AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.62/5 (sur 60 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Strasbourg , le 23/02/1958
Biographie :

Philippe Frey est un spécialiste français des déserts et de leurs populations. Il est né à Strasbourg.

Docteur en ethnologie, il enseigne également dans les universités de Strasbourg et Mulhouse. Il est l'auteur de nombreux ouvrages dont Nomade blanc et 50ºdéserts brûlants. Philippe Frey a traversé tous les grands déserts de chaque continent. Seul, à pied, à dos de chameau ou à cheval. Ces traversées de près de 40 000 kilomètres en ont fait le spécialiste du désert et de ses habitants.


Ajouter des informations
Bibliographie de Philippe Frey   (20)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Au bout du monde - Les peuples de l'Omo. Film documentaire de Philippe Frey et Muammer Yilmaz. 52 minutes.


Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Les premières villes sont nées dans l’Antiquité probablement en Mésopotamie, en Perse et aux frontières de l’Inde. Ou plus exactement dans les bassins du Tigre, de l’Euphrate – en actuel Irak – ou de l’Indus, au Pakistan et jusqu’au Rajasthan indien.
Un néophyte objectera qu’une ville au bord d’un fleuve, même dans le désert, n’est pas une ville de désert. Et il aura raison. Mais comme les premiers sédentaires urbains ne maîtrisaient pas les crues des fleuves et se méfiaient de ses caprices, ils construisaient justement leurs villes en plein désert et acheminaient l’eau par aqueduc jusque dans des citernes qui irriguaient jardins et maisons. Ainsi Ur, Laggash ou Nippur en Mésopotamie. Harappa et surtout Mohenjo-Daro au Pakistan sont également bien loin de l’Indus, le grand fleuve nourricier. De même que la ville de Kalibangan en Inde qui se retrouve presque ensevelie sous les sables du désert de Thâr. On a même retrouvé ses maisons à deux étages en briques moulées datant de plus de 5000 ans. Comble du perfectionnement, il y avait non seulement un réseau d’adduction d’eau dans chaque maison mais également un système d’évacuation des eaux usées qui retournaient au loin dans le désert. À la même époque en Europe, nous vivions de fèves, de pois, et de sarrasin dans des forêts épaisses et humides !
Commenter  J’apprécie          30

"La minuscule dent de requin pointe toujours à l'horizon. Cela fait maintenant trois jours que je la vois. Au début, je la prenais pour une simple roche posée non loin sur le reg. Ce n'est que peu à peu, pas à pas, que j'ai fini par comprendre qu'il s'agissait d'un escarpement bien plus important, et que l'effet de perspective faussait jusqu'à lui donner la taille d'un caillou."
Commenter  J’apprécie          40
Si on doit chercher quelles sont les plus vieilles populations du monde, on sera étonné de constater que ce sont certainement les peuples du désert…En effet, qui sont les plus vieux groupes d’Asie, d’Océanie, d’Afrique, Les Aborigènes d’Australie ont plus de 40 000 ans, voir peut-être 50 000 . Les Bushmen du Kalahari sont estimés avoir presque le même âge. Nous avons en tout cas là les plus vieilles populations d’Asie du Sud-Est et d’Afrique…si on y ajoute les rares tribus des îles Andaman, dans le golfe du Bengale, et du sud de l’Inde, et en Afrique, les tribus pygmées du bassin congolais.
Commenter  J’apprécie          30
Totalement inutile de jouer les héros. Face à une arme de guerre, ma pétoire ne fait pas le poids. Surtout vu mes talents de tireur. Eux par contre sont d’une habileté diabolique.
Commenter  J’apprécie          40
Ce constat est paradoxal et étonnant. Car a priori, on se dirait que les déserts sont des endroits invivables, où l’homme ne peut être que toléré et se saurait perdurer. Au contraire, l’homme, a chaque fois, réussi à s’y adapter et à y survivre de manière durable. Et pas seulement l’un ou l’autre siècle. Mais au contraire des dizaines de milliers d’années, créant aussi les plus vieilles populations endémiques du monde.
Commenter  J’apprécie          30
Rien ne dit que nos civilisations sédentaires survivront aussi longtemps que ces peuples directement issus du néolithique ! Dire que ces hommes n’ont pas de technologie ou de connaissance est particulièrement faux, dans la mesure où, justement, la connaissance de leur milieu est « totale ». quant à leur technologie, elle est dans le même temps rustique, communautaire, elle n’entrave pas leur mobilité, et elle est néanmoins efficace. Il va sans dire que la vie de ces groupes n’entraîne ni prédation excessive, ni détérioration de leur environnement. Car dans la mesure où ces peuples vivent de cette nature fugace de désert, ils n’ont aucun intérêt à voir disparaître les ressources qui leur permettent de vivre.

L’animisme des chasseurs-cueilleurs - incluant souvent une déité supérieure unique – n’est que la marque du respect qu’ils entretiennent pour la nature, dans laquelle ils se fondent et qu’ils ne cherchent pas à contrôler outre mesure. On ne voit donc pas ce qui pourrait mener à leur extinction.
Commenter  J’apprécie          20
Au bas du bordj qui se révèle être en ruine, une pierre gigantesque avec des inscriptions hiéroglyphiques qui ne sont pas de l’arabe. Certainement des écritures pharaoniques. Étrange. Rares sont les vestiges de présence antique égyptienne en dehors de la vallée du Nil. Toujours personne. Et toujours pas d’eau. Je tombe brusquement en arrêt devant deux chameaux : deux jeunes bêtes entravées. Mais j’ai beau fouiller les moindres recoins de l’oasis, il n’y a apparemment pas de présence humaine. Je retourne lentement vers les deux chameaux et je finis par découvrir « le » point d’eau. Un trou creusé dans le sol dissimulé par les herbes, d’environ un demi-mètre de diamètre avec de l’eau de résurgence
Commenter  J’apprécie          20
Pour cause de guerre larvée, les trafics, paraît-il, ont sensiblement baissé, mais tout reste possible. Il y a quatre jours, j’ai vu dans la caserne du Moukhabarat à Assouan plusieurs dizaines de chameaux saisis et le colonel m’a montré une collection de photos saisissantes de très sales gueules de trafiquants bisharin nomades : chevelure luisante et bouclée jusqu’aux épaules encadrant des visages noirs et acérés. Ce sont d’excellents chameliers, mais rendus incontrôlables par la drogue, haschisch et héroïne, qu’ils trafiquent et dont ils abusent.
Commenter  J’apprécie          20
La chaleur n’a pas vraiment baissé depuis le crépuscule, mais c’est supportable.
Tout cela m’arrange. Rien de mieux pour se faufiler entre les mailles du filet qui s’étend sur la frontière Égypte-Soudan, pays à deux doigts de la guerre ouverte après des semaines d’atermoiement et d’intimidation.
Commenter  J’apprécie          20
Je m’arrête quelques secondes pour observer leurs traces : chaque bête a une empreinte différente. On peut distinguer leur âge, leur état, s’ils sont au pâturage ou s’ils marchent, s’ils sont montés ou non, chargés ou non. Leur origine. Les soles avant sont plus larges que les soles arrière.
Commenter  J’apprécie          20

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Philippe Frey (85)Voir plus

Quiz Voir plus

On entend les noms d'écrivaines et d'écrivains

Elle correspondit sans discontinuer avec Madame Bovary à partir de 1863.

George
Louise
Mathilde
Pauline

12 questions
11 lecteurs ont répondu
Thèmes : Écrivains français , 19ème siècle , 20ème siècle , 21ème siècleCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..