la société étriquée des expatriés à la fin des colonies.

Afrique envoûtante et amours impossibles, un cocktail à savourer comme sur la véranda d'un country club au Kenya.
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La troisième Hemingway

La troisième Hemingway s'appelle Martha Gelhorn.

Ce roman relate la relation d'Ernest Hemingway et de Martha de leur rencontre à leur divorce.

Il est marié et elle aspire à devenir écrivain quand elle le rencontre. Elle deviendra une journaliste de guerre reconnue mais pour cela elle devra faire des sacrifices.

Le roman met en perspectives ses doutes, ses espoirs ses questionnements ; on y découvre la femme amoureuse mais qui ne peut se résoudre à rester dans l'ombre du "grand homme".

J'ai aimé son courage, son tempérament, son amour pour les enfants d'Hemingway et sa détermination.

Le scène de guerre sont poignantes.

J'aurais aimé la suivre après ce divorce.

C'est agréablement écrit et le rythme est adapté à l'histoire.

Un roman plaisant.
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L'aviatrice

Coup de coeur surprise pour cette biographie romancée de la vie de Beryl Markham. Je pensais lire un copié collé de La ferme africaine et pas du tout. Le roman revient sur la vie passionnante d'une pionnière de l'aviation, même si ce domaine est bien peu abordé et que le titre se révèle finalement trompeur. Abandonnée par sa mère, elle va être élevé entre les tribus et les animaux sauvages ce qui va lui forger le caractère et faire d'elle une femme peu conventionnelle pour l'époque, rebelle et indépendante. Les féministes de notre époque n'ont rien inventé. Petit regret néanmoins, j'aurais aimé que le roman évoque toute sa vie, et pas seulement les 25 premières années.
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Madame Hemingway

Après avoir "Paris est une fête" d' Hemingway, j'ai voulu en savoir plus sur sa première femme. "Madame Hemingway" a été publié une trentaine d'année après, il reprend les thèmes développés dans le livre du mari en les décrivant de façon plus importante en mêlant fiction et faits véridiques. J'ai aimé découvrir leur vie à Paris dans les années 20 vue par la femme et le mari.
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